Source d'imprévu...[Koriyu]

Ses yeux étaient d'un bleu limpides...et reluisaient à la manière de deux billes de verre, renfermant en leur centre une paire de flamèches jumelles et incandescentes. Son visage aigisé avait la pâleur d'un linge de satin glissé sous une pluie de perles nâcreuses...et les mèches d'un blond obscure qui lui masquait une grande partie de ce faciès d'Appollon noircit par le pouvoir de Darkness, aujourd'hui disparu, scintillaient d'un éclat surnaturel...son expression de détachement profond était braqué sur le restes de son bataillon dont le campement avait été placé sur un point stratégique à l'auré des marécages. Morion, le fils déchu de l'éternité restait accoudé sur les reliure d'ébène de son trône ensorcelé l'air sombre et interdit...
Combien de temps cela faisait-il que les escadron des étripés étaient-ils partis en éclaireur à l'auré des bois...? Deux...peut-être trois jour...?

Il l'ignorait...

Toute fois, il savait que ces bois regorgeaient encore de Magie Blanche...oui...oui Morion le sentait...et toute trace de clarté devait disparaître...l'espace d'un instant, son doux visage aux masque angelique s'éttira pour former une puissante expression de rage et de colère refoulé...étrangement sa beauté ne semblait pas disparaître...mais changer et osciller vers une sauvagerie attirante.

Cela faisait depuis presque trois mois que le blondinet s'était juché à la tête des armées du mal fortement affaibli par le pouvoir divin et lumineux du grand créateur...ce pouvoir qui avait meurtri et assassiner les terres du Yin et du Yang, emportant avec lui la tour du diable ainsi que de nombreux avant poste des forces obscures...il ne restait désormais plus rien...rien si ce n'était que le Manoire du Cristal Ensorcelé et d'autres vestiges presque consumés...l'espace d'un instant, une vague de souvenir, une ombre...rien qu'une seul...une toute petite ombre s'insurgea dans son esprit tourmenté...et tellement instable...mysterieux...intriguant.
Oh...rien qui n'appartienne au présent...mais bien au passé, vestiges d'une vie antérieur que notre bel avatar de la lune glacé avait abandonné et oublier. Et ses souvenirs n'appartenait pas à Morion le Déchu...mais bien à Anakiel le Héros Sans Peur...l'un des dernier espoir du Millenium de Cristal...Anakiel Echtelion...cet angelot divin qui formait avec Delyndil le véritable marteau pilon de la clarté...guerrier doux et indomptable...symbole de la justice...

Mais...à l'interieur Anakiel était faible...il était encore ce petit enfant des cieux dont les souvenir torturé marquaient un triste passé emplie de crainte et de perte...et ce passé avait finit par mourir avec lui, remplacé par Morion...Morion le fils du Destin que l'ombre avait acceuillie dans ses bras doux et maternel...et lui avait fait cette promesse qui jamais plus n'avait quitté son esprit.

"Tu ne souffriras plus...laisses Anakiel derrière toi...et accepte ton nouveaux nom...ta nouvelle vie. Car enfin tu seras devenu Celui Que Tout Le Monde Attendait...tu es le dernier espoir de l'obscurité...cet espoir que Darkness a tant recherché"

Lentement, le seigneur noir qu'était Morion se redressa de toute sa hauteur, ses cimeterres Sadness et Rebirth battant ses flancs avec élégance...laissant sa cape couleur minuit flotter derrière, il s'avança au milieu du campement lorsqu'un héraut démoniaque vint lui faire un rapide compte rendu...
Apparement, les quelques collonies d'Elfes libres étaient repoussées sans cesse vers l'ouest...et l'ombre gagnait lentement mais surrement du terrain...si les marrécage appartenaient désormais aux Forces Ténébreuses, une grande partie de la forêt restait sous la coupe des Elfes de lune qu'ils n'avaient pas encore rencontré...et ceux qui avait été chassés de leur terre se rendraient au Millenium de Cristal pour chercher du soutient...

Conservant un calme glacé, le beau Réprouvé congédia tout simplement son subordonné d'un geste légèrement méprisant avant de s'avancer avec grâce et lenteur à l'oré d'un vieux saule...dans les profondeurs de sa tente frappés aux insignes de Darkness...son doux visages s'était ourlé d'un sourir discret mais rempli d'une haine douloureuse.

*Bien...*

Songeait-il...

*Très bien...*

Le plan se mettait donc a exécution...l'étaux se resserrait doucement...et la noirceur tapi au plus profond de son coeur meurtrit gagnait en intensité...
Le palais du Millenium de Cristal ne serait bientôt plus qu'un souvenir...un simple souvenir qui finira par s'écrouler tel un château de carte soufflé par la le mystral gellé des armée de Morion.
Et enfin...enfin la souffrance présente au fond de son coeur serait appaisé.

Car tout ce qui le rapprochait de pret ou de loin d'Anakiel Echtelion serait détruit...

Des souvenirs, que des souvenirs, voilà ce qui hantaient les pensées. Il ne existait plusieurs sorte de souvenirs...Troublants, heureux, peinants, hantants. Pour certaines personnes, tous les souvenirs étaient traumatisants et on ne voulait plus les revoir, voilàa ce qui ce passait dans la tête d'un petit bonhomme haut comme trois pommes et possédant des ailes grises foncées argentées.

Il se promenait seul dans cette immensité d'arbres aux hautes branches couvrant presque entièrement les merveilleux rayons de ce chaud soleil d'été. Les feuille prenaient toute la chaleur, mais dans les sous-bois, il règnait un froid glaciale, à vous geler jusqu'à la môelle. Seul les rares individus connaissant cette caractéristique traîtresse de la forêt pouvait en sortir presque sans aucune égratignures, car oui, il n'y avait pas que le froid.

Depuis le déluge, d'étranges créatures hostiles c'étaient établisent dans les environs et attaquaient très fréquentement les voyageurs ou les imprudents allant faire une petite promenadeb tranquilles dans la forêt devenue boueuse et ressemblant beaucoup plus à un marécage qu'à autre chose.

Dans cette endroit cauchemardesque, un petit déchu se promenait tranquillement en sifflotant et en marchant d'un pas traînant, il aimait bien traîner le pas.

Soudain ce petit entendit une voie grave et profonde. Ce n'était pas dans l'air, c'était ndans son esprit! Il avait entrer en contact avec un esprit d'une personne ce trouvant dans les bois sans s'en rendre, il lisait ses pensées. Il entendit seulement ces mots:

*Bien...
Très Bien.*

Hum...Maintenant qu'il avait entendu cette voie, il pourrais retrouver à qui elle appartenait et peut-être se mettr une autre victime sous la main, ce serait assez amusant tout compte fait cette promenade. Lui qui ne voulait qu'aller vérifier si la vieille ferme dans laquelle il avait habité il n'y a pas si longtemps tenait encore, tenait peut-être le prochain mort aujourd'hui.

*Finalement cette journée s'annonçait assez bien en fin de compte.*

Il s'approcha doucement du bruit retentissant et se cacha derrière un buisson. Il y avait un campement tout de même assez large sur ce terrain. Un peu partout, il y avait des émissaire qui se promenait d'un bord puis de l'autre, sûrement pour aller parler à leurs supérieurs de nouvelles venant d'arriver. Certainement de mauvaises nouvelles puisqu'ils avaient l'air si pressés, à moins que leurs supérieurs n'apprécie pas la paresse et qu'ils devaient toujours pressés lors d'une communication récente.

*Peut-être y aura-t-il plus d'un mort de ma main auzourd'hui!! Hahaha! Mais il y a toujours une question qui s'impose! Pourquoi un caampement serait-il établi ici? Dnas une région si dangereuse et peuplée de dangers potentiels.*

Il tassa le coin de sa veste rayé blanche pour dévoiler deux fourreaux avec, dépassant, la garde de deux petits sabres japonais. Ces même étuis accrochés à son pantalon de moine. Il les dégaina avec vivacité et les plaça de façon à pouvoir bloquer une attaque, mais, naturellement, il ne savait pas tellement utiliser ces armes, il ne savait que les lancés avec une précision hors norme. Il atteignait les cibles les plus petites avec une facilité déconcertante.

En chuchotant:

"Tonnerre et éclairs ne faisant plus qu'un, rejoignez mes armes en leur distribuant une puissance respective mais différente l'une de l'autre. Votre puissance fera des victimes, des malheureuses victimes, soyez en sûr."

De minuscules éclairs commencèrent à arriver en masse et à jouer sur les lames métalliques de Koriyu. De petites gouttes de sueur lui coulait sur le front. Il semblait soudainement que les branches s'étaient tassées pour laisser passer un soleil qui emplit la clairière de lumière. Il commençait à faire vraiment chaud.