[Fini] Mana, ange ou démon ? Qui sait ? [Réprouvé]

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« Tiens ? C’est quoi cette boîte grise ? C’est agréable cette chaleur, ….Aie, elle commence à me brûler….Ouin !!! J’ai mal !! Que cela cesse j’ai mal, trop mal, je sens une fumée…Qu’est-ce ? Mes doigts…brûlent…et mon corps se réduit en cendres !! J’ai peur, j’ai mal !! L’eau bouillonne et s’évapore et moi, je subis…le même sort. »

Il y a de ça 130, voir 150 ans, chiffre approximatif en raison de grands voiles sur le mystère de son existence, incertaine, dénudée de tous sens, de toute raison. Naquit un enfant comme il en naissait toutes les heures, mais malheureuse calomnie, il était différent de tous ses nourrissons qui ouvraient pour la première fois leurs sens au monde en poussant un hurlement de crainte, à cœur, en poussant sur leurs poumons comme pour dire « Je suis en vie. » Il était un « Réprouvé. » Sa mère, démone, l’avait rejeté dès la naissance, fruit du péché absolu, de l’immense tabou, elle s’était amourachée d’un ange. Celui-ci, malheureux être pur s’était vu assailli de toutes parts par les démons ayant eut vent de l’accouchement de la démone. Mort, il continuerait d’aimer éternellement cette démone qu’il considérait comme une femme et non comme « le mal. »
Il n’en fut pas le cas pour cette mère, ce ne fut qu’un amour passager qui lui valut tout de même le bannissement total de ses terres, on ne lui rendit pas le nourrisson, elle s’en fichait de toutes façons, son existence n’était faite que de haine, elle ne s’était jamais mise à penser qu’elle pourrait aimer, ni même s’aimer, elle n’en connaissait pas la définition alors le mot amour se trouvait inexistant. Mais ça c’est une autre histoire, différente de celle que je dois vous raconter.
Le bébé, qu’on ne s’embarrassa pas à nommer fut mit au bûcher dans une marmite aux parois d’acier que l’on mis sous le feu, comme un vulgaire rôti, d’ailleurs il avait été cuit en même temps que les petits ports qui se débattaient parmi les cendres des braises juste en dessous de lui, en poussant des gémissements sonores. Les démons autour semblaient se délectait de voir l’expression des porcelets se déformer et d’entendre leurs cris apeurés. L’enfant lui, ne fut qu’émerveillé par un tel spectacle en se demandant au bout d’un moment qu’elle était cette étrange sensation qui le piquait avant de finalement se rendre compte que le picotement devint déchirure et qu’il éprouvait en cet instant une immense douleur, indéfinissable, impossible à qualifier. Au bout d’un moment, les hurlements du nourrisson le poussèrent à glisser la tête la première au fond du récipient, noyé par l’eau contenue, bouillante et seulement élevée d’une vingtaine de centimètres, ce fut sa première mort, il n’en gardera aucun souvenir, mais ce fut certainement sa mort la plus cruelle, alors qu‘il se pensait heureux de naître, il ne savait pas que dès que son fœtus avait été crée, il avait été maudit.

Il apparut alors devant deux portes, l’une blanche et porteuse de rêves féerique, l’autre noire, mère du cauchemar éternel. Le paradis et l’enfer. Il se dirigea vers la porte qu’il considéra comme la plus douce, celle immaculée, mais il n’eut touché un seul doigt sur cette porte qu’un être intervint pour le repousser. Un ange aux larmes noires lui barrait la route pour l’empêcher d’y entrer. Il se résigna à aller vers la porte noire car l’ange semblaient meurtrier, cruel, prêt à tout faire pour l’empêcher de pénétrer le paradis. Il crut que la porte noire fut sa destinée mais il eut tort. De même, il n’eut pas le temps de poser une seule de ces minuscules mains sur cette gigantesque porte qu’à nouveau un être apparut pour lui barrer le passage. Il s’agissait cette fois d’un démon aux ailes blanches. A nouveau, on le repoussa. Les deux êtres unirent leurs forces pour l’empêcher de pénétrer l’antre de ces portes dont-ils furent les gardiens et en cœur crièrent
« Infâme créature, tu n’as pas ta place ici, retourne d’où tu viens. Tu as été banni, fruit d’un tabou dicté par le maître du paradis tout comme celui du maître des enfers, le seul commandement commun parmi ces deux êtres voués à une guerre éternel et toi, tu l’as enfreint. »
Pourtant, lui, n’avait rien demandé, pas même qu’on lui donne la vie.
Un instant, les êtres furent brouillés, les portes aussi tout comme son environnement, tout semblait se dérober sous ses pieds et il reprit son souffle à mesure que son corps se reconstituait.

Il ressuscita très peu de temps après, sur ce même bûcher, la fête était finie mais tous les démons ne dormaient pas encore, en effet l’aube ne s’était pas encore levée. Seuls quelques firmament à l’horizon menaçaient de faire apparaître le jour. Ils furent dérangés à leur dernière occupation de la nuit par les gémissements du même être qu’ils venaient de brûler, il y à peine quelques heures. Ils eurent vte fait de rejoindre ses plaintes ainsi que d’y mettre fin. Ce fut sa deuxième mort mais il ne repassa pas devant ses deux grandes portes et fut directement ressuscité à l’heure où tous les démons avaient déjà fermé les yeux pour se plonger dans d’affreux cauchemar dont-ils semblaient en être les seuls maîtres.
A nouveau il les réveilla, à nouveau il fut tué, à nouveau on le ressuscita, ce fut un phénomène, il devint alors le centre d’intérêt de toute la tribu. Au bout du vingtième meurtre et de la vingtième résurrection, ils se mirent enfin à penser qu’il pouvait ressusciter. (Que c’est bête un démon !)
On lui fit alors endurer tout un tas de torture avant de le tuer pour voir s’il reprendrait toujours sa forme qu’il avait avant de mourir et de ressusciter voir si sa peau laiteuse, même cisaillée, et marquée de nombreuses séquelles redeviendrait comme à sa toute première naissance. Et il en fut le cas, il se révéla qu’il ne garda aucune séquelle d’avant sa mort, juste une grande crainte et de continuels tremblements quant au pourquoi de ce qu’on lui fait subir et qu’il subira pour le reste de son existence.
On lui brûla la peau, fit de fines coupures, frappa son corps inerte, brûla ses ailes d’une couleur plutôt étrange, on les lui coupa, on lui arracha les ongles, le coupa en milles morceau et fit pleins d‘autres choses que je ne citerai pas tellement elles sont horribles et infinie.
En l’espace de seulement quatre mois, il était mort plus de deux centaines de fois. Toujours est-il qu’au bout de trois ans, on commença à se lasser de toujours le voir réapparaître et alors qu’on le tuait pour l’énième fois et qu’il réapparaissait encore, un des leurs eut, pour une fois, l’intelligence de suggérer que peut-être si on le tuait ailleurs, alors il ne réapparaîtrait plus dans cette marmite qui d’ailleurs semblait avoir beaucoup plus de mal à contenir le nourrisson, en effet, même s’il mourait, le peu de temps où il réussissait à rester en vie, il se mettait à grandir. Et à sa nouvelle naissance, il reprenait la croissance qu’il avait juste avant de mourir.
C’est ce qu’ils firent, il le firent mourir dans une rivière, il ressuscita dans cette rivière, il redevint alors un nouveau sujet d’amusement, il s’amusèrent à le faire mourir dans toute sorte d’endroit, il ne s’en souvenait jamais mais étrangement, quand il ressuscitait, il savait déjà qu’il serait voué à souffrir, c’était devenu un quotidien, alors les douleurs, il n’en avait plus peur, il les accueillait avec joie car il savait qu’elle étaient synonymes de mort, ce qu’il recherchait plus que tout et qu’il ne savait faire par lui-même. Les autres le faisaient très bien et il en était très heureux, peut-être qu’au bout d’une certaine mort, il finirait par définitivement mourir, c’était son seul espoir.

Un jour, il le jetèrent dans un gouffre, si profond et si ténébreux qu’ils ne purent venir récupérer le nourrisson. Sa chute fut longue et son petit cœur lâcha, il mourut alors pour ressusciter en plein vol. Il refit alors cette chute libre, avant de s’écraser au sol, les os en compote, les muscles engourdis. Il souffrit d’une longue agonie, la plus longue et au bout de quelques jours, ce qui était un exploit vu qu’il n’avait réussit à résister plus de 24 heures, il mourut. Ce fut sa dernière mort à cause d’autrui, le reste du décompte de ses morts, il le doit au bon nombre de suicide ainsi qu’aux phénomènes naturels comme les accidents ou les catastrophes naturels.
Au fond du gouffre, il possédait maintenant d’un répit de plus de cinq jours avant de mourir. Après, il mourait, soit parce qu’il avait faim, soit parce que l’eau, toutes les semaines remontaient les parois du gouffre, le noyant ainsi. Mais jamais, pourtant quasiment baigné dans l’humidité du fin fond du gouffre, il ne mourut de froid.
C’est à partir de cela qu’on se rendit compte qu’il contrôlait le feu et qu’il ne mourait pas grâce à cette source continuelle de chaleur que son corps gardait.

Il atteint alors l’apparence d’un enfant de 5 ans et pour la première fois de sa vie, il se leva. Il devint un homme à terre et plus la petite créature gisant au sol. Pourtant, il tomba quelques minutes plus tard, de faim, il s’écroula. Il ressuscita et put enfin se mettre debout, de tout son long, il s’étira. Peut-être que s’il était voué à toujours ressusciter c’était finalement pour toujours vivre et non pour toujours mourir. Alors il se mit à marcher, dans le fin fond du gouffre.
Mais il finissait toujours par mourir. Désespéré, à nouveau ressuscité, éperdument déçu d’être naît, haineux d’être immortel, se maudissant, à nouveau il s’écroulait, par manque d’espoir. Sa 658ème mort.
Quand il rouvrit les yeux, à nouveau il vit ce monde fait de noir, d’humidité et désespoir. Il succomba à la folie et se mit à crier sa peine, pour la première fois de sa vie. Il cria, de toute la puissance de sa voix, aiguë et nette. Il eut pour la première fois la vraie définition du mot souffrance, celle qui vous ronge l’esprit, quand vous avez l’impression que tout va mal mais que ce mal, jamais ne pourra être exorcisé et que ni le soleil, ni la pluie, ni même la mort ne pourrait en venir à bout. Le cri d’un cœur qui bat, s’attendant qu’on lui vienne en aide mais qui désespérément reste seul, seul avec les ténèbres seul avec ses propres ténèbres.

Bienvenue et bonne chance pour la suite

[Suite, pas assez de place :S]

C’est alors qu’il entendit un cri différent du sien, dans la pénombre, une autre âme vivait. Un oiseau aux ailes majestueuses, blanches, un aigle aux immenses ailes, animal si fier, prostré au sol, gisant dans l’humidité du sol. Quelqu’un d’autre vivait, il n’était pas seul dans le gouffre. Pour la deuxième fois de sa vie, il voulait vivre pour voir la vie de cet être qui criait au secours, tout comme lui. Pourtant, il n’entendait pas le son que produisaient ses gestes et ses cris, non, il entendait un son beaucoup plus profond, téméraire, beaucoup plus aiguë et sonore que l’aurait fait normalement un oiseau. Il semblait crier : « J’ai froid, j’ai froid, aidez-moi, aidez-moi, je ne veux pas mourir. »
C’était la première fois de sa vie qu’il entendait un être dire qu’il ne désirait pas la mort, pire, il voulait la vie alors que lui, petit réprouvé, semblait l’haïr et ne demander qu’une chose, s’en débarrasser, il aurait tout fait pour donner à cet aigle la source de sa vie, son immortalité. Car lui, il ne demandait qu’à mourir, que cesse cette vie sans sens, composée uniquement de souffrance éternelle. Il ne s’aimait pas, ne se considérait pas, ne voulait pas même pas exister. Si on avait du le qualifier, on aurait pu dire que ce fut l’être qui s’est sans doute le plus détester au monde maudissant la moindre parcelle de vie en son corps qui retient son esprit en ce bas-monde où la terre est si froide, où les cris sont si aigus, où le sang ruisselle dans les rivières à la place de l’eau pure. Seulement, il atteignait lui aussi la fin de son énième vie, avachie lui aussi au sol, il n’avait plus la force de bouger un seul de ses membres. Il ne devait pas mourir, pas encore, il devait secourir cet être qui voulait vivre, au moins, il ne mourrait pas sans le souvenir d’un être, il grandirait dans le cœur d’un être, même s’il était voué à l’oublier. Il saurait que quelqu’un en ce monde penserait à lui, même si ce ne fut que quelques malheureuses minutes ou seconde, même si ce ne fut qu’un oiseau.
Il ne devait pas mourir, ne voulait pas mourir, le temps qu’il ressuscite, cet oiseau serait déjà mort. Pourtant, à cette pensée, la raie de ses joues se fit un peu plus creuse et la faim qui le tenaillait finit par trancher le fil de son âme, un instant celle-ci s’envola mais la seconde d’après elle revint en son corps, il reprit souffle et espoir et se leva. On ne sut jamais s’il s’agit d’une ressuscitation rapide ou simplement d’une volonté faite d’acier, quoiqu’il en soit, il fut debout, il était âgé de 7 ans, pendant deux ans il était mort et avait ressuscité dans ce gouffre à la saveur salée de l’eau ternie par le sang.
Debout, il prit cet oiseau dans ces bras, le consola, le réchauffa et l’oiseau reprit vie. Mais le charme se rompu aussi vite qu’il fut prononcé. L’oiseau déploya ses ailes et s’envola, laissant son sauveur seul dans les ténèbres. Il avait alors compris. Il avait toujours été seul dans ce gouffre, jamais aucun oiseau ni aucune forme d’être n’était venue à son aide, il était SEUL et il l’avait toujours été.
Ce n’était pas la souffrance qui le poussait à vouloir mourir, ce n’était pas sa race de réprouvé ni même son instinct qui le poussait à vouloir se suicider, c’était la solitude. Elle était responsable de tout, de son désespoir, de sa désillusion. S’il n’était pas seul, il voudrait vivre pour l’autre, s’il n’était pas seul, il aurait la chaleur d’un autre, s’il n’était pas seul, il aurait les larmes d’un autre.

A son tour, il déploya ses ailes et s’envola vers le ciel. Il n’y vit…que terreur et sang. Les populations se déchiraient et le sang perlait aux alentours, au crépuscule, les gens fuyaient, se réfugiaient pour échapper à la terreur de la nuit. Cette nuit froide qui vous dit : Tuer ou être tué. Quand votre meilleur ami est ce Katana que vous tenez fort entre vos mains qui ruissèlent de cette liqueur rouge prise à autrui. Et la terre trembla, tandis qu’il restait toujours aussi seul, il mourut alors. Et les volcans soufflèrent leur lave qui se répandit sur les terres désormais arides. Et il mourut à nouveau, quelle désillusion. Il avait cru voir autre chose que la mort en remontant vers la terre mais ce gouffre, il y faisait meilleur vivre que tous les endroits de cette terre en guerre. Et le déluge eut lieu, à nouveau des gens moururent, ceux qui autrefois étaient ennemis devinrent alliés, tous préoccupés par les même soucis, la vie. Qui d’entre eux pouvait jurer même dans le plus bas des murmures n’avoir jamais craint de mourir, désireux de vivre au détriment des autres ? Personne, tout simplement parce que les plus purs, ceux qui n’y ont jamais pensé encore, n’étaient aujourd’hui plus là, leur pureté leur avait ouvert les portes du paradis. Malheureuse créature, avide de vivre, avide de s’accrocher à cette vie. Avares de nature, d’instinct, comme la majorité des créatures résidant sur terre. Le monde était pourri.
Il ne l’avait jamais su, ne l’avait jamais connu mais il en eut la confirmation quand il vit un père pour échapper à la mort, jeter son enfant dans les tréfonds des océans afin de ne plus l’avoir comme charge. Et il avait entendu les cris de l’enfant, ceux de son âme, tout comme ceux de sa voix, jusqu’à ce qu’il plonge dans l’eau glacée d’où il fut poignarder par les millions de lames du froid. Il en eut encore la preuve lorsqu’il vit une femme, qui avait juré fidélité à son homme pour le pire comme pour le meilleur, s’enfuir alors qu’il succombait sous l’arbre qui lui était tombé dessus alors que la lave se rapprochait rapidement et menaçait d’engloutir l’endroit. Les cris de cet homme fut les plus horribles qu’il eut jamais à entendre, à tel point que toute son âme, en accord avec le son de sa voix, cria elle-aussi. Celui-ci était un être pur, il aurait tout donné pour sa femme. Qu’elle s’enfuit ce n’était rien, de toutes façons, il lui aurait demandé de fuir, mais il n’eut aucun sourire, aucun adieu, cette femme le quittait pour sa vie, le quitter parce qu’elle ne pouvait passer outre le fait que bientôt elle mourrait. Leur amour mourrait à mesure que la lave s’approchait de lui. Et il rendit son dernier souffle. Cette femme ne mourut que quelques minutes plus tard, de la plus horrible des façons, embrochée contre l’écorce d’un arbre à terre, elle n’avait souffert que quelques minutes mais quelle souffrance !
Il n’entendit aucun cri de remord en don âme, aucune pensée pour son défunt mari. Aucune, elle n’était pas pure, elle faisait partie de la tonne d’avare qui avait pourrit le monde de Dieu.

Il pensait cela, mais il savait que lui aussi était considéré comme un être « pourri. » Et les catastrophes avaient bien fait de le lui rappeler. C’est ainsi qu’il mourut une bonne vingtaine de fois durant tous ses événements sur les terres du Yin et du Yang. Il avait perdu tous ses souvenirs mais étrangement, il en gardait le savoir. Il savait qu’il existait des êtres purs et d’autres avares. Il savait qu’il était seul et qu’il était destiné à l’être pour le restant de ces jours, c’est-à-dire pour l’éternité. C’est alors qu’il vit un homme à terre, un ange. Etrangement, il le regarda avec des yeux doux et lui murmura : « Tu t’appelles Mana. » Ainsi, il mourut.
C’est ainsi qu’il se nomma Mana. Si cet homme le disait. Après tout c’était le seul à lui avoir jamais parlé pour lui dire autres choses que des injures ou des menaces de mort. Les autres, comme s’il était frappé de peste, même aux frontières de la mort ne toléraient pas sa présence en leur sein.
Il ne s’en plaignait pas, il savait que c’était son destin, être fuit, être seul, être éternel.

Il fut ressuscité pour la dernière fois, car il n’eut pas d’autre occasion de mourir, maintenant qu’il ne cherchait plus vraiment à se suicider, les considérant comme veine, sans succès, pourquoi devrait-il souffrir davantage ? Sur une île que l’on nommait Cassilmena, l’île de la dernière chance.

Il n’y a aucun autre point important à résumer.

[Fin un peu baclée je dois dire >.> ]

- Physique :

Comme tout être dit masculin, à moins de gênes ne permettant pas d’être grand, le jeune homme n’est pas petit. Bien qu’il ne soit pas si grand que ça non plus, on pourrait donc dire que ses 1 m 72 se trouvent dans la moyenne. Sa silhouette, que l’on pourrait qualifier d’élancée s’accorde avec son poids, que l’on mesure approximativement dans la soixantaine. Les traits de son visage forment de belles courbes qui se rejoignent en un trait parfait. Son visage est donc naturellement agréable à regarder. Son teint clair s’allie à la perfection avec ses yeux couleur marron glacé, presque ambre. Sa chevelure a tendance à s’envoler au vent, brune et soyeuse, elle ne décrit aucune bouclette, toujours soigneusement lisse, même sous l’affreuse humidité. Des reflets blonds viennent éclaircir ses cheveux, naturellement bruns, quand le soleil montre son nez. L’expression toujours pratiquement neutre, il ne sait pas exprimer ses sentiments et les exprimera pratiquement toujours en pleurant, comme lorsqu’il le faisait quand il était au fond du gouffre. Que ce soit dans le plus grand des malheurs, comme dans les plus grands moments de bonheurs.

- Caractère :

Si on pouvait le qualifier en deux mots, on emploierait ceux-ci : seul et désespéré. En effet, même s’il a arrêté de vouloir mourir, arrêter de souhaiter sa mort, il désespère toujours de ne pas pouvoir mettre fin à ses jours. Il a abandonné depuis bien longtemps l’espoir d’être heureux. Après avoir découvert la véritable nature des gens, il a préféré ne pas s’y mêler, préférant être seul plutôt que d’avoir la compagnie d’être qui le ferait souffrir, bien qu’il soit prêt à endurer n’importe quelle souffrance, vu qu’il en a tellement déjà enduré. Il n’est ni méchant, ni bon, peut-on donc dire qu’il se trouve neutre ? Il n’a aucune confiance en lui et aura tendance à s’écraser devant autrui, banni, il ne considère pas son immortalité comme une chance. Il n’aura pas le courage de l’avouer mais il aurait voulut de foutre du monde entier, il aurait voulu être fort et n’être pas cet être qui se morfond sur lui-même, résigné à attendre l’éternité. Il sait se faire tout petit mais ne sait pas vraiment se faire grand. Et intérieurement, ça lui fait mal, profondément mais alors très profondément, il désire qu’on l’aime, qu’on le reconnaisse et qu’il soit comme les autres. Mais il est né différent et sans même le savoir, il construit lui-même un mur entre lui et les autres. Bien sûr, cette description ne vous a pas vraiment aidé sur le comment de son comportement avec les autres ? Plutôt sociable plutôt timide ? Et bien il vous faudra encore attendre, car même après avoir vécu plus de 100, celui-ci n’avait encore jamais parlé avec quelqu’un.

[Fini =)]

C'est très bon, à un petit déail près (je sais que c'est énervant mais il faut le faire) Les Qualités et Défauts et Aime / Aime pas doivent être complétés

C'est fait !

Voilà =)

Parfait ! =)
Validé ^^