La seconde chance : Orion Shidori [ange]

Orion Shidori


- Nom : Shidori

- Prénom : Orion

- Sexe : Masculin

- Âge : 19 ans

- Race : Ange

- Pouvoirs :
¤ Contrôle de l'eau
¤ Invocation d'un bouclier de puissance divine
¤ Contrôle de la météo
¤ Contrôle de la glace
¤ Contrôle des illusions

- Armes :
2 épées à double lame : Ermes et Valorine

La légende raconte que ces deux lames sont la dernière création d'un dieu de la montagne qui, voulant que sa dernière oeuvre soit la plus éblouissante, fit des deux épées un prodige de beauté. Aussi, ne voulant les voir souillées par la magie ou par le sang, le dieu les dénua de pouvoirs magique et les dota d'une étrange faculté : jamais le sang ne pourrait couler des blessures infligés par ces épées.

- Physique :
Orion est grand et mince et son éducation des anges a fait de lui un être à la carrure athlétique. Il porte des vêtements solides et légers de cuir noir et de soie blanche pour ne pas l'encombrer mais de qualités. Son visage, comme tous les anges, a des traits fin et harmonieux faisant de lui un être élégant et beau. Ses cheveux sont d'un noir d'ébène et ses yeux, d'un bleu profond ont perdu cet éclat de tristesse et de mélancolie apparus depuis le triste massacre dont il était l’auteur pour maintenant refléter l’étrange lueur de mystère d’un être qui cherche encore pourquoi son péché à été expié. Il possède deux grandes ailes qui ont récupérées leur blancheur immaculée, signe du pardon du ciel.

- Caractère :
Orion, quand il était déchu possédait un caractère guidé par la colère, la tristesse et la vengeance. Maintenant, il a tout d’un être qui ne sais plus très bien où il en est, comme si il était perdu, ce qui en fait un individu rêveur qui semble toujours plongé dans ses pensées. IL ne juge plus les autres dès le premier regard comme il avait pu le faire lorsqu’il était déchu, mais il était de connaître pour exprimer un quelconque avis. Devenu très silencieux, il observe énormément avant d’agir pour ne pas commettre autant d’erreur comme avant. Ceci en fait un être qui analyse tout et qui n’agit pas de façon inconsidérée, c’est quelqu’un qui est devenu patient et réfléchi grâce aux épreuves que la vie a mises sur son chemin. Alors qu’autrefois Orion était très rarement généreux, aujourd’hui, il profite de sa nouvelle condition d’ange pour apporter toute l’aide dont il est capable à ceux qui en ont besoin. Il préfère maintenant la solitude plutôt que de s’attacher car pour lui l’attachement entraîne toujours la déception et pousse donc tout être à commettre des erreurs. Le prince ne souffre plus maintenant mais il reste néanmoins quelqu’un de perdu et on peut lire sur son visage à quel point sa vie a été difficile.

- Qualités/défauts :
Orion à donc comme qualités sa générosité, sa patience et son esprit d’analyse, sa capacité d'écouter et de comprendre la douleur des autres comme la facilité d'adaptation ainsi que sa franchise dans certaine situation, enfin, les évènements qu'il a vécu lui ont conféré un courage qui lui permet de surmonter bon nombre d'épreuves. Ses défauts, beaucoup moins nombreux que lorsqu’il était déchu sont simplement sa tendance a vouloir rester toujours seul, à ne jamais vouloir s’attacher. Enfin son air perdu et silencieux donne parfois l’impression qu’il n’éprouve que de l’indifférence vis-à-vis des autres.

- Aime/aime pas :
Orion ne saurait plus du tout dire ce qu’il aime ou n’aime pas de part les difficulté de sa vie et le changement soudain qui s’est opéré en lui a quelque peu bouleversé tout ce que sa nature d’ange déchu avait instauré dans son esprit.
Il s’est cependant déjà pris d’affection pour sa petite poupée qui l’empêche d’être totalement seul. Il s’est également laissé surprendre à aimer la simplicité de la nature et la force dont elle a fait preuve pour reprendre ce qu’elle possédait.
Il a maintenant repris confiance dans ses épées qu’il recommence à chérir car c’est tout ce qui lui reste de son ancien royaume.
Orion n'aime pas lorsque le malheur détruit la vie d’un être comme cela était le cas pour sa propre existence, il n’aime pas non plus la cruauté les ténèbres et l’obscurité, ceci est certainement le résultat du dégoût qu’il éprouvait envers lui-même lorsqu’il était ange déchu.

- Petit plus :
Irion avait sur sa poitrine gauche une cicatrice en forme de main noir, signe que son cœur n’était plus dans son corps. Mais depuis qu’on le lui a rendu, la main noire a disparu pour laisser place à une étoile argenté.

- Histoire :

« Où… où suis-je ? »

« Que… que suis-je ? »

« Qui… qui suis-je ? »

Il ouvrit les yeux brusquement. Quel étrange rêve… ou bien était-ce un cauchemar ? Enfin peu importe car même éveillé, ces trois questions ne cessaient de tourner dans sa tête sans qu’Il ne puisse trouver de réponses à aucune d’entre elles.
Il se redressa péniblement et regarda autour de lui lentement comme si Il ne voulait manquer aucun détail qui lui aurait permis de savoir où Il se trouvait.

« Où suis-je ? »

Quel était cet étrange paysage qui l’entourait ? Des ruines ? Entourées par l’océan ?
Il avait beau cherché dans ses souvenirs, Il ne parvenait pas à se rappeler comment Il avait atterri ici. Et pourtant, pourtant Il avait parcouru un long, long chemin de souffrance, de déchéance et de douleur… Mais, apparemment Il ne s’en souvenait plus.
Il se leva lentement comme si cela faisait une éternité qu’Il n’avait plus bougé et que ses membres risquaient de partir en poussière devant un effort si brusque.
Une fois debout, Il recommença à regarder les alentours avec attention mais son regard semblait évasif, comme si Il regardait autre chose, une chose qu’Il était le seul à voire.
Après un long moment d’observation silencieuse, Il n’en savait pas plus : Il était au milieu de l’océan et entouré de ruines en marbre blanc et en cristal étincelant.
Mais pourtant ses ruines lui étaient étrangement familières. Il avait la curieuse sensation d’y avoir passé plus de la moitié de sa vie, d’y avoir vécu ses plus belles années mais aussi les plus terribles. Il n’avait pas tord mais si seulement Il pouvait s’en souvenir…
C’est alors, que regardant vers le ciel, Une sensation mystérieuse s’empara de son esprit puis de son corps, comme si cette vaste étendue d’un bleu tourmenté l’appelait à venir contempler le paysage depuis le ciel.
Soudain, comme répondant à cette étrange et omniprésente sensation, deux ailes d’une blancheur immaculée jaillirent de son dos et le portèrent en quelques battements au dessus des nuages.
Regardant avec effarement les plumes d’une incroyable pureté qui ne faisaient qu’un avec son corps, la deuxième question lui revint à la mémoire.

« Que suis-je ? »

Oui, très bonne question mais à laquelle Il ne pouvait pas répondre. Car les nombreux souvenirs de sa vie passée semblaient l’avoir fuit si bien qu’Il fut incapable d’expliquer la présence de deux ailes dans son dos.
C’est alors que, comme pour l’aider à se souvenir, elles le portèrent doucement vers une tour qui jaillissait de l’eau, dépassant de loin les autres vestiges étincelants sous les rares rayons de soleil. Arrivé au sommet de la ruine, Il se posa devant une immense fresque qui représentait des êtres aux ailes d’une splendide blancheur tout comme les siennes et accompagnés de signes qui lui étaient étrangement familiers sans qu’Il ne parvienne à en comprendre le sens.
Et pourtant, un mot, un unique mot résonnait dans sa tête alors qu’Il contemplait en silence cette fresque immense. Sa signification, Il ne la connaissait pas, ou plutôt Il ne la connaissait plus mais le mot continuait sans cesse de se réverbérer dans son esprit tel un fantôme du passé voulant plus que tout sortir de l’oubli.
« Ange »
Tel était ce mystérieux mot qui hantait son âme alors qu’il observait d’un regard vague ses êtres qui lui ressemblaient tant.
Il tendit alors machinalement sa main et effleura celui qui était le plus proche de lui.
Il sentit alors l’immense douleur qui baignait ce lieu, une douleur si écrasante qu’elle le fit frissonner jusqu’au plus profond de lui-même.
Mais pourquoi ? Pourquoi était-il si affligé par une douleur qui ne le concernait pas ?
Peut-être la réponse se trouvait-elle dans ses souvenirs perdus car Il était plus que concerné par cette incommensurable douleur : Il en était le créateur, Il était l’origine de la souffrance qu’avaient subit ces êtres qui lui étaient si semblables.
Mais ça Il l’ignorait. Aussi continua-t-Il d’effleurer les moindres détails de la fresque, les yeux dans le vague, jusqu’à ce que ses doigts atteignent une surface froide et lisse. Et, lorsqu’il se pencha pour voir de quoi il s’agissait, Il vit un visage, son visage ? Entouré d’une auréole noire.
Ce miroir, car il s’agissait bien d’un miroir, ne faisait que refléter son visage perdu et sans émotion et pourtant il semblait être à l’origine de toute la douleur qui imprégnait cet endroit.
Et, alors qu’Il caressait le reflet de son visage, la dernière question et, finalement, la plus importante, lui revint subitement à l’esprit.

« Qui suis-je ? »

Quelle curieuse frustration, quel insaisissable trouble de ne plus savoir qui l’on est. Et malgré tous ses efforts, Il ne parvenait pas à se souvenir, à s’identifier.
Mais peut-être était-ce plus simple et moins douloureux que de savoir la vérité.
C’est alors qu’une forme obscure et massive qui se trouvait contre l’un des murs de la tour attira son regard. Cette forme qu’il ne parvenait pas à identifier respirait la cruauté et la noirceur des ténèbres et le faisait frissonner jusque dans les tréfonds de son âme.
Il décida néanmoins de s’en approcher car Il avait le curieux sentiment que ses réponses se trouvaient dans cette forme obscure.
Au fur et à mesure qu’Il se rapprochait, Il sentit dans sa poitrine un étrange tambourinement qui s’accélérait et qu’Il n’avait jamais ressenti avant. Il posa alors sa main sur son torse comme pour identifier la cause de ces battements tout en continuant d’avancer.
C’est alors qu’il fut assez proche pour identifier la masse obscure comme étant un corps inerte transpercé de deux épées qui ne lui étaient pas inconnues.
Alors que les battements dans sa poitrine s’accentuaient, Il fut suffisamment près pour voir le visage familier de la silhouette de ténèbres.
Soudain, alors qu’Il contemplait la figure empreinte de cruauté et de noirceur, les souvenirs lui revinrent d’un seul coup en mémoire.
Il chancela et tomba à genoux comme s’Il était assailli par le poids des années passées qui revenaient au galop dans son esprit

Il put donc se souvenir de tout ce qu’Il vécu, Il put se rappeler les moindres détails de sa vie de souffrance :

Il avait passé la moitié de sa vie dans une contrée fort lointaine peuplée par les anges, entourée de hautes et infranchissables montagnes, et appelée l'Empire de Ganj. Ce royaume lui semblait avoir été un havre de pureté et de paix, du moins c’est ce que ses souvenirs lui évoquaient.
Le premier souvenir de sa vie était la grande cérémonie de son baptême et de celui de l’autre héritière de l’empire de Ganj la Princesse Ysera.

« Je suis un Ange ? »

Tous deux avaient semble-t-il vécus une enfance paisible dans le palais de Zin'Telnori, la capitale du royaume, où ils apprirent tous ce que de futures souverains se devaient de savoir et, alors que leurs âmes étaient envahies d'insouciance, le destin de ce royaume semblait si obscure et empreint de ténèbre qu’il frissonna de tout son être.
Il se souvint d’un premier évènement qui bouleversa à jamais la paix de l'Empire : une improbable invasion de démons sanguinaires et cruelles qui, venant de nulle part, se lancèrent à l'assaut de la Terre des anges. Bien que fort surpris, les souverains firent aussitôt le nécessaire pour repousser les démons et réinstaurer la paix et la sécurité dans leur royaume. Cependant, cette attaque avait énormément ébranlé la confiance et l'orgueil des anges à se croire au dessus de tout risque mais pourtant, les deux héritiers avaient été maintenus dans un climat de pureté et de sécurité si bien que le destin obscur qui les menaçait semblait bien, bien loin.
Après cet incident, La vie de Ganj reprit son cours normal et lui et Ysera continuèrent d'être choyés et aimés de tout le peuple qui les avait surnommés le Phénix d'éternité et la Rose éternelle.

« Je fus le phénix d’éternité ? »

Alors que ce souvenir l’obsédait quelque peu, son histoire continua de se dérouler dans son esprit :
Plus tard, lorsque Ils fêtèrent leur dix ans, un évènement important qui semblait lié à cette ombre planant sur la vie des deux héritiers se produisit. En effet, Lui, qui se vit offrir les deux épées Ermes et Valorine, le plus grand trésor du royaume, blessa sans le faire attention un oiseau. Ne se rendant pas compte de la douleur de l'oiseau par l'absence de sang, Il le laissa mourir dans une indescriptible souffrance. C'est alors que, sans que personne ne l’eût jamais remarqué, la base des ailes d'une blancheur immaculée du prince se teinta de noir.
Ce souvenir, cette souffrance éprouvée par l’oiseau et la noirceur apparue sur ces ailes le firent souffrir jusqu’au plus profond de son âme.
Et pourtant, jamais cet incident ne fut connu et Il poursuivit sa vie comme avant aux côtés de la princesse Ysera.
Mais maintenant Il était très éprouvé par le fait que, dans son enfance, Il avait été si cruel. Mais hélas il se rendrait bien vite compte en se rappelant de toute son histoire qu’il avait fait bien pire…

Il se rappela alors que, au fur et à mesure qu'ils grandissaient, ils devinrent d'une incroyable beauté, surtout la princesse qui était aussi rayonnante que le soleil de printemps. Inévitablement Il s'éprit d'elle et cet amour devint bien vite une obsession pour lui.
La profondeur de cet amour lui semblait tellement forte qu’Il ne comprenait pas pourquoi un tel sentiment avait pu disparaître de sa mémoire.
Il se rappela qu’Il ne pouvait plus se passer de sa présence, de son parfum, du son de sa voix... Et, alors que leurs quinze ans furent célébrés, Il avoua la profondeur de ses sentiments à Ysera qui le repoussa gentiment en lui disant qu’ils ne seraient jamais plus que de simples amis. Ceci plongea le prince dans un tel mal être qu'Il perdit toutes raisons de vivre. Et, alors qu'Il ne sortait plus de sa chambre, ses ailes devinrent davantage sombre et abandonnèrent à jamais la blancheur qui avait jadis fait la fierté de tout un peuple.
Les Battements dans sa poitrine s’accentuèrent encore davantage. Peut-être était-ce à cause de la tristesse qu’Il éprouvait en se souvenant de ce passage de sa vie.

Il se remémora également que, dans son enfermement, Il reçu la visite de Ysera. Celle-ci s'excusa d'avoir blessé le prince et lui avoua qu'elle en payait elle même le prix. En effet, de part son enfermement, Il ignorait que, comme lui, la princesse avait perdu la blancheur de ses ailes et que cet évènement avait suscité la haine du royaume qui souhaitait l'exil de la princesse qui était tant aimé. C'est donc d'une voix brisée par la tristesse qu'elle venait lui faire ses excuses en même temps que ses adieux. C'est alors qu'une voix résonna dans la tête du prince : " le temps du choix est venu : part avec elle ou reste ici, détruit ton royaume ou préserve le ". Malgré le choc que lui produisirent ces paroles, le prince ne fit rien et la princesse partit et ne revint jamais. Lui resta cloîtré dans sa chambre et refusa toute visite et ceci pendant un an.

« Quelle est cette horrible voix qui parle de si funestes évènement ? »

Bouleversé Il continua de se rappeler peu à peu de sa vie :

Un an plus tard donc, le soir de ses dix sept ans, Il reçut une étrange visite. Celle d'un homme tout de noir vêtu qui lui parla en ces termes : "Prince déchu tu a laisser partir l'amour qui te rongeait les entrailles et pourtant tu n'es pas délivré de la malédiction qui te frappe parce que tu devait choisir et que tu n'as rien fait. Ne rien faire n'est cependant pas l'un des deux choix possible et je suis ici pour t'aider."
Le prince ne put que répondre : " Laissez moi dans mon malheur seul."
"Désolé prince elle ne le veut point."
À ces mots, la princesse Ysera apparut aux côtés de l'homme, rayonnante, ses ailes aussi blanches que lorsqu'Il l'avait ardemment aimé.
Elle prononça alors les paroles qu’Il avait toujours espéré dans ses rêves les plus fous : "Je vous aime Irion."

« Irion ? C’était… mon nom ? »

Mais cette révélation ne put le bouleversé très longtemps car la suite des évènement se précipitèrent dans son esprit :

En effet, absorbé par la vue de la princesse et de l'espoir qu'elle représentait pour lui, Irion, puisque c’était ainsi qu’il s’appelait, ne vit pas le sourire maléfique de l'homme qui dit simplement "je vois laisse."
Alors qu'il disparut dans un nuage d'ombre, Ysera regarda Irion dans les yeux et lui dit.
" Allons voir nos pères pour annoncer que je suis rentrez"
Comme Hypnotisez par elle, il la suivit et sortit pour la première fois depuis fort longtemps de son isolement. Ceci fut le mauvais choix car aveuglé par son amour, il ne se rendait pas compte de l'effroi que les autres anges éprouvaient en le croisant dans les couloirs du palais. En effet ses ailes étaient aussi noires que la plus sombre des nuits, signe d'un funeste présage.
Irion entra alors à la suite de Ysera dans la salle de trône et ce qu'il vit le glaça : les corps de la famille royale, baignant dans le sang. Il vit alors la princesse disparaître dans un nuage de fumée pour laisser place à l'homme tout de noir vêtu.
"Je suppose que tu ne veux pas que cela se produise?"
"Pourquoi? N’est-ce pas réel?"
"Non Irion tu es dans ton cauchemar. Mais ceci va se réaliser si tu ne fais rien."
"Que dois-je faire?"
"Me donner ton coeur ou voir tous ceux que tu aimes mourir comme cet oiseau que tu as jadis tué."
Alors que le prince repensait à cet évènement de son enfance, il répondit sans hésitation.
"Prenez mon coeur si tel est le seul moyen de préservez ceux que j'aime."
Alors, avec un sourire maléfique qui glaça le prince, l'homme posa la main sur sa poitrine et dit:
"Force des ténèbres et pouvoirs de l'obscur, je prends ce coeur à jamais et plonge cet être impur dans un cauchemar sans fin"
C'est alors qu'une souffrance indescriptible foudroya Irion et, sous ses yeux horrifiés, il vit sa poitrine brûlée de flammes noirs et son coeur tout chaud et palpitant en sortit avant de disparaître.
"Dort maintenant prince déchu pour contempler à ton réveil toute l'horreur de ton choix."
Affligés par cette douleur sans fin, Irion s'évanouit alors que l'homme désormais possesseur de son coeur disparaissait.

« Mon cœur ? »
Il posa sa main sur sa poitrine
« J’ai un cœur ? »
Il regarda alors la silhouette en noire qui se trouvait à côté de lui. Maintenant qu’il se souvenait il n’eut aucun mal à identifier cet être de ténèbres comme étant le voleur de son cœur.
« … »

Alors qu’il était affligé par ses souvenirs, son histoire reprit dans son esprit :

Donc, lorsqu’Il se réveilla il crut qu'il s'agissait d'un cauchemar mais la noirceur de ses ailes et l’absence des pulsations de son coeur le ramenèrent brusquement à la réalité. Il sortit chancelant de sa chambre et se dirigea vers la salle du trône où il vit avec horreur les corps de sa famille ensanglantée gisante sur les pavés de crystal, entourée d'ombre menaçante qui ne lui rappelait que trop bien le voleur de coeur.
Mu par une colère et un désespoir sans borne, le prince appela à lui ses deux armes Ermes et Valorine et s'en prit aux silhouettes menaçantes. A mesure qu'il frappait ses ennemis, il se rendit compte qu'il était victime d'une illusion : en effet alors que les corps gisant disparaissaient en fumée, les ombres prenaient des formes qui le terrifièrent : Ce n'était plus des ombres qu'il tuait mais bien des anges dont faisait parti son père et sa mère.

Bien que ce souvenir le plongea dans une tristesse énorme, la suite des évènement lui vint si vite à l’esprit qu’il n’eut pas le temps de s’y attarder.

En effet, lorsqu'il parvint enfin à reprendre le contrôle de lui même, il se tenait devant des centaines de corps d'Anges qui l'avaient toujours chéri. Ce n'est pas par la colère mais par le désespoir qu'il devint le responsable de l’ombre qui planait depuis longtemps sur lui et sa contrée car le massacre dont il était l'auteur le plongea dans une folie meurtrière qui entraîna la mort de tous les habitants de Ganj. Pas un seul ange ne fut épargné par la douleur du Prince sans coeur si bien que, à la fin de cette journée funeste, il ne restait plus dans ce glorieux empire que des corps lacérés et inertes.
Alors qu'Irion contemplait cette horreur, un sorcier qui avait senti la menace depuis longtemps apparut devant lui. Croyant avoir à faire au voleur de coeur, le prince déchu le transperça avec Ermes et Valorine. Les derniers mots du sorcier avant de sombrer révélèrent à Irion l'étendue de son crime.
" Prince, je ne suis pas ton ennemi et pourtant je suis ta victime. Tu as été la cible d'une illusion qui t'as rendu telle que tu es : un meurtrier. Tu aurais pu, plus d'une fois, briser ce piège et sauver ton royaume même si toi même n’aurais pu récupérer la blancheur de tes ailes, mais tu as préférer te complaire dans un rêve que tu savais inaccessible.
Je te plain cependant car ma souffrance s'arrêtera dans quelques instants alors que la tienne durera à jamais et tu n'aura de cesse que de poursuivre ton coeur perdu. "
Le sorcier se tut un instant puis il ferma les yeux et juste avant de mourir, il plaqua la main de Irion sur sa blessure et dit.
" Sens la chaleur de mon sang et de celui que tu as fait couler aujourd'hui."
Une chose improbable se produisit alors : Le sang ruissela avec abondance sur les deux lames qui ne devait jamais le faire couler de part la volonté d'un dieu. Le prince horrifié se retourna et contempla impuissant le sang jaillir de tous les corps qu'il avait mutilé.
Ceci réussi à lui faire prendre conscience de l'importance de ses actes : il avait, de part ses choix réussit à briser un royaume, une race, le rêve et le pouvoir d'un dieu. C'est alors qu'une ombre apparu à ses côtés.
" Je suis ton autre toi, celui qui est né lorsque ton coeur t'as été enlevé et je te rappellerai pour l'éternité les erreurs que tu as commises."
Voulant faire de cette ombre sa dernière victime, il tenta de la frapper avec ses épées mais son geste fut interrompu par une immense douleur dans sa poitrine. Lorsqu'il regarda, il vit à l'endroit désormais vide de son coeur un cicatrice qui ne disparaîtrait jamais : une main noir.
" tu voit Irion, je serais là quoi que tu tente et cette cicatrice te le rappellera sans cesse. Je suis Subaru, l'ombre de ton coeur."
Ainsi, Le prince déchu quitta en compagnie de Subaru Ganj qui n'était plus qu'une mer de sang, avec dans ses mains les deux épées qui avaient désormais une teinte rouge sang. Et comme l'avait prédit le sorcier qu’il venait de tuer, c'est vers son coeur qu'il partit et ses pas le menèrent sur les terres du yin et du yang...

Il se retourna et regarda les ruines qui s’étendaient devant lui.
« C’est moi le destructeur le meurtrier de se lieu ? »
« Je suis le responsable de toute la douleur qui imprègne cet endroit ? »
Oui il était le responsable. Un meurtrier cruel voilà ce qu’il était, ou du moins ce qu’il avait été…

« mais pourquoi ? Pourquoi ? Mes ailes sont-elles aussi blanches et empreinte de pureté ? »

Quelle judicieuse question dont la réponse vint avec la suite de son histoire :

En effet en arrivant aux terres du Yin et du Yang, Il découvrit des personnes qui l’aidèrent à reprendre confiance en lui surtout l’Elfe Sayuki l’Humaine Elys l’ombre Kurenaï et l’ange déchu comme lui Callisto Agarwaen.
Et c’est grâce à cette confiance nouvellement acquise qu’il parvint à retrouver la trace du voleur de son cœur. Ses pas le conduisirent là où tout avait commencé : L’empire de Ganj.
C’était là que le voleur de son cœur prenait un malin plaisir à contrôler sa vie.
Bien décidé à se venger de toutes les souffrances qu’il avait endurées, il engagea le combat.
T comme pour exprimer toute sa rancœur, les éléments naturels se déchaînèrent eux aussi.
Alors qu’une vague démesurée engloutissait Ganj, le combat faisait rage au sommet de la plus haute tour.
C’est alors que le voleur lui tendit un obscur piège en faisant apparaître une illusion semblable à la princesse Ysera et en sortant de l’un des pans de sa tunique noire le cœur d’Irion.
Le voleur ricana :
« Vas-tu faire le bon choix cette fois ? »
C’est alors que l’un des murs de la tour s’effondra sur Ysera pendant que le voleur se dirigeait vers le bord pour jeter le cœur dans l’océan qui recouvrait maintenant tout le royaume.
Décidant de privilégié l’Amour plutôt que la convoitise et l’égoïsme Irion se précipita pour sauver la princesse.
Au moment où il allait la pousser pour prendre sa place et ainsi lui sauver la vie pour perdre la sienne, l’illusion disparut et Irion reçu un bloc de cristal de plein fouet.
Alors qu’il sentait le souffle de la vie peu à peu le quitter, un Archange apparu et le libéra de la mort en lui disant
« Tu as fait pour une fois preuve de générosité en sacrifiant ta vie plutôt que de récupérer ce qui t’avait si durement été volé.
Le ciel d’accorde donc ta vengeance ainsi qu’une seconde chance. »
L’archange l’aida à se relever et lui tendit ses deux épées.
Irion se dirigea donc vers le voleur qui avait été immobilisé par le pouvoir immense de l’archange et planta ses deux épées dans l’être des ténèbres qui regardait la scène horrifié.
L’archange récupéra le cœur d’Irion et le posa dans sa poitrine.
A ce moment, Les ailes d’Irion récupérèrent leur blancheur immaculée et Subaru, celui qui lui avait toujours rappelé son malheur, disparut, se transformant en une petite poupée à l’effigie de la princesse Ysera.
L’Archange pris alors la parole :
« Tu n’as pas pu lui dire adieu et elle n’a pas pu avouer ses sentiment avant qu’elle ne meurt aussi voilà pour toi un fragment de son esprit qui se changera en arme aux moment les plus dures »
Il regarda Irion dans les yeux et lui dit :
« Te voila donc à nouveau en vie mais ton nom Irion ne signifie plus rien que cruauté et souffrance.
Aussi j’en appelle aux forces du ciel pour te renommer ORION, celui qui reçu de Dieu une seconde chance. »
A ces mots, l’archange disparut laissant ORION seul avec sa poupée et le corps de son ennemi de toujours.
C’est alors qu’un tremblement de Terre propulsa ORION en bas de la tour, L’atterrissage fut rude : Il se cogna contre un mur en ruine et perdit connaissance et souvenir…

« Je suis… Un Ange, je m’appelle Orion et je suis dans les ruine de mon ancien royaume »

Alors Que ces vérités brillaient dans son esprit, il vit, une petite poupée aux côtés du corps du voleur de cœur.

« Ysera… »

Orion la saisit, récupéra ses deux épée Ermes et Valorine qui avaient récupéré leur éclat d’antant et, après avoir regardé vers l’Horizon lointain, Il s’envola vers Cassilmena, l’île de la dernière chance, vestige des Terres du yin et du Yang…

Ysera


- Prénom : Ysera

- Race : Petite poupée

- Pouvoir :
¤Ysera peut se transformer en une épée de cristal lorsque Orion est en grand danger

- Description physique + caractérielle :
Ysera est une poupée de chiffon qui ne mesure pas plus de quarante centimètre. Elle possède deux ailes blanches faite avec de vraies plumes d’ange et elle est habillée d’une robe de soie d’une blancheur immaculée scintillant sous les rayons du soleil. Ses cheveux sont blonds, entourées d’un diadème de diamants.
Le caractère d’Ysera est très, très ambigu dans la mesure où elle ne parle pas ou très peu. Il est donc très, très difficile de savoir le fond de sa pensée.
Cependant on sait très bien que du temps où elle était encore un ange, Ysera aimait profondément Orion même si elle n’a jamais voulu le reconnaître. Ainsi elle sera prête à donner sa vie pour le sauver, acceptant son sort comme punition pour avoir été la responsable des malheurs d’Orion.

- Aime/Aime pas :
Même si Ysera n’est pas très bavarde, on sait qu’elle aime éperdument Orion et qu’elle se réjouit de voir que le ciel lui a accordé une seconde chance. On sait aussi qu’elle n’aime pas le comportement qu’elle avait eu avec lui lorsqu’il lui avait avoué ses sentiments.
Sinon, à part cela, on peut dire également qu’elle aime et n’aime pas les mêmes choses qu’Orion, c'est-à-dire la nature et sa force et le malheur et les ténèbres.

- Petit plus :
L’épée en laquelle se change Ysera n’a aucun pouvoir. Elle représente juste la volonté d’Ysera de protéger celui qu’elle aime.

Hors jeux :

- Etiez vous sur le forum précédent ? ( y & y ) Oui : Irion ange déchu banni
- Comment avec vous connu le forum ? Par y&y