Une rencontre du troisieme type...

Le portail s'ouvrit devant les portes de l'ancienne ville du Y&y, breche ouverte entre les differents plans astrals. Un tel passage n'etait guere aisé a ouvrir, mais Hectalion avait sufisament insisté pour qu'on s'en donne la peine.
Le jeune homme nouvelle metamorphe apparu au milieu des efluves bleuté, portant son masque.
Dés qu'il l'eut franchi, le portail se referma rapidement mais hectalion ne s'en rendit meme pas compte, relevant son masque pour admirer le ciel et profiter de l'air frais du matin.
Il avait de la chance, le temps etait superbe et les portes de la ville etaient grande ouverte.

Hectalion s'avanca tranquillement, sa tenue bariolé ondulant a chacun de ses pas dans un chatoiment de couleur vive mais le jeune homme s'immobilisa en voyant les ruines qui ponctuait la cité decidement bien amoché.

"J'aurais peut etre du demander un contexte temporel different, du temps des reines jumelles... enfin qu'a cela ne tienne, l'amour est partout! A moi de le decouvrir!"

Le jeune homme s'avanca un peu plus dans la cité en réajustant sa sacoche de voyage.


ps: Libre
Ps2: pas de post de 10 page >_<

La porte. C’était un endroit auquel Elena était déjà allée. Un endroit qu’elle appréciait beaucoup étant donné la belle vue sur la ville ainsi que la jardin et les fontaines, juste avant l’entrée. Une porte immense et quasi indestructible par son bois aussi solide que du roc. La plupart du temps, un gardien reste derrière pour l’ouvrir à de nouveaux arrivants, mais ce jour là, il n’y avait personne pour surveiller ce passage.
Une très belle journée ensoleillée sans aucun nuage venant perturber les rayons lumineux du soleil. Pas un seul souffle de vent, juste le bruit des oiseaux qui chantaient et les voix des habitants qui se baladaient dans la ville. La ville qu’une jeune femme traversait en direction de cette porte. Une jeune femme vêtue d’une simple robe blanche. Ses longs cheveux bruns détachés, se baladant sur son dos. Un collier en or avec un rubis décorait son cou, ou devrait-on plutôt dire, le protégeait.

La veille, Elena n’avait pas du tout prévu d’aller à la porte. La seule raison qui l’y avait poussée, était de retrouver sa tigresse, qui, depuis quelques temps, était devenue étrangement solitaire et n’hésitait pas à partir sans prévenir la jeune femme. Cette dernière savait que c’était sûrement à cause du remords qui la rongeait. Même si elles se plaisaient beaucoup dans cette ville, Nala regrettait tout de même son ancienne vie.
Elena était sûre de la trouver à l’entrée de la ville, car c’était là que cette nouvelle vie avait commencé. Par une chaude nuit d’été où elles avaient franchi cette porte qui leur avait permis un nouveau départ… Un nouveau départ qui n’était peut être pas vraiment un bon point pour la tigresse.

Elena finit par traverser la ville entière pour se retrouver sur un chemin, menant à cette fameuse porte. Celle-ci était grand ouverte ce qui laissa la jeune femme voir qu’un animal se tenait au dehors. La grande tigresse blanche était dos à l’entrée, assise près de l’une des fontaines.
Elena s’approcha d’elle et finit par se mettre devant. Le regard triste de Nala se portait au loin, comme si elle attendait quelqu’un. La jeune femme fronça les sourcils d’un air soucieux.

-Ecoute… Je sais que c’est très difficile pour toi, mais je n’y peux rien. Nous n’avions pas le choix. Il fallait que l’on parte…

La tigresse tourna ses yeux bleus vers Elena.

-Je sais, je suis désolée. Je suis juste… J’ai juste besoin de rester un peu seule. Ne t’en fais pas, ça finira par passer. Je finirais bien par… Oublier…

Elena poussa un soupir. Elle hocha la tête d’un air compréhensif et adressa un dernier coup d’œil à Nala qui s’était remise à regarder la route, puis elle partit, tout comme elle était arrivée. La jeune femme rentra à nouveau dans le territoire de la ville et prit le même chemin par lequel elle était venue. Son regard se posait sur le sol. La tristesse l’accablait. Au fond d’elle, elle sentait cette culpabilité remonter peu à peu, mais essaya de l’oublier. La jeune femme finit par aller s’asseoir sur un banc, à l'intérieur de la ville, essayant de vider ses pensées.

[ma tigresse est restée à côté de la porte, je suis toute seule ^^]

Pourquoi avait-il fallu que ces terribles catastrophes dévastent les terres du Yin et du Yang ? Si cela n’avait pas été le cas, peut être qu’Elena n’aurait jamais eu à venir ici… Mais, après tout, elle n’était pas si malheureuse que ça de vivre dans cette ville. Son passé avait été très douloureux. Des souvenirs de ses parents lui revenaient encore et encore… Ces visages froids et inexpressifs. Des personnes, certes, très respectables mais qui avaient l’air d’être dépourvus de tout sentiment. Il étaient juste comme des robots, incapables de faire le moindre faux pas. Toujours polis, bien élevés, il ne leur était jamais arrivé de dire la moindre chose qui pouvait être déplacée. Pourquoi Elena avait-elle été destinée à naître dans cette famille de bourgeois ? Elle avait passé son enfance à imiter ses parents, elle s’efforçait de conserver cette froideur, elle s’empêchait de ressentir quoi que ce soit, à afficher un petit sourire poli lorsqu’il le fallait. Pendant toutes ces années, elle n’avait été qu’une simple marionnette… Heureusement, toute sa vie ne s’était pas déroulée ainsi. Après sa fugue, elle ne revit jamais ces deux êtres qu’elle détestait tant. Ces deux personnes qui étaient censés l’aimer, mais qui ne l’aimaient pas.
Mais ce n’étaient pas les seuls souvenirs qui venaient la tracasser. Il y avait aussi… Chris. Comment un amour aussi puissant avait-il pu se transformer en haine aussi rapidement ? Pendant toutes ses années, elle s’était demandée ce qu’il lui était arrivé et un jour, elle dut découvrir qu’il était l’origine de tous ces massacres… Alors son amour pour cet homme partit, laissant place à de la colère. Une colère, qui, elle le savait, lui permettrait un jour de se débarrasser de lui. Elle ne savait pas s’il l’aimait encore, mais peu lui importait, car de toute façon, ce ne serait plus jamais réciproque…

En arrivant dans ces terres, elle avait cru pouvoir tout oublier, démarrer une nouvelle vie. Mais elle en était incapable… Oui, tous ces souvenirs ne cessaient de la hanter. Elle savait qu’elle s’en débarrasserait un jour où l’autre mais ce jour-là… Quand viendra-t-il ?
En ce moment, la jeune femme pensait de moins en moins à tout ça, mais c’était simplement parce qu’elle n’en avait pas le temps. D’autres choses bien plus importantes occupaient ses pensées. Elle savait que Nala aurait aussi du mal à faire une croix sur son passé. Elle n’avait jamais raconté à Elena tout ce qu’elle avait vécu, elle évitait toujours ce sujet de conversation. Tout ce que la jeune femme savait était que le passé de la tigresse ne pouvait être moins douloureux que le sien…

Elena prit son visage dans ses deux mains. Un léger vent lui soufflait dessus. Soudain, elle entendit quelqu’un s’approcher et enleva ses mains pour regarder. Un homme vêtu d’une tenue assez étrange et colorée, tenant une sacoche de voyage se tenait devant elle. Elle put facilement distinguer les traits de son visage. Il la questionna sur ce que la tigresse avait dit quelques instants auparavant en affichant un sourire. C’était sûrement un homme extraverti qui avait confiance en lui. Elena se demanda pendant un moment comment il avait pu entendre sa conversation avec Nala, mais cela ne la perturba pas pendant longtemps.
La jeune femme le fixa un moment avant de répondre. Le visage d’Elena était de marbre, aucun sentiment ne s’imprimait dessus, pas même la tristesse.

-Il n’y a rien qui puisse m’affliger en ce moment. J’étais juste en train de réfléchir à certaines choses de la vie… Des choses qui pour beaucoup, ne sont qu’incompréhensibles, répondit-elle d’une voix silencieuse.