Attend l'instant, puis le savoure .. [PV]

Une journée venait d’apparaître, encore une autre. La vie commençait à devenir rasoir, quasiment chaque nuit, la jeune succube faisait rage, elle aimait faire souffrir ses victimes, et leur donner quelques petites choses avant de les tuer. Elle était comme ça, sa vie l’avait amené à devenir si méchante. Razaks sa créature, était toujours avec elle. Il était parti chassé quelques proies pour survivre encore un peu dans sa petite vie. Un jour lui aussi viendrait à mourir, mais elle, elle se le demandait quand viendrait son heure ? Elle savait comment on pouvait la tuer, mais elle se défendrait si on essayait de lui voler son âme. Son âme n’était peut être pas très clean, mais elle avait faire des choses de bien dans sa vie, dans son enfance. Mais ce don elle était le plus fière, c’était le fait d’avoir tué son père, son père qui l’avait maltraité et tuer sa mère. Un démon qui n’avait mérité qu’une seule chose, de mourir.

Junya aimait le soleil, elle pouvait bronzer, mais elle n’en avait pas envie ce jour là. Elle attendait la nuit pour se transformer, elle n’avait pas encore la capacité de se transformer quand elle le voulait, et pendant le temps qu’elle voulait. La journée était faite pour se reposer, et non pour faire tout et n’importe quoi. La jeune femme entendit un bruit dans son habitation. Oui, elle logeait dans l’auberge, elle avait louée une chambre pour un temps indéterminé. Elle vit ensuite son compagnon arrivé par la fenêtre, il avait l’air d’avoir bien mangé. Il vint se coller à sa maîtresse, il avait envie d’affection, et elle allait lui en donner. Elle aurait pourtant tant aimé que son serpent puisse se transformer en homme, elle aurait put le comblé autant qu’il l’aurait voulu. Elle n’aurait jamais osé le tuer, il n’était pas son jouet, mais un animal qui a sut l’adopter et vice versa.

L’après midi était arrivé, elle venait de manger, de la nourriture que tous les humains mangeaient. Elle préférait la chair humaine, mais elle n’allait pas tout gâcher non plus.. Elle sortit avec son serpent autour de son cou. Junya avait décidé d’aller faire un tour dans les jardins, ils étaient magnifiques, et bien entretenus. Elle avait déjà fait une ou deux victimes dans cet endroit, la prochaine serait peut être ici. Enfin pour le moment elle n’y pensait pas, elle avait mit un sorte de robe noir, mais de sorte qu’on ne voit que ses bras, et pas ses jambes. Elle avait mit un voile pour ne pas qu’on la reconnaisse, elle paraissait plus que bizarre. Qui pourrait se douter ce qu’elle faisait la nuit ? Mais Razacks ne passait pas inaperçu, sa taille était quand même assez importante, elle se demandait aussi comment elle arrivait à le porter vu son poids, enfin elle avait l’habitude.

Une fois arrivé dans les jardins, elle s’asseyait sur un muret de pierre, guettant tous les allées et venues des gens. Elle essayait de repérer une proie, pour s’amuser avec elle le soir venu. Il y avait une ribambelle de personnes, des femmes, des hommes, des enfants, mais en particulier une personne. Un homme qui avait l’allure d’un guerrier, il ne savait pas ce qui lui arriverait prochainement. Elle attendit qu’il vienne près d’elle, elle lui fit un signe avec ses yeux. Junya voulait qu’il vienne lui parler, ne serait ce qu’un instant, pour entendre rien que le son de sa voix. Elle ne ferait en aucun cas usage de ses pouvoirs. Enfin pour le moment..

Les jardins publiques, le seul coin de la ville qui possédait un peu de végétation, le seul coin de la ville à être intéressant. Finrodel ne s’y égarait pas pour la première fois, on aurait presque même pu parler d’habitude chez lui si il avait eut la moindre idée de ce qu’était une habitude…

Il marchait calmement dans les jardins depuis un bon moment déjà, regardant autour de lui les différentes espèce d’arbres et de fleurs qui y poussaient. La plupart des fleurs ne se trouvaient pas dans la nature sauvage, car elles étaient trop fragile pour y vivre, mais elles en étaient d’autant plus belles. Il se pencha même pour humer le parfum délicat une petite talle de rustépia, des fleurs mordorées aux feuilles tirant sur le pourpre. Mais ce qui l’intéressait le plus c’était les arbres, ces amis de toujours, comme ils les nommaient.

Finrodel dépassa un petit muret de pierre, il vit du coin de l’œil que quelqu’un s’y était assis, mais ne s’attarda pas. Il cherchait autre chose. Enfin il ne cherchait rien de précis, mais du moins ce n’était pas pour discuter avec quelqu’un jonché en haut d’un mur qu’il était venu. Il passa quelques allées et sauta par dessus un petit ruisseau artificiel pour emprunter un nouveau chemin. Il le connaissait bien et en le suivant, il aurait une belle vue plongeante sur une partie des jardins. Pour être que là, il y trouverait quelque chose de nouveau.

Il s’arrêta finalement en haut d’un léger escalier de marbre pâle, prenant une vue d’ensemble sur le jardin inférieur. Tout semblait comme avant, sauf une petite pousse, couleur écarlate qui lui rappela des fleurs des marais sauvages, loin au-delà des frontières de Menerath. Il emprunta presque en hâte l’escalier et ce rendit tout prêt des fleurs pour mieux les observer, légèrement déçu qu’il ne s’agisse que de pivoines en floraison.

Il se détourna et porta son regard derrière lui, il se trouvait alors prêt d’un bosquet d’imposant cèdres et remarqua qu’une femme était assise sur un petit muret de pierre. Dans l’angle où il était, il avait presque l’impression qu’elle était assise sur le sommet des cèdres, image assez étrange. Et alors, il se souvint l’avoir vu plus tôt, presque une quinzaine de minutes auparavant et elle n’avait toujours pas bougé. Intrigué, l’elfe la fixa pendant un moment et alors qu’il allait reprendre sa route, elle se tourna vers lui et fît un petit signe des yeux.

Encore plus intrigué par cette attitude bizarre, le vieux vagabond décida de s’approcher pour trouver réponse à son interrogation. Il escalada à grandes enjambées, un autre escalier et s’approcha du pied du petit muret tout en demandant :

Je dois admettre que je suis intrigué,
Vous êtes là depuis plusieurs minutes à ne pas bouger
Et voilà que vous semblez
Vouloir me parler…

Son petit numéro avait l’air d’avoir fonctionné. L’homme en question était venu la voir, lui parler même, il était intrigué, il avait remarqué qu’elle voulait lui parler. Junya ne trouvait pas de mots sur le moment, elle restait à le fixer sans s’arrêter, c’était insistant, et cela devait sûrement commencer à énerver notre chère victime. Il était encore plus beau de près, de superbes yeux bleus, elle avait envie de se noyer à l’intérieur. Elle n’était pas une sirène, mais elle avait le don de pouvoir avoir une queue de sirène quand elle voulait nager dans l’eau. Razacks était parti chercher à manger dans le jardin pendant que la jeune femme faisait son numéro. La jeune femme n’était pas transformée, mais le fait qu’elle soit un peu moins belle, avait l’air de plaire quand même aux hommes. Oui, mais il fallait savoir qu’elle avait activé son pouvoir de charme absolue, cela l’aidait beaucoup. Il ne c’était passé que dix secondes avant qu’elle commence à parler.

« Je dois dire que c’est vous qui m’intriguer plus qu’autre chose, depuis que je vous ai vu arrivé dans le jardin. Je voulais vous parler, mais je ne sais pas vraiment pourquoi, vous devez avoir quelque chose de particulier, je ne sais pas, vous devez peut être le savoir plus que moi ? »

Elle avait parlé sur un ton calme comme à son habitude. Elle était bien plus excitée quand elle était transformée, elle savait qu’elle ne pouvait faire ce qu’elle voulait des hommes, et elle trouvait cela excitant plus qu’autre chose. Pour le moment, elle était devant le jeune homme, elle ne connaissait pas son nom, et lui encore moins. Autant faire connaissance dans les plus brefs délais. Puis sans savoir pourquoi, elle avait envie de dire quelque chose, une bêtise, peut être qu’elle pourrait en apprendrait plus sur lui.

« Dites moi, êtes vous celui qui a sauvé une jeune fille il y a quelques jours ? »

Au pire si ce n’était pas lui, elle dirait qu’elle devait confondre avec quelqu’un d’autre. Tout le monde avait le droit à l’erreur, elle la première, c’était là un principe de son jeu de séduction raconter tout et n’importe quoi. Du moment qu’elle parlait avec lui, rien ne lui était interdit. Junya était encore parti dans les yeux de son interlocuteur, elle arrivait à ressentir quelque chose en lui, il n’était pas tout à fait humain. Mais elle ne saurait dire pourquoi, il était vraiment très intriguant.

Il ne savait pas à quoi il venait de se frotter, elle savait également que personne ne pourrait venir sur ses plates bandes. Puis elle regarda au loin, elle voyait deux jeunes femmes qui les regardaient avec un regard insisté. Il ne fallu un regard pour les faire fuir, elle passerait le reste de la journée avec cet homme.

C’était définitivement une personne étrange, mais qui ne l’était pas en des lieux comme la ville de Cassilmena ? L’elfe, de toute façon, était probablement aussi peu orthodoxe que pouvait être une personne vivante, alors pourquoi se permettrait-il de juger ? D’ailleurs, il sembla que la femme l’avait remarqué le petit côté particulier qu’il avait. Il ne l’avait jamais croisé et elle ne devait pas être très familière avec les elfes pour ne pas pouvoir dire ce qu’il avait de spécial. Mais au moment où il allait répondre, elle lui posa une autre question qui le dérouta quelques secondes. Mais il fini par répondre :

Je serais vraiment étonné,
Il y a longtemps que je n’ai pas eut
Le hasard de secourir quelque inconnue
Et surtout, il y a longtemps que je n’ai mit les pieds dans cette cité

Il la regarda de nouveau avec plus d’attention, c’était une femme d’une grande beauté, elle avait un petit quelque chose qui dégageait une forte attirance. Cela le rendit d’ailleurs certain qu’il ne l’avait jamais vu avant, il s’en serait souvenu en d’autres cas. Il pensa aussi qu’il ne connaissait donc pas son nom :

Pour ce qui est de mon côté « particulier »
Il n’est pas dans mes habitude de m’exposer
À une personne que je ne connais pas.
Pour ma part c’est le nom Finrodel qu’on me donna

Fidèle aux coutumes des elfes, il fît une légère courbette, presque imperceptible, qu’il tint tout en tendant la main gauche devant lui, paume vers le haut. C’était un peu ridicule puisque la femme avec qui il parlait se trouait toujours sur le muret, donc beaucoup plus haut que lui. Mais les coutumes étaient l’une des dernières chose que l’elfe possédait encore de sa terre natale, alors il n’en démordrait jamais.

L’homme paraissait plus qu’étonné, rien de plus normal, elle avait raconté n’importe quoi. Mais il avait répondu que cela faisait longtemps qu’il n’avait pas mis les pieds dans la cité, il ne devait donc pas être du coin. Peut être qu’il vivait dans la forêt, ou bien c’était un Hermite. De toute façon, Junya continuerait son plan. L’homme préférait se présenter, pour une fois que ce n’était pas elle qui commençait, il y avait du changement. Il s’appelait donc Finrodel, c’était le premier à s’appeler comme ça dans cet endroit. Puis il avait une façon étrange de se présenter, il devait donc avoir été éduqué dans un endroit qu’elle ne connaissait pas, puisqu’elle avait commencé à faire sa curieuse autant continué.

« Je suis curieuse, veuillez m’excuser, mais ou avez-vous été éduqué ? Je n’ais jamais vu quelqu’un se présenter de la sorte, je trouve cela très intéressant. En ce qui me concerne je m’appelle Junya. »

La jeune femme ne savait pas quoi dire d’autre, elle se contenta de le regarder, et d’écouter ce qu’il disait, ou bien de voir ce qu’il faisait. Finrodel était une personne intrigante, chacune ces victimes de la belle l’était également, mais il paraissait avoir de l’expérience, plus que ces précédentes victimes. Elle se leva sans prévenir, et se dirigea vers des roses un peu plus loin. C’était ses fleurs préférées, le mal aussi pouvait avoir des goûts de poupées, et puis chacun ses goûts. Le jeune homme, oui car il paraissait jeune, l’avait suivi, ce fut une scène sans parole, dans le plus grand silence. Tout avait été dans la gestuelle, Junya c’était approché des roses, et commençait à les humer, c’était vraiment très agréable. La jeune femme se retourna et se retrouva nez à nez avec sa dernière trouvaille.

« Ah excuse moi, je croyais que tu étais plus loin.. »

Junya essayait de ressembler le plus à une humaine. Elle savait que la plupart du temps les humaines étaient gênées, donc rien plus facile à faire. En ce qui la concernait, elle aimait charmer, mais elle n’était que peu souvent gêner. Il en fallait beaucoup pour qu’elle en arrive à ce stade. Elle essaya donc de rougir un peu pour lui faire croire qu’il commençait vraiment à lui plaire.

« Je suis confuse excuse moi.. »

Junya ne savait plus comment vraiment réagir, il n’avait pas l’air sensible à ce qu’elle était entrain de faire. Il n’était pas humain ce n’était pas possible, ce devait être ça, elle avait tout compris. Elle ne ressentait pas un côté mauvais en lui, il devait donc être quelqu’un de bon. Elle se retourna et lui fit un sourire un peu coincé, elle lui fit signe de venir près d’elle. Elle en avait marre de réagir comme une stupide humaine, elle voulait faire plus, bien plus. Le voyant arrivé à ses côtés, elle s’approcha de son visage, et l’embrassa d’un doux baiser. Puis revint les émotions d’une humaine. Elle était rouge, gênée.

« Je.. je suis désolé, je ne sais pas ce qui m’a pris. »

Junya jouait de mieux en mieux la comédie, mais est ce que notre cher Finrodel allait tomber dans le panneau ?

L’elfe se rappela pour la première fois qu’il parlait toujours en vers, une habitude développé longtemps auparavant lors de ses voyages avec l’Héritier. Il pensait à cela, car cette simple petite chose dans sa façon de parler pouvait être la source qui avait permit à Junya de l’homologuer comme un être intriguant. Mais elle ne sembla pas en faire note, puisqu’elle semblait plutôt intéressée à savoir où il avait prit habitude de saluer de la sorte :

C’est normal que vous ne connaissiez pas l’endroit
Il à disparu depuis… longtemps!
Mais pour vous répondre, j’ai été élevé, en mon jeune temps
Dans la vallée de Télérie, à des centaines de milles à l’est de ces toits.

L’elfe n’aimait pas trop se présenter devant des gens qu’il connaissait peu, c’était la plus stricte vérité, même si son identité aujourd’hui n’avait plus besoin d’être secrète, il évitait de mettre son passé à nu. De toute façon, il ne semblait pas devoir le faire, car la femme ne semblait que peu intéressée à ce qu’il avait pu dire. Elle était descendu de son muret pour aller humer des fleurs un peu plus loin. Le vagabond trouvait la chose étrange, c’était comme si elle n’avait jamais demandé à lui parler, ni à entendre sa réponse…

Il s’approcha d’elle avec l’intention de lui annoncer que si il la dérangeait à ce point, il pouvait fort bien continuer son chemin et la laisser à ses choses, lorsqu’elle fît volte-face. Il n’aurait jamais cru s’être autant approcher d’elle avant de réaliser qu’elle se trouvait subitement juste sous son nez. Il nota pour la première fois qu’elle avait de profond yeux verts, comme celle de sa reine et amie Sayuki. Mais leurs éclats étaient différents, il n’aurait su dire en quoi, pourtant quelque chose les rendaient aussi dissemblables que si ils avaient été d’une autre couleur.

Mais alors que lui ne faisait qu’analyser la situation, la pauvre Junya semblait gênée à l’excès de cette situation, devant rouge et se morfondant presque en excuse. Le changement entre son désintérêt et sa gêne actuelle était frappante et l’elfe se demandait bien qu’elle genre de personne au tempérament volage pouvais être cette dites Junya. D’ailleurs, il était presque aux portes de l’énervement quand elle fît de nouveau signe d’approcher… étrange puisqu’elle était visiblement gênée d’être trop prêt…

Mais étant gentlemen et de la vieille (très vieille) école, Finrodel mit sa patience à l’épreuve et fît deux pas en avant pour se retrouver tout à côté de Junya. Il allait glisser une remarque, mais fût de nouveau devancé par l’étrange dame approcha son visage de lui. Il remarqua de nouveau ses étranges yeux verts, ils semblaient encore plus intrigants qu’auparavant. C’est peut-être pour cela d’ailleurs qu’il n’eut pas le temps de réagir quand Junya posa un rapide baisé sur ses lèvres.

Il resta surpris pendant plusieurs secondes, exactement comme il était alors qu’il s’apprêtait à lui parler quelques secondes plus tôt. Puis finalement, il dit :

Je dois bien admettre que vous êtes fort belle, mais je crois qu’on c’est mal comprit quelque part. Je ne sais pas si c’est à cause des vers, mais aux dernières nouvelles on ne connaît que nos noms… Ne le prenez pas mal, ce n’était pas déplaisant d’ailleurs, mais vous devez comprendre moins point de vue…

Pourtant, malgré ces paroles, une part de lui se retenait pour ne pas lui rendre promptement la surprise...

Junya était en fait peut intéresser par ce qu’il pouvait bien dire. Elle avait intrigué par une fleur, sa fleur préféré, elle n’en voyait que peu souvent. C’était la rose, la rose rouge, signe de la passion, du sang, de la chair. Tout ce qu’elle aimait, tout cela était représenté en une seule chose, une plante, la rose. La jeune femme avait constaté qu’il l’avait suivi, tout comme l’avait souhaité au fond d’elle-même. Le fait d’avoir usé des sentiments et réactions humaines, elle avait bien rit. Elle n’aimait vraiment pas comment ces stupides humaines pouvaient réagir si bêtement face à des choses si facile, et simple à faire. Junya avait constaté que la façon dont il lui parlait avait quelque chose de particulier, comme si il récitait un poème. Oui c’était ça, il parlait avec des vers, et bien avec ça il devait y en avoir eu des femmes dans sa couche.

Junya l’avait ensuite embrassé sur les lèvres, au passage elles avaient un goût bien précis, un petit goût de cerise. Cela lui donnait encore plus envie, son plan fonctionnait encore plus qu’elle n’aurait plus l’espérer. La jeune femme avait actionné son pouvoir de charme absolue, et cela commençait à fonctionner, elle pouvoir voir au fond de ses deux yeux, qu’il n’avait qu’une envie, de recommencer. Il lui avait dit également qu’elle était belle, oui et cela n’était pas d’aujourd’hui ! Finrodel ne la connaissait à peine, mais elle aussi, ils étaient égaux en tout point. Tous deux étaient encore à quelques centimètres de leur visage, elle avait arrêté son petit jeu d’humaine. Elle pouvait sentir le cœur de notre cher Finrodel, il avait accélérer depuis le dernier baiser. De ce fait, elle n’allait pas le faire languir plus longtemps, elle s’approcha de ses lèvres, et l’embrassa encore une fois, mais cette fois ci elle insista plus. En même temps, elle avait mis les mains autour de sa taille, de sorte qu’il ne voit qu’elle, et qu’ils soient encore plus proches. Elle vint ensuite lui susurrer quelques mots au creux de l’une de ses oreilles.

« Tu ne peux me résister je le vois dans tes yeux, je sais que tu n’as d’yeux que pour moi. Nous ne nous connaissons pas vraiment, mais cela est-il nécessaire quand nous constatons que nous sommes complémentaires ? »

Junya ne pourrait attendre la nuit pour en faire sa victime, il existait sûrement un habitât ou les responsables du jardin rangeait leur équipements. Elle ne savait pas ou il se plaçait, mais peut être que lui savait. Mais pour le moment elle voulait faire durer le moment qu’elle passait si près de lui, elle pouvait faire n’importe quoi. Elle le regarda ensuite droit dans les yeux, toujours d’un bleu intense, elle avait vraiment bien choisi sa victime. La jeune femme ne savait pas si elle le tuerait, elle verrait cela au moment. Ou bien elle ferait pile ou face.. quel jeu dangereux elle faisait, mais cela l’amusait tellement. Le jardin était merveilleux, mais avec Finrodel à l’intérieur, il l’était encore plus. Elle continua son étreinte, et vint l’embrasser, cette fois ci un peu plus langoureusement. Elle qui aimait la cerise, elle était servi, un fruit défendu ? Elle ne le savait pas, mais elle commençait à apprécier.

Quelque chose était étrange, Finrodel avait beau ce concentrer pourtant, il n’arrivait pas à voir autre chose que le regard vert envoutant et les lèvres attirantes de Junya. C’était peut-être parce que malgré le rebutage qu’il avait lancé suite à l’action précipitée de la femme, celle-ci restait tout prêt de lui. Il pouvait l’entendre respirer faiblement, bien que ce fût en partie à cause de ses avantages elfiques, son visage comblait presque entièrement le champ de vision de l’elfe qui ne voyait que discrètement le paysage artificiel du jardin. La chose qui lui échappait le démangeait toujours et il pensa alors à reculer de quelques pas pour parvenir à mieux se concentrer, quand il fût interrompu alors qu’il n’avait à peine levé le pied droit.

Elle l’avait saisi par la taille et lui flanquait un nouveau baisé, décidément cette femme savait ce qu’elle voulait et malgré ces airs timides, elle ne se laissait pas marcher sur les pieds… Le vieux vagabond, encore un peu surpris et dont l’esprit flottait toujours dans quelque nimbe mythique, lui rendit tardivement son baisé. Il avait été plus long que le premier (il aurait difficilement pu être plus court) et pourtant le vieil elfe n’avait à peine eut le temps de remuer les lèvres que celles de Junya s’éloignaient pour aller lui murmurer de brèves paroles à l’oreille. D’ailleurs, ces paroles allumèrent une faible cloche à son esprit.

Une piste vague qui sembla retirer à la fois le brouillard qui pesait sur son esprit depuis un moment déjà. Il recommença à voir le monde autour de lui, à percevoir autre chose que la femme qu’il avait rencontré quelques instants plus tôt. En fait, il s’en détachait presque entièrement, la voyant comme une simple personne passagère et ordinaire, du moins jusqu’au moment où elle planta de nouveau son regard dans le sien. Qu’est-ce qu’ils avaient donc de si spéciales?

Mais l’esprit de Finrodel ne retomba pas d’un seul coup au plus profond des nimbes qui le poursuivait, son esprit était vif et il n’était plus un jeunot frivole. Quand elle l’embrassa pour une troisième fois, même si le baiser ce fît plus langoureux, il se retint de le lui rendre cette fois. Elle semblait tellement déterminée que Finrodel se demanda si elle s’en était même aperçue. Il l’ignorait, mais il savait toutefois qu’elle allait l’entendre cette fois, il saisit les mains qui étaient toujours autour de ses hanches et les retira, les plaçant à mi-chemin entre elle et lui, sans toutefois les lâcher :

Vous n’avez pas même idée de l’âge que je peux avoir… Et durant toutes ses années, vous n’êtes pas celle pour qui je n’avais d’yeux… et oui, j’ai déjà mon amour, vous arrivez trop tard on dirait…

Il la regarda de nouveau, il réalisa qu’il ne lui avait pas clairement dit de partir, mais à son esprit auquel s’attachaient encore des filaments de brumes, le message avait semblé clair.

Junya avait peur que son pouvoir de charme ne fonctionne pas plus que cela. La jeune femme sentit que Finrodel prit ses mains pour défaire l’étreinte qu’elle avait put faire. Là elle se posait vraiment des questions, son don lui avait-il fait fau bond, ou bien la race du jeune homme avait peut être un effet qui lui permettait de contrer son pouvoir. Elle avait peur, il était entrain de lui expliquer qu’ils avaient une très grande différence d’âge, et qu’il était déjà amoureux, qu’elle était donc arriver trop tard. Junya sourit, elle se disait que cela était encore plus intéressant, elle pourrait lui faire oublier sa belle et douce amante, pendant qu’elle s’occuperait de lui. Si elle était humaine elle serait déjà partie, face à ce message c’était très clair. Mais Junya n’était pas humaine, et elle avait encore plus envie de s’amuser avec lui.

« Mais tu n’as même pas idée de qui je suis, à qui tu t’adresse.. Tu pourrais très bien oublier l’élue de ton cœur, et ne penser rien qu’à moi pendant quelques heures.. »

Junya utilisa une fois encore son pouvoir de charme. En espérant que cette fois ci, il ne lui résiste pas. Elle s’approcha de lui, montant ses mains en dessous de sa tunique, pour sentir sa peau. Elle pouvait constater que sa peau était chaude, elle n’attendait que notre chère Junya, elle savait ce qui lui restait à faire. Elle avança dans une impasse, pour que personne ne les voient. Seul les plantes et les fleurs pourraient les regarder, et les admirer. Elle approcha ses lèvres une fois de plus des siennes, s’ensuivit d’un baiser très lent, qu’elle avait très apprécié. Elle ferait tout pour qu’il oublie celle qu’il aimait, elle avait envie de lui faire vivre des choses qu’il n’oublierait jamais. Junya ne comptais pas le tué, elle voulait le faire vivre encore pas mal de temps. D’ailleurs elle venait à penser que si son pouvoir n’était pas au maximum peut être par ce qu’elle n’était pas encore transformé. Donc dans un élan de passion, elle s’approcha de son désiré, vint l’embrasser encore une fois, tout en se transformant. Elle vint lui dire deux trois mots dans le creux de son oreille.

« Je t’avais dit, tu ne sais pas à qui tu t’adresses, tu seras ma victime pour la soirée, tu ne pourras rien faire pour t’en aller, et je te ferais oublier tout tes soucis, et ta bien aimée. »

Junya esquissa un sourire narquois, un sourire qui voulait tout dire. Elle était décidée, et au bout de la nuit il ne se souviendrait que d’elle. Elle ne savait pas si ses précédentes victimes qu’elle n’avait pas tuées se souvenaient encore d’elle, mais au fond elle leur avait fait passer une nuit plutôt intéressante. Elle aimait également la chair, le plus souvent elle venait à les ouvrir au plus profond de leur entrailles, mais juste quand elle les tuait, sinon elle aimait les griffer, les faire souffrir un minimum.

« Alors tu aimes ? »

Une question dont d’habitude toutes ses victimes répondait positivement, mais là c’était une autre paire de manche, allait-il répondre positivement ?

Décidément cette jeune femme ne se démotivait jamais et étrangement Finrodel s’était surpris à se demander si c’était une mauvaise chose. Ce rassurant lui-même en ce disant que ce n’était qu’une idée normal, un peu comme lorsque des groupes de paysans sifflaient les belles dames qui passaient. Pourtant il n’en était pas certain, une partie de lui savait qu’il errait sur un pan dangereux. Et pendant qu’il pensait à tout cela, il réalisa à peine que Junya lui parlait. Il n’entendit même pas les mots qu’elle prononça, pourtant ce n’était pas dans son habitude, surtout pour des choses aussi importantes.

Il senti toutefois les doigts de la belle lui remonter lentement dans le dos, un peu plus froids que sa propre peau, ils laissaient une fine trainée de chaire de poule derrière eux. Puis elle se mit à avancer, le forçant à reculer sur le même rythme, son esprit égaré dû faire un effort de concentration pour réaliser la manœuvre d’ailleurs. Mais elle s’arrêta assez rapidement, heureusement pour l’elfe qui venait de perdre le pied sur un caillou égaré sur le pavé. Elle devait avoir trouvée plus intéressant de l’embrasser de nouveau. Encore une fois, il ne réagit pas au contact des lèvres, mais c’était peut-être là se qui l’apeurait… il n’avait pas réagit, mais il n’avait rien fait pour la repousser non-plus. Il ne saurait sans doute jamais si c’était parce qu’elle aussi s’en était rendu compte, mais elle ne perdit pas un instant pour l’embrasser de nouveau. Cette fois, il répondit à la douce pression des lèvres, il ne savait pas pourquoi il le faisait, il se demandait simplement, pourquoi pas?

Quelque chose sembla bouger près de sa main, il ignorait ce que c’était et n’était pas certain de vouloir le savoir, enivré comme il l’était par ce long baisé. Lorsque ces lèvres le relâchèrent, elle vint lui adressait de nouveau quelques mots à l’oreille. Cette fois, il les entendit clairement. Surement trop bien au goût de Junya; Oublier son amour… oublier la femme qu’il chérissait depuis plus de deux milles ans? Impossible. Elle lui demanda au même moment si il l’aimait. La réponse était aussi claire que possible à son esprit. Il avait beau être encore prisonnier d’une sorte de lien étrange, il répondit avec à peine une bride d’hésitation :

Non…

Et du même coup, il retira d’un geste brusque les mains de Junya de derrière lui et posa avec fermeté ses mains sur ses épaules. Il poussa doucement, mais avec fermeté là encore, sur les épaules de la belle pour la forcer à reculer. Et alors qu’elle faisait un pas, il la suivit pour continuer à la pousser, mais il mit de nouveau le pied sur la pierre qu’il avait heurté en reculant. Il perdit pied et bascula peu élégamment vers l’avant, s’affalant lourdement, il entraîna la femme dans sa chute et s’étala de tout son long par-dessus elle. Sa propre tête frappa presque le sol, alors qu’il passait tout juste à droite de celle de Junya, il la releva lentement, ne comprenant qu’à moitié comment il s’était retrouvé ainsi collé à elle.

Junya devait vraiment avoir un problème avec ses pouvoirs, Finrodel ne disait pas non à ses baisers, mais il ne voulait pas oublier sa tendre, et il n’aimait pas ce qui se passait. Cela commençait sérieusement déplaire à notre cher succube. Même en étant transformé il niait l’évidence, son charme ne fonctionnait plus, ou bien pas assez. Il arrivait à résister, comment faisait-il ? Cela n’était encore jamais arrivé auparavant, Junya commençait sérieusement à s’énerver, elle avait une envie de le tuer maintenant. Finrodel était difficile, il fit reculer la belle de quelques pas, quand elle sentit qu’elle était entrain de tomber sur le sol, le jeune homme sur elle. Qu’avait-elle fait pour mériter telle chose ? Elle n’avait rien demandé, elle voulait faire de lui sa victime mais maintenant qu’il était encore plus près d’elle autant en profiter. De plus elle était transformée, elle voulait lui faire oublier sa belle pendant quelques instants. Elle s’imprégna des lèvres de l’elfe et vint l’embrasser pendant quelques secondes. Elle y allait franco, et personne ne pouvait l’arrêter. Elle constatait que le jeune homme ne disait pas non, c’était une bonne chose.

« Et bien, si faut que tu tombes pour que tu comprennes que tu m’appartiens, je suis pas contre.. »

Elle avait une heure maintenant pour lui faire passer un moment inoubliable, mais elle manquait sérieusement d’idées. Elle n’avait pas prévu qu’il soit aussi rigide avec elle, qu’il résiste autant, et cela l’avait mit dans un état. Elle pourrait devenir incontrôlable d’un moment à un autre. Junya mit encore son pouvoir de charme absolu, mais en plus elle lui fit faire un horrible cauchemar, l’un de ses autres dons. Elle lui fit voir que celle qu’il aimait de l’aimait plus, et qu’il devait aller avec elle, car elle savait que Finrodel l’aimait. Son amour l’avait quitté, il serait déstabilisé, et là il ne pourrait refuser.

« Maintenant dis moi que tu es à moi ! »

Junya ne voulait pas faire de lui son esclave, mais juste une personne qui n’aurait d’yeux que pour elle et qui ferait n’importe quoi pour elle. Tous deux étaient encore sur l’heure soyeuse, la pelouse avait été très bien tondue, le terrain était intéressant. Elle continua donc, elle glissa l’une de ses mains sur le torse du jeune homme, tout en lui faisant mille baisers dans le cou. Elle vint ensuite mettre l’une de ses jambes entre les siennes, pour pas qu’il puisse s’en aller.

Junya avait mit son pouvoir au maximum, elle n’aurait jamais cru le mettre à ce stade. Mais elle n’avait pas encore passé un autre niveau, elle était encore faible et elle devait charmer, encore et encore. Mais le jeu était entrain de prendre une toute autre tournure..

L’elfe n’avait pas encore remit les points sur les « i » suite a sa chute, que déjà il pouvait sentir les chaudes lèvres de Junya enserrées les siennes. Ainsi affalé par-dessus elle, il pouvait sentir le doux parfum qu’elle dégageait monter à son nez, un parfum qu’il n’arrivait pas à reconnaitre, mais qui était aussi enivrant que le vert de ces yeux. La douce fragrance n’empêcha toutefois pas l’elfe d’entendre les paroles de la belle. Lui appartenir? Non, il était libre de son choix et celui-ci était de retourner auprès l’élue de son cœur.

Il la voyait maintenant, il ne savait comment, mais Idril se tenait devant lui maintenant… Elle le regardait de son regard bleu clair, si familier, si aimé. Toutes les brumes quittèrent son esprit d’un seul coup et son cœur battit la chamade. Mais lorsqu’elle ouvrit la bouche, son sang se glaça dans ses veines, il eut peine à tout entendre, mais en déduisit sans peine le sens. Elle lui avait dit qu’elle ne l’aimait et le reste lui avait échappé. Mais il connaissait la raison, il l’avait laissé des années auparavant, pourquoi aurait-elle dû lui pardonner? Maintenant elle s’en allait à cause de son propre gout de liberté, il perdait sa raison d’être depuis des générations…

À cette nouvelle, il s’effondra au sol, il ne verserait pas de larme, il ne savait même plus comment faire, mais la douleur n’en était pas moins vive… Il frappa le sol de son poing, soulevant pendant un bref instant un nuage de poussière. Puis, il se retourna, regardant le ciel trop bleu pour une nouvelle semblable. Il semblait se moquer de lui et sa couleur lui rappela le regard d’Idril, incapable de le soutenir, il se retourna de nouveau. Regardant cette fois le vert de l’herbe folle qui poussait en ce lieu. Un vert très clair, étrange, envoûtant… Un vert qui n’était plus celui de l’herbe, mais bien les yeux d’une femme terriblement belle qui se trouvait sous lui.

Il avait oublié son nom, où il l’avait rencontré, qui elle était, mais quelle importance, elle était là maintenant… Elle lui demanda alors de dire qu’il était à elle. Mais Finrodel avait un caractère fort de plusieurs millénaires et une fougue pour la liberté, il se contenta donc de répondre, alors qu’elle lui posait des baisers qui semblaient faire bouillir le sang là où elle posait ses lèvres :

Je suis à toi si tu es à moi…

Finrodel était vraiment une personne qui savait résister à son charme. Cela commençait vraiment à la mettre en colère, elle c’était transformée mais ça n’avait pas l’air d’être mieux. Mais il y avait eu quand même un peu de progrès, il avait eu déjà plus envie de la désirer, il l’avait lui aussi embrasser comme elle l’avait fait auparavant. Il répondit ensuite à la question de la belle, il serait donc à elle, si elle serait à lui. Hum, cela paraissait équitable, mais ce n’était pas dans l’habitude de Junya. Vu qu’il était un peu plus embêtant que ces victimes normales, elle devait réfléchir quelques secondes. Quel serait l’avantage si elle aussi était à lui, il n’y en avait pas beaucoup, elle devrait être un peu moins sadique quoi d’autre.. Hum, pourquoi pas, et puis elle pourrait très bien lui faire croire qu’elle serait à lui, mais serait un beau mensonge. Après un autre baiser tendre et doux, elle vint lui dire au creux de l’une de ses oreilles.

« Je veux bien être à toi, mais tu seras toi aussi à moi dans ce cas. »

Junya ne savait plus où donner de la tête, elle se noyait dans les yeux du jeune homme. Enfin jeune homme qui devait avoir plusieurs centaines d’années, il était un elfe, et les elfes vivaient assez longtemps. Junya était rentré tôt dans la classe, à l’origine elle était un démon, mais son désir de vengeance l’a amené à être succube. Les succubes vivaient longtemps elles aussi, il n’y avait que cette race inférieur, les humains qui ne vivaient que peu de temps. On pouvait également les tués assez facilement, il ne suffisait pas de grand-chose. Assez parler des races, parlons de ce qui se passait en ce moment dans les jardins. Personne ne les voyait, ils étaient maintenant étalés par terre.

Ils avaient l’air d’un couple, qui était près à faire des galipettes. Junya avait bien cette idée en tête, elle avait sa victime, il ne lui restait plus qu’à faire le reste, en espérant qu’il se laisse faire, et peut être que lui aussi se prêterait au jeu. La jeune femme avait réussi à lui faire oublier son amour de toujours avec un simple cauchemar, elle n’était pas si bête que ça. Mais ce qui devenait lassant, c’était le fait qu’elle devait faire la plupart du boulot. Junya ne pouvait se passer des lèvres de sa victime, elle le voulait, elle le désirait comme jamais. Ce n’était pas un amant, mais juste une personne qui serait son festin, il ne manquait plus que la mayonnaise.

« Je sais que tu as très envie d’aller plus loin, il te suffit de me le dire .. »

Sur cette phrase, elle attendait patiemment sa réponse, en même temps elle lui avait fait l’un de ses plus beau sourire.

[Désolé peu d'inspi, et je me suis laissé un peu allé je dois dire .. XD]

[HRP]Bha ce n’est pas moi qui vais s’en plaindre… La longueur est tellement peu importante, c’est l’intérêt qu’on y porte qui compte. [/HRP]

L’elfe ne bougeait plus, il attendait la réponse de Junya sans bouger, attendant de voir ce qu’elle allait bien pouvoir lui répondre. Elle accepta, chose assez normal, puisque l’offre de Finrodel était on ne peut plus équitable. Toujours étendu dans l’herbe, Finrodel sourit palment, ne sachant exactement quel genre d’entente il venait de passer. Elle lui porta un nouveau baisé, cette fois-ci, il s’y attendait et y répondit sans hésitation, s’impliquant dans le jeu des langues.

« Je sais que tu as très envie d’aller plus loin, il te suffit de me le dire… »

Il avait bien sûr toujours l’esprit dans les vapeurs et n’était pas certain de ce qu’elle voulait dire par plus loin. Il pensa que c’était d’aller ailleurs pour être plus intime, plus loin, dans un endroit plus à couvert du jardin. Probablement que ce n’était pas cela, mais l’esprit endormi ne songe jamais comme celui des autres… Il regarda sur sa droite, il savait que de grandes haies de cyprès ornaient chaque allées, il y en avait une tout prêt, formant un coin entrant pour mouler l’intersection de deux chemins. Et pour seule réponse à la femme qu’il avait rencontrée ici, il roula sur lui-même, faisant une rotation complète, pour revenir au-dessus d’elle et alors qu’ils se trouvaient tout deux légèrement sous les premières branches des vastes arbres, il dit :

Pourquoi aller plus loin? C’est parfait ici…

Il se pencha et pour la première fois, c’est lui qui l’embrassa le premier. Ses lèvres semblaient avoir un petit goût sucrées qu’il semblait avide de savourer aussi longtemps qu’il le pouvait. Mais il fini tout de même par les relâcher pour faire voguer ses lèvres plus bas, sillonnant doucement le côté gauche du cou, il remonta pour ensuite passer sur la gorge et se rapprocher de l’oreille droite.

[HRP]À moins d’avis contraire assez étonnant, on passe en: Et plus si affinité…, que je te laisse l’honneur d’ouvrir [/HRP]

Le sang commençait à bouillonner du côté de la jeune femme, elle savait que c’était à ce moment là qu’elle commençait à vouloir de la chair fraîche, et de l’intimité. Le jeune homme avait compris ce qu’elle voulait dire, c’était lui qui pendant un bref instant avait pris les commandes de ce jeu qui commençait à devenir très amusant. Il voulait rester ici pour faire ça, et bien si cela lui convenait pourquoi pas ? Junya se sentait ensuite rouler, elle n’était plus maintenant au dessus mais au dessous, et elle senti les lèvres de Finrodel sur les siennes, il embrassait vraiment très bien. Il commença ensuite un jeu de baisers sur le cou de la belle, pour venir ensuite vers son oreille droite. Junya trouvait cela très agréable, elle se faisait dorloter par un homme, bien qu’elle ait dut faire tout le boulot.

Aucun des visiteurs du jardin ne pourrait les trouver ici, et Razacks était resté dans la chambre de l’auberge. Elle n’aurait pas voulu qu’il voit ça, bien souvent il était avec elle quand elle faisait ses victimes, mais pour une fois il ne verrait rien. La jeune femme se demandait d’ailleurs si l’elfe était l’une de ses plus belles proies, de la qualité. Elle vint ensuite prendre son visage, pour ensuite engouffrer sa langue dans sa bouche, pour lui faire découvrir des sensations qu’avec sa bien aimé il n’aurait jamais eue.

Ensuite, notre succube préféré, oui car c’est Junya la meilleure, la plus belle ! Oui donc ensuite, elle vint ôter le haut du jeune homme, qui ne devait pas être si jeune que ça. Les elfes vivaient assez longtemps, et elle n’avait pas envie de lui demander quel âge il avait, de peur de se faire une vieille peau ! Après avoir ôté son haut, elle vint le couvrir de mille baisers, plus chaud les uns que les autres. Elle constata qu’il était plutôt bien bâti, de belles tablettes de chocolat, elle aurait aimé mettre du miel ou quelque chose comme ça pour les lui lécher. Elle avait déjà fait cela sur quelques unes de ses victimes, mais là vu le lieu il n’y avait rien. Elle ferait donc sans, ensuite elle vint s’approcher de son oreille.

« Tu sens très bon.. » (Savon de Marseille ? XD)

Junya était très peu vêtu, un haut qui s’arrêtait au nombril, en ce qui concernait le bas, elle avait une sorte de jupe courte qui lui arrivait aux genoux. Elle ne portait aucun sous vêtements, elle était comment dire, resplendissante, et personne ne pouvait lui résister. Elle continua donc ses baisers, pour revenir sur son visage, et l’embrasser tendrement.

[ A toi de jouer pour tu sais quoi..]

L'ambiance extérieure à la petite scène intime qui liait les deux personnages semblait inexistante pour l'elfe. Il n'entendait aucun son autre que celui de son coeur et des légers mouvements de leurs corps, il ne senti pas non-plus le froid qui aurait normalement dû le saisir lorsque Junya lui retira son haut couleur des bois. C'était un peu comme si il s'était retrouvé dans un monde à part, prit entre rêve et réalité. Mais il était sur de ne pas rêvé, les sensations étaient trop réelles, il ressenti avec une grande vivacité les lèvres chaudes de sa compagne d'un instant lui courir sur le torse.

Après qu'elle lui eut souffler à l'oreille un commentaire qu'il ne jugea pas nécessaire de relancer, elle se dirigea de nouveau vers ses lèvres. Il lui rendit son baiser avec fougue et trouva le moment idéal pour la renverser de nouveau. Roulant sur le côté, il se balança sur le dessus, pensant déjà aux plaisirs de se prochain jeu des corps.

Mais tout s'interrompit dans sa tête, alors qu'il se retrouvait penché sur Junya, torse nu, il pouvait voir se balancer dans son champ de vision un petit pendentif finement travaillé. Celui que sa tendre Idril lui avait laissé lors de leur dernière rencontre. Il devait le garder jusqu'à se qu'ils se rencontre de nouveau. Pourquoi ne l'avait-elle pas reprit alors? Le parfum de la jeune femme embrouillait encore l'esprit de l'elfe qui évitait de croiser ses yeux qu'il savait maintenant si envoûtant. Il reprenait quelque peu ses esprit, mais avait besoin d'un peu de temps. Pur le pas paraître trop louche, il joua pâlement avec le court haut de Junya qu'il remonta lentement en faisant glisser ses doigts sur son ventre.

Évitant toujours le regard de la magnifique femme, Finrodel fini par sentir à nouveau le léger tremblement au niveau de son poignet. C'était la deuxième fois... C'était son bracelet qui s'activait légèrement. La magie de Tsuki-Akai l'animait et agissait toujours ainsi pour le prévenir lorsqu'une magie hostile était en action. Il agit alors instinctivement.

D'un puissant élan dans les jambes, il se jeta dans une roulade arrière durant laquelle il avait saisit son bracelet entre ses doigts, lorsqu'il se releva ses deux mains étaient au-dessus de sa tête et alors qu'il les abattait rapidement dans le vide, une merveilleuse lance d'or se matérialisa à la place du bracelet et rompit sur le champ tout liens magiques dirigés contre le vieil elfe. Toute sa lucidité revint d'un seul coup. Pointant son arme vers la succube, il dit d'un ton assuré:

Qui es-tu et qu'est-ce que tu fais ici?