Finrodel, le choc des années

- Nom : Ne l’as jamais connu

- Prénom : Baan à la naissance, rebaptisé Finrodel par les elfes

- Sexe : Masculin

- Âge : 3047 ans (semble dans la mi-vingtaine)

- Race : Elfique

- Pouvoirs :
- Guérir, ressuscité quelqu'un
- Contrôle de la Nature (pouvoir relativement négligé)
- Fusion végétale
- Emphasie (extrêmement développer)
- Télékinésie
- Contrôle du feu

- Armes :
- Bâton du temple de Télérie. Ce bâton est particulier car il porte une lame en forme de cercle à sa tête. La lame est attachée à une chaîne qui permet d’utiliser l’arme tant comme une hallebarde que comme une masse d’arme. Le bâton ne détient plus aucune force magique depuis que l’héritier l’a emprunté à Finrodel.

- Maigo, lance de Tsuki-Akai. L'arme permet de tranché l'immatériel et d'enfermer la magie en quelqu'un pour un court moment. Il l'as obtenu suite à un combat contre les Haïsses dans un monde du temple.

- Anneau de guérison. Il permet d'augmenter son pouvoir de guérison, offert à Finrodel par Mlle Rikoshin lorsqu'il est devenu un elfe féérique.

- Physique : Contrairement à la plupart des elfes, il n’a pas les oreilles pointues. En effet, on les lui a coupées quand il était jeune pour que personne ne saches qu'il était un elfe. Toutefois, il conserve le charme des siens, avec un visage aux lignes nets et pures, il a les yeux bleus foncées, on les définis souvent comme des puits de sagesse, seul indice de son grand âge. Ces cheveux, eux, sont d’un blond châtains légèrement plus foncés que la majorité de sa race. Il mesure environ 5pieds 9pouces et est aussi léger qu'une plume, allant toujours le pas léger. Il est quasiment toujours tâchés par les voyages et ses habits sont... usés n'est plus le mot. Mais depuis sa rencontre avec un nouveau peuple, il porte de plus en plus souvent du rouge et de l’or, comme l’armure légère qu’il lui arrive de porter presque aussi souvent que ses vieux habits de voyage. Il n'est pas parmi les plus musclé, mais demeure en bonne forme et bien découpé, les avantages de la marche forcée... Il ne possède aucun trait particulier, si ce n'est que son bâton ne le quitte pas, quoique la chose arrive parfois maintenant.

- Caractère : Il est très enclin à la conversation et est apprécié par beaucoup, il accorde sa confiance à tout le monde, mais prend soin de ne pas pousser jusque dans l’insouciance. Son âge n‘as pas que des qualités et il arrive donc fréquemment qu’il veuille en faire un peu trop ou qu’il se borne sur quelque chose. Il est un très grand voyageur, le camping et la marche forcée sont ses plus vieux amis. Dans les qualités, vous verrez sagesse... mais sa s’est quand il a le temps de pensé, sinon il lui arrive d'être très impulsif et à avoir une étrange tendance à se mettre les pieds dans les plats.

- Qualités: Il est sage, sa l'a prit bien des années... mais il y est arrivé. Malgré l'âge, il garde une forme d'enfer, tant à cause de la vie mouvementé et des combats de tout les instants qu’il à parfois menés que par ses fréquentes et longues marches. Quand il se décide à prendre un bain on peut voir en lui un point commun à tous les elfes: la beauté qui surpasse le plus fou des rêves mortels. Il est aussi inéluctablement bon, il aide quand et qui il peut, sans égard pour personne. Toujours prêt à mettre les bouchées doubles dans ses bonnes actions quotidiennes.

- Défauts: Il a la fâcheuse tendance à ne pas se laver... mais bon, 6 fois par année ce n’est pas si mal! Il garde toujours son cœur fermé à double tour, se qui le nuit souvent dans ses sentiments, les autres d’abord mais sa fini par devenir une nuisance. Il est très, même extrêmement vulnérable si la magie ne peut lui venir en aide. Il parle aussi énormément, il divague, s’égard, va et revient, bref il faut parfois lui rappeler de ne pas trop en faire. À ne pas oublier si jamais vous l'inviter à un repas, il mange des portions gargantuesques, peut-être que ses douteux talents de cuisinier le pousse à manger plus quand il en a la chance…

- Aime : Voyager et être à l'extérieur, comme tout bons elfes, si un bois n’est pas loin, il ne dira pas non pour un petit tour de ce côté. Il adore aussi raconter des histoires sur son passé, quoique pas n’importe quelle histoire, il préférerait en oublier certaines. Il aime aussi être avec des gens de sa race, mais préfère par dessus tout discuter avec des pratiquants de magie ou des guérisseurs. Ah oui!, il aime aussi les femmes, l'âge ne l'ayant pas affecté sur ce point, étant toujours exagérément galant envers elles.

- Aime pas: La routine... en fait il ne sait même pas que sa existe tant sa à été loin de son style de vie. Le confort aussi, tout se qui dépasse le stade de la simple utilité lui lève le cœur, les bijoux et les apparats lui apparaissant comme de futiles nuisances. Il déteste les hauteurs et à un certain point, il peut même être malade. Il déteste être emprisonné, sa lui est d’ailleurs arrivé une fois dans sa vie et si il avait pu se servir d’une boule de feu, il serait mort calciné durant cette époque…

- Petit plus : Essayer pas de toucher à son bâton, sa à longtemps été sa raison de vivre, il n’aime donc pas à le voir approché, peut importe par qui. Certain diront qu’il a aussi une étrange tendance à toujours être au mauvais endroit au mauvais moment, mais lui dira plutôt qu’il est au bon endroit au bon moment.
Il a une connaissance aigue des plantes qui l'aide continuellement lorsqu'il soigne des gens.


Le reste viendras plus tard, car il reste plusieurs choses à revoir et beaucoup d'année à ajouter à l'histoire de Finrodel.

Bonsoir,

Rien à redire ^^




EDIT : comme convenu, je t'en prie, rajoute, préviens moi quand tu auras définitivement fini.

Bisous

LOL, je me souvient plus de ce que je voulais rajouter maintenant XD

Mais il me manque toujours l'histoire... Je ne vois d'ailleurs pas comment tu as fait pour ne pas voir qu'elle n'était pas là^^ Elle faisait 7 pages "word" à l'époque... et sera encore plus longue maintenant, hihi.

En parlant de l'histoire, j'ouvres les paris que personne ne la lira en entier^^

Je t'aime pareil

La prophétie

Lorsque l’ennemi sans nom se drapera dans son manteau de ténèbres, tournez vous vers les Landes de Glace, là naîtra l’enfant qui gardera le pouvoir et la clé de la victoire hors d’atteinte du tant redouté ennemi.

Ce sont les mots exactes qui se retrouve dans les Oracles du temps.

C’est illogique, les Landes de Glace ne sont plus habités depuis des centaines d’années!! Vous avez dû mal interpréter les Oracles.

Il demeure un clan d’elfe, des chasseurs de phoque, qui vont dans ces landes à la recherche de leurs proies. Ce peuple est rébarbatif et est l’un des derniers groupe nomade de Menerath.

Non, sa ne peut être un elfe, jamais l’un d’entre eux n’a eut la moindre étincelle de magie de les veines. Non, sans doute une tribu se cache sur ces terres, ou bien un enfant abandonné par ses parents égarés dans cette région.

Sans doute avez-vous raison maître. J’envoie une garnison de nos meilleurs éclaireurs dans les landes.

Qu’ils tournent ce pays pierre par pierre et qu’il ne revienne pas avant d’y avoir trouvé l’enfant.

Comment le reconnaîtrons-t-ils?

Il ne doit pas pleuvoir des enfants dans cette partie du monde, si il y en a un, on sera déjà chanceux!

Brador s’éclipsa de la salle d’Eraclite et alla aussitôt prévenir le colonel Raman, de la division des éclaireurs, de la situation.

Rapport du colonel Raman a Eraclite, maître du savoir
122ieme jours de l’an 2365

Les hommes sont fatigués, cela fait maintenant 14 jours que nous sommes partis de la guilde du savoir à la recherche de « l’enfant de l’espoir », nous avons fouillés toutes les régions limitrophes de landes sans trouver la moindre présence humaine.

Les hommes sont de moins en moins confiant et plusieurs ont déjà désertés, seul le vain espoir de sauver notre monde me fait poursuivre les recherches. Quelques un de nos compagnons sont morts d’hypothermie, d’autres ont disparus dans les tempêtes d’une puissance terrifiante. On dirait que les éléments se lies contre nous afin de nous empêcher d’accomplir cette tache qui nous incombe.

127ieme jours de l’an 2365

Un des hommes que tous avaient cru emporté par les tempêtes est revenu se matin, il tenait dans ses bras quelque chose emballe dans des draps. Quand ont le lui prit des mains, il tomba, mort, sur le sol enneigé, comme si ce fardeau était la seule qui l’avait maintenu en vie.

J’ai séparé les couvertures pour y voir l’espoir de mon peuple : un tout petit enfant à l’allure fragile et faible. C’est avec une délicatesse sans borne que je l’ai porté dans le campement où ma femme, qui avait tenu à m’accompagner me le prit afin de s’en occuper.

J’ai envoyé le plus rapide de mes messager aller avisé les membres de la guilde du savoir que notre mission avait été mené à terme. Un instant après le départ du messager, un cri de stupeur jaillit de la tente de ma femme. Elle avait déposé l’enfant sur une petite table, mais elle s’était éloigné et le regardait sans pouvoir parler. Je me suis approché dans pas tremblant de peur et de crainte : l’enfant n’avait rien, il était toujours le même avec ses courts cheveux noirs, ses yeux verts et ses oreilles… pointues!!!!

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Baan s’est-il remit de se qu’il a attrapé dans les Landes?

Presque, il tousse encore un peu, mais notre meilleur guérisseur l’a à l’œil, ne vous en inquiétez pas.

Durant son séjour dans les landes, le jeune elfe qui était connu comme « l’enfant de l’espoir » avait attrapé un mal et les mages s’étaient fait un grand soucis pour lui, mais il était aujourd’hui hors de danger. Depuis l’arrivé du petit, la vie qui tournait autour de l’étude, avait tourné son centre d’attraction vers lui, tous voulaient le voir, le prendre, le protéger. Et ce, même si Eraclite survenait déjà à ses besoins.

Une seule nouvelle assombrissait les cœurs de ses gardiens : La nouvelle de sa découverte était parvenu aux oreilles de l’ennemi sans nom qui ferait tout pour s’en débarrasser avant qu’il n’est l’âge d’accomplir sa tâche.

Extrait du journal d’Eraclite
192ieme jours de l’an 2365

L’oracle est apparu sous l’apparence d’un ménestrel et c’est dans une balade qu’il nous as révélé a tous que ce jeune elfe était bel et bien l’enfant de l’espoir et que nous devions veiller sur lui, car maintes périls l’attendait afin qu’il n’accomplisse la tâche qui l’incombe depuis sa naissance.

Nous avons donc mit une garde permanente devant l’entrer de sa chambre et lancer plusieurs sortilèges de détection dans les environs. Nous sommes aussi arrivé à la conclusion qu’il valait mieux ne pas révéler la mission à Baan avant qu’il ne soir en âge de l’accomplir.

28ieme jours de l’an 2366

L’enfant est maintenant capable de marcher librement se qui rend notre surveillance plus difficile. Il s’est lié d’amitié avec Brador, qui semble l’aimer comme son fils.

Il sera bientôt en mesure de commencer son apprentissage parmis nous. C’est fou comme les elfes évolue rapidement!!

71ieme jours de l’an 2366

Les deuil et les mauvaises nouvelles ont prit d’assaut notre guilde, un jeune apprenti a tenté de tuer Baan, mais Brador s’est interposé, il a réussit à désarmé l’assassin et à lui enfoncé son propre poignard dans le ventre. Mais se pauvre Brador est mort quelques heures par suite de ses blessures, les guérisseurs n’on rien pu faire pour le soulager.

Les nouvelles du Sud ne sont guère mieux, Arkthan, place forte qui retenait le seigneur sans nom depuis plus de trois ans est tombé sous sa domination, plus rien ne l’empêche, maintenant de mettre à feu et à sang la vaste plaine d’Alonde.

2ieme jours de l’an 2371

À chaque année le seigneur noir avance vers notre guilde, rien ne semble être en mesure de l’arrêter. Des forces sans cesse renouvelé vienne le rejoindre par le sud et les guerriers prêt à combattre face à lui son de plus en plus rare.

Toutefois, nous gardons espoir, car l’enfant de l’espoir ne cesse de nous surprendre dans son apprentissage. Cela fait maintenant 5 ans qu’il a commencé son apprentissage et nous pensons déjà à lui donner ses premiers cours de magie, nul doute qu’il y excellera aussi.

300ieme jours de l’an 2375

Le noir ennemi à atteint les monts de cuivre cet automne, il a afin été ralenti par les nains de la région qui ont l’expérience des combats en montagne et une rage féroce en combat. Les nains tiennes les troupes de l’ennemi hors de leurs domaine et les écrasent dès qu’ils tentent d’y asseoir leurs joug.

L’enfant, lui, a maintenant 11 ans, il est le meilleur élève de sa classe et son tempérament solitaire le pousse souvent vers la bibliothèque de la guilde, où il agrandit encore ses connaissances.

J’ai résolu de le prendre comme apprenti l’année prochaine, autant pour le garder sous surveillance que pour accroître au maximum ses compétences.

Le temple

Eraclite était plongé dans un sommeil profond, un sommeil heureux car il revoyait le jour de son entrée à la guilde de Mishra. Cette guilde puissante, comme le sous-entend le nom, vénérait Mishra, le dieu de la connaissance. Car selon la légende, Anadred, fondateur de la guilde, apprit la magie grâce aux enseignements de ce dieu. Aujourd’hui, la guilde n’est que l’ombre de sa puissance, jadis suffisante pour renverser des royaumes. Elle n’est plus qu’un centre de refuge pour les grands esprits de ce temps où seuls les plus doués connaissent quelques sorts. Lors de l’épreuve de passage d’Eraclite, la guilde était au tournant de son déclin. Pour être accepté comme apprenti de Mishra, il fallait démontrer une sagesse et une intelligence grandiose et savoir vaincre un guerrier en armure par la seule force de son esprit.

Il se réveilla en sursaut, se frottant les yeux, afin d’y chasser les traces du sommeil et découvrit Baan, le jeune homme que la guilde avait adopté. Derrière lui, toute une classe de gens attendait patiemment que le professeur donne son cours.

Et tout cela s’est passé il y a 400 ans, pensa Eraclite. Aujourd’hui, il est devenu le maître du savoir, chef suprême de la guilde et c’est lui qui a le devoir d’enseigner à ces jeunes. Eraclite s’étira et dit d’une voix endormie :

Bonjour et bienvenue à votre premier cours de magie. Je m’appelle Eraclite… et pour ceux qui l’ignorent, je suis le maître du savoir.

Un silence respectueux paru soudainement, permettant à Eraclite d’entendre la musique apaisante de la petite cascade du jardin. En la cherchant des yeux, il redécouvrit le plafond de pierres claires appuyé sur de magnifiques piliers finement sculptés. Cet endroit avait été ajouté au temple de la guilde afin de fournir un abri tout en les laissant profiter de la beauté des jardins qui faisaient l’envie de toutes les riches familles. Eraclite ne pouvait voir la cascade, car celle-ci était cachée derrière une immense plate-bande de rustépia, fleurs de couleurs pastel clairs aux feuilles d’un vert doré. Il secoua la tête et reporta son attention sur ses élèves. S’il laissait son esprit vagabonder, il retournerait dans les doux bras de Morphée.

Décidé à avoir une petite vengeance sur celui qui l’avait réveillé, Eraclite se racla la gorge et dit :

Baan, peux-tu me dire ce qu’est la magie?

Puis, les restes du sommeil chassé de son esprit, Eraclite se souvint qu’il ne le coincerait pas ainsi. Baan, dont la place à la guilde n’était pas dû qu’au hasard, répondit sans même faire mine de réfléchir:

La magie est la manifestation divine la plus puissante d’entre toutes, puisqu’elle ne fait appel qu’à la force de l’esprit. Anadred en a acquis le savoir grâce à Mishra le vénérable.

Mais encore…

Cette magie consiste à canaliser sa force intérieure afin de la diriger et de la transformer. Elle est plus utile, mais moins puissante que la sorcellerie qui contrôl les éléments.

Et peux-tu me nommer certains des sorts les plus utilisés par les mages?

Il y a la guérison, la paralysie, la téléportation, la déflagration mentale, la télépathie…

Éraclite, déçu par son insuccès, le coupa pour poursuivre :

D’autres plus puissants tels que la métamorphose, la dématérialisation ou même la résurrection. Mais ne vous faites pas d’idées, aucun d’entre vous ne sera en mesure d’utiliser de tels sorts, les derniers à en avoir eut la force sont disparu depuis des siècles déjà.. Mon cours vous apprendra ce qu’est la magie et dans un mois, je reverrai ceux qui sont aptes à utiliser des sorts, pour leur entraînement. Qui ne sera pas une partie de plaisir, comme plusieurs semblent le croire.

Il avait ajouté ces dernières paroles suite aux murmures excités qui se répandaient rapidement dans sa classe. Ceux-ci ayant été suscités par le concept d’entrainement de magie.

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La puissante armée de Menestra, la maîtresse du savoir, avait quitté le temple de Menerath avec deux cent soixante mages. Menestra avait vu par télépathie les armées noires de Melkior, prince des terres maudites, avancer vers les montagnes d’Echor, la frontière du refuge des mages et sorciers. Il dirigeait une armée de sorciers nécromanciens et d’orcs des collines contre le royaume qui avait tué son fils quelques semaines auparavant. La rage qui couvait en lui le poussait vers une mort assurée, car il n’avait pas la force nécessaire pour affronter les sorciers de Menerath. Afin de limiter les morts, la guilde avait envoyé une lettre aux sorciers dans laquelle ils détaillaient ce que Menestra avait vue, mais dans leurs ignorances, ils ne tinrent pas compte de sa vision et refusèrent d’accompagner les mages pour les monts d’Echors. Menestra prit tout de même la route, avec des forces qu’elle jugeait tout juste suffisantes. La malchance les pourchassait puisqu’ils furent obligés de laisser un ami de Menestra et le plus puissant de leurs ‘’anges’’, les mages capable de contrôler la résurrection. Une grave maladie l’avait frappé et il en mourut, seul, dans une petite église. Cela évita tout de même à Baltazar…

Baan sursauta, ce nom lui était familier. Il n’arrivait pas à se rappeler pourquoi, mais il se promit d’en parler à Eraclite. Il sortit de sa réflexion pour poser une question à Vériöle, le professeur d’histoire, mais celui-ci le fixait, ainsi que tous les élèves. Il avait dû briser le lien télépathique qui les liait à ce glorieux passé. Vériöle lui lança d’une voix cinglante :

Quelque chose ne va pas, monsieur Baan?

Baan tiqua, mais répondit tout de même :

Je me demandais si Baltazar avait eu un héritier.

Non, sa maladie l’a emporté avant.

Baan trouvait bizarre que le nom d’un homme mort il y a trois cent vingt-huit ans lui soit commun. Cette nouvelle lui donna une étrange envie de parler le plus rapidement possible à Eraclite, qui était le mieux placé pour connaître son passé. Il déploya des efforts de patience pour ne pas quitter le cours et lorsque Vériöle les incita à sortir, il se précipita dans les couloirs de pierre moussues du temple. Il était au sous-sol, mais la lumière orangée qui émanait de la mousse était amplement suffisante pour éclairer les passages de ce formidable labyrinthe.

C’est lors d’une recherche à la bibliothèque que Baan avait découvert que le temple contenait plusieurs centaines de passages secrets. Par chance, le parchemin donnait aussi l’emplacement et le mécanisme d’activation de quelques uns d’entre eux. Il s’arrêta face à face avec une magnifique statue d’obsidienne sculptée en l’honneur d’Anadred, il appuya sur l’extrémité du bâton du sorcier et un petit clic se fit entendre. La statue pivota, libérant ainsi un couloir aux pierres usées et au sol étrangement propre. Baan déboucha directement devant la porte de marbre du bureau d’Eraclite.

Il était tellement impatient qu’il ne pensa même pas à cogner. Il approcha d’un pas leste et rapide du grand pupitre et trouva Eraclite, la tête lourdement appuyée sur un énorme livre en reliure de cuire. Baan, qui connaissait la profondeur du sommeil d’Eraclite, tira d’un coup sec sur le livre, tandis que la tête poivre et sel heurtait le bureau. Il se réveilla et lança un regard de défi à Baan en lui beuglant :

Mais qu’est-ce qui te prend?

Désolé, mais j’ai quelque chose de très important à vous demander.

Devant la mine indescriptible qu’affichait Baan, Eraclite se calma et repris sa contenance:

Je vous écoute.

Baan se lança alors dans son récit, tandis qu’Eraclite était de plus en plus intéressé, car tout ce qui avait trait à l’enfant de l’espoir pouvait avoir une grande valeur. Le jeune élève sortit une heure plus tard, tout soucis oubliés devant l’assurance d’Eraclite.

Eraclite referma prestement la porte derrière son élève. Si Baan était rassuré par les paroles rassurantes et le calme du maître du savoir, il n’en était pas de même pour Eraclite. Il se dirigea vers une porte voûtée, cachée entre deux bibliothèques, derrière laquelle se trouvait son matériel magique. Il prit une petit cube argenté qui flottait légèrement au-dessus d’une table. Sur chacune des faces, on pouvait voir le visage de Veriöle. Et sur la table, plusieurs autres carrés d’argent reposaient paisiblement. Chacun de ses cubes permettaient d’entrer en contact mental avec le professeur représenté, ainsi Eraclite avisa Veriöle de sa découverte et le somma de mener des recherches plus approfondies sur la vie de Baltazar et même, si cela s’averrait nécessaire, d’utiliser ses puissants dons télépathiques pour essayer de trouver les informations dans l’esprit confus de Baan.

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Un vacarme familier s’élevait de la salle des festins, les élèves étaient tous réunis pour le déjeuner. Cette grande salle circulaire au toit voûté était le seul lieu où tous les élèves pouvaient se rencontrer. En d’autres temps, ils étaient divisés en huit groupes, soit un par années à la guilde. Une vingtaine de tables en bois dégrossit et aux contours couverts de fer forgé, ainsi que d’innombrables tabourets en pin étaient le seul mobilier de la salle. La forme ovale des tables et l’aspect familier qui émanait de la longue usure des bancs rendait cette salle chaleureuse.

Aujourd’hui, l’ambiance était particulièrement joviale, car un soleil transperçait de ses rayons d’or et de feu une brume de plusieurs jours, comme un ultime défi à l’hiver approchant. Plusieurs groupes d’amis s’étaient regroupés afin de discuter des possibilités qu’offrait une pareille journée et l’on pouvait même entendre une vague rumeur sur les subites ‘’maladies’’ de certains…

Seul Baan était pressé de s’arracher au bonheur que procurait la salle des festins. En effet, il préférait la compagnie d’Eraclite à celle de ses autres compagnons. Puisqu’il avait pris l’habitude de se rendre à la salle d’Eraclite afin que celui-ci lui parle de la magie, l’histoire, les dieux ou simplement de ses jeunes jours. Il passa par le balcon intérieur donnant sur la cour extérieure. Même si le chemin était plus long, il tenait à profiter de chaque rayon de soleil égaré sur sa peau. Baan écoutait l’écho de ses pas dans le couloir, quand un bruit de voix venant du bureau d’Eraclite se mélangea au rythme régulier de ses pas. L’apprenti, sachant fort bien que personne n’était aux alentours, ne put s’empêcher de coller son oreille à l’embrasure de la porte.

… à été attaqué par l’ennemi et une armée de troll des glaces.

Quand!?

Il y a un peu plus d’une semaine. J’ai été envoyé car je suis le plus rapide et le plus discret de l’ordre. Il m’ont envoyé afin de demander le soutient de la guilde.

Nous ne pouvons vous apporter que le support de notre savoir, car, à moins que vous ne l’ayez oublié, nous ne sommes plus les puissants mages que nous étions.

Je sais, mais tous savent aussi que plusieurs de vos membres connaissent des sorts pouvant nous être fort utile.

Eraclite allait répliquer qu’il ne pouvait envoyer des jeunes sans entraînement sur le champ de bataille. Mais le messager fût plus rapide :

Nous ne prendrons que les volontaires…

Pendant qu’Eraclite réfléchissait, le sang de Baan semblait bouillir dans ces veines. Il avait toujours été téméraire et pour ce qu’il avait compris, l’homme cherchait des volontaires pour combattre l’ennemi commun des gens libre.

Dans ce cas, je ne puis vous en empêcher. Mais, je tiens à m’assurer que nos élèves seront avisés de tous les détails et dangers de cette entreprise.

Je…

Baan, n’en pouvant plus fît son entrer et dit d’une voix claironnante :

Moi Baan, fils de personne et enfant de la guilde, suis volontaire!!

L'apprenti

Enfermé dans sa chambre, Baan ne ressentait plus la colère qui l’avait frappé lorsque Eraclite lui avait fortement interdit de partir porter main forte à son peuple. Il avait insinué que c’était lui qui avait élevé Baan depuis son plus jeune âge et qu’il ne pouvait se séparer aussi abruptement d’un être qu’il considérait comme son fils.

Mais Baan n’était pas aveugle, il avait bien vu que Jerrycan, un autre enfant de la guilde, avait facilement obtenu la permission de partir pour le Sud. Le vieux maître du savoir devait cacher quelque chose à Baan, quelque chose d’important qui justifiait une colère aussi vérulante. Aussitôt, de nombreux souvenirs qu’il croyait oubliés revinrent effleurer son esprit, ce n’était pas la première fois que Baan se retrouvait entouré de mystère, mais cette fois il était bien décidé à en trouver la cause.

Dans un geste naturel, il porta la main à ses oreilles, sentant comme toujours la cicatrice qui les parcouraient, maintes fois il avait demandé à Eraclite d’où ses marques étranges lui venaient. Le maître du savoir était toujours évasif, prétextant qu’ils les avaient quand on l’avait trouvé et que cela demeurait un mystère. Mais le tracé était trop droit et si bien camouflé, que Baan ne croyait pas un accident, ces marques cachaient elles aussi quelques. Sa décision était prise, dès demain il serait plus pressant vis à vis d’Eraclite, il passerait plus de temps à son côté.

Baan fidèle à l’habitude qu’il avait toujours eu, se leva juste avant le levé du soleil, qu’il regarda combattre avec l’horizon pour gagner la voûte céleste. Puis, se souvenant de sa promesse de la veille mit le cap vers le sud, les ailes étaient encore vide, le silence nocturne semblant vouloir étendre son emprise. Baan savait toutefois que cela ne durerait pas, dans moins de deux heures, les couloirs seraient emplis d’élèves. En entrant dans la salle des festins, il y vit les premiers signes de vie, les cuisinières toujours debout avant les autres, donnaient le repas matinal à quelques lève tôt. Mais Baan ne s’attarda pas, il prit les deux premier plateaux qui lui passa sous la main, pour lui et pour son tuteur, et parti vers les appartements d’Eraclite.

Le maître du savoir ne paru nullement surpris de voir Baan de si bonne heure, puisqu’il le trouva assis devant son bureau tandis qu’il regardait par la fenêtre.

Aller, entre Baan, je voulais justement te voir.

Tenez, voici un plateau pour votre déjeuner

L’autre accepta ce cadeau avec un appétit non fint, mais ni toucha pas pour l’instant.

Écoute, je sais que tu n’a pas aimé ma réaction de hier, mais tu sais que je ne veux que ton bien…

Alors pourquoi avez-vous permis à Jerryc de partir, mais pas à moi!!!

La colère avait refait surface si rapidement que Baan n’avait pas pu retenir sa question, maintenant Eraclite savait, il serait d’autant plus dur de lui arracher la vérité. Pendant qu’il se maudissait de sa fougue Eraclite avait reprit la parole.

D’accord, je crois qu’il est temps que je te l’annonce, cela fait plusieurs années que je cherche quelqu’un digne de cette offre, mais je sais pouvoir te faire confiance. Baan, tu seras mon nouvel apprenti. J’y ai longtemps réfléchit, mais je ne doute pas de mon choix.

Incapable de prononcer le moindre son, Baan resta figé avec un air stupide et un morceau de lard à la main.

Baan était mystifié par les paroles d’Eraclite, lui-même qui connaissait la guilde depuis son enfance, pour y avoir vécu, n’avait jamais vu le maître du savoir prendre un apprenti. L’elfe savait aussi que devenir son apprenti apportait des responsabilités énormes, bien que ce ne fût rien à côté des avantages et du savoir qu’il obtiendrait.

Ce qui l’intriguait le plus était de savoir pourquoi lui? Il était très jeune, comment Eraclite pouvait-il le juger apte à devenir son apprenti? Malgré toutes les questions qui faisaient rage avec une force terrible dans sa tête, il garda le silence et quand Eraclite lui demanda:

Est-ce que tu acceptes de devenir mon élève?

Il répondit sur un ton anormalement neutre :

Ce sera un honneur et une joie d’être le récepteur de votre savoir.

Le silence retomba alors dans le bureau d’Eraclite, les deux personnes ne sachant quoi dire. Alors Baan, prétextent ne plus avoir faim, se leva pour aller rapporter son cabaret à la salle des festins, qu’il avait quitté à peine quelques minutes plus tôt. Il fît le chemin inverse dans un silence absolu. Pourtant, cette nouvelle aurait dû le transporter de joie. Mais à la place, un vide étrange se faisait en lui, il se pensait au-dessus de tout et à la fois sans la moindre importance. Il était si profondément ancré dans ses réflexions qu’il traversa machinalement la grande salle, toujours bruyante, ne réalisant même pas que plusieurs regards étaient posés sur lui et sur sa mine plus qu’étrange.

Par la suite, ses pas le guidèrent vers l’endroit où il se sentait le plus à l’aise: la bibliothèque, le lieu où il trouvait toutes les réponses, où le silence apportait la concentration et où tout respirait le savoir et le génie.

La bibliothèque se trouvait au bout de l’aile Ouest du temple, à l’opposé de la grande salle, ce qui avait toujours plu à Baan, car cela lui permettait d’explorer les trésors toujours changeants de la guilde. Pourtant, aujourd’hui il ne les voyait pas et marchait d’un pas rapide vers sa destination lointaine. Mais son chemin fût soudainement coupé. Aucun obstacle ne se dressait, seul le bruit d’un pas lent et pesant, l’avait immobilisé, regardant autour de lui, le jeune apprenti ne vit personne et c’était un long couloir qui ne comportait aucune porte.

C’est alors que s’éleva une voix profonde qui résonnait sur les murs de pierre qui encadrait Baan, la voix était celle de l’homme qu’il avait entendu marcher et elle disait :

Ton destin est scellé depuis le commencement des temps, Finrodel, apprenti d’Eraclite…

Bien que la voix est parlé faiblement, tel un bruissement de vent dans les feuilles, les mots étaient parvenus clairement à l’oreille de Baan, l’un d’eux ayant résonné à son esprit pendant quelques secondes. L’apprenti croyait que c’était une formule magique, car le son tremblait encore dans son esprit, d’ailleurs la consonance était totalement différente de tout les mots de sa langue natale. Ce mot l’avait tellement obsédé que Baan en avait même oublié de ce préoccuper de la voix étrange qui avait émané des murs, il l’avait laissé de côté comme si se fût chose normal.

Mais pourtant, un doute demeurait dans son esprit, car la voix avait dit, ''Finrodel, apprenti d’Eraclite'', mais pourtant c’était lui, Baan, l’apprenti du maître du savoir. La voix le connaissait-il sous un autre nom?

Par réflexe, le jeune apprenti avait poursuivit son chemin en même temps que ces réflexion et il fût sorti de sa torpeur par la voix accueillante et douce du bibliothécaire :

Qu’est-ce qui t’amènes de si bonne heure ici, mon petit?*

Le bibliothécaire, Nalf, était le seul adulte que Baan considérait comme un ami, celui-ci lui parlait toujours d’un ton familier qui avait le don d’attirer la sympathie du garçon. Mais aujourd’hui, son humeur pensive poussa une réponse crue :

J’ai des recherches à faire…

Mais Nalf était compréhensif et connaissait assez Baan, pour ne pas se frustrer sur son étrange humeur matinale. D’ailleurs, il n’ajouta rien, préférant se retirer avec un éternel sourire rieur accroché aux lèvres, qui faisait saillire deux petites fossettes au haut de ses joues.

L’élève parcourait les allées de livres, levant parfois tout en cherchant des réponses à ses questions sans doute chimériques. Pourtant, il demeurait sans réponses, ce qui était normal puisqu’il ignorait où chercher, aucune section ne portait comme titre Finrodel où cicatrice sur les oreilles, pas plus qu’aucun autre pouvant l’aider. Et cela avait le don de le mettre en rage, car c’était la première fois que cet incommensurable amas de livre lui faisait défaut et cela le laissait totalement dépourvu.

*Les paroles des personnages peu important sont toujours en indigo, cette couleur est donc employé à plusieurs personnes.

Départ précipité

Toujours enchaîné par son ignorance, le jeune Baan ne pouvait que suivre à la lettre l’enseignement sporadique d’Eraclite. En effet, l’enseignement que recevait l’apprenti n’était pas aussi régulier que les cours standards qu’il suivaient à la guilde. Toutefois, ils étaient beaucoup plus animés et intéressants que ceux-ci, tout d’abord parce que c’était Eraclite qui l;es lui donnaient, mais aussi parce que la matière était bien différente.

Mais cet ajout de leçons et de travail n’empêchait pas le jeune apprenti curieux de poursuivre ses recherches à la bibliothèque. Et bien que celles-ci demeurèrent infructueuses, il gardait bon espoir de trouver un indice qui lui ouvrirait la porte sur ses nombreux mystères.

Plusieurs mois passèrent ainsi, dans cette triste répétition de jours qu’était les longs hivers à la guilde. Le jeune enfant persistait à étonner les mages responsables de son éducation, par sa vivacité d’esprit et sa rapidité à assimiler leurs enseignements. Et pourtant, il demeurait dans la plus parfaite ignorance de la seule chose qu’il désirait réellement connaître. Au moins, pouvait-il se consoler, la grande fête de l’hiver viendrait briser cette sempiternelle répétition, dans moins d’une semaine cette grande festivité ferait revivre la guilde pour une chaleureuse et longue soirée. Déjà l’on préparait les décorations et les cuisines étaient continuellement bondées de cuisiniers qui préparait une masse de nourriture aux multiples arômes.

D’ailleurs Eraclite avait fortement conseillé à Baan de participer à divers préparatifs de l’événement, prétextant que le travail d’équipe qu’exigeait ces activités serait une chose excellente pour son esprit solitaire. D’ailleurs, le jeune apprenti se lia tranquillement d’amitié pour un étudiant plus âgé que lui de 3 ou 4 hiver. Ce n’était pas un simple camarade de jeu, mais une personne avec qui il pouvait discuter à son aise de tout et de rien, apprendre encore plus, confier divers secrets, concernent surtout le passé de la guilde et les passages secrets.

Le jeune homme du nom d’Allen était rapidement devenu le grand frère que Baan n’avait jamais eut, conviction raffermit par le petit présent que lui offrit Allen à la grande fête de l’hiver. Le jeune élève, s’était senti un peu ridicule de ne pas avoir fait de même à l’égard de son ami et il lui dit :

Demain, dès le levé du soleil, je viendrais te voir et je te ferais cadeau de ma confiance, je te révèlerais le plus grand de tout mes secrets.

Cette idée sembla exciter la curiosité du jeune Allen, connaissant déjà bon nombre de fabuleux secrets grâce à Baan, il imaginait se que pouvait être son plus grand trésor caché. C’est pourquoi il s’empressa de dire :

Parfait, demain dès l’aube, nous nous reverrons dans le jardin, prêt de la chute, habille-toi chaudement et ne soit pas en retard.

Et déjà, il filait à toutes jambes, allant se mettre au lit pour ne pas être en retard pour leur réunion de lendemain.

[HRP]Post pas complété encore et pour ceux qui auront eut le courage de ce rendre jusque là: Bravo, vous avez maintenant lu les 14 premières années de Finrodel, il en reste à peine plus de 3000 XD[/HRP]

Coucou,

tu as fini ou pas cher Finro?^^

LOL, désolé je n'y pensais plus avec tout mes problèmes d'ordinateur et de temps IRL ^^'

En fait l'histoire n'est pas finie, mais je crois que si je prend le temps de toute l'écrire ma fiche ne sera JAMAIS complétée XD

Donc, je dit complétée pour l'instant et je vasi au pire revenir plus tard avec une synthèse des autres années.

D'accord, ca marche, je la met dans les validées en attendant


Gros bisous