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| Syzygie lunaire [Azurail] | |
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Invité Invité
| Sujet: Syzygie lunaire [Azurail] Jeu 28 Aoû - 2:05 | |
| Je maîtrisais enfin quelques transformations en totalité, j’étais passée d’apprentie à métamorphe. Cela me redonnait du courage, de l’énergie pour continuer à m’entrainer à progresser. Je suivais consciencieusement les divers conseils qui m’avaient été donné, par mon très cher père un métamorphe avancé, mes différentes rencontres faites depuis que j’avais dévalé ma montagne natal. La nouvelle lune qui s’était annoncée sur Cassilmena tombait à pique, pile poils quand j’avais besoin d’un peu de repos, de faire un petit bilan sur moi, un retour aux sources de la nature ma mère. Ma chère sœur de la nuit allait bientôt se trouver entre notre monde et son congénère du jour, le soleil. J’aimais beaucoup cette syzygie, lorsque la lune était invisible, qu’elle ne trônerait pas durant la nuit et que l’astre du jour ne soupçonnait pas sa présence, cela me rappelait d’ailleurs une chansonnette ridicule :
*La lune est là, la lune est là … Mais le soleil ne la voit pas… *
Vraiment ridicule. Mais cette sois disant Dame invisible ne l’était pas pour tous, par pour moi en out cas, mais il fallait m’accorder un don d’observation et une perception visuel quelque peu plus développé que la moyenne. La lune était donc presque invisible durant cette période. Chaque mois j’attendais cet instant, la syzygie du à la conjoncture astronomique. Elle représentait ma période de repos, que consciencieusement et maintenant presque inconsciemment j’observais. Ce qui m’influençait remontait au temps où encore j’arpentais la montagne, je vivais loin de tout au côté de mon vieux maître, je me rappel encore des histoires portant sur les conversations des vieux sages de notre communauté ils disaient :
« Lorsque la lumière cendré vient à pointer, l’heure de se reposer il est. La lumière diminue et notre langue doit être tenue. Regarde le disque obscur qui se dessine et 4 jours badine. »
Depuis deux jours déjà, elle brillait d’un éclat grisâtre. Doucement j’avais parcourue la plaine, rencontré sans préméditation un jeune garou. Une longue après-midi s’était écoulé, nous avons échangé nos aventures, nos expériences. Je lui avais conté une partie de l’histoire des siens que je connaissais de par mon père qui le tenait lui-même de ma défunte mère. Le soir il reprit son chemin l’esprit libéré, enfin il savait vers où chercher, comment trouver le guide qu’il attendait. De mon côté, ses récits m’avaient donnés envies de visiter l’île de la nouvelle lune, la lune qui bientôt surplomberait le monde que nous habitions. Drôle de nom pour une île mais bientôt je découvrirais le pourquoi de son appellation. Je parcourais les terres me dirigeant vers la mer en observant le ciel étoilé, je surveillais cette lune reposante. Comme chaque mois j’étais fasciné par ses variations. Sa surface mouvante faisait osciller les coins d’ombre les laissant chaque instant gagner du terrain ternissant doucement la partie obscur de son disque encore visible à l’œil humain. Aujourd’hui s’éteignait le deuxième jour et demain elle aurait disparu car nous serons le jour J. J’avais atteint l’océan, m’étais assise sur la plage de Cassilmena et assise en tailleur contemplais l’immensité de l’océan bercée par les vagues qui venaient caresser le sable encore chaud de ces premières journées de septembre. Je réfléchis à la forme la plus appropriée pour traverser le grand bleu, recherchais tout ce qui caractérisait l’animal avant de tenter une transformation et de m’élancer dans les eaux profondes pour me rendre sur les plages de l’île de la nouvelle lune qui m’était encore inconnue dont les arbres tropicaux, les plaines d’herbes hautes et les fleurs aux parfums exotiques m’attendaient. |
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| Sujet: Re: Syzygie lunaire [Azurail] Ven 29 Aoû - 15:33 | |
| *Je peux dire quelque chose ?* *De toute façon je n’ai pas le choix..* *Tu sais, en général, les gens dorment la nuit et font leurs affaires le jour.* *en général les gens ne sont pas perdus !* Euh…c’était un grand mot. Perdu. Ils seraient perdus si l’un ou l’autre connaissait l’île d’une quelconque manière. Mais comme c’était la première fois que l’un et l’autre venaient ici, et bien personne n’était perdu puisque personne ne connaissait le chemin ! Voilà l’explication toute simple que Lyret aurait bien aimé rapporter à sa maîtresse. Cependant, il se doutait qu’elle le prendrait mal, n’étant pas vraiment d’humeur à discuter…. Noloka ne savait plus quoi faire. La journée avait pourtant bien commencée ! Arrivant sur cette île de bonne heure, ils avaient décidaient de la découvrir de fond en comble. Elle avait donc proposé de commencer par les bords et de s’enfoncer plus tard dans la forêt. Lui au contraire, pensait qu’il valait mieux s’enfoncer maintenant et rejoindre els bords plus tard. Ils avaient choisit la proposition du renard et ils s’étaient littéralement enfoncer dans les bois…..Et puis…le Temps était passé...jusqu’à ce que la nuit arrive et qu’il soit préférable de dormir sur les bords de mer…mais voilà ! Ils ne trouvaient pas les bords de mer ! Quel dommage ! Ça c’était comment les choses avaient commencées…. *Je te dis que je ne comprends où on est !* *C’est normal ! Tu ne connais pas cette île !* *Bah oui !!! MAIS QU’EST-CE QUE JE PEUX Y FAIRE !!!* Bon….pas la peine de s’énerver. Lyret réfléchit deux secondes…..De toute façon il fallait bien se fier à une intuition ! Celle de Noloka n’était pas très fiable. Surtout si on prenait en compte le fait qu’elle confondait les directions, ainsi que sa droite et sa gauche, et n’avait strictement aucun sens de l’orientation. Le mieux était de la suivre lui. Au moins on limiterait la casse. Noloka protesta quand il lui dit qu’elle n’avait aucun sens de l’orientation mais elle ne se révolta pas contre l’idée de le suivre. Ce fut à partir de ce moment qu’ils changèrent de guide. Il se passa une bonne heure avant que les premiers résultats apparurent La lune était enfin visible. Peu avant le ciel était dissimulé par un épais feuillage, on aurait dit que même les étoiles essayaient de se cacher. Et les voilà arrivés ! Lyret eu du mal à se débarrasser de la boue désagréable sur ses quatre pattes. Une fois la boue enlevée, ce fut le sable le problème : avec l’eau il accroche et ça l’énervait. De son côté, Noloka rassurée de ne pas avoir à prier toute la nuit pour ne pas faire de mauvaise rencontre, se fichait éperdument du sable qui lui coller les pieds. Elle marchait à travers la plage, en zigzagant. La tête en l’air pour admirer la lune, elle ne regardait pas vraiment devant elle. C’était un spectacle assez particulier qui s’offrait à elle ce soir. Même si elle ne comprenait pas très bien de quoi il s’agissait. Comme d’habitude, Lyret n’y prêtait aucune attention. Il en avait vu des lunes avant ce soir là….Et il ne cessait de la regarder lorsqu’il était seul ! Malheureusement quand il restait avec une fille aussi tête en l’air, il n’avait aucun envie de prendre le moindre risque. Et puis ce n’était pas la première fois qu’il se produisait une syzygie lunaire. Pas la peine d’en faire plat…. *Y’a quelqu’un devant.* *C’est qui ?* Quand Noloka posait ce genre de question il ne fallait pas répondre. Simplement parce qu’elle parlait à personne d’autres qu’à elle-même et donc votre réponse ne l’intéressait pas. Soit. Le renard la regarda étrangement, puis secoua sa tête de droite à gauche. La fée plissa des yeux pour voir plus loin et…elle croyait voir une femme. Une jolie femme. |
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| Sujet: Re: Syzygie lunaire [Azurail] Mer 3 Sep - 17:59 | |
| *TING*
Une lumière s’était allumée. Une idée avait jaillit. Je savais quelle forme j’allais adopter pour traverser le grand bleu. Je bondis de ma place, laissant l’empreinte de mon postérieur dans le sable frais de la plage de Cassilmena. Je m’élançais en direction de l’eau. Et ce fût après quelques grandes enjambées que je me jetais à l’eau en un plongeon gracieux et silencieux. Je ne fis aucun remous et disparu sous l’eau quelques minutes pour réapparaître beaucoup plus loin. J’avais choisis le Tursiops truncatus. Ce beau mammifère marin appartenant à la famille des Delphinidés. Je fis quelques sauts pour apprivoiser mon nouveau corps avant de replonger dans les profondeurs, très profond. Une fois loin de la surface je fis pointer mon museau vers le ciel et me mis à nager à vive allure. Je sortis tel une fusée à plus de 5 mètres de la surface. Eberluée par mon propre exploit je ne pu m’empêcher de rire dans le langage de mon cher ami cétacé.
« iiiinnininniiiiiiiiic »
Puis me remettant en route je filais gentiment vers l’île de la nouvelle lune. Ce petit voyage me permit de rencontrer des espèces de poissons dont je n’aurais pas même imaginé l’existence, des petits, des biscornus, des long, des rouge, des multicolores… Je crois même avoir croisé un requin, un petit, mais croyez moi je ne me suis pas attardé, il était fort bien occupé à trifouiller dans les rochers, certainement à la recherche d’un met qui venait de lui filer entre les dents. Je regardais à droite, à gauche, en dessous et de temps à autre devant lorsque j’aperçus une petite barrière de corail. Je ralenti alors le rythme de ma nage pour détourner le récif. L’obstacle passé, emplie de curiosité je ne pu que pointer le bout de mon nez hors de l’eau. Devant moi s’étendait une île, celle de la nouvelle lune. Elle était sombre, je ne percevais aucune lumière, comme si cette dernière était inhabitée. Je m’approchais sans un bruit, fendant l’eau avec toute la discrétion qui m’avait été offerte en adoptant cette transformation.
Je fis un premier tour d’horizon, gardant mes distances avec la plage. Je longeais la côte à 700 mètres du bord en observant les moindres mouvements pouvant donner signe de vie. Mais rien, il n’y avait personne, pas un bruit, pas une lumière, pas un feu, pas une maison, du moins de là où j’étais je ne distinguais rien d’autre que mère nature. Seuls quelques arbres tropicaux, s’étendant en une forêt à flan de montagne voisinant une plaine fleurit s’offrait à mes pupilles mouillées. Je décidais donc d’accoster tranquillement. Je plongeais pour me rapprocher d’avantage. Lorsque je ressortis de l’eau j’étais femme. Vêtue d’un short moulant très court et d’un top recouvrant seulement le haut de mon buste, ce fût à pas lent que je sortis des derniers rouleaux de la marée montante. Petite marrée d’ailleurs certainement pas plus de 40. Une fois sur le sable je fis face à ce paysage nocturne, étirais mes membres, rien de mieux après l’effort physique que je venais de leur demander et laissais mes narines s’enivrer du parfum qui jaillissait des grandes étendues verdoyantes.
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| Sujet: Re: Syzygie lunaire [Azurail] Mar 9 Sep - 17:47 | |
| La mer était agitée ce soir. Enfin non pas vraiment. On voyait parfois des animaux sortir de l’eau pour sauter en dehors de l’eau, d’ailleurs la fée prêta son attention sur en particulier. Il ne ressemblait pas aux autres. Il ne it que quelques sauts avant de plonger en profondeur, dommage. Il était très loin certes mais la fée avait bien réussit à l’apercevoir. Bon, et bien que l’aventure continue ! Maintenant qu’ils avaient trouver la plage, la fée comptait bien s’y attarder voire s’y endormir. Ben oui ! après tant d’effort, la récompense !XD Soit, Noloka déposa ses affaires et commença à réfléchir comment elle allait camper sur ce bel endroit. Malgré les protestations de Lyret et ses arguments plus que convainquant, la fée venait de décider de faire sa forte tête et de ne pas broncher. Face à cette tête de mule, le renard n’eu d’autre choix que de capituler.
L’une des premières idées de Noloka était de dormir à la belle étoile. C’était la plus facile à exécuter et la moins sûre. Ce fut pour l’instant celle qu’elle choisit ! Ainsi allongé dans le sable, les cheveux en contact avec son sac (histoire d’avoir un semblant d’oreiller) Noloka ne ferma pas un œil. Cela faisait longtemps qu’elle ne s’était pas étendue pour admirer un ciel comme celui-ci. Les étoiles étaient si nombreuses qu’on pouvait croire qu’elles lui tomberaient dessus telle une pluie cristallisée ! Noloka le va la main plusieurs fois pour voir si elle pouvait en attraper certaines. Dans ses rêves elle les touchait et la sensation se faisait douce… Lyret se leva. Il n’allait pas supporter tout cela pendant très longtemps et il opta pour un petit tour des environs le temps que Noloka tombe dans un sommeil profond. Le renard parcourut une dizaine de mètre avant que sa maîtresse ne soit plus visible de là où il se trouvait.
Prudent mais toujours habité par son éternelle confiance, le canidé poursuivait sa petit promenade nocturne. Il vit au loin quelques oiseaux s’envolaient par ci, quelques animaux gambadaient par là, quelques fleurs bleues par ici, quelques fruits bien mûr là-bas. Bien que la nature soit un spectacle dont il se laissait que très rarement voire jamais, Lyret commençait à se demander si c’était une bonne idée. Noloka s’était peut-être endormit et il en faudrait de peu pour que n’importe qui la prenne par surprise….Mais bon ! Pas de panique elle savait très bien se défendre et se passerait de lui pour cette fois. Enfin, Lyret le pensa quelques secondes avant de terriblement culpabiliser. Il n’y avait rien de spécial par ici et la promenade perdait de son charme….. S’enfonçant légèrement dans les herbes intérieures, Lyret gardait un œil sur la mer tout en l’observant d’un arbre en hauteur. C’était une de ses fâcheuse habitude de sa cacher même quand rien ne se produisait autour de lui. D’ailleurs, une bonne dizaine de minute s’écoula avant qu’un mouvement dans les fonds marins attira son attention. Un animal marin s’approcher dangereusement du bord de la plage. Ce n’était pas tous els jours qu’on pouvait voir un mammifère s’échoué dans les parages et le renard ne pensa même pas à avertir le pauvre du dangers qu’il courait. En réalité, il trouvait beaucoup plus marrant de le laisser s’échouer et de l’aider par la suite : comme ça ce petit apprendrait une grande partie de la vie ! La prudence ! Et il ne se transformerait pas en une Noloka façon mammifère des mers et océans. *Qu’est-ce que ?* Lyret tiqua. Un dernier plongeon et…disparu. Une jeune femme sortie de l’eau tel vénus dans les mythes les plus fous. Comme si de rien était cette personne s’étira tranquillement comme si tout allait bien. Lyret jurait ne l’avoir pas vu arriver. La seule chose qui s’était approché, c’était ce petit animal….et puis il avait disparu et elle venait à sa place ! Ils étaient la même personne ? Une métamorphe ? Bref, Lyret n’eu pas le temps de se poser plus de question. Sans trop savoir pourquoi, la branche de l’arbre décida de céder et le renard fit une chute de quelques mètres. Par chance il n’était pas très loin de la jeune femme qui venait d’arriver sur l’île. Elle ne mettrait donc pas longtemps avant de l’apercevoir.*La soirée va être plus longue que prévue !* Au final, il se serait bien passé de cette petite balade à l’improviste. |
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