Histoire
On peut pas dire que son passé fut des plus amusant, c’est pour ça qu’elle n’en parle que très rarement. Peu on put avoir la chance de connaître et de savoir qui est cette femme mystérieuse qui semble ne pas avoir d’histoire. Cependant, elle n’est pas apparue comme ça grâce à un sort miraculeux. Elle a déjà eue une enfance, toute aussi misérable soit-elle et une adolescence. Ce n’est qu’après plusieurs années qu’elle devint celle que l’on connait aujourd’hui sous le nom d’Akhésa.
Elle naquit il y a déjà plusieurs années de cela, même très longtemps. C’est sous le signe de la lune que cette enfant voit le jour dans une chaumière reculée de toute civilisation. Ses parents étaient disons le assez étranges. C’était des ermites qui avaient fuit le monde pour se reculer dans un boisé non identifier. Elle y passa les 5 premières années de sa vie. Ses parents étaient omniprésents, sa mère se disait prêtresse, mais elle était en fait une sorcière qui c’était reculée de la société, et elle passait la grande partie de sa journée à communiquer avec les esprits. Son père quand à lui, elle n’entendit plus jamais parler de lui après avoir atteint l’âge de deux ans. C’est donc dans ce monde des plus étranges et mystérieux que grandit la jeune Akhésa. Elle n’avait jamais rien vue d’autre que la misérable hutte qui l’avait accueillit depuis le berceau. Elle ne savait presque pas parler et faisait comme sa mère, elle imitait les sons des animaux ou encore ceux du langage que celle-ci c’était inventé. Elle ne mangeait pas tous les jours et n’avait que la peau sur les os. Sa mère n’était pas non plus ne excellente santé, et un jour, elle ne se leva pas lorsque le soleil se fut levé.
Ignorant encore toute la puissance qui sommeillait en elle, Akhésa entreprit le long chemin à travers les bois. Où elle allait? Elle n’en savait rien, elle n’avait jamais quitté le périmètre que sa mère délimitait pour éviter que les esprits malins ne s’emparent de sa fille unique. Elle marcha donc durant des jours, mangeant se qu’elle pouvait et marchant jusqu’à se que ses jambes ne puissent plus la supportées. La saison chaude avançait et les jours étaient de plus en plus humides et suffocants. C’est par une fin d’après-midi qu’une petite fille aux longs cheveux noirs en bataillent finit par s’effondrer au pied d’un chêne immense.
Elle rêva à des choses étranges, c’était flou, des gens se faisaient tuer, d’autres couraient dans tous les sens, impossible de s’orienter, c’était tout mélangé. Au loin, une voix féminine hurlait. C’est sur cette note que deux petits yeux bleu froids s’ouvrirent enfin. La lumière aveugla Akhésa qui se trouvait dans une pièce étrangère. Elle ne savait pas où elle était, mais elle était couchée sur quelque chose d’assez confortable. Elle ne pouvait savoir ce que c’était, vu qu’elle n’avait jamais vu un matelas. Elle dormait par terre depuis toujours. Sa tête lui faisait mal et son estomac aussi. Depuis combien de jours n’avait-elle rien mangé? Péniblement, elle se releva sur ses coudes et jeta un coup d’œil aux environs. On ne pouvait pas dire que la pièce manquait de charme. C’était simple, mais Akhésa n’avait jamais connu de telles richesses. Il y avait même une poupée pas très loin d’elle. Elle portait des vêtements propres et qui sentaient bon. Elle prit soudain peur de tout ça. Elle n’avait rien pour se réconforte, donc instinctivement, elle prit la poupée et la serra très fort.
En cause de désespoir, elle poussa un drôle de son, qui dans son « langage » natale signifiait maman. Aussitôt, une femme assez petite et ronde entra dans la chambre. Akhésa ne la connaissait pas, mais elle avait l’air gentille avec son gros sourire et son air joyeux. Elle lui inspira confiance et elle tenta de lui rendre un petit sourire tout timide. Cela sembla combler la femme et elle vint s’assoir près d’elle. Elle commença à lui parler, lui demandant comment elle allait, son nom, d’où elle venait, mais elle ne pouvait pas comprendre. Elle ne put que pencher la tête sur le côté et éclater en sanglots. La femme la prit aussitôt dans ses bras et pour la première fois de sa vie, elle se sentit en sécurité. Comprenant la situation, cette femme se mit à lui faire des gestes assez simples pour qu’elle comprenne. Elle se pointa alors et dit
-Cristal
Il lui fallu un moment pour comprendre, mais elle comprit finalement le principe. Elle fit alors la même chose que Cristal et dit son nom. Elle eut droit à un autre sourire en échange.
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Peu à peu, Akhésa s’habitua à son nouvel environnement. Elle fit la connaissance de son nouveau père, Kilian, c’était nouveau pour elle d’avoir un père, mais déjà, elle aimait ça. Communiquant d’abord par des signes et des sons, elle apprit graduellement le langage normal. Elle apprenait vite et bientôt elle fut envoyer à l’école du village. Là elle rencontra tout plein de gens qui lui souriaient et se montraient gentils avec elle. Elle était la meilleure de sa classe et connaissaient tout le monde. Elle en vint à ne plus vraiment penser à se vie d’avant, celle-là était beaucoup mieux. Elle avait maintenant une enfance normale, heureuse, une vie que tous les enfants devraient mener. Cependant, alors qu’elle rentra, Cristal ne souriait plus. Akhésa qui avait prit l’habitude d’afficher une mine joyeuse adopta la même expression sombre qu’elle avait eu les première années de sa vie. Elle chercha Kilian, mais ne le trouva pas. Elle commença à paniquer, il était où, pourquoi il ne lui demandait pas comment elle allait comme à l’habitude?
Voyant qu’elle était confuse, Cristal lui prit gentiment la main et l’amena s’assoir. Elle n’entendit que les premiers mots, le reste n’était que brouillard. C’était comme si on l’avait droguée, elle ne sentait plus rien, plus de vent, plus de froid, seulement les larmes qui coulaient le long de ses joues et de son coup. Cristal aussi pleurait, pour Akhésa, c’était la deuxième fois qu’on lui reprenait quelqu’un qu’elle aimait. Elle apprit se jour là que c’était Kilian qui l’avait trouvé dans les bois à moitié consciente, affamée et sur le seuil de la mort. À la place de rapporter du gibier, il avait ramené une fillette pâle et aux cheveux noirs. Elle avait l’air d’avoir été élevée parmi les loups cette fillette, mais elle avait été immédiatement adoptée par le couple. Maintenant, il n’y avait plus qu’elle et Cristal. De nouveau, une partie de son cœur lui était ravie.
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Elle continuait d’afficher cette mine réjouis, mais quelque chose avait changé, on avait brisé une partie d’elle-même. Ce sentiment, elle l’avait ressentit après le départ de sa mère, mais il c’était très vite estompé. Peut être que c’était parce qu’elle avait enfin connue un peu d’amour? Néanmoins, elle ne serait plus jamais la petite fille joyeuse et heureuse qu’elle avait été, déjà sa métamorphose commençait. À ce moment, elle avait 13 ans. Cristal aussi avait changée, elle était toujours souriante, mais Akhésa voyait bien qu’elle ne le faisait que pour elle. Au moins elle pouvait toujours se sentir aimée par quelqu’un, c’était un peu rassurant.
Un jour, sa mère adoptive tomba malade. Elle ne quitta plus le lit pendant des jours. Lorsque son état semblait s’améliorer, c’était pour empirer deux jours plus tard. C’est alors qu’elle se souvint brièvement d’une sorte de recette à base de plantes que sa mère faisait des fois lorsqu’elle était malade ou qu’elle se faisait mal. Elle croyait pouvoir encore identifier les plantes, donc elle laissa Cristal en lui promettant de revenir bientôt. Elle retourna dans le bois de son enfance. Tout lui semblait de nouveau familier, mais si loin, le souvenir d’un souvenir. Elle avait finalement trouvée se qu’il lui fallait, lorsqu’elle eut un drôle de pressentiment.
Elle tourna les talons et courut le plus vite que ses jambes le lui permettaient. Elle couru jusqu’à n’en perdre haleine pour arriver à son petit village d’adoption. Lorsqu’elle le vit, les larmes ne vinrent pas, c’était à peine si elle était consciente de se qui existait. Des gens inconnu massacraient tous se qui bougeait. On entendait les gens hurler d’agonie, tandis que d’autres couraient dans tous les sens. C’était à ne plus savoir où aller. Elle s’avança à travers se carnage, s’assurant de ne pas être vu. Elle retrouva son chemin jusqu’à chez elle et arriva juste à temps pour voir un homme transpercer sa mère adorée. Une vague de colère la submergea. Se qui se passa, elle ne le sait pas trop bien. Une sorte d’énergie noire sortie de nulle part et heurta l’homme de plein fouet qui s’écroula mort.
Sans trop se poser de questions, elle courut jusqu’à Cristal juste à temps pour la voir expirer une dernière fois. Elle laissa les larmes couler librement, se qui lui restait d’émotion venait de la quitter. L’autre moitié qui restait de son cœur était morte avec elle. Lorsqu’elle ressortit, il ne restait que la fumée des maisons incendiées et des cadavres. Ce qui restait de sa vie venait se s’envoler en fumée, il ne restait encore une fois qu’elle.
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Elle marcha comme une âme errante, où pouvait-elle bien aller à présent? Ses pas la guidaient, elle ne savait même pas où. C’est à peine si elle voyait ou entendait, son corps était à présent maître, son esprit, qui sait où il était. Ce n’est qu’après plusieurs jours de cette semi-mort qu’elle se retrouva devant les ruines de sa première demeure. Il ne restait pas grand-chose, le toit était tombé, le mur sud disparu. À travers les débris, elle voyait le squelette de se qui avait été sa mère biologique. Elle fixa les décombres comme hypnotisée. Ce fut une voix murmurée qui la sortit de sa torpeur
- Approche
Elle leva la tête cherchant la source de cette voix. Le même son se répéta. Elle tourna sur elle-même sans rien voir, juste des ombres, et des arbres. Puis, la même voix de nouveau, mais cette fois, plus proche
-Ne laisse pas tes yeux te dominés, utilise tes autres sens.
Ses autres sens? C’était quoi ça. Pour qui il se prenait lui? Il pouvait pas juste la laisser tranquille? Elle fit toutefois un effort, elle se concentra un peu et fut surprise que son cerveau lui renvoie une image d’un homme encapuchonné non loin d’elle. Elle prit peur et recula de quelques pas en regardant dans la direction où l’homme devait se trouver, elle ne voyait toutefois rien
-C’est très bien, tu vois si tu te force un peu. Approche, n’est pas peur de moi, je ne mors pas.
À cette allusion, il éclata d’un rire froid et lugubre. C’était à vous dresser les cheveux sur la tête. Akhésa se retourna et s’apprêta à prendre ses jambes à son coup lorsqu’elle se trouva nez à nez avec le même homme. Comment il avait fait ça. Elle se tourna vers l’endroit où il était et vers lui de nouveau. Cette fois, elle pouvait le voir sans avoir à utiliser son esprit. À travers le capuchon elle put voir une peau blafarde et un sourire aux dents blanches, un sourire démoniaque
-Voyons, tu n’allais pas partir comme ça j’espère, on a à peine fait connaissance.
Levant des yeux effrayés sur lui, elle ne pu que murmurer ses mots
-Mais qui êtes vous…ou qu’est ce que vous êtes?
Il rit de nouveau, mais plus doucement
-Tu es une fille intelligente, il ne t’a pas fallut de temps avant de poser cette question à double sens. Moi je suis un sorcier, une force infiniment plus grande que se que tu crois, je suis une incarnation de ses que les gens appel le mal, mais qui n’est qu’en effet qu’une métaphore, après tout, ne sommes nous pas tous un peu maléfique? Le mal existe-t-il pour autant? Tant de question à se poser, dont une qui doit souvent te venir à l’esprit, qu’est tu toi? Avant de poser la question aux autres, il faudrait peut être que tu apprennes à te redéfinir toi-même.
Elle le regarda stupéfaite, mais il avait bien raison, qui était-elle? Elle n’avait aucune idée de ses origines, ni même du nom de sa mère. Elle savait juste qu’elle désignait un terme pour sa fille et elle avait crut que c’était son nom, était-ce seulement vrai? Voyant son interrogation apparente, l’homme lui sourit de nouveau
-Je vais te le dire moi se que tu es. Tu es comme moi, une sorcière, une des créatures les plus mystérieuses qui soit. Moi je suis Niko, ton nouveau maître à partir de maintenant, je te surveille depuis ta naissance. À tu seulement crus que tout se qui t’était arrivé n’était que pur hasard? Mais non tout était programmé, tu es plus puissante que tu ne le crois, si ta folle de mère était toujours vivante crois tu que tu aurais intégrer la civilisation? Et si cette Cristal était en vie, m’aurait tu trouvé moi? Bien sûr que non! Maintenant tu vas m’écouter et dans quelques années, tu deviendras une des mes plus belles réussites.
Il parlait d’elle comme d’un objet, comme d’un bien précieux que l’on ne pouvait se défaire. Toutefois, il pouvait lui être utile, c’est pourquoi elle pouvait en tirer quelque chose. Pour la première fois de sa vie, l’âme d’Akhésa commençait à s’obscurcir, ce n’était que le début. Cette fois, l’homme lui sourit de toutes ses dents
-Bien
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Durant plusieurs années, Niko forma se qu’il appelait sa réussite. Akhésa découvrit une puissance qu’elle n’avait jamais soupçonnée posséder et elle prenait goût au pouvoir, même un peu trop. La magie la fascinait, les armes l’émerveillaient. Elle découvrit même qu’elle pouvait prendre l’aspect d’un loup. Ses traits changeaient aussi, devenaient ceux d’une jeune femme, mais aussi prenait des aspects mystérieux et effrayants, elle devenait de plus en plus une sorcière. Selon son maitre, elle l’avait toujours été, depuis sa naissance, c’était seulement que sa mère n’avait pas poursuivit dans le droit chemin et était devenu folle. Sinon, elle aurait maniée les sorts depuis l’âge de 5 ans. Désormais, elle en avait 20.
Se fut après toutes ses années qu’elle commença à se fatiguer de son maitre, il devenait ennuyeux. Il ne lui apprenait rien de nouveau et elle rêvait de voler de ses propres ailes. C’est pourquoi un jour, elle subtilisa en cachette son épée en fer noir. Cette arme avait toujours eu des capacités surprenante et elle mourait d’envie de l’essayer, il n’y avait rien de mieux que son plan pour ça. Lors d’une séance de combat, elle arriva à l’heure, comme à l’habitude. Sauf que cette fois, cela ne se passerait pas comme prévu. C’est en robe noir moulante qu’elle arriva, l’épée noir pendant à sa main. Elle regarda son maitre un instant puis murmura
-Vous savez, depuis toutes ses années que vous me radoter les mêmes choses. Je suis très patiente, mais ma patience à des limites, c’est pourquoi je crois avoir trouvé un arrangement qui convient.
Sur ce, elle s’agenouilla devant lui et lui murmura à l’oreille
-C’est très simple, pour une fois, j’agis et vous m’obéissez, tout iras bien pour vous et je serais contente.
Lorsqu’elle le fixa de nouveau, ses yeux était globuleux et un filait de sang coulait de sa bouche, l’épée enfoncer jusqu’au manche dans sa poitrine.
-Vous voyez, tout va bien pour vous, vous n’avez plus à me supporter et moi je peux partir.
Elle retira l’épée et l’essuya sur la tunique de son maitre déchu. Elle avait toujours voulue avoir cette épée, mais maintenant qu’elle avait tué cet homme, elle ne lui était plus d’aucun intérêt. Elle s’en trouverait bien vite d’autre. Elle jeta un dernier regard froid sur le corps et ricana doucement
-Qui a le pouvoir maintenant? Hmm?
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Sam 24 Mai - 4:23
