Mon premier maitre masculin ( PV)

- J'en peux plus ! On a trop marché aujourd'hui, je suis harassé !

Noëryn venait d'entrer dans l'auberge, tout en titubant sous la soudaine lourdeur de son propre corps. Une fois arrivé au comptoir, il se laissa tomber sur un tabouret, tout en s'accoudant sur le bar. Déposant sa tête dans ses mains, il attendit que l'aubergiste vienne prendre sa commande. Sa louve, Ralya, trottinait aux côtés de son ami, pleine de vitalité et de gaité. Et le fait de voir son ami ivre mort de fatigue taquinait son espièglerie, et elle ne pouvait s'empêcher de se moquer du métamorphe...

- Mon pauvre ! Tu ne tiens vraiment pas debout ! Tu te fais vieux.

Noëryn tourna lentement la tête afin de jeter un regard assassin à Ralya. Sa bouche pâteuse l'empêchait de répliquer le moindre mot, et se fut à regret que Noëryn dut se taire face à la moquerie ouverte de sa louve. Et ce fut lorsqu'il réussit à ouvrir légèrement sa bouche que la voix d'un jeune homme raisonna de l'autre côté du comptoir.

- Excusez-moi ! Qu'est-ce que je vous sers ?

Noëryn dévisagea longuement le serveur. Ce dernier semblait gêné par l'attitude du métamorphe, et il tapota du bout de ses doigts derrière le comptoir à l'abri du regard du client. Puis, Noëryn réussit enfin à articuler sa commande après quelques longues minutes.

- Six verres de sake ! Et une chambre pour après, j'veux pas dormir dehors.

Le serveur étonné acquiesça de la tête, avant de tourner les talons et d'aller chercher une bouteille de sake, comme lui demandait son client. Puis, alignant six verres, il versa l'alcool dans les six verres sans relevé la bouteille. Puis, il reposa la bouteille de sake et alla chercher la seule clef restante avant de la déposer à côté du sixième verre de sake.

- Vous pouvez régler maintenant ? J'ai...

Noëryn jeta avec désinvolture un gros sac rempli de pièces d'or, dont le bruit métallique des entrechoquements des pièces entre elles remplit le regard du serveur d'une lueur avide de richesse.

- Je... Je vous remercie... Je... Bonne nuit !

Le serveur ne savait plus quoi dire, et il repartit dans ce qu'on pourrait appeler " l'arrière boutique " du bar, avec une idée pas très catholique derrière la tête. Mais Noëryn s'en foutait. Il regarda un moment les six verres qui lui faisait face, avant de saisir le premier et de le boire d'une traite. Le métamorphe plissa les sourcils, avant de secouer la tête, tandis Ralya semblait exaspérée par l'attitude de son ami.

- Arrête tes bêtises imbécile, tu vas être ivr...
- Ferme la un peu !

Ralya sembla étonnée de la réaction de son ami, et elle ne put que se résigner à l'attendre devant les escaliers qui menaient aux chambres. Pendant ce temps, Noëryn saisit son second verre, et le but d'une traite comme le premier. Et ce fut pareil pour le troisième, le quatrième et le cinquième verre. Pour le sixième, Noëryn avait déjà les joues d'un teint rosé par l'ivresse, et il regarda plus longuement son sake, avant de l'avaler d'une traite comme les autres. Puis après avoir posé son verre, tout se passa très vite : le jeune métamorphe se plaça ses mains devant sa bouche et se pencha, manquant de tomber de son tabouret au passage. Mais rien ne sortit, et saisissant les clefs de sa chambre, Noëryn descendit avec maladresse de son tabouret, avant de se diriger, titubant de plus en plus à chaque pas, vers l'escalier. Ralya lui lança un regard accusateur, avant de partir en flèche devant, après avoir lu le numéro de la chambre. Elle ne préférait pas le voir dans cet état ! Quant à lui, Noëryn entama une longue montée des escaliers, se tenant à la rampe, manquant de tomber à la renverse à chaque pas. Et lorsqu'il fut enfin devant sa chambre, il tenta de mettre la clef dans la serrure sans succès...

- Pourquoi ils ont fait plusieurs serrures pour la même portes ? Et pourquoi ils m'ont donné plusieurs clefs pour une seule chambres ? Ils sont bizarres ici !

Le teint de plus en plus rosé par l'ivresse, Noëryn semblait bien en peine devant sa porte aux plusieurs serrures et aux plusieurs clefs. Une dizaine de minute plus tard, le cliquetis singulier d'une porte qu'on ouvre retentit à l'intérieur de la chambre. Ralya entra dans la pièce en première, avant d'aller se coucher au pied du lit où se coucherait Noëryn plus tard, si il ne tombait pas ivre mort avant. Puis une voix interpela notre jeune Daëllaran, et ce dernier se dirigea vers la provenance de ce bruit : une simple théière !

- Youpi ! J'adore le thé !

A ces mots, sans savoir pourquoi, Noëryn se pencha et vomit alors tout ce qu'il avait pu ingurgité ces dernières heures. Puis, regardant avec plus d'attention la théière, il vit un message écrit dessus.

- Fro... Fro quoi ? Frottez-moi ! Oui c'est ça ! Frottez-moi ! Je suis trop fort !

Prenant maladroitement la théière, manquant de la faire tomber, Noëryn passa sa main sur le métal avant de le frotter le plus rapidement possible, mais vu son état, sa lenteur atteignait des sommets...

Je sentais désormais que la théière avait été remarqué. Je la sentit aussitot léviter. Youppi! On avait remarqué mon message de détresse. J'allais très bientot sortir de cet enfer en métal pour retrouver le monde extérieur.

Cependant, il y avait un hic. Je me précipita vers mon si charmant mirroire afin de faire une évaluation éclaire de mon apparence. Mes cheveux étaient parfaits. Mes dents étaient propres. Je sentais bons. Ma peau était des plus douces. Cependant, mon habit ne me plaisait guère. Il s'agissait d'un genre de pyjama bleu afin de profiter des journées emmerdantes comme celles-ci. Armée de mes chausson, je n,allais pas sortir de cette théière dans cet état. C'était totalement illogique. Il fallait absolument trouver un costume idéal pour cette première rencontre.

*Bon! Quoi mettre? Quelque chose qui donne une bonne impression.... qui menera mon prochain maitre à m'apprécier. *

Cette fois-ci, contrairement aux autres maitres, je n,allais pas faire cette bêtisse de me vêtir d'un vêtements trop voyant. L'uniforme de mneuse de claque était cependant très tentate.

*Ah tiens! Pourquoi pas?*

Il s'agissait d'une technique que j'avais déja utilisée avec maitre Shinju mais qui allait surement fonctionner à nouveau avec cette nouvelle personne. Je claqua aussitot des doigts afin de faire apparaitre un uniforme bleu muni d'un chandail bleu très court, montrant mon nombril et d'une jupe aussi bleue. Des ponpons s'installèrent sur mes paumes et mes cheveux furent arrangés afin d'y faire deux lulus sur chaque cotés de ma tête. J'étais désormais prête à une accueil digne de Dianka Jeni.

Une fois la théière frottée, la poussée habituelle m'emporta, me propulsant vers l'extérieur de la prison d'où j'étais enfermée.

À ce même instant, je fis quelques symboles en mimant ces lettres qui formaient un mot très connu de mon langage :
- C'est un "M" avec un "A" et un I et un T, suivi d'un R et d'un E. Rassemblez toutes ces lettres, vous y trouverez "Maitreuh"! dis je avec une voix débordant d'énergie.

J'ouvris finalement les yeux. Je découvris le visage de mon tout nouveau maitre. QUOI? Un homme? Mais quelle ronie! Moi qui détestait les hommes........ je n'étais pas très choyée cette fois-ci. Je continua de l'observer.

*Oh mince! Je crois qu'il est saoul en plus!*

C'était le bouquet. J'étais tombé sur la pire des espèces. Un saoulon accompagné de son bâtard de chien. Mon visage se plissa montrant mon désaccord face à cette tournure embêtante.

* Dianka....... du calme! Qui sait? Peut être sera-t'il gentil celui là..... comparativement à toutes ces chipies que tu as rencontré qui n'étaient jamais heureuses du moindre souhait que tu réalisais.*
Je repris mon calme et décida de continuer ma présentation. Je m'avanca afin de me présenter :

- Bonjour, monsieur! Dianka Jeni. Pour vous servir. Je suis un génie qui a été enfermé à l'intérieur d'une théière. En raison de votre geste, je suis prête à vous exaucer trois souhEEHHHH!

Je n'avais pas terminée d'avancer que je glissa sur quelque chose de liquide par terre. Beurk.... il s'agissait de vomis. J'étais désormais tombé fesses première sur du vomis.

*Reste calme, Dianka! Reste calme!*

Ouf! Je n'osais pas sentir cette odeur immonde du vomi qui avait taché mon si bel uniforme. Je rageait intérieurement, tentant de ne pas le démontrer de l'extérieur.

- Je suis donc prête à vous exaucer trois souhaits. Cependant, choissisez bien! Que désirez vous le plus? Laissez vos fantasmes et rêves vous guider!

- C'est un "M" avec un "A" et un I et un T, suivi d'un R et d'un E. Rassemblez toutes ces lettres, vous y trouverez "Maitreuh"!

Ce fut d'une énergie peu commune qu'une étrange demoiselle fit son entrée dans la pièce. Noëryn qui avait tendance à voir au ralentit ne comprit pas d'où venait la nouvelle arrivante. Le métamorphe posa une de ses mains sur son front pendant qu'il prenait appuie grâce à son autre main sur la table, avant de regardé la jeune fille. Celle-ci semblait peu ravie, mais pour quelle raison ?

- Euh... Tu es qui ? Pourquoi t'es dans ma chambre ?

Puis Noëryn analysa du mieux qu'il put la tenue de la demoiselle. Le petit uniforme qu'elle arborait avec fierté rappelait étrangement la tenue d'écolière que portait toute les petites filles de moins de onze ans. Puis, comme si une vague d'intelligence arrivait enfin au cerveau embrouillé par l'ivresse, Noëryn eut une illumination.

- Ah oui ! Je comprend ! Tu es une djinn, non ? Tu viens de sortir de la théière ! C'est ça ?

A voir la mine approbative de la demoiselle, Noëryn comprit qu'il avait visé juste. Puis, soudainement, il posa ses deux mains sur son front, avant de fermer les yeux et de grimacer sous l'effet d'une souffrance soudaine.

- Aïe ma tête ! J'ai l'impression de m'être fait écrasé par une meute de rhinocéros !

La djinn ne sembla pas faire attention aux souffrances de son nouveau maître, et bien décidée à se présenter, elle reprit la parole, de sa voix chantante et pleine de gaité d'avoir enfin retrouvé la lumière du jour.

- Bonjour, monsieur! Dianka Jeni. Pour vous servir. Je suis un génie qui a été enfermé à l'intérieur d'une théière. En raison de votre geste, je suis prête à vous exaucer trois souhEEHHHH!

Tout se passa très vite, même trop vite pour que Noëryn puisse réellement comprendre ce qu'il venait de se passer. La prénommée Dianka venait de glisser sur ce que Noëryn avait vomi peu de temps auparavant, et s'était retrouvée l'arrière-train dans ce qu'avait rejeté l'organisme du jeune métamorphe. Les joues déjà rosées du jeune hommes prirent une couleur rouge significative du gêne du jeune homme. Puis, la djinn se releva, et finit alors ce qu'on pourrait appeler la présentation bien particulière d'un djinn. Même un djinn assez énergique ! Même trop pour l'état actuel de Noëryn.

- Je suis donc prête à vous exaucer trois souhaits. Cependant, choissisez bien! Que désirez vous le plus? Laissez vos fantasmes et rêves vous guider !

Noëryn n'avait pas écouté les dernières paroles de la djinn, son esprit étant toujours pris par la cascade dans le vomi de Dianka. Parlant lentement, afin de bien réfléchir à ses phrases, Noëryn prit la parole timidement.

- Je... Je suis désolé pour le vomi ! Je crois que j'ai trop...

Le métamorphe se pencha à nouveau, et vomit alors ce qui n'avait pas était recraché précédemment. Le sol était maintenant recouvert de vomi sur une surface assez conséquente. Noëryn prit un carré de tissu et s'essuya les lèvres avec, tout en ayant un arrière-goût peu agréable dans la bouche...

- Dis moi... J'ai bien le droit à trois voeux ?

La djinn acquiesça d'un signe de tête. Noëryn se passa la main sur le front, tentant de passer outre la douleur lui assaillant le crâne à chaque fois qu'il se concentrer, pour trouver ses trois voeux. Mais lorsqu'il comprit que son mal de crâne l'empêchait de réfléchir, il se décida à aller se coucher...

- Je réfléchirais à mes voeux demain ! Je ne suis pas d'humeur... Et je n'arrive pas à réfléchir !

Et alors que, titubant, Noëryn tentait de rejoindre sa chambre, il s'arrêta brusquement avant de se retourner vers Dianka. Il la regarda longuement, se tenant aux murs pour ne pas chuter tête contre sol, avant de re-prendre la parole.

- Tu peux dormir où tu veux ici, si tu ne veux pas rejoindre ta théière ! Cela ne me dérange pas...

Puis le métamorphe se dirigea vers son lit, enjamba avec difficulté sa louve qui dormait déjà comme un bébé, et s'assit ensuite sur son lit. Puis, après s'être déshabiller entièrement, dévoilant toutes les parties de son corps, même les plus intimes, il se réfugia sous ses couvertures avant de fermer les yeux et de sombrer dans un profond sommeil...

Mon nouveau maitre, qui était malheureusement ivre venait de comprendre ma situation.

*Oui sale béta! Je suis un génie, tu as droit à trois voeux et j'ai le derrière plein de vomi.*
L'homme était cependant désolé de ce petit contre-temps. Néanmoins, cela ne l'empêcha pas de vomir à nouveau, laissant sortir tout ce qui restait dans son estomac. Je détourna le regard afin de ne pas voir cette scène humiliante et totalement dégoutante.

L'homme me fit alors part qu'il n'avait pas la tête à cela, qu'il devait se reposer. Il m'offra ensuite de dormir ici où je le désirais.

- DANS CETTE PIÈCE REMPLIE DE VOMIS? MAIS VOUS N'Y PENSEZ PAS?

L'homme ne semblait pas se soucier de mes propos. Il commenca donc à se dénuder devant moi comme si personne ne se trouvait dans sa chambre.

*Oh mais quel culot! Il oses se dévêtir devant moi! Quel goujat!* pensais-je en tournant la tête, ne voulant pas voir les horreurs de la guerre du maitre.

En un instant, il fus sous les couvertures. Pendant ce temps, j'étais toujours debout, entourée de vomis un peu partout, incluant sur mon uniforme, attendant le moindre signe de vie. Ce nouveau maitre semblait sérieux. Il venait de se fermer les yeux.

Il n'était pas question que je dormes dans un endroit sentant le fond de poubelle. OH NON! Je claqua des doigts afin que les nombreuses traces de vomis qui se trouvaient par terre disparaissent. En un éclair, l'endroit était redevenu propre, laissant une petite odeur de vanille.

Il me restait cependant la proposition de l'homme qui m,avait offert de dormir ici. Cette offre était très aléchante. par contre, el seul endroit que je voyais intérêt à dromir était dans le seul lit où cet homme venait juste de s'assoupir. Se coucher avec un homme nu? Ca, pas question! Plutot mourrir! Dianka ne dort que dans un lit où il n'y a personne d'autre qu'elle même.

En continuant de réfléchir à une solution, je regarda mon uniforme qui avait besoin d'être lavé. Ma jupe, toujours salie par cette mixture verte me dégoutait. En un claquement de doigt, je changea mon uniforme en petite tenue de nuit. Je n'avais guère le choix de passer la nuit sur deux chaises collées et d'attendre. Cette nuit fus des plus longues..... oh que oui!

Au petit matin, ce fut les rayons du soleil filtrant à travers les rideaux ainsi que le chant singulier des rossignols qui réveillèrent le noble Noëryn. Et alors qu'il ouvrit les yeux dans un bâillement, il plaqua aussitôt ses deux mains sur son front. Il ferma les yeux aussitôt, avant d s'exclamer à voix haute, comme si personne d'autre n'était présent dans la chambre.

- Aïe ! Ma tête ! Pourquoi j'ai mal à la tête ? Et puis, j'ai un goût bizarre dans la bouche ! Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

Au pied du lit, Ralya sursauta tel un homme réveillé par une dizaine de réveils à la fois. Puis, elle se décida à aller voir l'état de son ami de plus près et posa ses pattes sur le lit.

- Tu veux savoir ce qu'il s'est passé ? Tu as trop bu, imbécile !

Noëryn dévisagea méchamment sa louve, et lui tourna le dos avant de refermer les yeux.

- Vas t-en ! Je ne veux pas te voir ! Tu n'as pas à me parler de la sorte...

Des larmes se mirent à couler sur les joues du jeune métamorphe : comment se permettait-elle de le prendre de haut comme cela ? Noëryn en avait plus qu'assez des remarques désobligeantes de sa louve. Posant sa tête sur sa main, il trouva son front bien chaud, et se demanda soudainement s'il n'avait pas attrapé un quelconque virus. Mais ce fut la voix de sa louve qui le réveilla de ses pensées.

- Hein ? C'est qui cette fille sur les deux chaises ? Pourquoi elle est dans notre chambre ?

Noëryn s'assit alors soudainement sur son lit, se rappelant plus en détails de la soirée de la veille. Avant de répondre à sa louve, il remarqua que le sol auparavant imbibé de vomi était propre comme à son arrivée. La djinn était sûrement derrière tout ça ! Ensuite, Noëryn se demanda pourquoi Dianka avait préféré dormir sur des chaises que dans un bon lit douillet. Se débarrassant ensuite des couettes qui recouvraient son corps nu, sans aucune pudeur, Noëryn se leva de son lit et s'approcha de la djinn. Puis, il la secoua faiblement afin qu'elle se réveille pas trop brusquement.

- Dianka... Dianka... Allez réveilles-toi !

Lorsque la djinn ouvrit enfin les yeux, Noëryn la dévisagea un bon moment, avant de poser la question qui lui taquinait tant les lèvres.

- Dis moi... Pourquoi as-tu préférés deux chaises miteuses à un bon lit ?

Puis, sans réellement attendre de réponse, Noëryn se dirigea vers le plan de travail de la cuisine, et prépara un bon thé pour la djinn et lui. Pendant ce temps Ralya regardait son ami, amusée qu'il ne se soit pas encore rendu compte de sa nudité. Mais elle préféré le laisser mijoter un peu avant de ne le lui dire... Lorsque le thé fut prêt, Noëryn apporta sa tasse à la djinn, un grand sourire aux lèvres.

- J'espère que tu aimes le thé ! Moi j'adore...

Puis, Noëryn prit une des chaises sur lesquelles Dianka avait dormi, avant de s'assoir pour boire son thé. Et ce fut à ce moment que Ralya décida d'intervenir...

- Noëryn...
- Quoi ?
- Tu es.... Nu !

Le rouge monta alors subitement aux joues de Noëryn, gêné d'avoir dû imposer à la djinn sa nudité. Bien qu'il ne soit pas pudique, le jeune métamorphe avait été éduqué de manière à respecté son entourage -malgré ses nombreux caprices-, surtout lorsqu'il s'agissait de femmes.

- Je... je suis désolé, je n'avais pas fait attention !

Noëryn posa sa tasse de thé sur la table, prenant le soin de ne pas renverser cette délicieuse boisson, avant d'aller là où il avait déposer ses affaires. Une fois vêtu, il alla vers une glace, et détacha ses cheveux gris qui tombèrent majestueusement jusque ses épaules. Puis il revint d'une démarche élégante imprégnée de noblesse à sa chaise. Puis, entre deux gorgée de thé, il se décida à relancer la conversation.

- Dis moi Dianka... Tu dois me suivre partout jusque j'ai réalisé mes trois voeux ?

Le matin était de retour. J'avais passé une nuit infernale où des maux de dos me réveillaient à cause de ces chaises si robustes. Néanmoins, j,avais trouvé le sommeil. Je dormais désormais à point fermé lorsque Noeryn se réveilla.

Je sentis une main me prendre l'épaule afin de me réveiller. J'ouvris les yeux délicatement afin de voir le visage de mon maitre qui se trouvait devant moi. Il m'interpelait d'une voix douce, me demandant de me réveiller. Je frotta aussitot mes yeux si épuisés et étira mes deux bras afin que mes muscles soient finalement en alerte.

Je n'avais pas encore remarqué la nudité de l'homme. La seule chose que je voyais était ma vue troublée par la fatigue et le visage de Noeryn qui me fixait. C'est à ce moment qu'il me demanda pourquoi je n'avais pas préféré dormir dans le lit.

- C'est simple! J'ai horreur de dormir avec quelqu'un..... votre nudité m'a gênée. dis je en me tournant sur les chaises afin de tourner le dos à mon maitre.

Je désirais dormir un peu encore. Eh oui! J'étais de nature assez somnollante le matin. Il ne fallait pas me blâmer. C'était dans mes gênes. Pour sa part, comme m'aurait suggéré un de mes loyaux valets avant que je deviennes génie, Noeryn me proposa une tasse de thé. Cette invitation était des plus alléchantes. Je raffolais du thé. Cette réplique me fis aussitot asseoir sur l'une des chaises attendant que la tasse de thé me soit servie. J'avais toujours de petits yeux, frottant de ma main droit mon visage si épuisé.

Soudain, la louve qui ne dormait plus se fit à interpeller le nom de mon maitre : Noeryn..... Nom tolérable!

L'échange de paroles se suivirent jusqu'à ce que la louve indique à NJoeryn qu'il était nu. À ce même instant, mes yeux se gonfèrent, horrifié par cette constatation.

- QUOI? VOUS ÉTIEZ ENCORE NU?!? criais-je à tue tête,

J'étais en mode alerte. Je ne désirait pas voir ce serpent encore une fois. Je détourna le regard afin de me garder une gêne.

- VOUS SAVEZ QUE VOUS AVEZ DU CULOT?!?

Noeryn se dépêcha d'aller se vêtir et remplit ce moment d'attente de nombreux excuses. Cela ne me suffisait guère. Il m'avait réveillé..... et il était nu!

Je ne savais pas si j'allais pardonner un tel acte. L'envie de lui faire disparaisse le zizi m'inspirait trop. Je n'était réellement pas à l'aise avec les mecs. Cependant, avec les filles, c'était moins embêtant. Elles pouvaient se promener devant moi et ca ne me dérangeait pas.

Finalement, lorsque Noeryn termina de se préparer, il m'apporta la tasse de thé et prit place sur la chaise à coté de moi. Il continua donc la conversation que nous avions mis en attente le précédent soir afin de dormir. Il me demanda si j'étais obligé de le suivre malgré le fait qu'il devait réaliser trois souhaits.

- Mon cher nudiste, vous êtes peut être mon maitre....mais je ne suis pas votre chien de pôche. Vous saurez que j'ai déja été une bourgeoise. Voici donc ce que je vous propose : vous me demandez trois voeux subito presto afin que je puisse me trouver un maitre femelle. J'ai horreur des hommes......

- - VOUS SAVEZ QUE VOUS AVEZ DU CULOT ?!?

Dianka avait interpelé Noëryn alors que ce dernier était en train de s'habiller. Cette réflexion ne fit qu'augmenter son gêne, et une fois face à la génie, il n'osait plus la regarder dans les yeux. Après tout, le jeune métamorphe, bien que ne noble famille, n'était toujours qu'un enfant. Un grand enfant, mais un enfant tout de même !

- Mon cher nudiste, vous êtes peut être mon maitre....mais je ne suis pas votre chien de pôche. Vous saurez que j'ai déjà été une bourgeoise. Voici donc ce que je vous propose : vous me demandez trois voeux subito presto afin que je puisse me trouver un maitre femelle. J'ai horreur des hommes......

A entendre la génie prendre autant d'aise avec lui, et lui parler comme si il était un sous-fifre, les larmes montèrent aux yeux de Noëryn. Déjà qu'il n'était pas dans son assiettes, les méchancetés de Dianka et les moqueries de Ralya lui pesait sur le coeur...

- Je... suis désolé...

Et alors qu'il prononçait ces paroles, les larmes coulèrent sur les joues de Noëryn. Il était rare qu'il se fasse gronder, et encore plus rare qu'on lui parle de la sorte ! Essuyant ensuite ses joues roses d'un revers de la manche, il plaça ses cheveux légèrement devant son visage pour ne pas laisser transparaître ses émotions. En avait-il honte ? Après tout, Noëryn n'était vraiment qu'un enfant, et comme tout enfant qui se respecte, il lui arrivait parfois de pleurer après s'être fait engueuler. Et puis pour je ne sais quelle raison, la génie intimidait beaucoup le petit Noëryn...

- Je vous jure que je n'ai pas fait exprès de me balader nu ! Je ne m'en suis pas rendu compte, alors ne me disputer pas, s'il vous plait...

Bien que les cheveux cachaient au mieux les yeux du jeune Daëllaran, on pouvait voir que ceux-ci regardait le sol à cause du gêne de notre noble jeune homme. Il ne releva le regard que pour chercher sa tasse de thé et en boire quelques gorgées. Il semblait incroyable que le jeune Noëryn, toujours habitué à avoir ce qu'il veut et à être respecté puisse être autant intimidé par la génie...

- Et ne m'appelez pas le " nudiste ", je vous en prie... Je.... je m'appelle Noëryn, digne descendant de la noble lignée -de métamorphes- Daëllaran...

Le jeune métmaoprhe réussit enfin à relever le regard afin de voir le visage de Dianka. Puis, d'un geste élégant, une fois encore remplit de noblesse, de la main, il replaça ses cheveux correctement, afin que la génie puisse elle aussi discerner son visage...

- Je suis désolé de vous décevoir, mais... Je n'ai aucun voeu qui me vient à l'esprit ! Vous savez, j'ai toujours eu ce que je voulais, alors il n'y a pas grand chose que je n'ai pas !

Puis, ayant remarquer que Dianka avait fini sa dernière gorgée de thé, Noëryn reposa sa tasse sur la table, et alla faire chauffer de l'eau au dessus du feu de cheminée. Quelques minutes plus tard, il remplit la tasse d'eau bouillante, avant d'y incorporé des herbes... Puis il rendit la tasse à Dianka, avant de s'assoir à nouveau en face d'elle...

- Voilà votre thé... Vous avez faim ?

- Bon d'accord! Je ne vous appelerais plus de la sorte. Je vous nommerais désormais "Maitre Noeryn". Qu'en dis tu ?

Un énorme sourire grimpa aux lèvres de Noëryn alors que la génie devenait de plus en plus agréable à vivre. Et ce fut entre deux petites gorgées qui fit part de sa réflexion...

- Maître me semble bien trop solennel ! Noëryn suffit amplement. Et, je remarque aussi que mon âge vous déstabilise, et que de ce fait, vous me vouvoyez et me tutoyez en même temps ! Je préfère largement que vous me tutoyez, si cela ne vous dérange pas...

Ralya était dorénavant spectatrice bien malgré elle, mais elle ne semblait pas s'en plaindre. Elle découvrait un aspect qui lui était inconnu de son ami : le gêne, l'intimidation dont il était victime face à la génie. Et ce fut dans un petit rire amusé qu'elle extériorisa toutes ces conclusions. Et pour une fois, Noëryn ne fit pas attention à la taquinerie de sa louve. Ralya se sentit soudainement de trop, et elle se décida à allez s'allonger près du feu où personne ne l'a dérangerait. Pendant ce temps, le métmorphe et la génie continuait leur discussion, beaucoup plus calme qu'au début...

- Tu es gentil de t'occuper de moi malgré le fait que j'aie été mesquine envers toi. C'est très apprécié! Malheureusement, je me contenterais des aliments que je fais apparaitre habituellement. Je te remercie beaucoup!

Les remerciements de la génie avait fait rougir à nouveau le jeune Noëryn. Mais d'où lui venait se gêne ? Après tout, c'était Dianka qui était à son service, et non l'inverse !... Une fois son thé fini, Noëryn se leva, et se dirigea vers un miroir afin de se coiffer : ses cheveux ne cessaient de se poser devant ses yeux, et cela commençait à l'agacer. Saisissant la poignée de cheveux qui ne cessait de gêner son oeil droit, il les attacha avec un beau tissu rouge et les laissa tomber devant son épaule droite. Il reproduit exactement les mêmes gestes pour la poignée de cheveux gênant son oeil gauche. Ensuite, il prit un peigne, et se brossa les cheveux qui se trouvait derrière son dos. Il détestait ne pas être présentable : il était de noble famille tout de même ! Pendant que Noëryn se peignait et se regardait dans la glace, fasciné par sa beauté -il était très narcissique-, la génie reprit la parole...

- Mais pour en revenir à tes souhaits, n'as tu jamais rêvé avoir quelque chose que l'argent n'offrait pas? Une situation? Une nouvelle vie? De nouvelles expériences? Je me souviens que plusieurs de mes maitres m'avaient souhaités des souhaits non matériels comme l'entrainement, la beauté, etc...

Les paroles de la génie choquèrent le jeune métamorphe. Il lâcha son peigne, et se retourna vers Dianka. Ses yeux s'emplirent à nouveau de larmes, et il balbutia quelques phrases de son mieux...

- La... beauté ? Vous ne me trouvez pas beau ? Je...

Une fois encore, Noëryn se mit à pleurer. Dianka venait de critiquer -selon lui- l'une des caractéristiques qu'il préférait chez lui : sa beauté. Il tourna ensuite le dos à la génie, trop honteux de lui dévoiler ses larmes et ses faiblesses. Mais pourquoi tout ce qu'elle disait l'atteignait à ce point ? Il ne le savait pas lui même ! Pour la première fois de sa vie, quelqu'un l'intimidait vraiment ! Puis, se baissant pour récupérer sa valise qui se trouver sous son lit, il se décida à se laver. Ses habits étaient crasseux par la longue marche d'hier, ainsi que les éclaboussures de vomi. Il sortit alors de la chambre, laissant en plan Dianka, sans écouter ses dernières paroles... Il revint alors quelques minutes plus tard, suivit du directeur de l'auberge -la grosse somme d'argent qu'il avait donné hier pour payer y était sans doute pour quelque chose- qui portait deux gros seaux d'eau bouillante, de laquelle s'échappait une petite fumée apaisante synonyme de chaleur. La petite baignoire qui se trouvait dans la chambre fut bien vite remplie de l'eau bouillante, et le directeur de l'auberge donna alors une savonnette et une serviette pour que Noëryn puisse se laver et se sécher... Une fois que l'aubergiste avait prit congé, Noëryn se déshabilla sans faire attention à Dianka, ses dernières paroles l'ayant trop vexé. Puis, une fois nu, il trempa tout d'abord son orteil dans l'eau bouillante, avant de faire rentrer le pied, puis la jambe, et, enfin entrer entièrement dans l'eau. Saisissant la savonnette, Noëryn commença à frotter chaque partie de son corps afin que la crasse qu'il avait accumulé la veille disparaisse. Puis, il se laissa couler avant de mouiller ses cheveux, et passe un coup de savonnette sur eux aussi. Une fois rincé, Noëryn était enfin prêt, et il prit la serviette qui gisait au pied de la baignoire. Le jeune métamorphe sortit de l'eau, commença à se sécher les cheveux, sans faire attention au gêne qu'éprouvait la génie en vue du sexe fort. Puis, il sécha toutes les autres parties de son corps avant de nouer sa serviette autour de sa taille. Il se dirigea ensuite vers sa valise, choisit des vêtements -un pantalon noir fait de soie ainsi qu'un pull dont le col avait été coupé au niveau des épaules, dévoilant ainsi le bout de celles-ci, lui aussi fait de soie-. Puis, il prit ses vêtement sales de la veille et commença à les laver dans ce qui avait été l'eau de son bain...

- Bon...... ainsi soit il! Tu l'auras voulu, sale maitre....

Soudainement, le sol sous les pieds du petit Noëryn devient granuleux. Baissant le regard, il vit sous ses pieds du sable. Mais pas du sable doré comme sur les plages, mais du sable souillé par le sang. Horrifié, le jeune métamorphe releva le regard et s'aperçut qu'il était dans une arène. Et à en croire le sang qui s'étalait sous ses pieds, ce n'était pas une arène de jeu, mais de mise à mort !

- Bon! terminé l'enfantillage! J'ai pu remarquer que tu t'affolais souvent pour rien. Il est temps de briser ces mauvaises habitudes. Qu'en dis tu ?

Noëryn se sentit soudainement agressé par la génie. Celle-ci lui proposait-elle un défi ? Noëryn s'assit alors sur le sol, et se décida à ne plus bouger. Il ferma les yeux fermement, comme pour montrer que tout ce qu'il dirait devra être exécuté sans discuter...

- Ramène-moi à l'auberge ! Et ne compte pas ça comme l'un de mes voeux, tu m'as emmené ici contre mon gré ! Alors maintenant tu te dépêches ! Et après, je ferais mes trois voeux pour que tu me laisses tranquille !

Puis, Noëryn réouvrit les yeux et alla se blottir contre la génie, comme un enfant. Ses yeux brillaient sous les émotions d'effroi et de peur que lui procurait l'arène, et regarda Dianka droit dans les yeux, il prit une tête de chien battu naturellement, sans se forcer...

- J'ai peur ici ! J'ai pas envie de mourir là ! Puis il y a plein de gens qui regardent ! Et j'ai pas envie de me battre. Et... et...

Noëryn baissa le regard afin de le poser sur ses pieds nus. Il n'avait même pas eu le temps de se protégé les pieds grâce à des chaussures qu'il s'était retrouvé dans cette sordide arène.

- Et puis j'ai mal aux pieds ! Alors ramène-moi s'il te plait...

Noëryn passa ses bras autour de la taille de la génie, et posa sa tête sur son épaule, comme si il avait le besoin intense d'être protégé. Il était vrai que l'arène était peu avenante, et la foule en extase face aux morts pouvait faire peur...

- Promis je serais gentil ! Mais... j'aime pas qu'on me critique ! Je suis très bien comme je suis, hein ? Physiquement comme mentalement, non ?

Noëryn ne lâcha pas prise, et resta agrippé, tel une sangsue, à la taille de Dianka. Tout chez lui -son attitude, son regard, ses mots et ses gestes- implorait le retour à sa chambre de l'auberge. Les yeux larmoyants apitoieraient peut-être la génie, et peut-être ramènerait-elle sa " victime " là où elle l'avait " enlevé "...

- Ramène-moi à l'auberge, s'il te plaît...

Voyant ce nouveau décor sortant d'un film de gladiateur, Noeryn s'entêta, prenant des airs dominants et d'enfants gâtés. Il m'ordonnait de le ramener dans l'auberge afin qu'il fasse ses trois foutus voeux et que je le laisse tranquille.

Une envie soudaine de le faire combattre contre un ours en peluche géant me venait vaguement à l'esprit. Je grincais des dents voyant ce comportement pourri venant d'un enfant qui approchait la maturité.

Soudain, il vint se coller contre moi, appeuré, désirant à tout pris retourner à l'auberge. cet endroit le faisait peur. Il souffrait de ses petits pieds nus en contact avec le sable. Je ne savais plus trop quoi penser. Devais-je tenir bon et faire de lui un homme et non une femmelette ou devais-je obéir et le laisser peureux comme il était. Le dilemme était ma fois très difficile. Cependant, j'étais un génie. Je n'avais d'autres choix que de vouloir le bien d'un maitre qui était ma foi si imprévisible.

- Bon! D'accord! Arrête de pleurnicher..... on retourne à l'auberge..... mais je t'avertis! Une moindre pleurnicherie et on revient ici. Le public aurait bien aimé te voir combattre, tu sais?

Et en un éclair, nous somme revenus dans la chambre de l'auberge. Noeryn était toujours collé contre moi. Mais quelle chochotte celui là! Je m'en décolla assez rapidement.

- Bon! Je suis toute ouïe! Quels sont vos souhaits, Noeryn? Je vous écoute!

Je disais ces mots en croisant mes bras et en attendant une réponse de mon interlocuteur.

* En espérant qu'il ne me pourrisse plus jamais la vie. Dorénavant, je ne laiserais plus la chance au hasard de choisir mes maitres.*

(Désolé! Petit poste ^^" Je commence à manquer d'inspiration ^^")

- Bon ! D'accord ! Arrête de pleurnicher..... on retourne à l'auberge..... mais je t'avertis ! Une moindre pleurnicherie et on revient ici. Le public aurait bien aimé te voir combattre, tu sais ?

Noëryn semblait satisfait, et il fut heureux de retrouver la chambre de l'auberge. Soudainement le sol lui parut beaucoup plus doux, et si il s'écoutait, il se serait allonger par terre. Mais un jeune homme de noble lignée se devait d'avoir un minimum de dignité... Vraiment un minimum, me direz-vous... Vous n'avez pas tort ! Jamais Noëryn ne s'était conduit de cette façon à cause d'une personne, et cela n'en était que plus étrange. Mais cette génie excentrique était tout de même intimidante...

- Bon ! Je suis toute ouïe ! Quels sont vos souhaits, Noeryn ? Je vous écoute !

Le vouvoiement utilisé par Dianka montrait bien la distance émotionnelle qui séparait dorénavant les deux êtres. Noëryn se sentit gêné, et ne put que s'assoir sur une chaise afin de réfléchir à ses trois voeux.

- Trois voeux... Mais j'ai déjà tout ce que je veux... Trois voeux...

Le jeune métamorphe ne cessait de répéter les mêmes choses, ce qui donnait un grommellement incessant, voir insupportable. Et alors qu'il se creusait le crâne pour trouver ses trois voeux, il semblait qu'il eut une idée...

- J'ai mon premier voeu !... Enfin... je crois.

Alors qu'il venait de lever la tête, frappé par une illumination, il baissa tout aussi soudainement le regard afin de réfléchir à nouveau... Etait-ce un bon voeu ? Il n'en savait rien, mais, de toute façon, il devait en choisir trois ! Alors autant demander tout et n'importe quoi...

- Je veux pleins de nouveaux habits avec une valise volante pour ne pas me fatiguer !

Une fois son premier voeu annoncé, il se mit à se gratter la tête, dévoilant ainsi une intense réflexion. La génie semblait vraiment exaspérée par l'attitude et la présence du jeune Daëllaran, et celui-ci voulait seulement que tout se finisse très vite !

- Je veux un repas digne d'un noble que je suis ! Parce-que je suis loin de chez moi, et je doute que je puisse avoir un tel repas dans cette auberge...

Pour le troisième voeu, Noëryn ne chercha pas bien longtemps. Il avait sa petite idée derrière la tête, et il se pressa aussitôt de l'annoncer...

- Mon troisième voeu est... Que tu partages ce repas de roi avec moi !

Et comme un voeu est un voeu, Noëryn savait que la génie ne pourrait refuser. Mais avant qu'elle ne réalise ses trois voeux, il avait une petite requête pour l'excentrique Dianka.

- Mais avant tout... J'ai deux questions à te poser...

Soudainement, la carapace de petit enfant de famille noble tomba, et la véritable nature de Noëryn ressortit : un garçon bourré d'assurance, et que rien ne peut faire flancher. Alors que sa rencontre avec Dianka touchait à sa fin, le jeune métamorphe redevenait vraiment lui même...

- Est-ce qu'on se reverra dans le futur ? Et...

Noëryn marqua un temps d'arrêt. Sa dernière question était plus délicate à poser. Non pas qu'il était gêné, mais il ne tenait pas à enchaîner les questions, tel une machine...

- Et est-ce que c'est si horrible d'avoir un homme comme maître ?

Je devais me l'admettre. Cette expérience d'avoir un maitre masculin n'était pas des plus profitables. Pourquoi? Car je ne me sentais pas à l'aise. Je ne voyait aucun point en commun avec celui-ci..... mis à part le fait qu'il venait d'une famille noble... tout comme moi.

Suite à mon invitation, il prit place sur une chaise réfléchissant à trois souhaits idéals. Finalement, les trois souhaits sortirent de sa bouche tel une mitraillette.

*Merdouille! Il sait ce qu'il veut lui!*

Il commenca par son premier souhait: de tout nouveaux vêtements ainsi qu'une valise volante pour transporter toutes ces nouvelles fournitures. Ce souhait était pour moi des plus farfelus..... mais bon, j'quiesca de bon coeur. Il me fit ensuite part de son second voeu : un buffet de roi. Ce voeu me fit sourire. J'allais pouvoir sortir mon petit coté cordon bleu. J'avais la réputation de faire apparaitre les meilleurs plats du pays.

Et puis, ce fus la place du troisième sohait : le partager avec moi? Quoi? Était il réellement sérieux? Personne n'avait encore fait de voeux en mon honneur. Il avait osé gaspiller son dernier voeu pour moi qui lui avait donné la vie si dure depuis le début. Je me sentais à nouveau si misérable. Dire que je jugeais mon maitre si rapidement.

Cependant, il demanda réponse à deux question avant que je n'exauce ses souhaits : Si nous allions nous revoir et si c'était si horrible d'avoir un homme comme maitre. Ces questions me laisaient sans voix. Je ne savais pas quoi répondre.

- Je n'en sais rien! Peut être nous reverrons-nous grâce au destin. Peut être nous croiserons nous lorsque je servirais un tout nouveau maitre. Qui sait? Pour ce qui est de la réponse à ta seconde question, j'aimerais que t ne prennes pas mal ce que je vais te dire......

Je pris une bonne respiration. Les mots que j'allais dire n'éaient pas facile à avouer.

- J'ai eu de la chance d'avoir un maitre comme toi. Cependant, mes pouvoirs et ma personnalité sont plus utiles aux femmes. Je sens que je les rejoints plus facilement quand ce sont eux les maitres. Je peux les taquiner en jouant avec leur corps et en les faisant flipper un peu avec des situations cocaces. Donc, considère toi chanceux d'être un homme. hihi! dis je en lancant un petit clin d'oeil amical.

- Bon! Il est temps de réaliser les souahits de mon maitre chéri. Ainsi soit il! dis je en claquant des doigts.

L'environement se changea de nouveau. La chaise où Noeryn était assis fu tranformé en grand siège moelleux muni d'un dossier très haut. On pouvait même remarquer que les bras du fauteil était ornés d'or et de diamants. J'avais pris la liberté d'habiller mon maitre d'un charmant veston gris recouvrant une chemise totalement blanche. Il était d'une beauté inconditionnelle.

Une longue table s'étendait devant lui. Sur celle-ci apparus des mets de toutes sortes : du porc, du fromage venant de plusieurs pays, du poulet, du boeuf. Des bouteilles de jus étaient même à la disposition de ceux qui allaient profiter de ce festin. Ce buffet comblait tout les gouts.

Cependant, je manquait toujours à l'appel. Je n'étais pas encore arrivée.

Après quelques instants de patience, j'apparus, munie d'une grande robe bleue. Ma robe respendissait de milles lumières. Mes cheveux étaient peignés à la perfection. Un petit diadème recouvrait mon front ainsi qu'un colier de perles rondes. Je regardais mon maitre avec une telle paix intérieure et avec un sourire des plus fière. Je savais qu'en ce moment, mon maitre était des plus heureux. Cela me faisait chaud au coeur.

Je pris place à coté de lui.

- J'espère que vous aimerez ces derniers moments en ma companie, maitre. Je me suis efforcé pour vous offrir les meilleurs choses, des choses que même la fortune ne peut pas toujours nous offrir. Pour ce qui sont de vos bagages, ils se trouvent derrière votre siège et n'attendent que nous terminions ce repas.

À cet instant, je me pencha en direction de mon maitre :

- Maintenant..... À table! d'une voix chuchotée.

(Je crois qu'après ta réponse, cela concluera notre rp :S Tes souhaits sont tous réalisés ^^" Mais ne t'inquiètes pas. Nous nous reverrons surement. Qui sait?