Repenti [Pv]

Il réfléchit. Lentement sa respiration s'accélère, ses muscles en mouvements commencent à lui faire éprouvé des douleurs de plus en plus nombreuses. Une pointe de côté est sur le point de l'arrêté, mais il sait ses assaillants trop prêts de lui. Il ne doit pas commettre la moindre erreur. Les expériences qu'il avait vécu dans sa vie avait laissé des marques dans sa chaire, il connaissait les dangers. Il savait au fond de lui même, que même avec la puissance que lui appuyé les ténèbres, il ne vainquerait pas, cinq hommes surentraîner au combat. Il devait ruser pour se dépêtre de cette inconfortable situation que lui apportait la vie. A quoi bon croire en l'Exilé si... Il ne termina point sa pensée. L'Exilé savait ce qui était juste. Il ne pouvait douter. La ruse était un moyen considéré par certains comme un acte lâche. Mais, parfois certaines lâcheté sont bonnes à utilisées. Il tourna à droite. Ses cheveux fouettaient le vent. Ses yeux s'habituait peu à peu à la vitesse grandissante. Il sentait son souffle se ternir à petit feu, mais il ne devait pas abandonner. Il sauta à l'abri des regards de ses poursuivants. Tentant de se dissimuler sur une tenture. Elle craqua, sous l'effet de son poids. Cuite apparut. Le chiot tressé était au tacet et sauta sur l'épaule de son maître, qui s'élança de plus belle dans les allées des ruelles. Il se cacha dans un coin sombre. Faisant fit de ses ennemis, il se maudissait de ne pas avoir prit son katana. Il saisit une petite poutre et la teint bien en main. Un homme approche. Prêt. Trop prêt. Le coup déclenchait le surprend, il tombe sans comprendre. Ses acolytes arrivent. Trop tard pour fuir. Le combat perdu d'avance se déclenchait. Pris de vitesse, une épée lui entailla la joue, il bondit en arrière. Il n'avait pas d'issu à se traquenard. A moins que... Il regarda autour de lui. Il trouva. Utilisant et jouant sur sa légèreté il fendit sur l'échelle qui montait sur les toits. Les gardes n'hésitèrent pas, ils le prirent de court, mais avec un train de retard. Sora s'était déjà hisser sur le toit charnu du magasin. Les gardes montaient. Il saisit l'échelle et la lança plus loin. Affalaient sur le sol, une bande de quatre soldats vient de subir le pire des affronts, mais surtout leur plus grande honte.

-"Tu aurais pus évité de leur offrir cette honte."

-"Dans la perspective de ce nouveau royaume qui n'est plus que d'ici-bas, l'homme, qui est en même temps matière, vie et conscience, l'homme, enfin libéré de l'illusion post mortem et devenu libre, donc responsable de ses choix, a à assumer un devenir terrestre, à se réaliser dans le présent d'une existence pluridimensionnelle. L'homme et son bonheur ont remplacé Dieu et l'espérance en l'au-delà comme fondements de la morale."

-"Euh... Tu me traduis ?"

-"J'ai choisi la justice, pour rester fidèle à la terre. Je continue à croire que ce monde n'a pas de sens supérieur. Mais je sais que quelque chose en lui a du sens, et c'est l'homme, parce qu'il est le seul être à exiger d'en avoir. Mais, si tu préfères, la liberté n'a pas de prix, et certains hommes, ne le comprennent pas."

-"Si tu le dis..."

L'homme n'est qu'un reflet d'une condition que c'est vu attribuer l'esprit, il domine la matière, mais pour la plupart des espèces c'est l'inverse. La relation n'est pas accepter. L'univers tout entier est régi par les lois de la gravité et autre chose sans fin, étudié sans relâche par des personnes dîtes qualifier. Mais la mémoire est une chose bien mystérieuse, qui joue des tours et qui n'est pas correctement assimiler par notre monde. Certaines traces de notre passées comme l'enfance, ou même les traces récentes sont oubliés. Ce n'est pas pour cela que l'humanité est plus bête, ni inférieur, c'est juste qu'elle ne comprend pas l'intérêt d'utiliser et de stocker ces informations. Alors pourquoi continuait ainsi à vivre et à ignorer, alors que nous pouvons juste... Espérer qu'un jour nous réapprendrons à nous souvenir des détails qui composent notre existence. Ce n'est pas pour rien, que les sages écrivent et calligraphie des livres, c'est juste qu'ils ont peur d'oublier, ou alors qu'ils désirent transmettre un message, tout dépend du point de vue sous lequel on se trouve. Après tout nous ne sommes en faites que des pions éprient par l'envie de savoir, de connaître, mais des pions tout de même, des pions d'un jeu que l'on surnomme la vie, les pions d'un seul homme: Dieu. Même si les entités telle que l'Exilé contredisent ces dires, nous ne pouvons nier l'évidence, que nous pauvres hommes, anges, démons, vampires, rehlas et tout autres races confondus ne sommes qu'une distraction pour un seul être. Le Divin a beau être tout puissant, il s'amuse à nous voire nous battre et nous meurtrir. La terre est pour lui un apéritif au festin que lui apporte l'univers tout entier... Réfléchir est peut être la seule chose correcte dont cet homme nous est doté. La possibilité de réfléchir à notre condition, la condition humaine est pourtant déplorable.

La grille grince lentement. Sora dépasse l'enceinte et souffle à Cuite de rester sur le péron à l'attendre. Il ne pensait pas revenir ici. L'église était tout ce qui l'avait jadis dégouté. Mais, pouvait-il réellement se pardonner les fautes du passé ? A moins que... Il oublie sa rencontre avec cette succube, Perséphone. Le nom résonne comme un écho dans sa tête. Oui, il s'en souvient, quoique la rencontre fut courte, elle resta tout de même fructueuse. Il poussa la porte. Personne, pas même un prêtre... Etrange ? Mais, pas de quoi s'inquiéter. Une idée perverse traversa son esprit. Il la rejeta. Il avait cru en ce qui se trouvait ici, il ne pouvait se permettre pour le moment de pensé de manière déplacé. Il alla jusqu'à l'hôtel. Regarda autour de lui, son regard océan balaya le chœur. Rien d'intéressant. Il n'allait pas prier non plus. Il n'était pas là pour ça. Il se déplaça. Sentant que l'énergie positive des lieux le repoussée vaguement hors de l'église. Il resterait. Il aurait peut être l'occasion de transgresser certaines règles...

La brume s'installa avec une rapidité aveuglante, l'écho des promeneurs s'entendit jusqu'aux oreilles de notre vampiresse qui désirait aspirer la vie de cette jeune proie qui, depuis quelque temps, tentait de s'échapper de ses pensées alimentaires. Se lèchant sensuellement les lèvres, elle ne put résister à l'envie de lui torturer l'esprit en le plongeant temporairement dans des cauchemards vulnérables et tortueux. Un sentiment de dominance s'installa lentement dans l'esprit macabre de notre princesse des ténèbres qui arpentait à travers les rues de sa grâce charismatique. Le rejeton courait à vive allure et ne semblait point vouloir s'arrêter. Pourquoi donc ces petits êtres ne se montraient-il pas cléments face à l'appétit de nos amis les créatures nocturnes, de simples somnanbules vivant de nuit et non de jour, cherchant comme toute personne à se nourrir. Certes, ils n'hésitaient pas à procéder à des techniques quelques peu immorales mais ces immenses terres sont elles-mêmes dépourvues d'un sens moral, alors à quoi bon chercher le bon du mauvais, le logique du stupide,ect. C'est comme cette fameuse question: "Est-ce que Dieu ou Satan existe?" Qu'elle banalité pure...si ces deux êtres s'avèraient existants, Lady n'aurait aucun mal à se ranger du côté qui accomplirait le plus de ses caprices puérils, celui du mal bien entendu. Croyez-vous que Dieu s'amuserait à tuer de braves personnes pour le désir égoiste d'une autre? J'en doute...et puis, qu'elle importance...la damnée préfère perdre son temps à courir après d'appétissants nourrissons plutôt qu'à écouter les paroles soporiphiques d'autrui vis-à-vis de la "religion". Souriant avec aisance, elle ne put cacher sa satisfaction lorsqu'elle perçut le jeune garçon à quelques mètres devant elle. En ayant une bonne fois pour toute de le rattraper, elle siffla d'un trait et fit appel à ses meilleures amies, les chauves-souris, qui immobilisèrent immédiatement la jeune proie, terrifiée et baignée de larmes salées qui éveillèrent davantage la faim de notre vampiresse. Ses canines plongèrent dans la tendre peau de l'avorton et se délectèrent de son sang si chaud, si goûteux, si aléchant. Elle le vida entièrement de son sang, ne laissant plus que quelques gouttes sur sa main pour les transformer en une rose rougeâtre qui se coagula aussitôt et retomba sur le corps du défunt. Un rire crystallin s'échappa des lèvres de Lady et lorsqu'elle releva son visage de porcelaine, elle remarqua qu'elle se trouvait justre en face d'une église. L'ironie du sort. Ce pauvre garçon n'aura pas à faire un long voyage avant d'atteindre la maison de Dieu. D'ailleurs, notre belle muse eut la curieuse envie d'y jter un coup d'oeil, comme autrefois, sur les terres du Yin et du Yang...où elle avait fait la délicieuse rencontre d'un Orine...très spécial pourrait-on dire, avec des envies sucuidaires...du moins, c'est ce qu'on aurait pu penser de lui...

Les portes de l'église s'ouvrirent avec un crissement insupportables aux sensibles oreilles de notre damnée qui ne put contenir une jolie grimace. Ses pas résonnèrent sur les dalles qui recouvrèrent chaque parcelle du bâtiment usagé par les âges lustrés. Vêtue d'une courte robe en soie bleu marine, mettant en valeur ses courbes que l'on pourrait qualifier "d'harmonieuses", la belle eugénie ne tarda pas à sentir une autre odeur que la sienne...la présence d'un être titillait son esprit de chasse et ses yeux chassèrent les lieux du regard avant de tomber sur une silhouette cachée dans l'ombre. Un sourire mesquin peigna souplement ses lèvres et Lady reprit aisément sa marche vers l'individu, d'une démarche souple et déhanchée...lente mais finement construite...grâcile et légère. Il ne s'agissait pas là de l'orine de la dernière fois mais d'un jeune inconnu à la chevelure similaire, du moins la couleur. L'odeur n'appartenait ni à celle d'un elfe, ni à celle d'un ange, d'une fée, d'un humain...non, rien de tout celà...elle ne reconnaissait pas son odeur et celà éveillait en elle la soif de connaître. Ses gestes et ses expressions restèrent cependant discrètes et notre Seigneur de la Nuit tapota du bout des doigts le dossier des bancs qui pronèrent une grande partie de la salle...elle rejoignit à petits pas le coeur de l'église...

"Bonsoir...." dit-elle d'une voix presque sereine.

"Je n'ai pas l'impression que votre présence est celle vouée envers Dieu. Une petite promenade à travers les échos polaires de l'église peut-être? Ou la curiosité des lieux? Mais peut-être qu'aucune de ces suggestions ne soit bonne(e)s?" murmura-t-elle avec une courteoisie de mauvais goût.

Elle s'arrêta près de l'hôtel et s'y assit sans la moindre gêne. Offenser Dieu? Elle l'avait déjà fait depuis bien longtemps. Depuis sa plus tendre enfance pour être précise. Ses mains soignées et glaciales se posèrent sur le bois frais de la table et notre Dame pencha légèrement sa tête sur le flanc gauche avant de lâcher un soupir subtil. Sa longue chevelure platine cascada le long de ses épaules pour caresser la moitié de son dos. Un sourire coquin s'afficha le long de ses lèvres à l'attitude vampirique et elle reprit calmement;

" A qu'elle race appartenez-vous, bel inconnu?"

Il se lassait. Le spectacle des vitraux ne valait pas grand chose, tout était banale et puis, il avait tourné la page sur la religion. Il ne voulait plus, à moins que l'Exilé ne le veuille, ce n'était sûrement pas le cas. Pas de règles à transgresser, rien d'amusant. Il pourrait partir ? Non, il allait faire le tour des environs. Histoire de voire à quoi ressemble les loges, des prêtres. La porte noire sculptée lui fit face. Il fit jouer les gonds et pénétra sans aucunes somations dans les lieux. Minable, aurait été le mot le plus approprié peut être. Le prêtre dormait de tout son long. Pitoyable, spectacle désobligeant. Il pourrait le tuer, mais à quoi bon. La seule chose qui ne devait pas se produire, c'était qu'il soit vu. Les prêtres... Il se souvenait du clerc Saint Lus. Il l'avait aidé, dans sa vie... Humaine. Alors qu'il n'était pas plus âgé que onze ans. Il avait dévoilé la plupart de sa vie à un homme qu'il ne connaissait pas mais qui dévoilait une aura bienfaisante. Il était entré dans le jeu. Cet homme l'avait meurtri. Par sa faute il était devenu un monstre. Par sa faute, et par deux fois il avait perdu des êtres chers. Ses parents, ses amis, son amour perdu... A partir de ce moment il avait haïe tout ce qui tenait pied et prenait racine à la religion même. Il détestait le monde qui l'entourer et pourtant, certaines saveurs méritaient d'être... Goutées ? Le terme était peut être vague, mais c'était ce qu'il ressentait au fond de lui. Un oeil s'ouvre, lentement. Qui est à ses côtés ? L'œil frémit, il a peur. Il ne connait pas cet homme. Le prêtre se relève. Sora l'observe avec dégout. L'homme ouvre la bouche, il le laisse faire, il le regarde. le mépris le prend comme une peur croissante, et pourtant cette peur il l'a depuis longtemps chassé...

-"Qui..."

Il ne le laisse pas finir. L'oreiller l'empêche de parler. Il cherche l'air, il ne trouve pas. Sous un tissus de soie, un homme saint perd la vie.
Sora sort. Il pose sa main sur la froide parois du chœur de l'église. Il se moque de ses actes désormais, il ne vit que pour servir l'Exilé. Une voix, un son. Il connait cette voix. Il s'approche, la regarde. Elle se répercute à nouveau. Il frissonne. Il distingue une forme, puis un visage. Un murmure s'échappe des lèvres de l'ancien loup: "Lady ?" Peut être rêver-t-il ? Les souvenirs de ses vies antérieurs étaient pour la plupart flou. Mais celui-ci lui paraissait plus distingue que les autres. Etrange. Etrange comme la vie fait bien les choses. Le monde est petit. A moins que ce ne soit que pur hasard ? Une race... Si seulement il le savait lui même...

-"Je ne peux affirmer ce qui me reste voilé."

Il s'approche un peu plus. Courbe gracile, sur un hôtel saint, la vampire parait presque à sa place aux yeux de l'Elémental. Il l'observe à nouveau. Il se rapproche, et arrive bientôt devant-elle. Sans gène il pose son dos contre l'hôtel et en même temps sur le corps froid de la vampire. Il se trouve entre les jambes gracieuses de la vampire, ses bras se posent sur les jambes de la jeune femme. Il regarde la porte d'entrée. Il réfléchit. Il écoute la respiration de Lady. Il se moque de sa réaction, il ne fait que regarder.

-"Je doute, que votre présence, soit aussi celle de ceux qui recherche le pardon ou la confession. Ou peut être me tromperais-je à mon tour ? L'église n'est que le rejet d'un profond dégout pour moi."

Il se tourne, lui fais face, ses mains épousent les jambes de Lady. L'océan de ses yeux parcourt tout le corps de la jeune femme. Puis se retire tel une vague. Il se replace face à l'entrée. Les sources d'eaux chaudes peut être ? Ou la taverne, ou encore les deux ? Il ne se souvient plus si il a réellement vu cette femme, pourtant son image se trouve belle et bien dans sa tête. Il devait y avoir une explication rationnelle, mais pour le moment, il ne s'en souciait pas vraiment. Il fixait tout bêtement la rosace de l'église, comme il y'a des années il le fit, quand il y a des années, il n'était qu'un être ordinaire...

La mort hantait les lieux dans toute sa splendeur. L'odeur saturait les lieux avec un air absent, seul la damnée la sentit si fortement...elle n'était pas une vampire pour rien après tout! Qu'elle ironie de retrouver une telle odeur en ces lieux saints...seraient-ils, eux aussi, corrompus par le mal et le désir sanguinaire? Il serait amusant qu'il en soit ainsi, ne trouvez-vous pas? Mais il faut dire que lorsqu'elle avait fait l'étonnante rencontre d'un orine ignorant en ces lieux, l'envie de se sucuider est tout à fait similaire à la corruption. Bon nombre de fois qu'elle avait vu des églises en feu ou attaquées par des têtes de bélier...comme quoi la sainteté n'était guère soutenue par tous ces pauvres êtres maudits de leur propre sort submergé d'un vague sentiment amer. L'individu qui se retrouvait face à elle ne lui était pas une odeur familière, non plus inconnue...cette odeur était complexe...il ne semblait pas appartenir à une race bien précise...quoique l'hypothèse s'avèrait être étrange. Elle ne répondit à cette pensée que par un haussement de sourcil brisé. D'ailleurs, la réponse de ce bel homme confirmait ses soupçons et notre bellâtre lâcha un soupir rempli d'une délicate ironie mordante. Qui sait...peut-être l'avait-elle déjà croisé, peut-être pas...

" Je vois...peut-être le découvrirez-vous plus tard... "

Elle ne parut pas surprise du manque de gêne que dégageait le jeune homme qui s'installa à son aise contre Lady. Qu'elle assurance pour oser toucher d'aussi près notre damnée repue! Elle afficha un svelte sourire persifleur et passa ses doigts élancés à travers la chevelure sauvageonne du bipède...caressant d'un geste galant et curieux à la fois chaque mèche rebelle, aussi douce qu'une plume d'ange elle-même qu'il se faudrait parfois tremper dan sun bain de sang. L'une de ses mains s'abandonna sur la joue droit du damoiseau qu'elle griffa avec satisfaction...laissant quelques gouttes perlées le long de sa peau savoureuse...D'habitude, elle aurait sérieusement blessé quiconque la toucherait de la sorte sans sa permission mais cet être dégageait un vague sentiment qui attisait ses envies meurtrières. Elle n'en savait pas elle-même la raison, la nature est parfois bien difficile à comprendre et Lady préfère ne pas se perdre dans des philosophies idéologiques...les casses-tête de ce genre, ça n'était point son grand amour même si elle avait une grande patience pour ce qui est d'analyser, rechercher et trouver le plus souvent! Ce jeune fripon n'était point dupe, qui aurait cru que notre vampiresse serait venue pour se racheter vis-à-vis d'un Dieu qu'elle méprisait? Ce serait une vrai hérésie!

"Je ne peux rien vous cacher! Cet endroit n'est juste que le fruit d'une curiosité bien malveillante...je ne veux en retirer rien de spécial si ce n'est que rabaisser cet être en qui les croyants ont la foi...ni plus ni moins..." répondit-elle d'une voix succulente.

Le jeune inconnu se remit dans des contemplations détaillées et Lady ajouta d'un ton coquin;

"Vous serais-je familière que vous me regardez de la sorte ou avez vous tout simplement besoin d'une paire de lunettes?"

Lady décroisa ses jambes et s'ôta de l'hôtel pour déambuler d'un pas lent et avenant vers le fond de l'église...elle porta aussi son regard sur la rosace de l'église...signe qui ne lui était point inconnu du tout! Ses pupilles dorées s'abaissèrent au niveau de sa cheville droite qui dévoila un petit tatouage d'une rosace, légèrement différent mais qui restait pourtant si égale que celle de l'église. Elle ne se souvint plus de la date se création ni même la raison. Parfois, il y a des souvenirs qu'il vaut mieux oblitérer au plus profond de soi et tourner la page. Revenant à la réalité, notre jeune muse se hâta à nouveau vers celui qui avait proférer des paroles bien appréciables. Juchée sur ses escarpins, elle s'arrêta juste devant le blondinet et posa main sur sa hanche droite avant d'ajouter;

" Et puis-je savoir par quel nom dois-je vous appeler? "

Il n'écouta pas réellement ses paroles. Du moins pas les premières. Il s'était évadé dans ses pensées. Puis, en sorti, une goutte de son propre sang tomba dans sa bouche. Goût étrange, et pourtant si familier... Une silhouette. La Clait ? Il ne comprend plus. Une simple goutte de sang changeait sa façon de pensé. Il voyait la vie comme un vampire. Il n'en était pas un, n'en a jamais... Sa pensée s'arrête, comment savoir ce qu'il ignore ? Tout ce qu'il connait c'est l'amnésie, l'absence et quelques vagues souvenirs de ses vies antérieurs. Et Cuite aussi. Le chien tressé qui l'avait aider depuis longtemps. Soki, il s'appelait comme ça avant, du moins dans sa mémoire, un chat devenu chien ? Etrange, encore des faits inexpliqués... Puis la vision vampirique revint. Il voulait plus de sang. Non, c'était plutôt son esprit qui en avait besoin. Comme pour récupérer des souvenirs oubliés, comme pour récupérer la mémoire. Pourtant, sa mission était de sauver l'Exilé, il n'avait était créer que dans ce but... Du moins, il croyait. Une nouvelle fois la silhouette apparut, frêle, gracile, une femme sûrement. Elle gémit, ses yeux le fixe, le supplie. Le sang, partout, un animal la mord, non pas un animal, c'est lui. Il sent cet homme lui ressemblant attirer vers cette femme, mais il ne peut s'empêcher de la mordre. Un nom. Houna ? Il ne se souvient pas, il ne veut pas se souvenir ? Lady lui caresse les cheveux, il ferme les yeux. Il s'évade, et tente de faire le vide autour de lui, d'oublier tout ce qui l'entour, de faire abstractions des auras. Il se retrouve seul, il se forge un cocon, la femme parle, elle brise sa prison. Il cesse d'espérer à être seul. L'Exilé le sortirait bientôt de cette torpeur qui l'anime sans cesse. Il retire les mains de Lady, doucement, presque poliment. Contact étrange, comme un froid-chaud, la chaleur de Sora envahit légèrement la froideur constante de Lady, un bref instant, puis repart.
Les phénomènes que nous vivons s'affectent à nos rencontres, parfois, il vaudrait mieux s'abstenir et s'arracher les souvenirs qui nous tourmentent, le contact entre deux corps étrangers, peut être étrangement ressentit. Chapitre V, des croyances de L'Exilé. Pourquoi il n'y avait pas pensé plutôt ? Pourquoi se laissait-il diriger par une personne ? Lui même l'ignorer.

-"Peut être... La vie est étrange et parait tellement ordinaire."

Puis les pensées reprennent le dessus. Ou plutôt, un chapitre entier des croyances de l'Exilé défile dans son esprit, comme un rappel à l'ordre. Etrange ce lien entre lui et l'entité. Si au commencement l'homme n'avait pas su tenir une arme en main, sa vie se serait bien vite terminer. Il en est de même avec l'Exilé, si il n'avait su corrompre les ténèbres elles mêmes, il n'aurait jamais acquis une telle puissance. Pourquoi résoudre le monde à de simples guerres, alors que deux entités n'ont qu'à s'affronter pour terminer cette histoire. Dieu. Darkness. Nous osons, et nous savons, que la quête future sera entreprise par l'Homme, mais il sera en danger, les compagnons qui feront route à ses côtés possèderont des passés obscures, trop peut être pour qu'il mène à bien cette mission. L'espoir peut vivre, mais peut mourir si facilement. Ce n'est pas lui, c'est Darkness qui a décidé de lui offrir ce sort de serviteur. Et il l'a accepter, avait-il réellement le choix ? Ou n'était ce qu'une sage décision ? Nul ne pourra en prêcher la parole, le secret ne doit être dévoilé. Seul le Repenti pourra sauvait l'Homme une fois l'Exilé libérer, mais ce repenti est spécifique, et c'est à l'Homme de le trouver. Saura-t-il ? Les doutes planeront certainement toujours sur ce point... N'avançons point de conclusions attives. Nos espoir ne sont fondés que sur de simples suppositions, imaginez que le monde soit dominer par un seul homme, Dieu n'est que le créateur, Darkness saura érigé un monde parfait, où règne chaos et désinvolture, pourquoi ne pas le laisser faire ? Qu'avons-nous à perdre ? Seul les fous ne changent jamais de position. Nous ne sommes que des serviteurs du Maître du Chaos. Nous nous repentirons de nos actes quand il aura atteint son but. L'Homme doit réussir, il n'y a pas d'autres solutions, il n'a pas d'autres choix, c'est son destin... Tout cessa, net. Comme une rupture. Pourquoi ? Qu'avait-il à voir là dedans ? Etait-il donc cet Homme dont parle les Croyances ? Ce flou sur sa propre existence l'interpeller et il traissaillit à l'idée de devoir endosser ce rôle. Il se tourna. Un sourire légèrement pervers vogua sur son visage fin. Il regarda le long des jambes de Lady. Et retourna vers ses yeux.

-"Si tel est votre désir, je peux vous aider à le rabaisser, d'une manière... Familière."

Il esquissa un petit sourire qui exprimait, le démenti de ses paroles, quoique, il ne serait pas de refut à s'initier à quelques plaisirs à la manière des vampires. Si il fut un jour de cette lignée, il devait avoir quelques restes dans ses gènes à proprement parler... Familière, lunettes... Il avait déjà entendu cette phrase, cette voix identique au son des paroles. Puis les souvenirs l'envahir à nouveau, légèrement flou, mais visible, il entrait dans un transe étrange. Conscient, mais trop absorber part ce qu'il voyait. Vampire. Il sentait les canines, le goût du sang bien en bouche. Alucard ? Oui, il était bien cette personne. Ce n'était pas tout à fait ses attraits physiques, mais il se reconnaissait bien dans ce personnage sanguinaire. Puis la morsure, il mord une femme. Il se baigne, Lady arrive. Tous ces souvenirs, pourquoi réapparaissaient-ils ainsi ? Juste à l'écoute d'une phrase pourtant anodine. Il se sentait faible et écarter de tout ce qui se passait dans sa tête. Vampire ou pas... Il ne l'était plus à présent. Il la regarda. Vampire élançait partir et sautait de l'hôtel pour déambulait dans l'église. Il allait chasser son regard, quand elle s'arrêta. Rosace face à une autre. Ressemblance frappante et pourtant déficience. Le tatouage paraissait vieux. Il n'accorda pas une réelle importance. Les tatouages étaient une phobie qu'il avait chassée depuis longtemps. Pourtant... Il écarta légèrement sa chemise. Un tatouage, noir, grand, signifiant tout et rien, mauvais souvenir d'une existence oubliée. Ce tatouages exprimait toutes les croyances des races, et celles de l'Exilé, il le possédait depuis qu'il était devenu Gears. Il y a déjà longtemps de ça. Trop longtemps, le souvenir de cette vie n'est pas remonté à la surface, mais ce n'était qu'une question de temps, il savait qu'un jour il connaitrait enfin toutes les vies qu'il avait vécu, mais ce jour lui paraissait si loin...

-"Ma vision est correcte, mais je ne peux m'empêcher d'apprécier la grâce de ton corps Lady."

Idiot, aurait-il dût s'injurier, il avait prononcer son nom, sans même savoir si c'était réellement le sien, il aurait pus le vérifier, mais utiliser sa compétence pour lire les pensées de cette vampire ne l'intéressait guère. Elle se planta devant lui. Main sur la hanche. Un nom ? Si seulement, il savait qui il était réellement. Sokori ? Istenn ? Alucard ? Kiba ? Tant de noms qu'il avait jadis portait, une préférence, pour le premier, son véritable nom, mais Kiba n'était qu'un loup, il n'était plus lui, il l'avait rejeter à une époque trop lointaine pour qu'il daigne vouloir s'en souvenir. Un murmure à peine audible brisa néanmoins le silence des lieux. Ce nom était une partie de lui désormais, une renaissance, un repenti ? Il n'avait plus rien à perdre à changer d'identité. Il savait que de toute manière, bientôt tout serait finit, quand l'Exilé reviendrait tout du moins.

-"Sora."

Il se rapprocha. La scène était bizarre, elle le connaissait mais ne devait pas se souvenir de lui, il la connaissait et pourtant, il avait l'impression qu'elle lui était étrangère. Il regarda autour de lui. S'approcha un peu plus. Saisit la hanche, de la jeune femme et se rapprocha. Sa bouche arriva bientôt à l'oreille de Lady. Il était coller à elle. Il pouvait sentir la froideur vampirique de Lady contre son corps brûlant, son torse contre les formes graciles et élançaient de la vampire. Sa main passa dans le dos tout aussi froid de son interlocutrice et il murmura simplement, sagement presque. Comme un homme parle avec respect, mais un brin de perversité ternit le paysage.

-"Mais, si tu veux, je pourrais être plus familier..."

Il la lâche, doucement et s'assoit à son tour sur l'hôtel. Une offense de plus à celui que l'on nomme le créateur. Bientôt il se lassera des habitudes qu'il prend peu à peu. Il fixe la rosace, énigmatique.

Ce jeune homme semblait si absent. Lady ne supportait guère les personnes qui étaient tantôt de toute ouie...tantôt transparent face au monde réel et accablant. Le regard de notre damnée se perça d'entre les ténèbres pour laisser place à la frustration, la réflexion, la rancoeur, l'indifférence, l'ironie qui lui était si familière et bien sûr, la beauté morte. Un ruisseau d'amertume transperça d'aiguille en aiguille les souvenirs d'un coeur trépassé d'oublis, de lassitude, de sang,...tant de choses, si peu de volonté à les prononcer. Un instant, elle sentit la chaleur qui émergait des mains moites de l'individu et se sentit un instant quelque peu différente...elle n'y fit aucune remarqua mais ses vaisseaux sanguins, pendant une fraction de secondes, s'étaient cripsés de cette sensation si lointaine. Sa longue chevelure peignée d'un voile d'or cascada le long de ses épaules et se perdit sur les contemplations de ses formes riantes et délicates. Ses mains furent défaites de toute étreinte, ses oreilles laissèrent les propos du jeune homme s'écouler comme une rivière perdue dans les abysses d'une première vie...le calme l'apaisait...ce qui était plutôt rare chez elle qui était plutôt du genre à lancer des piques menaçantes à tout bout de champ. Cette constatation la fit sursauter et Lady lâcha un léger gloussement avant de remarquer qu'elle avait changer d'endroit...on dirait qu'elle aussi était perdue dans ses contemplations internes. Elle ne supportait pas la sensation de connaître la personne sans vraiment savoir son identité...seule son odeur persistait à la faire croire de telles folies et très confiante en son instinct, elle ne pouvait admettre qu'une et une seule solution...elle avait déjà croisé ce blondinet à l'esprit rêveur par le passé...allez savoir qui exactement, elle aura peut-être des réponses plus tard...du moins elle espèrait car le doute était une chose qui ne la plaisait guère, loin de là pour être précis. Une voie l'appelait d'entre les profondeurs les plus effrayantes, les plus vastes, les plus étranges, les plus frissonnantes et les plus influentes...une voix qui lui revenait souvent lors de ses rêves, ses cauchemards, et qui s'amusait à la faire tourner en bourrique, comme une vulgaire chose sans le moindre interêt...mais c'était elle qui se faisait des idées puisqu'après tout...c'était elle qui refusait d'entendre ce délicat murmure...

Citation :: "Si tel est votre désir, je peux vous aider à le rabaisser, d'une manière... Familière."

C'est qu'il se croyait marrant en plus! Lady comprenait parfaitement les sous-entendus peu saints de ce jeune brin d'homme et ne cacha pas ses plus profondes pensées. Nombre de fois elle s'était retrouvée face aux impulsions masculines mais de toute façon, n'était-ce point elle la cause de ces conséquences bien vicieuses? En grande partie puisque son créateur l'avait engendré sous une aile vampirique et sachons que ces êtres sont dotés d'une sensualité et d'une beauté à en faire frémir tant...il fallait bien sûr avoir "le petit truc", la cerise sur le gâteau en quelque sorte, qui vous transformera en parfait aphrodisiaque. Ce "petit truc", Lady l'avait déjà conquit depuis bien longtemps...et ne savait l'apprivoiser que "trop" parfaitement. Elle réouvrit ses paupières de cire avant de poser l'or de ses deux yeux chatoyants sur le corps vivant face à elle...le détaillant de haut en bas, elle ne trouva rien de mieux à faire qu'à soutenir son regard sans vraiment prêter attention à l'océan qui se perdait à travers les deux billes d'aciers du jeune libertin. Elle s'apprêta à ne plus prêter attention à cet intriguant damoiseau lorsqu'il prononca parfaitement les syllabes de son prénom..."l-a-d-y". Comment! Elle fronça un sourcil, la curiosité l'enivrait...cette réponse confirmait en partie ses doutes sauf si ce dernier s'amusait à jouer avec ses nerfs et qu'il s'était déjà renseigné bien avant, quoique ça serait un pur stratagème de pro dès lors. La belle muse se retrouva bien vite à quelques centimètres du bipède et aspira profondément l'odeur qui l'entourait de toute part...ça sentait bizarre...une odeur mélangée mais l'une d'entre elles fut très vite perçue par notre damnée, celle des vampires...à présent, il n'était plus! Un élémental peut-être? ses cils effleurèrent le cou du bellâtre tandis que Lady aspirait lentement cette odeur spéciale. Elle finit par se retirer et tandis qu'elle regardait toujours avec intrigue le bel homo sapien, ses lèvres prirent paroles peu à peu;

"Mhh...Vous m'envoyez flattée et vous semblez retrouver la mémoire si je ne me trompe? Je dois avouer que vous m'intriguer...j'aimerai d'ailleurs en savoir un peu plus sur ce mystère..."

.:.Sora.:.Un nom qui lui était inconnu...mais les noms n'étaient que des pseudonymes auxquels il n'était pas nécessaire de prête une grande attention. Elle murmura le nom "Sora" d'entres ses lèvres avant de se faire enlacer par les hanches. Curieusement, notre damnée se laissa faire et sentit une nouvelle voix la chaleur fièvreuse de Sora l'envahir. Un parfait contraste avec son corps glacé, ne trouvez-vous pas? Elle sentit sa main parcourir son dos avec lenteur et courtoisie...n'imaginez pas que cette belle pivoine corrompue puisse en rester indifférente, le désir fut l'une de ses premières sensations...qui resta cependant très discrète. Une vague perle de vice se hissa jusqu'à son sourire qui s'étira légèrement lorsque le jeune Sora se défit de son étreinte pour se laisser à nouveau attirer par la rosace scrupuleuse. Elle laissa quelques minutes défiler rapidement, un chrono qui finit cependant par s'arrêter. D'un pas sensuel elle rejoignit le primate assis sur l'hôtel et frôla, à son tour, de ses fins doigts ses jambes avant de s'imposer dans une position que Sora avait emprunté il y a peu de temps...c'est-à-dire, placée entre ses jambes...un fin sourire galant et pervers s'installa aux creux de ses lèvres et la vampiresse lui répondit;

"Puis-je savoir comment comptez-vous vous y prendre mon cher Sora?"

Charnel désir. Envoutement subtil. Parfum enivrant. Tableau esquissait au crayon taillé. Notre repenti arrivera un jour, seulement, il ne faut pas s'attendre au repos. Le repenti est une chose étrange, crée et inventer de toutes parts par un seul homme: Dieu. Cette action parait banale, stupide, dénuée d'intérêt véritable. Et pourtant chaque hommes prétend parvenir jusqu'à lui. L'intouchable rédemption. Il n'y songea que l'espace d'un instant. Cet rive de temps, où il fixait bêtement, presque innocemment la rosace de l'église. Il éprouvait un certain orgueil à ne pas prétendre au repenti. Il se souvenait tellement de Saint Lus... Trop peut être. L'homme l'avait bafoué, le contraignant à vivre comme un suppléant d'un être. D'une entité. L'Exilé. Pourtant, cet homme était la seule véritable chose dont ces souvenirs avaient référence, hormis Lady. Cette femme, lui paraissait toujours étrangère, son corps froid lui avait rappeler l'espace d'un instant son ancienne condition de vampire. Faible et ignoré. Un simple être qui n'avait pour but que se repètre d'une substance rouge, d'un liquide vitale, de sang. En définitif, le vampire volait la vie, pour sauvait la leur. Une situation quelques peu comique et plus que bizarre. Il essuya le sang coaguler de sa joue. Ce goût, toujours présent. Le sang qu'il avait bu... Les ongles de Lady allaient lui laisser des cicatrices, non pas physique... Mais les souvenirs vampiriques qui revenaient peu à peu en lui le terrassaient mentalement. Le mystère qu'il laissait lui même planait lui était confortable. Il aurait préféré garder l'anonymat de sa véritable identité. Non. Il pouvait ne rien dire, il n'était pas sûr de ses souvenirs, de son passé. Il ne désirait pas avancé de propos attife sur une vie qu'il n'avait peut être pas eu.

-"Si le mystère porte conseil, abandonne toi à lui. Je ne peux expliquer, l'inexplicable Lady."

L'homme est un farceur. Un être vile qui ne pense qu'à se reproduire. Survivre pourrait être une devise... Elle s'approche, d'un pas sensuel. Se place entre ses jambes. La plupart des hommes seraient pris de court par le plus vif des émois. Il n'en est pas cas pour celui-ci. Il la regarde, simplement, avec un intérêt certain. Comment repoussé une grâce pareil ? Comment refuser de parcourir le corps d'une pareille merveille. Comme un adorateur observe une œuvre d'art, il la dévisage gracieusement. Sa main caresse le dos de la damnée, quelques instants, au travers des vêtements, il ne sent pas la froideur de son corps... Il cesse. Regarde. Contemple. Admire. Sa voix envoûte un homme perdu. Mainte partie de lui, lui crie de l'embrassait sauvagement, il se refuse. Pour l'instant... Sa perversité palpite en lui. Il la repousse encore. L'homme blessé se refusera tant qu'il n'aura pas fait la paix avec lui même. Pourtant c'était lui, qui avait parler et aborder le sujet. Comme le saint trahi, il s'anime et pulse d'un désir tout autre, il s'abstient. Il fixe la rosace. Saint Lus... Pourquoi l'avait-il corrompu ? Pourquoi ne l'avait-il pas laissé vivre une existence tranquille. Il se retrouvait entrain de, jouer un jeu dangereux avec une vampire, qu'il pensait avoir connu dans une autre vie, était-ce une récompense, un du ? Le vampire qu'il fut autrefois pouvait-il se réveiller ? Où toutes les autres parties de ses vies si nombreuses et pourtant inconnues à sa mémoire ? Il maudissait cet homme et tout ce qu'il représentait...

-"Dat Veniam Corvis, Vexat Censura Columbas. Tu le verras bien par toi même."

Son murmure s'éteignit. Ses lèvres près de l'oreille droite de Lady. Elles effleurèrent la peau de la damnée. Se rapprochèrent de son cou. Se collèrent. Repartirent. Et revinrent. Défilant telle une courbe sensuel, la bouche de l'Elemental parcourait le cou de la vampire. La froideur la joue de Lady se fit bientôt sentir... Parcourant quelques endroits, Sora ignorait si ce qu'il faisait était réellement bien, mais cela faisait longtemps qu'il avait banni le bien de son coeur... Il se mordit la lèvre. L'entaille fit affluer des perles rubis. Il passa sa langue dessus. Son coeur anciennement vampire ne pouvait oublier certain rituel bien étrange. Ou peut être jouer-t-il réellement un jeu avec la vampire, une sorte de provocation. Lèvres contres lèvres, il n'hésita pas vraiment. La langue ensanglantée par le sang de sa lèvre inférieur, il partagea le divin flux vital avec la vampire. Ses bras se resserrèrent sur le torse de Lady. Il l'étreignait. Il sentait néanmoins le sang. Son sang partageait... Il arrêta le baiser. Il ne sentait plus le sang. Il baignait l'océan de ses yeux dans un regard d'acier, dont-il ne savait se décrocher. Sa main gauche parcourait le corps de la damnée. La chaleur de sa peau, trouvant son contraire dans dans la fraîcheur de Lady. Il fixait la rosace. Dieu. Son âme appartenait à l'Exilé. Il avait trouver autre chose qu'une simple personne en Lady, qu'une simple présence. Il tenait son Repenti...

Le mystère était une "chose" difficile à résolver...une chose? Quel nom pourrait-on porter à cet étrange mot? L'arcarne? Une enigme? L'obscurité? L'inconnu? Un voile qui recouvre les plus infimes secrets? La vérité ou encore...la prudence? Bien de "synonymes" et si peu de réponses explicites. Cette "chose" imprégnait la vie de notre damnée dans le moindre détail...beaucoup d'incompréhensions s'évaporèrent d'ailleurs tout autour d'elle...comme des auras, peut-être. Un peu comme les Orines, notre damnée s'amusait à les résoudre...certes la tâche n'était point aisé mais parfois, il se fallait travailler un peu ses neurones pour arriver à quelque chose de cohérent. Ses yeux miroitants se reposèrent sur le jeune mortel qui semblait tantôt pris d'une soudaine attention pour se défaire tantôt de tout interêt quel qu'il soit...un genre de comportement lunatique...ce qui avait tendance à troubler, ou plutôt énerver la vampiresse qui n'exprimait son mécontentement par un simple haussement de sourcils. Parfois, les mystères méritaient d'être laissés en paix mais pour le cas de Lady, ce dicton n'est qu'une bêtise à punir...Malgré le fait qu'elle ait déjà reçu de mauvaises surprises pour avoir fouiné son nez dans les affaires qui ne la concernent pas, elle n'est guère du genre à laisser à l'abandon ces mystères enveloppent ce pauvre monde obscurci par un sentiment de rancune.

" Juste! Il serait quelque peu farfelu, certes! Mais je n'ai pas pour habitude de laisser le mystère m'envahir... " répondit-elle d'un ton malicieux.

Une main incertaine frôla son dos pour s'en écarter aussitôt...comme si ce fut un péché de la toucher...Derrière cette absence de compréhension se cachait des pensées torturées par elle ne savait encore quoi mais espèrait bien trouver la réponse. Mais rien de pressait...la jeune demoiselle ne presse point le temps...à quoi celà servirait-il d'ailleurs? A rien sauf peut-être une pointe de déception après avoir reçu une réponse véloce. Elle l'entendit prononcer des paroles prononcées dans une langue ancienne...une langue qui ne lui était pas inconnue...elle lâcha un soupir mièvre et ne se prit même pas la peine de rétorquer quelque chose, ce serait user de sa salive inutilement. De toute façon, l'Elemental ne le lui laissa pas le temps, ce dernier effleurant de ses lèvres coquines la peau de la jeune femme qui laissa le silence s'installa entre ces deux êtres détruits de toute sainteté. Des frissons vaporeux s'installèrent au creux de sa peau de cire...Tandis que Sora sillonait son cou avec sensualité, Lady planta son regard sur ce prophète, ce Fils de Dieu attaché vulgairement sur une croix, croix qui pendait avec banalité contre un mur...pour elle, cet individu n'avait subi que les conséquences d'une attitude trop confiante, celle d'un imprudent né! Elle s'imaginait déjà les punitions qu'il avait dû subir dans un silence permanent...qu'elle stupidité! Etait-ce là la preuve de l'existence d'un Dieu qui regardait son fils se faire lapider, torturer, ensanglanter par des êtres insignifiants...? Mais peut-être qu'après tout...ce Dieu n'était peut-être qu'une fantaisie des esprits candides et solitaires. Elle put apercevoir par les vitrails des ombres mouvementées, celles des arbres pourchassés par des raffales de vent irritées...tentant de s'échapper mais n'étant finalement raccrochés qu'à leurs vieilles origines. Une odeur de sang la fit sortir de ses pensées et lorsqu'elle posa son regard sur ce cher Damoiseau...elle constata avec plaisir les quelques perles de sang qui bordèrent ses lèvres, une pensée gourmande s'échappa de ses pensées pour s'offrir aux lèvres de Sora, ce jeune homme à l'esprit violenté par tant de choses. Elle goûta avec satisfaction lorsque des images se profilèrent à travers ses yeux...des flashs voilèrent son esprit...un nom apparut aussitôt..."Alucard"...Qu'était-ce? Un simple souvenir auquel il ne fallait point prêter attention? Un signe évident de cette rencontre? Elle ne sut que penser...elle se souvint de la race complexe qu'était celle des Elementaux...ces derniers qui pouvaient être passés par de nombreuses races...Peut-être qu'il avait été, autrefois, cette personne dénommé 'Alucard' avec qui elle avait passer des moments charnelles aux Sources d'eaux Chaudes. Seul le destin le lui dira. Elle soutint le regard bleuté de Sora, ou peut-être Alucard ou peut-être encore un de ces nombreux inconnus...quant cette main virile parcoura son corps avec allégresse, elle s'en empara fermeté et délicatesse...un sourire fripon étira ses lèvres et la belle ajouta d'une voix douce et magnétique;

" Qui êtes-vous pour vous croire permi de "tout"? "

Sa jambre droite s'enroula sensuellement autour de celle du jeune Elemental, l'approchant un peu plus d'elle pour lui sussurer à la lobe de l'oreille;

" Mon cher Sora..."

Halètement. Il haletait. Il ne pouvait pas. Il n'avait pas le droit d'embrasser cette femme. Si il continuait. Il pourrait passer à l'un des actes que l'Exilé ne supportait pas. Si... Il souffrirait mille tourments si il s'abandonnait de manière si anodine au plaisir néfaste de l'amour. Pourtant il l'embrassait. Il continuait. Sans hésiter réellement. Sa main ne marquait pas d'arrêts. Elle caressait avec grâce les courbes de la vampire. Il eut tout à coup la nausée. Tout du moins un grand mal de tête. L'espace de quelques secondes. Des secondes qui avaient tracés en lettres de feu E X I L dans son esprit. Il devait se reprendre. Il était au service de l'Exilé. Il n'avait pas le droit. C'était interdit. Saint Lus lui avait toujours dit. D'un autre côté le fait de désobéir à Saint Lus était une chose intéressante. Il cessa d'embrasser Lady. Ses caresses s'arrêtèrent. Ses yeux se posèrent dans ceux de la damnée. Ils n'étaient pas bleus. Il voulait lui faire comprendre qu'il était Alucard. Quand elle le regarda ce ne fut pas l'océan habituel de l'Elemental qu'elle croisa. Mais les yeux rouges fendus comme ceux d'un serpent, qui avait fait de lui un vampire. Ses yeux étranges dévisageaient avec perversité le corps froid de Lady. Ses yeux là, se moquaient éperdument de l'Exilé. Comme ils étaient venus, ils repartirent. Comme une écharpe de brume. Elle parla. Sa voix si sensuelle. Sora resta de marbre. L'homme était un être qui se croyait tout permit. Pourquoi n'aurait-il pas le droit d'en faire autant ? Selon toute volonté l'homme n'était qu'un pion. Il jouait le pion. Il aimait ça. Pourquoi se priverait-il ? Sora la fixa. Il était encore si proche de son visage. IL sentait son souffle chaud épousait le corps glacé de la beauté démoniaque.

-"Ne dis pas une chose comme celle-ci alors que tu ne me repousses pas. Si ta bouche me disais non, alors elle mentirait car ton corps se réchauffe sous mes caresses. Quand au mystère. Seul le silence répondra à tes paroles..."

Il succomberait tôt ou tard au charme dévastateur de la belle damnée. Mais pas maintenant. Il ne devait pas. Mais si elle le poussait... Il la regarda. Ses lèvres effleurèrent la peau de la vampire. A ce moment ci il sut que même si il le voulait, il ne lui résisterait pas. Il tenterait tout de même de partir. Il se décala. Et sauta à terre. Il fit un pas. Et se tourna vers Lady. Si attirante. Envoutante. Il s'approcha. Une de ses mains passa derrière le dos de la vampire et il ne put s'empêcher de l'embrasser. Passionnément. Tandis que son autre main remontait lentement la robe soyeuse de Lady. Remontant lentement. Dentelle. Il s'arrêta. Il ne devait pas. Il ne pouvait pas. Il lâcha le pan de la robe et cessa son baiser. Il fit un pas en arrière. Se refusant d'aller plus loin. Il lui tourna le dos. A ce moment là, il maudissait plus que jamais Saint Lus et l'Exilé. Toutes ces croyances... Il avança. Un peu plus proche de la sortie. Un peu plus loin du pêcher. Son Repenti lui échappait. Il n'espérait qu'une chose. Qu'elle le retienne. Qu'ensemble, ils... Il balaya sa pensée. Telle la brume il allait s'échapper. Il était encore loin de la sortie. Encore si prêt de Lady. Il aurait voulu tant de choses. Son esprit était trop embrouillé pour qu'il s'abandonne au plaisir. Il se secoua. Mais resta immobile. Il tourna la tête légèrement. Le bleu océan de l'un de ses yeux contempla la gracieuse vampire. Il se savait en difficulté face à la beauté pure. En ce moment même, il était en difficulté...

-"Ton corps est une œuvre d'art. Lady... Les vampires s'abandonnent aux autres races maintenant ? Où n'est qu'un caprice ? A moins que ce ne soit le faite que je fus autrefois un vampire."

La solitude l'étreignait. La vampire était un piège envoutant. L'Exilé cherchait-il à le tester ? Sora ne voyait plus que part lui. Il traduisait chaque étapes de sa vie comme une épreuve de l'Exilé. Mais certaines épreuves peuvent se révélées incroyablement agréables. Peut être que celle-ci le serait...

Perturbé...ce fut le mot qui se confondait parfaitement avec ce dénommé Sora...peut-être même envahi par la folie furieuse? Ce jeune homme se montrant...tantôt d'une sensualité prônante, tel un prédateur prêt à bondir sur sa proie...tantôt ôté de tout geste déplacé...comme si une force extérieur le retenait dans sa prison mentale. Ce mystère qui pesait avec une telle légèreté sur cette âme qui semblait torturée par un éventuel crime hasardeux....mais lequel? Le toucher de l'individu? Qui sait...Lady n'avait jamais compris cet état d'âme et le fait de ne point comprendre tout ce qui lui passait sous le nez éveillait en elle un interêt particulier pour cette délicieuse cible aux regard de braise. Une inspiration...des paupières mi ouvertes...des lèvres empruntes d'une gourmandise individuelle...la damnée scruta lentement ce jeune homme au comportement intriguant. Un sourire coquin et légèrement sarcastique frôla le bord de ses lèvres pulpeuses avant que notre beauté vampirique ne se joigne aux lèvres exquises de cet individu...de cet homme à l'attitude attrayante...aussi mystérieuse qu'une brise passagère ou qu'un bruit curieux. Il fut trop tard...trop tard pour éviter chez notre Seigneur de la nuit de résister à la raison...dont elle n'est jamais dotée d'ailleurs. Sage? Modeste? Peu gourmande? Allons...vous plaisantez j'espère! Succombant aux caresses inlassables de l'Elementale...Lady laissa glisser ses doigts lascivement sur la candeur de cette peau douce et d'une odeur subtile...propre au jeune homme...une envie atroce d'aspirer cette senteur vague et apaisante l'envahit subitement mais Lady ne fit rien...ce qui ne lui ressemblait pourtant pas...Pourquoi se laissait-elle faire? Peut-être parce-qu'elle voulait éclaircir cette énigme qui la titillait depuis le début de cette rencontre quelque peu...spéciale.

" J'ai l'habitude de ne jamais suivre mes paroles à la lettre..." murmura-t-elle avant qu'elle ne remarque la couleur actuelle des yeux du jeune homme qu'était le rouge...alors qu'il y a peu elle était bleue...qu'est-ce que çela signifiait? Certes il dégageait des odeurs différentes...celle de différent races auxquelles il aurait appartenu et parmi elles, elle reconnaissait parfaitement celle de sa race...c'était étrange...inexplicable ou peut-être pas encore pour l'instant mais Lady ne saurait tarder à découvrir ce mystère pesant...du moins elle l'espérait.

Il résistait...mais Lady ne comptait pas le laisser faire comme bon lui semblait. Lorsqu'il s'autorisa des attouchements sensuels sur ses jolies courbes hamornieuses, elle eut à peine le temps de soupirer que ce dernier se retira...encore une énigme de la vie qu'il se fallait résoudre. La damnée se défit de l'autel et s'approcha lentement de Sora...tel un félinx, ayant trouver sa proie, s'avançant prudemment afin de ne pas la faire fuir. Une fois qu'elle fut à quelques centimètres de lui, ses doigts se posèrent sur son torse...l'effleurant à petite dose d'un geste sensuel avant de redescendre pour le bout de ses doigts plus fermes...ses lèvres s'approchèrent doucement de celles du damoiseau qu'elle frôla à peine quand son regard de braise se noya dans les prunelles rougeâtres du bel homme ;

" Il paraît que je suis très capricieuse en mon genre mon cher...et puis...je n'ai aucun code, aucune morale...pouquoi en aurais-je un(e) maintenant? Mais peut-être que ton odeur autrefois vampirique n'a fait qu'accroître mon désir..."

Elle s'avança avant de plaquer délicatement son interlocuteur contre le mur, ne comptant pas encore une fois le laisser s'échapper...

" Tu me fais penser à lui...Alucard...suis-je totalement dans l'échéance ou peut-être que..." finit-elle avant de laisser ses deux perles dorées dévisager sans expression particulière le jeune homme...

Désire. Il ne ressent que cela. Que ce sentiment. Il n'est plus rien face à elle. Dépourvu d'atouts. L'homme n'est qu'un jouet après tout. La femme le dominera toujours. L'homme ne peut vivre sans la femme, la femme peut vivre sans l'homme. Elle le manipule à sa guise. Elle fait de lui ce qui lui plait. Et ce débarrasse de celui-ci après usage. Pourquoi le caractère humain, vampire, garou, élemental est-il ainsi ? Injuste. Le vrai désir ne se lit que par les yeux. Le corps aura beau faire des gestes explicitent, les yeux parleront d'une même voix. Si les yeux se refusent, le corps suivra sans véritable envie, ni de désire réel. Alors à quoi bon s'adonner au plaisir si nous n'avons aucun désire ? Un corps qui a subit tant de modification, qui a entré tant de nouvelles données, peut-il continuer à s'exprimer normalement. Qui plus est lorsqu'il est envahi par un être étrange qui le ronge nuit et jour. Cet entité si étrange qui sema le chaos et la discorde sur les anciennes terres de ce monde. L'homme sera et restera toujours un pion. Au pied de la femme. Il ne peut ce passer d'elle, autant sur le plan physique que moral. Si il la trompe, il se morfond, si il la bat, il se ronge intérieurement, si il la tue, il se renferme sur lui-même pour l'éternité. L'homme pourrait être considéré à une machine. Autrefois certains hommes étaient des machines. Quand est-il désormais ? L'homme obéit, la femme domine. Mais les barrières de cet esprit s'envolent, quand les yeux parlent. Le souffle se coupe. Nous nous enfermons dans un autre monde. Nous ne sommes plus seuls. Nous sommes heureux. Nous aimons. Là est la capacité de l'homme et de la femme à devenir égaux en tout point. Quand se rejoignent les yeux des deux amants. Peut importe qu'ils soient aveugles où même inexistant le lien qui unie les êtres se fait par eux. Les yeux de deux amants, sont un univers qui n'appartient qu'à deux seules et uniques personnes...

-"Je..."

Les paroles ne sortirent pas. Il savait que plus que les paroles, aucuns mots ne pouvaient décrire l'esprit confus et embrumé dans lequel il était. Ses yeux parlait pour lui. Rouge, jaunes ou bleus, ils exprimaient tous la même envie. Le même désire. Ils scrutaient si respectueusement Lady. Lui qui jamais n'avait éprouvé de respect. Il se sentait envahis par un trop plein d'émotions. Il fixait l'entrée. La rosace. Il ne regarda pas derrière lui. Le déplacement qu'effectua Lady ne le fit pas partir. Il restait immobile. Seul. Devant l'entrée. Frissonnant. Il n'avait pas froid. Mais les caresses que Lady lui offrait le laissèrent silencieux. Son torse nu sentait les mains douce et froides de la damnée. Il y a encore quelques minutes il se serait maudit de ne pas avoir fermé son haut. Mais, son esprit n'agissait plus. Son regard se trouvait dans le vague. Il ne savait quoi pensait. Elle ne le connaissait pas. Il était un pion. Un pion de l'Exilé. Rien de plus. Il n'avait été éduqué par son mentor que pour servir celui-ci. Il... se coupa de ses pensées. Ses yeux océans se posèrent sur la rosace. Elle était comme Lady. Douce, froide. Fragile ? Mais, si on la brisait, elle devenait dangereuse. Peut être même trop. Mais l'Elemental ne l'interrompit pas le temps de ses caresses. Elle cessa quelque peu. Trouvant les lèvres de l'homme. Son regard toujours dans le vague. Leurs lèvres ne firent que s'effleuraient. Un simple effleurement, une simple goutte de son propre sang qu'il avait laissé il y avait peu. Ses yeux pourpres trouvèrent ceux de Lady. Il n'était plus le vampire d'autrefois. Il ferma bien rapidement ses yeux. S'ouvrant à l'obscurité. Aux ténèbres. Désire. Ouvert sur le noir. Il se tourna légèrement. Se retrouvant devant elle. Ses yeux toujours clos. Ses mains trouvèrent les hanches de la damnée. L'ancien vampire se blottit lentement contre elle. A nouveau cette sensation. Ils se complétaient. Et pourtant étaient contraires. Le froid rejoignait le chaud. Il la serra. Son esprit le tourmentait. Une larme s'échappa. Seule. Unique. Roula sur la joue du déchu et s'échoua sur le sol. Perdue. Il l'était tellement.

-"Tu ne comprends pas..."

Il n'eut le temps de terminer sa tirade. Lentement il se sentit emporter. Délicatement, il se retrouva contre l'un des piliers de l'église. Alucard... Aucunes traces de sa larme versait n'apparaissait sur son visage. Il fixait le sol. Il l'écoutait. Lady ne termina pas. Il la sentait l'observer. Transpercer. Son visage fin se releva. Sa capuche pourpre tomba dans le même mouvement. Le bleu trouva l'or. Échange par le regard. L'océan retrouve sa vie. Son contraire l'observe. Ses yeux ne se détachent plus de ceux de la damnée. Il ne veulent pas les lâchés. Il est envouté. Prisonnier de cet échange. Il ne souhaite qu'une chose. Qu'il ne cesse aucunement. Il oublie. Son esprit relâche l'étau douloureux de sa torpeur. Il ne veut qu'elle. Il éprouve enfin ce sentiment. Un désir pur. Rien que ce désir. Son souffle se tarit. Son rythme cardiaque augmente. Il avale sa salive. Son regard dans celui de Lady. Il sait, que même avec l'Exilé, il ne résistera pas à la damné. Trop de choses le lie à celle-ci. Il la connait si peu. Elle pourrait le tuer, ici et maintenant. Il se moque de tout ça. Il ne relâche pas son regard. L'Elémental frissonne. Qui est-il au juste ? Comment peut-il croire qu'il survivra à cette femme. Elle est peut être comme Mitsuko. Ne pensant qu'au plaisir. Il savait que si elle en avait eu l'occasion elle l'aurait tuer. Mais... Il n'était pas face à Mitsuko. Non. Mitsuko ne dégageait pas toute ce désir. Toute cette attirance, qu'en ce moment même Sora ressentait dans tout son corps. Il ne chercha pas à comprendre quoi que ce soit. Peut importe qu'elle le tue après. Il regretterait de ne pas l'avoir approcher de plus prêt si il se refusait à elle... Il s'avança vers elle. Comme le loup qu'il fut jadis. Et posa délicatement son index, sur la bouche pulpeuse et enivrante de la vampire.

-"Il n'y a pas de place pour les mots. Je... je te désire tellement. Je ne veux que toi Ad Eternam."

Il enleva lentement son doigt. Le faisant glissait sur les lèvres de Lady. Il s'approcha un peu plus d'elle. Il sentit bientôt le souffle de la damnée. Son regard trouva à nouveau celui de Lady. Ses lèvres rejoignirent celle de son contraire. Sa langue rejoignit celle de Lady. Un baiser étrange. Elle était si froide. Les mains de l'ancien vampire passèrent derrière le dos de la damnée, le caressant avidement et sensuellement. Il n'avait pas cesser de l'embrasser. Sa main droite quitta peu à peu le dos de Lady. Trouvant la fraicheur de l'une des jambes de la damnée. Il la remonta lentement le long de la sienne. Il la stoppa au niveau de sa hanche. De son autre main il porta lentement Lady. Si lentement, tout en l'embrassant. Elle n'eut pas le temps de remarquer. Il la plaqua contre le pilier. Inversant la situation. Sa main droite toujours au même endroit, maintenant la jambe de Lady. Si quelqu'un arrivait il verrait deux êtres dans une position des plus sensuelles. Son autre main parcourait lentement le corps gracieux de la vampire, ne faisant qu'effleurait ses courbes. Il continuait de l'embrasser, si passionnément. Sa main gauche rencontra le visage de la déchue. Du bout de ses doigts il l'effleura. Une fraction de seconde. Il effleura ainsi tout son corps. Il ne pouvait plus reculer. Exilé ou pas. Il se moquait de ce qui pouvait arriver. Il était un pion, un jouet, tout ce que Lady voudrait. Il ne lâcherait pas la déchue. Il l'avait comme attendu toute ces années. Alucard n'avait pas ressenti ce genre d'émotions quand il s'était retrouvé face à Lady. Sora était différent de tout les anciennes identités qu'il avait jusqu'alors utilisés. Il cessa de l'embrasser. Quelques instants. Ses yeux trouvant à nouveau ceux de Lady. Il enfouit sa tête dans le cou de la damnée. Il ne fit que l'étreindre. Une simple étreinte. Juste... un Repenti...

Celà faisait bien longtemps que notre vampiresse n'avait ressenti un si grand désir envers une seule et même personne. On pourrait penser qu'il ne s'agit là que d'une simple conquête parmi les nombreuses qui ont comblées la vie de Lady...Car précisons que notre sensuelle pêcheresse ne sait se contenter que d'un homme, une femme...Rongée par une gourmandise pachydermique, elle a du mal à s'attacher à une seule personne et donc, conquit ceux qui éveillent en elle un désir suave...comme ce cher sora sauf qu'il y a quelque chose de plus chez lui...Elle le voulait pour elle toute seule...telle une sucrerie qu'elle ne comptait pas partager avec autrui et qu'elle était sur le point de savourer à elle seule, sur une pensée gourmande et envahissante. Elle était une dominatrice...pourtant, cet instinct qui lui correspondait si bien semblait s'apaiser à petits feux, ce à quoi elle comptait remédier plus tard. Une voix dans sa petite tête, et qui correspondait tout à fait à ce qu'elle désirait le plus, lui ordonna de poursuivre. Elle ne saurait s'arrêter en si bon chemin...comment le pourrait-elle d'ailleurs? Ses pensées les plus proches se mêlèrent au souffle chaud et humide de sa jeune proie qu'elle venait d'attraper entre ses toiles de prédatrice...La raison n'en fut que réduite en cendres et déjà le tonnerre grondait à l'extérieur...prévenant nos deux jeunes gens d'un grand malheur religieux...mais qu'importe! Lady était une pêcheresse née...rongée par la luxure et la gourmandise, elle ne suivait que ce que son instinct lui dictait de faire...

Elle le vit tourmenté, confus...une expression qu'elle adorait voir sur les traits du visage de sa victime...pourtant, aucun sourire moqueur ne s'accrocha à ses lèvres et, surprise, Sora se blottit contre elle...Et voilà! Il n'était qu'un homme après tout. Lady ressentit une sensation de bien-être lorsque sa peau froide se mêla à la chaleur de la peau du jeune homme auquel elle déposa un baiser sur une larme de Sora qu'elle goûta d'entre ses lèvres avant de la laisser glisser le long de sa gorge. C'était un goût salé, délicieux et elle ne put s'empêcher de se lècher les lèvres avec exhaltance. Elle le carressa doucement le long de son bras gauche, du bout des doigts, et se s'apprêta à lui répondre quand il déposa son index sur sa bouche rougie...Elle se tut...Il la désire? Qui l'aurait cru? Elle voulait donner une réponse pareille et pourtant, ses lèvres ne laissèrent aucun mot s'entendre...elle restait muette face au désir qui croissait de seconde en seconde et, déjà elle sentait les douces et chaudes lèvres entreprenantes du jeune et bel homme...elle répondit avec une passion folle et fougueuse...une de ses mains enlaca le cou de l'ancien vampire, sa langue s'épousa à sa voisine...partageant son envie avec Sora...Son coeur meurtri s'entendit...son poul s'étant accentué sous le plaisir ardent qu'elle savourait intensément. Elle en voulait plus et ne pouvait qu'être flattée des caresses du jeune homme sur ses courbes grâciles quand il enfouit sa tête de repenti au creux de son cou...elle le caressa...resta un court moment dans cette posture, silencieusement avant de prendre de ses deux mains le visage de Sora qui n'était qu'à quelques centimètres du sien et, avec une lente passion, elle déposa un baiser sur ses lèvres avant de l'embrasser langoureusement. Ses mains douces enlacèrent son cou, son corps se colla doucement au sien, poitrine contre torse...et sa jambe droite se releva lentement vers son entre-jambe, frôlant par la même occasion les plis de son pantalon. Quand...elle s'arrêta un court instant...l'or de ses deux prunelles se noya dans l'océan des yeux voisins...et elle déposa à nouveau un chaste baiser sur ses lèvres...un baiser plus tendre...moins agressif...

Baisers ardents. Il se laissa faire. Glissant peu à peu dans un grand plaisir aux multiples envies. Lady se trouvait toujours contre le pilier de l'église, il prit du recul. Juste... pour la contempler. Telle une œuvre d'art. Il dessina ses courbes de son doigt, d'un geste qu'il voulait le plus sensuel possible. Sora s'avança et colla son corps à celui de la damnée. Une main sur la taille de celle-ci. Il alla caresser lentement les endroits où la peau de Lady se retrouvait mise à nue. Il déposa ses lèvres sur les épaules de la sulfureuse vampire, puis dans son cou, finissant par les lèvres de celle qu'il désirait tant. La jambe de Lady se déplaça d'un mouvement gracieux. Effleurant son entre jambe. Il esquissa un sourire sous ce geste. Il attira la damnée à lui, l'enlaçant, pour ne plus jamais la voir partir... Il sentit son baiser... tendre... Si différent des autres. L'Elémental l'embrassa à son tour. Tendrement.

Son étreinte se desserra légèrement. Il la pris dans ses bras et la ramena à l'hôtel d'un pas assuré. L'asseyant, il la prit par les hanches et alla trouver ses lèvres. Ses mains caressèrent le corps froid de la vampire, sur toutes les courbes de son corps. Des gestes empreints d’une étrange tendresse qu’il ne se connaissait pas… Embrassant lentement tout le corps de la jeune femme. Vague de plaisir. Il se sent si bien dans les bras de cette femme. Il se trouvait entre les jambes de la damnée, lentement il remonta légèrement sa robe. S’arrêta. Allant trouver plutôt le contact froid des lèvres de la vampire. Il caressa son visage d’une main. La passant dans ses cheveux, redescendant avec douceur. Effleurant la poitrine de Lady, son ventre, ses hanches. Passant sensuellement entre les jambes de la jeune femme. Redescendant le long de ses jambes. Repartant dans le sens opposé…

Il joignit ses lèvres tendrement à celle de la damnée. Baiser passionné. Tendre étreinte. Pour la première fois, une part de réelle douceur s’émisse en lui… Il plonge l’océan de ses yeux, dans la prunelle dorée de ceux de Lady. Un regard profond, qui en disait long sur ce qu’il pensait… Sa main vogue distraitement sur tout le corps somptueux de la déesse qui lui faisait face. S’attardent quelques secondes dans une caresse sensuelle entre les jambes de la vampire. Si rapidement… Sora laissa sa main caressait plus amplement le dos de Lady. Il préférait attendre encore un peu avant d’assouvir ses désires… Il préféra l’embrasser passionnément, sa langue empreinte d’une douce chaleur allant trouver son contraire. Après de longues minutes il cessa son baiser et parcourut le corps de Lady de ses yeux océans. Il n’éprouvait pas le même sentiment que d’habitude… C’était quelque chose de plus fort. Plus attractif. Plus tendre ?

L’Elémental alla vivement caresser Lady plus bas. Son désir croissait de minute en minute. Il s’attarda plus longuement près de l’intimité de la jeune femme. Ses caresses se firent plus sensuelles, plus tendres… plus insistantes. Il remonta un peu plus le pan de la robe de la damnée. Ne cessant de caresser son entre jambe. Il sourit à Lady, cessant ses élans de passion. Trouvant le contact de ses douces lèvres. Il se blottit un peu plus contre elle, ses lèvres ne se décollant pas de celles de la sulfureuse vampire. Avec difficulté il desserra son étreinte passionnée. Plongeant dans l’or des yeux de la déesse… Son visage se rapprocha de l’oreille de Lady. Il murmura délicatement à son oreille.

-"Je t’…"

Il s’arrêta. Comme bloqué. L’Elémental en proies au manque de parole, il sourit devant cette vérité qui tombait si soudainement. Il n’avait aucuns souvenirs de ce mot. Il lui paraissait tellement inconnu… Peut être ne l’avait-il jamais prononcé. Il sourit tristement au mur devant lui. Se blottissant tendrement contre le corps de Lady. Gouttant une nouvelle fois au contact de sa peau, sur la sienne. Chaleur. Fraîcheur. Si opposés, faisant naître de tendres désirs…

[ désolé du retard mon chou ^^ ]

Elle avait déjà autrefois connue cette sensation, il y a de çà...fort longtemps. Un désir dangereux s'accrochait à son âme morte et froide...Une poussée de plaisir la déchira en son corps et son âme, laissant un gémissement sussuré s'échapper de ses pulpeuses lèvres qui cherchèrent celles dont elles en étaient devenues obsédées. Capricieuse, elle désirait plus qu'un de ces délicieux baisers que lui offrait si gracieusement son tendre compagnon, soumis à sa propre volonté...pauvre esclave au désir sexuel réunissant deux êtres, si différents peuvent-ils être et, pourtant, avec tant de ressemblance. Une odeur parfumée s'introduisit telle une fouine dans l'Antre des âmes perdues...un Lieu dit Sacré et saint mais qui, avec son cadavre planté sur une croix, n'était que davantage souillé par les moeurs et les coutumes, ainsi que les paroles de ces stupides prêtres bon à rien. Un soudain retentissement bestial s'entendit de l'endroit où nos deux tourtereaux se mêlaient à leur envies propres, sans prêter égard aux bruits voisins, aux chuchotements plaintifs d'un Ailleurs, curieux et vexé du peu d'attention qu'on lui porta, en ce moment-même...

Lady se mêla aux baisers de son partenaire, le désirant plus que tout et, jouissant mentalement d'un si aléchante soirée que celle qui s'offrait à elle. Qui oserait se repentir à l'instant présent, personne! Tant de tendresse dans un si frêle corps, semblait-il même...Elle sentit les douces mains du jeune homme remonter lentement les pans de sa robe avant de s'arrêter, un mouvement qui éveilla sa curiosité avant que cette même main ne frôle ses formes généreuses...laissant des frisons d'exaltance l'envahir, comblée par le contact de cette peau chaude qui faisait contraste à la sienne et qui la plongeait dans un sentiment de bien-être. Ses deux prunelles déchues se noyèrent dans celles de Sora et, dévorant du regard ce corps si indécent, elle n'eut qu'une seule envie...ne l'avoir que pour elle, telle une enfant jouant ses caprices et ne désirant pour le moins au monde partager ses délices aux autres...telle était notre Damnée...là...maintenant.

Après s'être perdue sur les lèvres de amant, elle se cambra légèrement, assouvie d'un fou désir, lorsque son bourreau s'approcha de son intimité avant de s'adonner à de tendres caresses...laissant la belle et dangereuse vampiresse s'extasiée par tant de passion, tant de sensualité et de plaisir. Laissant s'entendre ses murmures gémis par une demoiselle sous le charme d'un bellâtre. Et, après quelques minutes de soumission, le voici à présent blotti contre son corps glacial et, sans s'en lasser, elle se laissa embrasser langoureusement avant de se faire plus entreprenante et, se redressant un brin, elle frôla de ses mains le torse dénudé du jeune damoiseau avant de hâter ses mains vers son pantalon qu'elle déboutonna lentement...avant de s'arrêter...Pourquoi? Aux paroles de l'Elemental...des paroles incessissantes...si vagues et, pourtant, qui semblaient si difficiles à prononcer. Il ne finit pas ses mots mais Lady avait déjà compris et, dans un soupir étrange, elle s'approcha du jeune homme pour déposer un chaste et sensuel baiser sur ses lèvres avant de caresser de ses lèvres la joue du jeune homme pour venir lécher tendrement la lobe de son oreille et, dans un murmure, lui chuchoter à l'oreille...doucement, de sa voix suave;

"Moi aussi..."

Et, avant même qu'il ne répondre quoique ce soit, elle s'éprit de ses lèvres, l'embrassant langoureusement avant de le ôter de son pantalon qui, dans mouvement souple, s'élanca au sol...il ne lui restait à présent, plus qu'un simple bout de tissu et, un sourire coquin à la commissure des lèvres, elle descendit ses mains vers son entre-jambe, à son tour, et frôla ce précieux du bout des doigts...sentant l'excitation lui monter à la tête et, d'après ce qu'elle voyait, elle ne semblait pas être la seule...

[De même. ^-^ :: C'est pas très long, désolé. >.<]

Il desserra son étreinte. Pouvait-il croire les derniers mots de la damnée ? Les vampires étaient des séducteurs par nature, il était difficile d'imaginer un amour quelconque avec un membre de cet ordre. Néanmoins, l'Elémental préféra se désintéresser de la réponse... pour le moment. Les circonstances n'étaient pas propices à la réflexion. Leurs iris se trouvèrent à nouveau. Il sentit choir son pantalon au sol. Il haussa un sourcil. Plus que son esprit, désormais son corps était empreint d'un désir grandissant. Il se serra un plus contre elle. A nouveau, il put sentir le contraste de leurs deux corps.

Il effleura le corps de la déchue, de ses lèvres. Un dernier souffle, il s'empara des lèvres de Lady. Simple passion. Avec douceur, il retira lentement une partie du haut de la damnée, laissant dévoilé ses gracieuses courbes. Ses mains caressèrent doucement son torse, passant sur sa poitrine, terminant leur œuvre sur son cou de marbre. Il attira un peu plus son visage vers lui. Il déposa ses lèvres sur celles de Lady. Furtivement, il caressa l'entre-jambe de la déchue. Il ne semblait plus être le seul à montrer ses envies... Il esquissa un sourire.

Par deux fois, il l'avait rencontrée. Par deux fois, il n'avait su lui résister. Etait-ce possible ? Un nouveau sourire s'immisça sur son visage à cette pensée. Il passa une main sur son dos, revenant vaguement sur son torse, remontant un peu plus haut. Il baissa d'un cran, sa main passant et repassant sur le sein gauche de la belle damnée. Ses lèvres trouvèrent le contacte, tout aussi froid, du sein droit de Lady. Il taquina délicatement la belle. Il s'abaissa un peu plus encore. Passant un furtif baiser sur le bas-ventre de la déchue, il observa avec avidité l'entre-jambe de sa partenaire.

Ses mains commencèrent à caresser un peu plus les douces jambes d'ivoire du seigneur de la nuit. Chaque geste remontant un peu plus vers l'intime lieu de la reine des vampires. Il sentit les ficelles du tissu. Lentement, il le fit glisser plus bas. Souplement, il le retira. Ses gestes le conduire toujours plus haut sur le corps froid de Lady. Il lui retira sa robe, désormais inutile, ne cachant plus son corps de déesse. Il se trouvait toujours entre ses jambes, pouvant observer avec aise, l'une des plus belle création de Dieu.

Il s'abaissa d'un geste souple. Une de ses mains passa près du sexe de la déchue, dans une lente caresse. Elle s'attarda un peu plus. Se faisant plus insistante. Plus désireuse... Un de ses doigt entra, effectuant un lent vas et vient. Faire durer le plaisir était si plaisant... Il s'arrêta. Ses baisers se firent plus ardents sur la peau de Lady, se rapprochant de son entre-jambe. Sa langue passa une première fois sur l'intimité de la belle. Une nouvelle fois, moins hésitante. L'Elémental s'abandonna finalement à ce geste, des secondes... trop courtes peut être. Quand il cessa pour retrouver les lèvres de cette déesse de la nuit. Le lieu, qu'il avait trouvé si froid depuis son arrivé, se réchauffé peu à peu. Peu importer le corps du religieux...