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Il pleuvait. Une bruine douce et argentée filtrait à travers le ciel nocturne et couronnait les tours de guet massive de la ville : elle sifflait dans les torches nichée de part et d'autre de la grande porte et faisait danser la lumière sur les pierres de la route. Une ombre solitaire approchait de la cité. Elle était enveloppé dans une lourde cape de voyage et montait un cheval noir à poil longs. Cela faisait longtemps qu'elle n'était pas venue ici. Là ou il ne pleuvait jadis jamais et ou le soleil s'abattait sur les dunes, les roches et l'argile recuite, où les hommes se terraient derrière d'épais murs blanc, où les femmes gracieuses, un voile noir sur le visage, se rendaient aux puits dans la lumière argentée du petit matin avec de grosses jarres d'argile en équilibre sur les épaules.
Le cheval noir frémit d'un air absent, s'ébroua pour débarrasser de la pluie sa robe hirsute, gagna la porte de la ville et s'immobilisa sous la lueur avare des torches. Un garde mal rasé et certainement ivrogne sortit d'un pas incertain. D'un ton bourru il fit

" Il me faut un nom "

La femme n'aimant généralement pas ce genre de paroles et surtout de ton, se contenta d'un regard long et profond qui en disait long. Elle se voyait déjà répliquer un " Vous ne tenez donc pas à vivre ?" ou encore un " Quel délice votre ventre pourrait bientôt me présenter, lorsque vos tripes me feront le salut". Cependant pour une fois, la jeune femme ne voulait pas d'une arrivé en fanfare. C'est avec lassitude qu'elle murmura un :

" Miuny, bien que ce nom ne m'appartient plus. cela sera t-il suffisant pour me laisser entrer ?"

Elle avait user d'un ton banal et polie mais la moquerie laissa une part de perception. Grognons; le garde la laisse passer avec non sans moins d'exaspération. Elle se mit alors a plaindre son travail et eut un petit rire hautain...

Elle franchit la porte et remonta l'étroite rue pavée où les bâtiments renvoyaient en écho le claquement lent des sabots ferré du cheval noir.
Le quartier était pauvre, les maisons délabres pressées les unes contre les autres, avec un étage unique surplombant la rue humide encombrée d'ordures. Des enseignes grossière oscillaient au vent en grinçant sur leurs crochets rouillés identifiant les magasins aux volets tirés. Un roquet mouillé, l'air malheureux traversa furtivement la rue, sa queue de rat entre les jambes. il n'y avait pas d'autre passant.
Une torche crépitait à un croisement. Une jeune catin maladive, maigre et enveloppée dans une cape rouge dépareillée , se tenait pleine d'espoir sous la roche, tel un fantôme effrayer. Elle avait de grands yeux timides et un visage émacié. La cavalière la regarda avec dégout. Elle ne comprenait pas comment une femme pouvait donner son corps. Comment pouvait -elle accepter cette domination ? Puis des pensées vinrent la hanter. Une odeur lui revint en mémoire, un sourire et des baisers. Comme il lui manquait...

Se reprenant, elle tourna dans une ruelle étroite ensevelie dans l'obscurité et entendit des pas furtifs quelque part dans la pluie. On chuchotait dans l'ombre à sa gauche. Le Cheval renacla et coucha les oreilles.

" Pas de quoi s'exciter " fit la femme

Sa voix était très douce, presque un chuchotement rauque à faire sursauter les gens. Puis il eut soudainement plus aucun bruit. Haussant les épaules avec dédain, elle fit avancer sa monture. Ils débouchèrent sur une grande place entourée de torches crépitantes où les échoppes avaient pour la plupart baissé leur bâches aux vives couleurs. Quelques enthousiastes au cœur plein d'espoir étaient resté misérablement ouverts, vantant leur marchandises d'un voix voix stridente aux dernier passants qui, sous la pluies, se hâtaient de rentrer chez eux. Quelques jeunes nobles tapageurs sortaient en titubant d'une taverne minable et traversaient la place avec des cris d'ivrognes. Skye tira sur les rênes et attendit leur disparition dans une rue latéral, puis regarde autour d'elle, plus par acquis de conscience que par inquiétude. Elle se trouva une nouvelle fois sur la place et pu remarquais quelques bandes de garçons qui trainaient encore dehors. La pluies devenaient plus fines et elle desserra légèrement son capuchon.
Une fois la place traversée, les rues redevenaient sombres et désertes, les torches crépitaient dans la pluies aux carrefours et projetaient chichement leur lumière fuligineuse. Les sabots du cheval résonnaient dans rue vide. Skye se déplaça sur ça salle. La sensation était légère, une sorte de picotement aux épaules et à la nuque, mais elle la reconnut immédiatement. Quelqu'un la guettait et ce n'était pas un ami. Skye se laissa aller comme une cavalier fourbu. mais sa main droite s'était glissée sous sa cape et cherchait le pommeau de son fouet. La sensation de malveillance s'alourdissait. Au carrefour suivant, par delà la lueur tremblante de la torches, elle entrevit un personnage enveloppé de la tête aux pieds dans des vêtements gris qui se fondaient si bien dans les ténèbres et la bruine tournoyant qu'il était presque invisible. Le cheval banda ses muscles et ses oreilles s'agitèrent. Devant se comportement stupide, la jeune femme ne pu que regretter son jeune loup.
Ils continuèrent à avancer dans la rue pavée, traversèrent la flaque de lumière et pénétrèrent dans la venelle obscure. Les yeux de Skye s'accommodèrent aux ténèbres, mais le personnage encapuchonné s'était déjà évaporé dans quelque porte ou quelque allée. La sensation d'être surveillé avait disparu et la rue n'était plus un lieu de péril.

S'arrêtant brutalement, Skye décida de laisser se reposer quelques instants sa bête. Elle s'avança devait une échoppe et attacha le cheval qui alla boire directement. La jeune femme alla ensuite s'assoir sur les marches salles et poussiéreuses de l'office, tenant toujours son fouet. Elle ferma les yeux quelques instants puis les rouvrant rabattit les pans de son capuchon sur elle.

Pfff, qu'est-ce qui lui avait prit de sortir cette nuit. Habituellement, elle ne trainait pas si tard que ça. Depuis quelques temps, elle s'apercevait qu'elle changeait, elle n'était plus timide, prenait les devant et même qu'elle pouvait ce montrer un peu moin gentille qu'auparavant. C'était étrange, peut être que tous ses changements l'avaient égalemetn changés, peut être bien que cela l'avait fait prendre conscience de la dureté de la vie. C'était bien étrange à quel point quelques fois on avait de la difficulté à se reconnaitre soit-même. Parfois cela l'effrayait, mais il fallait bien s'y faire après tout, c'était ça la vie et elle ne pouvait rien y changer. Même qu'elle pouvait se compter chanceuse d'être toujours vivante après tout ce qui c'était passé.

La bruine la dérangeait plus où moins, elle avait prit la peine d'apporter sa longue cape noire à capuche qui la protégeait de l'eau. Elle ne le regrettait pas, la nuit était fraiche, le climat aussi avait un peu changé, plus rien n'était pareil. Maintenant, elle longeait les murailles imposantes de la ville, la porte était-elle encore ouverte à cette heure là? Bah au pire elle utiliserait la bonne vieille méthode, elle passerait par-dessus ses murs de malheur. Elle ne les avait jamais aimé ses murs, sa faisait bizarre d'entourer un endroit comme si c'était une forteresse, si quelqu'un voulait absolument y entrer, il le ferait sans se gêner, murs ou pas murs. Parfois les hommes la surprenaient, elle ne les comprenaient pas toujours d'ailleurs. Ils faisaient des choses étranges, qu'elle-même n'aurait jamais faites. Mais quoi qu'elle était une fée, son mode de vie était très différent de celui des autres espèces. Elle vivait dans la forêt. Les gens se représentait les fées comme des être minuscules vivant dans les bois. Pourtant Dahalia prenait plaisir à prendre une taille normale et à se balader en dehors de la forêt. L'image que les gens se faisait de certaines races était parfois fausse.

Les alentours étaient déserts, pas étonnant à cette heure là. La plupart des gens dormaient profondément, ignorant totalement se qui se passait à l'extérieur de leur demeure. Elle arriva aux portes. Elles étaient encore ouvertes, gardées par deux gardes à l'allure louche. Ses deux là ne tiendraient pas très longtemps face à une attaque d'envergure. Et dire que tous se croyaient en sécurité. Elle-même aurait pu en faire de la pâté, mais ce n'était pas dans sa nature, ni dans ses intentions. Quoi qu'elle n'avait pas trop envie de leur parler à ceux-là. Elle se fondit donc dans l'ombre et parvint à passer sans ce faire voir. Décidement, ils n'étaient pas très doués pour la sécurité ses deux là. C'était même à faire pitié. Les rues étaient également désertes, si bien que le bruit de l'eau se répercutait en une douce mélodie sur les murs des ruelles.

Le quartier n'avait guère changé depuis la dernière fois qu'elle était venue, toujours aussi délabré. Un rat ou deux courait par-ci et par-là. Marchant doucement sur la pierre de la route, elle constata que le temps avait laissé sa trace. On aurait dit que les maisons étaient inhabitées depuis des siècles, pourtant elle savait très bien que des familles y dormaient à l'instant même. Quelques mendiants c'étaient endormis par terre. Elle voyait tellement de fois ce spectacle qu'il ne lui faisait plus rien du tout. Elle était seule, telle une ombre errante à le recherche de quelque chose d'inconnu. Pourquoi était-elle même venue ici? Aucune idée, probablement parce qu'il n'y avait rien de mieux à faire. Depuis trop longtemps il n'y avait quasiment plus aucune activités à pratiquer. Elle venait à éprouvée une certaine pitié pour tout ses gens qui n'avaient presque rien à manger, qui n'avaient que la peau sur les os. C'est alors qu'elle entendit se qui ressemblait à des sabots de cheval.

Elle continua à marcher en silence et aperçue au loin une jeune femme vêtue de loques. Sûrement une catin. Malheureusement pour elle, elle ne trouverait pas beaucoup de clientèle ce soir-là. Elle passa devant elle, lui jetant à peine un regard. C'était dégradant de devoir en être rendue à vendre son corps pour à peine de quoi acheter du pain. Plus loin, dans la ruelle se tenait une grande silhouette, celle d'un cheval et d'un cavalier. Plutôt une cavalière, la voix qui lui provenait était plus féminine qu'autre chose. C'est sans doute la curiosité qui l'emporta, vu qu'elle se mit à se rapprocher. Cette femme lui semblait très différente d'elle, peut être même d'un camp différent. Mais elle voulait lui parler, devait-elle attendre qu'elle remarque sa présence, sans doute, peut être aussi qu'elle ne désirait pas engager la conversation. Si elle le voulait, elle n'aurait pas de difficulté à la repérer. Elle se tapit donc dans l'ombre formée par un des murs de la ruelle et continua à se rapprocher tout doucement.

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Une fine goutte de pluie tomba de la gouttière juste devant Skye. La regarda avec ennui quelques instants, la jeune femme reporta son attention sur sa bête. Oh ce cheval n'était pas à elle. Elle l'avait tout simplement volé ,mais elle commençait bien à l'apprécier. Nalfean ne serait pas d'accord certes, mais un cheval état toujours utile. Soupirant un coup, Skye se leva et marcha vers sa monture. La caressant avec douceur, elle lui chuchota quelques petits mots doux. Puis s'arrêta brutalement. Elle sentait quelque chose... Ou plutôt quelqu'un. Affichant un visage impassible, la jeune sorcière continua son geste de caresse. De son autre main, elle vint remettre une mèche de cheveux rebelle derrière son oreille gauche et laissa glisser sa main vers sa taille. De là elle pouvait tenir sans souci son fouet, d'où elle caressa le manche avec amour. Skye était une personne assez bizarre. Laissez lui une arme et vous la comblez!

Se concentrant pour localiser la "personne", Skye remarqua que cette dernière ce dirigé vers elle. Mais était-ce une femme ? Un homme ? Elle n'aurait su le dire. Ses pas étaient gracieux et très rythmés, son souffle calme et maîtrisé. Lorsque Skye se concentrait, elle parvenait à entendre certains sons mieux que d'autre. Bloquant sa vue sur son cheval, elle laissa errer son Ouii. Et puis, elle eut d'un coup un léger mouvement de recul. Quelle aura impressionnante ! Ah en juger par se qu'elle ressentait, il ne faisait aucun doute que la personne qui la suivait été puissante et pas qu'un peu. Skye pouvait facilement deviner que l'inconnu avait plus d'un niveau en plus qu'elle. Se rappelant de sa dernière bataille qui avait mal tourné, Skye décida de ne pas attaquer. Après tout elle n'en ressortirait surement pas vainqueur et elle ne voulait pas prendre le risque d'être humilié.

Que devait elle faire alors? Partir, quitter cet endroit le plus vite possible? Hum.. Non ce n'était pas du genre de la sorcière. Elle aimait faire face à ses ennuis. La ruse était un de ses meilleurs atout après tout.

Se retournant, elle descendit les marches de l'échoppe et marcha un peu plus loin. Tournant la tête de droit à gauche, elle localisa sa proie.

A gauche, dans une ruelle sombre près d'elle. L'inconnu avançait d'un pas tranquille presque ennuyeux. Si cette personne voulait se divertir ce ne serait pas une excellente nouvelle pour Skye.

L'inconnu tournant à droite et Skye pu l'apercevoir. Une personne haute de taille. Une cape l'entourant, ne permettant pas à la Sorcière de la voir. Cependant, il émanait de son adversaire une aura étrange. Quelque chose déranger Skye mais elle ne su dire quoi...

Tenant son fouet d'une main, elle se mit face à l'inconnue et attendit, ne sachant vraiment pas à qui elle avait à faire.

Souvent on disait que la nuit appartenait aux maléfiques, Dahalia n'était pas d'accord sur ce point, la nuit appartenait à qui bon voulait la prendre et en faire sienne. C'était une période de la journée pareil aux autres, seulement le soleil avait quitté le ciel pour faire place à un astre un peu plus sombre. Et cette fois, la nuit c'était manifestée sous un couvert plus frais. La bruine se transformait peu à peu et elle sentait les gouttes de pluie frapper sa capuche à un intervalle régulier. C'était presque apaisant d'écouter toutes se gouttes tomber sur la pierre, les ordures, les maisons et tout ce qui se trouvait aux alentours. À bien écouter, on aurait dit une mélodie qui chantait pour les rares qui prennaient la peine d'écouter ce que la nature avait à leur dire. C'est dans ce contexte de quasi-paisibilité qu'elle continua d'observer l'inconnue.

Elle s'était arrêtée à quelques mètres de l'imposant cheval. Bien qu'elle se sente détendue, elle n'oubliait pas de laisser ses sens en alerte. L'étrangère ne montrait encore aucun signe d'austilité, mais il était préférable de ne pas le tenir pour acquis. Elle ne la connaissaient pas, elles ne se connaissaient pas, comment pouvaient-elles devinez les intentions de l'autres? Il était donc préférable de ne pas baisser sa garde trop rapidement. Elle sentit soudainement que cette personne se tendait légèrement, elle venait de la répérer. Elle décida donc d'attendre et s'appuiya légèrement contre le mur humide. Soudain, elle ne bougea plus, il était clair qu'elle était méfiante, c'était normal, d'après ce que la fée ressentait, l'inconnue était moins puissante, mais il ne fallait pas se fier à cela, souvent, ceux qui avait moins de puissance possédaient d'autres atouts tout aussi dangereux.

Elle fit quelques pas de plus, pour pouvoir se mettre dans le champ de vision de l'étrangère. Ainsi, elle espérait lui montrer qu'elle ne désirait pas la prendre par surprise. Elle ne voulait pas l'attaquer, il n'y avait pas de raison pour cela, tant qu'elle ne montrait aucun signe d'agressivité, elle la considererait comme pacifique. Alors qu'elle descendait de son cheval, elle s'aperçut que ses vêtements et l'endroit où elle se tenait ne permettait pas à Dahalia de la détaillée précisément. Tout ce qu'elle pouvait dire c'est que l'étrangère ne semblait pas vraiment plus grande qu'elle, c'était pas mal tout. Elle s'aperçut qu'elle était armée, enfin qu'elle tenait un fouet. Ainsi, elle était vraiment sur ses gardes, pour l'instant, la fée n'avait pas trop envie de se battre, elle ne faisait pas de la bataille un divertissement, mais plutôt une nécéssité. Elle fixa longuement l'étrangère pour essayer d'en savoir le plus possible. Elle était jeune, probablement plus qu'elle, de plus, elle possédait de la magie, donc ce n'était pas un simple humain, peut être une sorcière ou un mage noir quelque chose du genre, vu qu'elle ne sentait pas une aura bénéfique. Elle décida finalement de briser la glace

-Drôle de nuit pour une promenade n'est-ce pas? Il faut dire que ses ruelles ne sont pas parmi les endroits les plus sympathique à visiter.

Quelque chose de très simple dit sur un ton neutre. Comme ça, elle espérait rendre l'étrangère un peu moins méfiante, car les gens méfiants sont dangereux et imprévisible, surtout lorsqu'ils excèlent dans le domaine de la ruse. Elle ne savait pas se qu'il en était pour cette jeune personne, mais elle préférait ne pas prendre de chance, tout d'un coup que la chance ne soit pas de son côté

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[ désolé du retard mais internat >.< et désolé de ce post horrible T.T ]

Skye était immobile. Les nuages sombres caché la faible lumière du soleil. La jeune sorcière ne quittait pas des yeux son adversaire. Elle parvint à découvrir que c'était une femme. Mais sa race ? Impossible à dire. Il émanait d'elle une aura importante mais dérangeante. Elle devait être assez "gentille " pensa Skye. Alors la femme se mit à lui parler. Sa voix calme et mielleuse laissa un frisson à la jeune sorcière. Cette femme représenté la pureté même. Reprenant ses esprits, Skye examina la question de l'inconnu. Certes, c'était vraiment inintéressant mais la jeune femme voyait bien que son adversaire essayait d'engager la conversation.
Le tempérament de Skye était bien compliqué. Jeune femme impulsive, il était assez dur de cerner son caractère. Elle pouvait être froide distante, et ne parlant que pour déclarer sa victoire. Ou alors, elle pouvait être calme, favorisant la ruse que le combat.

Dans ce cas là, Skye était plutôt du coté de la Ruse. Alors elle fit un léger sourire à l'inconnue et répliqua

" En effet "

Son ton était doux et calme, mais un ton froid persisté quand même. Skye ne savait pas ce que voulait la femme et cela l'inquiéta quelque peu. Elle avait envie de se battre mais son instinct lui disait qu'il ne valait mieux pas.
Plongé dans ces réflexions, elle ne vit pas Nalfean arriver. Celui çi vint se placer derrière elle et montra des crocs. Sans se retourner elle tendit sa main et vint lui caresser légèrement la tête. Son jeune loup se calma alors et vint se placer à coté d'elle. Son loup lui fit alors

" Qui est-ce ? "
" Je ne sais pas " Répondit Skye " Mais fais attention. Tu sens comme son aura est différent de la notre? Elle doit être plus forte que nous "

Suite à cela, elle regarda la jeune inconnu une nouvelle fois. Communiquer avec son loup était quelque chose de bien pratique, ainsi ils pouvaient tout deux se parler sans qu'on les entendent.
Skye avança d'un pas, ne sachant que dire. Une atmosphère tendu pesé entre les deux femmes.

[mais non, c'est pas grave]

Décidement, Dahalia sentait que ça n'allait pas être facile d'avoir une conversation un peu normale avec l'étrangère, il n'était pas difficile de deviner sa méfiance, il ne fallait pas être un exper en relation pour cela. Il allait être difficile de seulement arriver à ce qu'elle ne croit pas qu'elle veuille se battre, à moins que ce soit justement ce que cette femme voulait? Quand à elle, cela ne la dérangeait pas de se battre, mais ce n'était pas ce qu'elle préférait. Certains avaient besoin des combats pour vivre ou respirer, une semaine complète sans combats c'était impossible à imaginer pour eux. Dahalia n'était pas trop de ce genre là. Elle pouvait s'en passer facilement, quoi que un peu d'action ne faisait pas trop de mal parfois. Elle ne s'attendait même plus un réponse lorsque celle-ci vint. Courte et brève, elle était toujours sur ses gardes. Alors Dahalia devait rester sur les siennes. Elle ne pouvait pas deviner se que serait la prochaine action de l'étrangère.

Elle vit alors un loup d'approcher de la jeune fille. On aurait dit qu'il communiquait, mais Dahalia ne pouvait en être sûre. C'était juste une intuition comme ça. Même ce loup semblait méfiant, il représentait quelque chose d'autre à considérer en cas d'affrontement. Elle doutait bien que cet animal allait rester planté là en regardant sa maitresse se battre...enfin si elle était sa maitresse. La tension était palpable, l'air semblait plus lourd. On aurait même dit que la pluie faisait plus de bruit. La fée aimait plus où moins ce genre de situation, il fallait donc qu'elle s'arrange pour que l'atmosphère se détende un peu. Peut être dire quelque chose, un truc un peu plus décontracter. Le silence commençait à lui taper sur les nerfs. Pour l'instant, elle ne pouvait qu'observer avec attention cette jeune fille.

Elle allait reparler, lorsqu'elle sentit que quelqu'un les observait. Elle n'eut pas besoin de se déviser entièrement le cou pour voir de qui il s'agissait. La catin qui se trouvait sur son chemin lorsqu'elle était arrivée les observait du bout de la ruelle. En effet, elles devaient faire un bien étrange tableau. Une fée et une autre silhouette avec un cheval qui devait bien la dépasser d'au moins deux têtes. Pour ce qui la concernait, elle n'appréciait pas trop l'idée d'être observé. C'était mal poli d'écouter la conversation des autres. Elle décida donc de remédier à la situation. Elle prit donc le contrôle des pensée de la catin et décida de lui fabriquer un rêve sur mesure où elle se ferait poursuivre par des êtres peu agréables. Le résultat fut immédiat et elle s'enfuit en courant. Elle put donc reporter son attention sur l'étrangère.

-Je crois qu'il est préférable que personne n'écoute aux portes non?

En tout cas, elle se sentait un peu plus à l'aise quand personne n'écoutait se qu'elle avait à dire. C'était préférable, elle n'aimait pas que ceux qui n'étaient pas concernés sachent se qui c'était passé avec elle. Elle était plus d'un naturel discret, jamais elle-même n'aurait eu l'idée étrange d'écouter une conversation, à moins que la situation ne lui laisse pas le choix.

-De toute façon, elle ne reviendra pas avant une bonne dizaine de minutes, je lui ait donné de quoi s'occuper.

Bon, ce n'était pas nécessairement ce qu'il y avait de plus sympathique à dire, mais au moins ça brisait un peu le silence.

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