Cassilmena
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 Lorsque la pluie tombe....[PV]

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MessageSujet: Lorsque la pluie tombe....[PV]   Lorsque la pluie tombe....[PV] Icon_minitimeMer 17 Sep - 16:27

A partir d’un certain moment, la nuit venait remplacer le soleil et prenait son tour de garde. Elle veillait sur les habitants de Cassilmena, ou au contraire annonçait aux cauchemars de l’obscurité qu’il était temps de se réveiller. S’élevant haut dans le ciel, elle régnait paisible accompagnée de ses milliers d’étoiles. Blanc et noir se mélanger au bleu, parfois vert ou une nuance de rouge si on prenait bien le temps de chercher. Ce soir le spectacle était encore plus beau que d’habitude. Pour une fois, chaque astre aussi loin soit-il avait décidé de briller plus qu’un autre soir. Chacun voulait offrir une magie intouchable par les hommes et que tous seraient obliger de contempler de loin.
Noloka ne savait pas combien de personne dans le monde louper cet instant. En vérité, elle ne se posait pas la question. Comme hypnotisée, la fée était resté au même endroit depuis un bon quart d’heure. Rien ne la sortait de sa rêverie hors mis le froid qui se faisait sentir. Même si els vents étaient doux, ils restaient glacés. A tel point que la fée commença à se demander où coucherait-elle ce soir.

*On ne dort pas à l’hôtel ce soir.*

Noloka sourit. Depuis le temps, elle n’avait toujours reconstruit un chez elle. Sa maison lui manquait déjà mais elle n’avait toujours pas trouvé le courage pour en bâtir une autre. En général, les gens mettaient plus ou moins de temps à se remettre d’une catastrophe comme le cataclysme. On pouvait dire que la fée était guérie dans le sens où tout ce qu’elle croyait perdu avait été retrouvé. Miraculeusement, Rey avait trouvé son chemin, par hasard. Butterfly s’était marié ! Avec une fille ravissante portant le nom de flonne. Noloka se rappelait encore la première fois qu’elle avait rencontré l’angeline. Ce devait être dans une journée ensoleillé au cimetière. Flonne venait y pleurer un/e ami/e, alors que la fée s’y était rendue par hasard. L’archange supérieur avait prit Lyret pour un chien ce qui avait largement blessé le renard dans son orgueil. D’ailleurs il tiquait quand il pensait à elle ou qu’il entendait son nom.

« Je n’ai pas envie de dormir pour le moment. »

Noloka finit par se délecter de ses pensées et partit. Elle se trouvait dans le jardin, perchée sur une branche d’un haut arbre. L’un des rares ayant survécu à la catastrophe. Suivit de prés par con compagnon, elle se laissa ses pas choisirent leurs prochain arrêt. Lyret tant qu’à lui ne regardait plus trop la ville. Il la connaissait certainement mieux que quiconque étant donné son ancienne vie à cet endroit. Non, elle avait perdue de son charme avec le temps. Certain lieu se remettait doucement en marche alors que d’autres restait à l’abandon. Il faudrait sans doute une bonne âme pour remettre tout cela en état ? Mais bon…il fallait bien laisser le temps au temps. Pas de précipitation, une personne trouverait bien le moyen de rassembler du monde et de reconstruire tout ça. Car si cette situation ne gênée pas le renard, elle agacée Noloka.
Ils marchèrent une vingtaine de minute. Puis ne sachant plus où aller, Noloka s’arrêta. Elle regarda un autour d’elle, sourit, et avança de nouveau.

Les parchemins de la mémoire, avaient gardé leurs noms même après le catastrophe. Voilà un lieu authentique où on ne discernait pas vraiment ce qui avait changé. A croire que l’histoire importait plus aux éléments que la vie des hommes. Peut être que mère Nature n’avait pas jugé nécessaire de retirer à ses fils et filles tous ce qu’ils possédaient ? La bibliothèque renfermait une multitude de livre. Il y en avait tellement, qu’un réprouvé ne pourrait pas passer ses vies à les lire. Une existence éternelle ne serait suffisante, alors à quoi bon essayer. Noloka se contenter de lire quand elle le voulait. Elle disait que son esprit s’évader et oublier, le temps d’une lecture, toutes les misères et les horreurs de réalité. Non ! Elle ne lisait pas des contes de fées l’idée l’ayant travers beaucoup de fois.
Soit, Noloka entra dans le bâtiment par l’arrière de façon plutôt….non autorisée. Elle se glissa dans l’ombre et se rendit à l’intérieur. Comme d’habitude, elle fut surprise de voir le nombre d’ouvrage enfermé dans ce monument. Heureux de se trouver ici, Lyret changea de direction et laissa sa dulcinée seule dans une rangée de roman. Le renard avait envie de se dégourdirent les pattes, ou plutôt se les réchauffer étant donner que le froid les avaient givrées. Il partit à droite, à gauche, restant tout de même proche de sa maîtresse pour ne pas se faire surprendre. Noloka de son côté, touchait la ouverture des livres du bout des doigts et le remettait à leur place. Elle s’attarda sur livre dont le titre était « …..les feuilles s’envolent. ». il manquait une partie du titre et la fée s’obligea à le retrouver. N’ayant jamais lu ce bouquin elle jugea l’affaire impossible et décida donc de le dévorer de suite.

Plongée dans sa lecture, elle oublia le reste.
Les misères et les horreurs de la réalité.
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Dahalia
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MessageSujet: Re: Lorsque la pluie tombe....[PV]   Lorsque la pluie tombe....[PV] Icon_minitimeJeu 18 Sep - 3:24

Eum, et voilà qu'elle entendait de nouveau parler de cette Noloka, intéressant, elle avait toujours tenue cette jeune femme en haute estime, elle l'aimait bien, oui on pouvait peut être appeler ça de l'amitié, mais aujourd'hui, elle devait mettre ça de côté. Peut être que cela gênerait cette fée de voir le vrai côté de la pièce, de voir à quel point sa personnalité avait été transformée...et puis, peu importe, ce n'était que pour aujourd'hui. Probablement que le petit renard n’apprécierait pas trop, mais ce n’était pas son problème, et puis, il devrait suivre sa maitresse, elle en aurait bien besoin. Elle lui réservait quelque chose de spécial, oui une sorte de test, mais plus compliqué, tout dépendrait d’elle, comment elle réagirait, elle allait tout tester, oui absolument tout, rien ne lui échapperait, elle devait bien savoir si sa protégée méritait le titre qu’elle convoitait tant. Un tel niveau de puissance, ça se méritait un peu, voir même beaucoup, on n’offrait pas de tel niveau aux petites dames. Bien qu’elle ne doutait pas du niveau de succès de la fée, elle devait quand même faire les vérifications.

Tout ça la mena en face des parchemins de la mémoire, est oui, c’est comme ça qu’on avait rebaptisé la bibliothèque, et puis…pourquoi pas, mémoire, il fallait bien se souvenir. Dahalia se souvenait que trop bien, elle n’était pas prête d’oublier. Elle se dirigea à grand pas, sous la pluie battante, vers l’entrée de service. Pour l’occasion, elle avait enfilé des vêtements noirs, sur lesquelles elle avait ajouté une cape à capuche également sombre, comme ça, elle se fondait dans le paysage obscur. La porte ne grinça pas sur ses gonds lorsqu’elle l’ouvrit, parfait, son entrée ne serait pas annoncée. Elle arriva dans des allées sombres et reculées. Sa sentait toujours la poussière ici, au moins quelques ouvrages avaient été épargnés. Elle avança tranquillement, elle n’était pas pressée, elle avait tout son temps. Elle préférait garder sa capuche, elle ne voulait pas trop qu’on la reconnaisse, et puis, qu’est-ce-que ça changerait qui elle était? Rien du tout, le sujet central ce n’était même pas elle.

D’ailleurs, son sujet du jour elle l’aperçut entre deux rangées, assise tranquillement à lire son livre, son renard de garde assit sagement à son côté. Dahalia eut un sourire en coin, personne n’était dans les parages, elle avait donc la fée pour elle toute seule. Elle fit le tour et s’approcha par derrière en silence, elle ne tenait pas trop à se faire remarquer. Elle observa Noloka un instant puis se lança. Elle avança de quelques pas jusqu’à ce qu’elle se retrouve derrière elle


-Comme ça on s’intéresse à la connaissance?

Elle n’avait pas parlée fort, un simple chuchotement, qui toutefois n’était pas empli de gaité, même plutôt sombre. Elle n’était pas trop là pour faire la conversation…enfin peut être un peu, mais pas de manière amicale, elle n’était pas là en tant qu’amie, mais en tant que chef, ce n’était pas trop la même chose. Elle n’attendit guère de réponse, elle se chercha une chaise des yeux, mais n’en trouvant pas s’approcha d’une petite table pas très loin. Elle ignorait si elle l’avait reconnue, sinon peut être que Lyret l’avait déjà fait. Elle s’assit en face de la fée

-Tu permets que je reste un peu? C’est que j’aimerais bien m’entretenir un peu avec toi.

À ce propos, elle se mit à rire doucement, d’un rire qui n’avait rien de joyeux, mais qui avait tout d’inquiétant. Elle se issa sur la table et laissa ses jambes pendent dans le vide. Ce n’était pas se qu’il y avait de plus confortable, mais sa suffirait, de tout façon, elle ne prévoyait pas trop rester là longtemps, elle n’était que de passage, enfin, façon de parler, la fée n’aurait pas trop à la supporter longtemps, Dahalia n’était qu’une sorte d’intermédiaire si on voulait. Enfin, dans sa tête, la fée commençait déjà à élaborer des plans, elle avait plusieurs options. Elle n’avait qu’à commencer par la première étape, après elle déciderait

-Comme ça tu veux devenir niveau 4 hein? Pourquoi, tu veux bien me le dire, pourquoi veux-tu un autre niveau de puissance, il doit bien y avoir une raison?

Question de base, la suite dépendrait de la réponse si la réponse lui plaisait, peut être que la fée s’en sortirait sans trop de mal…dans le cas contraire…Elle sourit dans sa capuche, elle ne savait pas si Noloka l’aperçut, mais une chose était certaine, elle ne lisait plus son livre, nan, on pouvait même dire qu’il faisait la décoration, elle n’en avait plus besoin. D’un petit geste de la main, Dahalia remit le livre en place, il décolla en vitesse de l’endroit où il était pour aller se remettre sagement à son emplacement, comme ça elle était sûre d’obtenir le maximum d’attention de ses deux là.

(bon, comme tu l’as sans doute déjà compris, c’est un peu un autre personnage que tu as devant toi, je te rappelles que pour que ton test soit réussit, tu dois faire des posts bien construits et pertinents tout au long du rp bonne chance!)
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MessageSujet: Re: Lorsque la pluie tombe....[PV]   Lorsque la pluie tombe....[PV] Icon_minitimeSam 20 Sep - 15:55

-Comme ça on s’intéresse à la connaissance?

Noloka prit quelques secondes avant de bien comprendre qu’on lui parlait. Tiré de sa rêverie, elle releva brusquement la tête affichant un petit air inquiet. Cette voix lui rappelait quelqu’un mais l’intonation utilisée ne collait pas avec ses pensées. La fée sourit gentiment à la question qu’on lui posa. Avait-elle vraiment le choix ? Non. Même si elle l’avait, elle ne refuserait sûrement pas cette intrusion mais il ne servait à rien de répondre quand la question n’attendait pas de réponse.
Le rire de Dahalia était froid. Il n’avait rien de joyeux. Noloka le comparait plus à ces railleries qu’on les maléfiques avant de faire un mauvais coup. Ils savent ce qu’ils vont faire, et la surprise est parfois désagréable. Soit, la jeune fée se redressa et prit une position plus apte à la discussion. Vu les circonstances, il y avait peu de chance pour que la conversation dure encore longtemps. Mais ce n’était pas une raison pour laisser les bonnes manières de côtés.

-Comme ça tu veux devenir niveau 4 hein? Pourquoi, tu veux bien me le dire, pourquoi veux-tu un autre niveau de puissance, il doit bien y avoir une raison?
« Il faut bien commencer par quelque chose. »

Noloka pencha sa tête sur la droite. Ses yeux n’exprimaient pas la joie habituelle qui habitait en elle très souvent. Elle chercha ses mots mais rien ne sortit. La voilà partit dans ses pensées. Plusieurs raisons expliquaient son choix. Ils fallaient bien les expliquer afin qu’ils soient clairs. Depuis quelques temps, Noloka avait l’impression de ne pas servir à grand-chose. Les personnes qu’elle avait connus avaient finis par croiser son chemin, mais tellement y était resté. Son désir d’aider les malchanceux s’était envolé pendant un bon moment. Le temps de retrouver une stabilité. Le temps de retrouver Rey. Malheureusement elle avait vécu beaucoup de chose et cette expérience l’avait sans doute changé à jamais. Son innocence d’avant n’était plus. Son esprit ne pouvait plus comprendre tous les problèmes du monde. On racontait que les éléments voulaient se venger tout en donnant une dernière chance aux habitants de se racheter. Mais avaient-ils fait le bon choix ? a partir de quand pouvait-on décider de tout détruire…..Ses questions ne faisaient pas qu’harceler la jeune fée. Elles l’avaient rendus plus sèche, plus mélancolique, moins douce. Noloka avait l’impression d’avoir vieillit de 10 ans d’un seul coup. Et encore, une personne plus âgée qu’elle aurait sans doute plus d’optimisme.
Dahalia la tira d ses pensée en remettant le livre à sa place. La Reine n’eu pas à se déplacer. D’un geste simple de la main, le bouquin avait volé dans la direction du retour. L’Edelweiss éternelle avait sans doute un pouvoir de télékinésie. Ou pas. En vérité Noloka n’y prêtait que trop d’attention sur ce détail. Même s’il pourrait lui servir plus tard
.
« Je ne suis pas intéressée par le pouvoir en lui-même. »

Noloka marqua un temps de pause. Elle se rendit compte qu’elle connaissait sûrement son interlocutrice. Mais ne voulant pas s’arrêter en si bon chemin, elle poursuivit.
Il lui arrivait souvent de se demander pourquoi elle était encore en vie. Selon elle, la catastrophe n’était qu’un avertissement. Des choses bien pires devaient la succéder. Et il fallait être prêt pour les affronter et aider les autres à les affronter. Hors, la fée s’était éloigné du chemin des bénéfiques en ne pensant qu’à sa petite personne pendant de si longtemps. Elle pouvait encore reprendre courage en espérant qu’elle changerait. Car pour l’instant, Noloka n’avait pas la force de se battre pour qui que ce soit. Y comprit elle.

« Le pouvoir que je demande me sera utile pour bien d’autre chose que me battre. Restaurer une gloire d’avant ne m’intéresse pas non plus. Si je dois acquérir cette puissance c’est pour retrouver mes esprits et accomplir ce pourquoi je suis vivante. »


Lyret sourit. Depuis longtemps il avait reconnu Dahalia mais ne disait rien. Noloka ne parlerait pas ainsi à une personne qu’elle connaîtrait. Elle aurait eu peur de lui causer du souci. Ou simplement elle n’aurait pas eu la force d’en parler. Pourtant, là, elle s’était ouverte. Elle venait de mettre une partie de son cœur à découvert. Ses souffrances l’avaient rendue plus mâture. Elles l’avaient endurcie sûrement mais aussi traumatisée. Et puis, il y avait encore tellement de souvenir atroce graver sa mémoire….Mais ça personne ne devait le savoir.
Voilà pourquoi il se contenta de sourire, et de garder l’identité de Dahalia secrète.
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MessageSujet: Re: Lorsque la pluie tombe....[PV]   Lorsque la pluie tombe....[PV] Icon_minitimeDim 21 Sep - 1:45

Elle n’avait jamais fait passer de tests auparavant, enfin pas de ce type là, et elle devait bien avouer que c’était amusant. Elle seule avait le pouvoir de tirer les ficelles, elle aimait bien savoir qu’elle était responsable de se qui allait venir. Pour une fois, elle n’était pas celle qui n’était pas trop sûre de son avenir, au contraire, elle savait qu’elle pouvait décider de tout maintenant, elle était le chef de la situation…enfin la chef. Il ne lui fallut pas beaucoup de temps pour s’apercevoir que Noloka était troublée par son attitude, bien, elle voulait voir comment elle pouvait réagir lors de situations imprévus. Elle devait l’évaluer et selon elle, les résultats étaient meilleurs lorsque la personne ne s’attendait à rien, lorsqu’elle n’avait rien à quoi se raccrocher, cela lui permettrait de voir la vraie Noloka. Peut être bien que c’était déjà la vraie Noloka qui se trouvait devant elle, mais peut être pas. Certaines personnes se constituaient un visage qu’elles montraient à la société, ils avaient en quelque sorte deux visage, celui qui les représentait vraiment et celui qu’elles montraient aux autres. Souvent, c’était lors de moments critiques que la vraie personnalité se montrait enfin. Pour l’instant, elle commencerait avec la partie facile.

Elle disait qu’elle devait commencer par quelque chose…assez vague comme réponse. N’avait-elle pas déjà commencée, et ses autres niveaux, n’avaient-ils pas été le début. Peut être bien qu’elle ne considérait pas ses niveaux là comme importants, mais pourtant ils l’étaient tout autant. Peut être que derrière la petit fée se cachait quelqu’un avide de pouvoir…cela la surprendrait, mais on ne sait jamais


-Tu me dis vouloir commencer par quelque chose, mais cela ne répond qu’à moitié à ma question. En réalité, n’estimes-tu pas avoir déjà entamée ton chemin vers la puissance? Tu as déjà franchi trois niveaux si je ne me trompe pas, donc techniquement, tu as déjà commencée non? Corriges moi si je me trompe.

Elle vit la fée suivre des yeux la trajectoire du livre lorsqu’il vola jusqu'à sa place. Bon, elle était alerte et consciente de se qui se passait, c’était un bon commencement, ça lui serait utile plus tard. Elle aimait ça, des gens qui portaient attention au monde à l’entour d’eux. Géniale, peut être que se serait bien amusant. Elle ne se sentait pas vraiment coupable de la manière dont elle se comportait, elle voyait ce qui se passait comme une occasion d’aider Noloka, donc elle prenait plaisir à tout ça. Elle savait que plus tard Lyret et elle la remercierait. Elle aimait se qu’elle faisait, elle avait l’impression que dans chaque geste elle apportait un changement au monde, aussi minime soit-il. Elle voyait du coin de l’œil que Noloka préparait une réponse. Celle-ci ne tarda pas à venir. Elle n’était pas intéressée au pouvoir, elle voulait retrouver ses esprits et accomplir sa destiné, intéressant.


-Mais dit moi, comment sais tu que tu as besoin de ce pouvoir pour atteindre ta destiné si l’on peut appeler sa comme cela? Nul ne sait se que l’avenir lui réserve, à moins de savoir lire l’avenir et même encore. Peut être bien que tu as déjà tout se qu’il te faut présentement.

Ce fut à son tour de réfléchir un peu. Elle devait formuler sa pensée de manière calme, tout se bousculait depuis toujours dans sa tête, parfois, elle avait de la difficulté à attendre pour s’exprimer

-Donc, admettons que je décide de penser à ton cas, pourquoi mériterais-tu d’avoir ce pouvoir?

Elle commençait à avoir un peu chaud, le feu de l’âtre atténuait la froideur de l’extérieur, donc elle estima qu’il était temps de se débarrasser de sa capuche. Elle la rabattit vers l’arrière et s’empressa d’étaler ses longs cheveux de jais sur ses épaules. Elle fixa Lyret, elle savait qu’il avait deviné son identité bien avant qu’elle ne se débarrasse de sa capuche, ce renard ne manquait pas d’intelligence, il serait probablement le meilleur atout de Noloka pour la suite. D’abord elle finirait le plan moral, ensuite elle passerait à autre chose, quelque chose d’un peu plus physique et émotionnelle si on pouvait dire ça comme ça. Elle y pensait toujours, d’ailleurs, elle avait quelques idées, mais aucunes n’étaient totalement à son goût…bah, elle avait encore quelques minutes pour y penser, mais déjà, elle voyait la suite se dessiner devant elle.
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MessageSujet: Re: Lorsque la pluie tombe....[PV]   Lorsque la pluie tombe....[PV] Icon_minitimeSam 27 Sep - 20:47

« Peut être. »
Noloka sourit. Voilà une personne qui mettait en doute ce qu’elle avait toujours penser. Et les choses se compliquaient. Techniquement oui, elle avait eu son niveau trois et donc avait bien entamer son chemin mais est-ce entamer un chemin suffisait ? La vie consistait à aller au-delà de ses limites. On se fixait pas un point et arrêtait d’avancer uen fois qu’on l’avait atteint. Une fois le rêve réalisé, on rêvait déjà à autre chose. Alors une fois entamer le chemin, il fallait l’approfondir, progresser. Ce n’était pas uen soif de pouvoir énorme et illimité. Mais uen soif de connaissance qui allait de pair avec cette puissance. Alors oui, elle avait déjà commencé mais elle était très loin d’avoir terminer. D’ailleurs, on ne finissait jamais ce genre de chose. Le savoir faisait partie de ces sources inépuisables qu’une éternité ne suffisait pas à combler.
« Mais je ne dois m’arrêter maintenant. Je veux être en accord avec la voie. »


Lyret hocha la tête. Il tiqua en voyant que ce geste avait été plus fort que lui. Pour l’instant, le renard ne devait en aucun cas influencer Noloka. Et même si la fée n’avait pas remarqué cette approbation, il ne serait pas étonnant qu’elle puisse sentir qu’il pensait comme elle. Hors il s’agissait du test de sa maîtresse, pas le sien. Respectant cette idée, le canidé s’éloigna. Il choisit pile l’instant où Dahalia révéla son identité pour s’éclipser. Ne répondant que par un léger signe de la tête quand elle fixa, il partit se placer plus loin. Suffisamment prêt pour entendre la conversation et revenir quand le temps serait plus propice, suffisamment loin pour qu’aucune de ses pensées ne soit visible.
pourquoi mériterais-tu d’avoir ce pouvoir?

Noloka fronça les sourcils : pourquoi elle ne le mériterait pas ? Mais sachant pertinemment la réponse, elle ne jugea pas nécessaire de répondre de la sorte. S’il suffisait de rétorquer de cette manière alors le premier venu serait gardien. Le grade qu’elle demandait était un grade qu’on ne confier qu’aux gens de confiance. Ceux qui n’avaient presque jamais fléchit (soyons réaliste : on s’est tous égarer plus d’une fois.). Ceux qui avait toujours respecté la nature des leurs. Ceux qui posséder une force de cœur plus puissante que les autres. Et ils le méritaient. Non pas parce qu’ils avaient traversés des étapes et des épreuves difficiles, mais parce que c’était comme si cette place les avait toujours attendus. Après tout, beaucoup passer le test, et peu réussissait…Ce n’était pas pour rien !^^ Il ne suffisait pas d’être gentil, naïf, généreux et bon envers les autres pour le passer haut la main.
Noloka reprit un air plus sérieux. Elle pencha légèrement sa tête sur le côté gauche. Et oui ! C’était bien Dahalia ! Mais étant bien partit, elle ne voulait pas trop s’attarder sur ses relations avec la reine plus longtemps. Ceci risquerait de la déconcentrer et de plus, L’edelweiss n’était pas là pour jouer. Toutes deux d’ailleurs. Donc, l’amitié passer sur le banc de touche cette nuit. Ce soir, Dahalia n’était rien d’autres qu’une passeuse de test comme les autres, sauf qu’elle la connaissait et savait sur quel bouton appuyé pour la mettre en difficulté. Chose qu’elle n’hésiterait sûrement pas à faire…..Ce qui donnait une raison de plus à Noloka pour rester sur ses gardes.

« Ce n’est pas à moi de dire si je le mérite ou pas. Ce serait trop prétentieux. Tout ce que je peux faire c’est dire pourquoi je le voudrais. Je ne sais pas encore, si je suis capable de m’avancer en disant que je le mérite mieu que quelqu’un d’autres. »

Sur ce, elle sourit à nouveau. S’il fallait rester sur ses gardes, elle n’avait pas besoin de stresser non plus. La panique brouillait son esprit et rendait flou sa vision sur des petites chose qui pourrait lui être très utiles. Noloka jugea donc très important de garder son calme.
Même si Dahalia.
Même si c’était le grand soir.
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MessageSujet: Re: Lorsque la pluie tombe....[PV]   Lorsque la pluie tombe....[PV] Icon_minitimeDim 5 Oct - 3:31

Dahalia ne put s’empêche de sourire devant la mine que faisait Noloka. Ses questions avaient atteint leur but, elles faisaient réfléchir la fée. Elle devait forcer Noloka à se remettre en question, il en était de son devoir, sinon elle aurait été une mauvaise chef. Son but premier n’était pas de lui faire du tord, mais de l’aider à progresser, et la voie du progrès n’était point sans embûches, on faisait souvent face à des obstacles sur cette voie, et des obstacles, ce n’était pas se qui lui manquerait. D’ailleurs, elle venait tout juste de mettre au point son plan final, l’épreuve qu’elle ferait passer à la fée et à son renard, non, il n’y échapperait pas lui non plus. Il faisait en quelque sorte partie de Noloka, donc Dahalia devait s’assurer qu’il était digne de suivre sa maitresse dans la voie qu’elle c’était lancée, sinon, cela ne servait à rien. Du coin de l’œil, Dahalia voyait très bien les moindres gestes du renard, elle n’ignorait pas que Noloka devait souvent lui demander ses conseils, hors si ses conseils n’étaient pas judicieux, la fée risquait fort de prendre le mauvais chemin.

Elle écouta ses réponses avec attention, elle les aimaient bien, la fée n’était pas vaniteuse, quoi que peut être qu’elle ne répondait cela que pour lui faire plaisir, que pour lui dire ce qu’elle voulait entendre, les épreuves qui suivrait n’allaient pas tarder à démontrer à la chef si sa protégée était bien celle qu’elle prétendait être. Le plan qu’elle avait mit en place la testerait sur différent plans physiques et moral, ce qui l’emmènerait à prendre des décisions dans le vif de l’action, mais une seule bonne décision menait à l’aboutissement de l’épreuve. Rien qu’à penser à ce plan, elle jubilait. Elle capta avec attention les derniers mots prononcés par Noloka
« Je ne sais pas encore, si je suis capable de m’avancer en disant que je le mérite mieux que quelqu’un d’autres. »


-Et bien c’est ce que nous allons voir à l’instant même.


L’edelweiss leva la main droite et un vieux livre poussiéreux décolla d’une des tablettes et vint s’écraser sur la table devant Noloka. Sur la page couverture, on pouvait y lire « Le Labyrinthe de Pan ». Ce livre n’était pas ordinaire, il donnait sur un univers qui pouvait changer les gens au court de la lecture, mais Dahalia avait prévu un usage différent à ce livre


-J’espère que tu aimes les contes.

Sur ce, le livre s’ouvrit subitement et aspira la fée et le renard. Ceux-ci se retrouvèrent à l’entrée de labyrinthe à l’abandon, qui se trouvait dans un lieu sombre et isolée. Ce labyrinthe semblait à l’abandon depuis des siècles. L’entrée se présentait sous forme d’arche où l’on pouvait lire au-dessus « Le Labyrinthe de Pan ». La voix de la chef résonna de nulle part

-Et bien, vous voilà tous les deux à l’entrée du Labyrinthe de Pan. À l’intérieure, vous ferez face à trois différentes épreuves qui vous seront expliquées en temps et lieu. Ces épreuves vous testeront sur plusieurs plans de votre personnalité. Pour vous en sortir, vous aurez besoin de vous entraider, car seuls vos efforts combinés pourront vous guider vers les bonnes décisions. Vous avez deux choix, soit vous renoncer à l’épreuve, se qui entrainera le rejet de votre candidature au post de gardienne, soit vous entrer dans ce labyrinthe et faites face aux épreuves. Bonne chance…vous en aurez besoin.

Sur ce, le lieu redevint parfaitement silencieux, laissant les deux amis seuls…enfin au premier point de vue.


(ok, maintenant j'ai une question à te poser, à tu déjà vu le film le labyrinthe de Pan? Si non, sais tu de quoi il parle? )
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MessageSujet: Re: Lorsque la pluie tombe....[PV]   Lorsque la pluie tombe....[PV] Icon_minitimeDim 5 Oct - 20:49

[Hj-non! Je n'ai aps vu le film. Je un peu de quoi il parle et je connait une des créatures (le faune) mais sinon c'est tout. (je sais même pas en quoi consiste les 3 épreuves.)]

Noloka expira. Elle suivit des yeux un livre ancien que Dahalia appelait à l’aide de ses pouvoirs. La jeune fée lut le titre « le Labyrinthe de Pan ». A cet instant, Lyret décida de revenir. Il se posa à côté de sa maîtresse et lut à son tour le titre du bouquin. Tient, ça lui disait quelque chose… On racontait des choses étranges concernant ce livre mais jamais le renard ne s’était penché sur la question. Comme par réflexe, les deux compagnons s’approchèrent légèrement de la table. Noloka regarda Dahalia avec un air étrange et ne comprit ce qui allait se passer que quand le labyrinthe s’ouvrit et l’aspira littéralement. Lyret sauta à son tour dans le livre.
La deuxième partie du test débutait.

Quelque part dans une forêt. Là où les nuages obscurcissaient le ciel et empêchaient les rayons du soleil de passer. Là où mère nature s’imposait fière, grande, belle. Une lumière apparut au beau milieu des arbres centenaires, lâchant deux habitants des terres Cassilmeniennes au milieu de nul part. Noloka tomba la première. Elle n’eu pas le temps de se relever que Lyret lui tomba dessus à son tour. Le renard se prit quelques broussailles et ses plumes restèrent coincées dans un buisson.
Noloka passa la main sur son visage. Balayant les environs des yeux, son regard tomba sur une arche. L’entrée atteignait plusieurs mètres. La jeune fée se leva, s’avançant vers l’arche, elle entendit la voix de L’edelweiss résonnait à travers la forêt.

-
Et bien, vous voilà tous les deux à l’entrée du Labyrinthe de Pan. À l’intérieure, vous ferez face à trois différentes épreuves qui vous seront expliquées en temps et lieu. Ces épreuves vous testeront sur plusieurs plans de votre personnalité. Pour vous en sortir, vous aurez besoin de vous entraider, car seuls vos efforts combinés pourront vous guider vers les bonnes décisions. Vous avez deux choix, soit vous renoncer à l’épreuve, se qui entrainera le rejet de votre candidature au post de gardienne, soit vous entrer dans ce labyrinthe et faites face aux épreuves. Bonne chance…vous en aurez besoin.

Lyret se libéra. Sa tête partit violement sur le côté, le laissant découvrir de manière plutôt violente l’arche du labyrinthe. Le renard expira une seule fois. Il écoutait attentivement ce que disait la reine, mais toute son attention se portait sur les lieux.

Le sol était tapissé de feuilles oranges et rouges tombaient des arbres la saison précédente. La lumière éclairait avec difficulté, rendant les lieux un plus hostiles qu’ils ne l’étaient déjà. Tout en pierre, l’arche s’imposait devant eux. Des inscriptions d’une langue ancienne se trouvaient gravés à l’intérieur de la roche. Un masque représentant une créature à corne ornait le centre de l’entrée. La bouche grande ouverte et les yeux écartés, cette créature témoignait un sentiment plus qu’inquiétant. Sans doute prévenait-elle les aventuriers du danger qui les attendaient à l’intérieur. Des petits bourdonnement donnaient une ambiance de fond ce qui interpella Lyret. Déconcentré par ces bruits qui s’amplifiaient avec le temps, il ne regardait pas Noloka qui avançait vers le labyrinthe.
Un autre univers….Un autre monde. Noloka admira les nouveaux lieux. Même si elle ne se sentait pas en sécurité, elle restait émerveillée et curieuse d’en savoir plus sur ce mystère qui planait dans l’enceinte du labyrinthe. Elle se trouvait maintenant juste en dessous de l’entrée. Son compagnon Lyret vint se poser à côté d’elle. Ils inspirèrent une dernière avant de s’échanger un regard.
Assez perdu de temps.

Noloka posa un premier à l’intérieur, suivit du renard. Un petit sourire illumina le visage de Noloka : sa vie venait de prendre un autre tournent, un virage. A partir de maintenant plus rien ne serait jamais pareille. Elle allait être littéralement métamorphoser, encore plus qu’après le cataclysme. Comment serait la nouvelle Noloka, en aurait-il vraiment une nouvelle ? Le temps de la réflexion prit fin. Ils avancèrent dans le labyrinthe. Seuls. Tout les deux. Sans se posait une autre question que : qu’est-ce qu’ils allaient rencontrer ? De toutes façon ils avaient une confiance innée en l’autre.
C’était un atout.
Une carte à jouer.
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Dahalia
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MessageSujet: Re: Lorsque la pluie tombe....[PV]   Lorsque la pluie tombe....[PV] Icon_minitimeLun 6 Oct - 2:58

(ok, alors sa me sauveras du temps, je n’aurai qu’à modifier légèrement les épreuves, j’ai plus ou moins le temps de faire aller mon imagination ses temps-ci. Alors maintenant je ne fais que te décrire se qui se passe, mon personnage n’est plus présent)

Alors que les deux compagnons s’aventurèrent dans le labyrinthe, l’éclairage sembla devenir plus sombre. Peut être était-ce dut aux murs qui s’élevaient de plus en plus haut, empêchant la lumière lunaire d’éclairer convenablement. La fée et le renard n’eurent pas besoin de marcher très longtemps pour rencontrer une âme qui vive. En effet, semblant se détacher du mur lui-même, une sorte d’animal surgit de nulle part. Il marchait sur deux pattes et son corps avait une physionomie des plus étranges. Il était probablement très vieux, et il sentait la terre. Il marchait par mouvement saccadés, un peu comme un robot, deux cornes de béliers étaient disposées de chaque côté de sa tête, il ressemblait à un croissement entre un bélier et plusieurs animaux inconnu. Il s’approcha des nouveau venu et les inspecta des pieds à la tête. Puis, il les aborda d’une voix caverneuse, qui semblait provenir de très loin


-Bonsoir à vous, je me présente, on m’appelle Pan. Je suis un faune et on m’a désigné comme étant le gardien de se labyrinthe. Pour pouvoir traverser mon labyrinthe, vous devrez affronter trois épreuves. Si vous réussissez, vous pourrez poursuivre votre chemin jusqu’à la sortie, mais sinon…bon, ne voyons pas le sinon tout de suite d’accord?


Il fit apparaitre un vieux livre poussiéreux, l’épousseta et le tendit à la fée.


-Se livre sera en quelque sorte votre guide. Lorsque je serai partit, vous devrai l’ouvrir et votre épreuve vous sera expliquée en détail. Il en sera de même entre chaque épreuve. Je vous rendrai une courte visite pour vous dire si vous avez réussit, et si ma réponse est positive, le livre vous indiquera la suite.

Il sourit légèrement…du moins, il essaya, le résultat en fut une sorte de grimace étrange, plus effrayante que rassurante.

-Voilà, je crois qu’il n’y a plus rien à dire.

Sur ce, il s’évapora laissant de nouveau les amis seuls. Noloka n’eut même pas besoin d’ouvrir le manuscrit, il le fit de lui-même. Les pages étaient vierges, rien n’était inscrit…enfin à première vu. Des lettres commencèrent à se former et à la fin on pouvait y lire ceci :

-Il y a bien longtemps, les bois environnants étaient sûr, chacun pouvaient y vivre en paix, mais un jour, un vilain sorcier vint s’y installer et plus personne n’osa rire depuis ce jour. Ce sorcier à transformé les bois en lieu désolant où plus rien de pousse. Tu devras le trouver et le vaincre lors d’un combat singulier afin de délivrer les habitants de la malveillance de cet être. Il y a également une clé en or que tu devras retrouver. Le sorcier la porte constamment sur lui. Conserve bien cette clé, elle pourrait s’avérer utiles plus tard.

Sur ce, le livre se volatilisa et le paysage se transforma pour laisser la fée et le renard au beau milieu d’un bois. Les arbres étaient pour la plupart morts et aucuns oiseaux ne chantaient. C’était là que la première épreuve devait s’accomplir.
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MessageSujet: Re: Lorsque la pluie tombe....[PV]   Lorsque la pluie tombe....[PV] Icon_minitimeMar 7 Oct - 19:13

La rencontre avec le faune laissa les deux aventuriers perplexes. Ils n’échangèrent qu’un seul regard pour se comprendre : …No comment. Noloka s’attendait à ce qu’on leurs envoie un gardien des lieux mais elle n’avait encore jamais rencontrer un faune. De plus celui-là avait une manière assez étrange de se déplacer. Sa voix paraissait aussi lointaine que sa propre existence. La créature leur confia un livre, quelques explications et partit. Aussi mystérieusement qu’elle était venue. Les paroles du faune résonnèrent encore quelques secondes dans les airs. Le bouquin était poussiéreux. Lyret faillit souffler en voyant que le livre s’ouvrit tout seul : la dernière téléportation ne l’avait pas vraiment plût.
Noloka fronça des sourcils. Il n’y avait rien d’écrit. Elle voulut l’expliquer à son compagnon mais à peine avait-elle ouvert sa bouche, que des écritures se dessinèrent les unes après les autres. Instinctivement, la fée lut à voix haute, l’épreuve qui les attendaient.

-Il y a bien longtemps, les bois environnants étaient sûr, chacun pouvaient y vivre en paix, mais un jour, un vilain sorcier vint s’y installer et plus personne n’osa rire depuis ce jour. Ce sorcier à transformé les bois en lieu désolant où plus rien de pousse. Tu devras le trouver et le vaincre lors d’un combat singulier afin de délivrer les habitants de la malveillance de cet être. Il y a également une clé en or que tu devras retrouver. Le sorcier la porte constamment sur lui. Conserve bien cette clé, elle pourrait s’avérer utiles plus tard.

Sur ce….le livre disparut. Laissant un nuage de poussière se former autour des deux compagnons qui manquèrent de s’étouffer. Une fois qu’ils eurent finit de chasser les petites particules indésirables, le paysage avait changé. Moins joyeux que tout à l’heure, Noloka et Lyret se trouvaient toujours dans un bois. Tous les arbres étaient morts. Leurs troncs présentaient diverses moisissures elles-mêmes mortes. Le sol aride, était de couleur sombre, comme si la terre avait été vidée de toute sa vitalité. Les rares êtres vivants devaient se cacher car Lyret n’entendait rien d’autres que le bruit de sa respiration et celle de Noloka. Cette dernière leva les yeux vers le ciel. Impossible de déterminée une heure exact car même le toit du monde paraissait désolé. Le soleil n’était plus et la lune ne pointait le bout de son nez non plus. Seuls les nuages circulaient dans un océan mauve, ou plutôt bleu foncé…entre ces deux couleurs.


Noloka s’avança la première. Elle devait retrouver un sorcier, lui régler son compte et par la même occasion ramener la paix dans ce bois mort. A première cela semblait simple. Seulement Noloka s’attendait à tout et n’importe quoi. Notamment une multitude piège un sorcier plus que puissant et des habitants plus ou moins sympathiques qui risqueraient forts de ne pas l’aider voir lui mettre des bâtons. Tout cela agrémentait d’un petit stress puisqu’il s’agissait d’une épreuve et qu’en plus le faune n’avait pas terminé sa phrase sur le « sinon ». Même s’il était évident que le sinon devait faire référence à la mort ou une autre torture plus terrible encore. Chose à laquelle ne préférait pas penser Noloka pour garder son calme et tout son esprit.
*On va pas marcher à l’aveuglette tout de même ?!*
*Bah oui ! Tu as une idée j’imagine ?*
Forcément, il fallait plus qu’une simple menace de mort pour empêcher Lyret et Noloka de se prendre le bec sur tout et n’importe quoi. Le renard tenait à ce que tout soit réfléchit et calculé pour limiter le surprises soit les improvisations et donc les éventuelles erreurs. Il proposa donc de demander le chemin à des habitants. Noloka se montra un tout petit peu pessimiste en lui remarquant qu’une mouche ne s’était pas encore fait entendre dans les environs. Le canidé souffla un bon coup et regarda sa maîtresse droit dans les yeux avant d’admettre qu’il s’était peut être mal exprimer.
*Les habitants ne sont pas obliger de parler ou de faire du bruit comme tu es en train d’en faire.*
*Au risque de te vexer, je parle par la pensée donc on ne nous entend pas ! De plus si tu regards nos amis les arbres, ils sont morts eux-aussi ! Donc non, je ne pense qu’on va rencontrer quelqu’un de si tôt !*
Ceci dit, Noloka avança. Lyret la suivit. Il ne gêna pour répéter la même chose toutes les 2 minutes : arrêtons-nous et cherchons quelqu’un, quelque chose, n’importe quoi, n’importe où. Après quelque minutes de marche, ils rencontrèrent un être vivant : un elfe.

Ce devait être un elfe. Ou alors un cousin germain de la race. Car même si l’homme qu’ils apercevaient avaient toutes les caractéristiques d’un elfe, certains traits de son physique de correspondaient pas. L’homme était d’une forte petite taille, enfaîte la moitié de son corps était recroquevillée sur elle-même. Il possédait de longs doigts crochus, des yeux jaunes, une peau plutôt foncée voire obscure, et un visage horrible. Sa face témoignait d’une souffrance intolérable dont personne ne pouvait mettre fin.
En se rapprochant de ce pauvre homme, Noloka vit d’autres personnes. Tous vivaient dans les arbres morts. Ils marchaient tels des zombies. Leur morphologie était presque semblable, Lyret conclut qu’il devait s’agir d’un petit « village » même si le mot était un peu grand. L’arrivée des deux compagnons se vit à travers tout le village : on les jugea tout de suite d’étranger car ils portaient de la couleur sur leur vêtement ce qui était strictement interdit dans le bois. Mais contrairement à ce qu’avait pu penser Noloka, les habitants vinrent leurs souhaiter la bienvenu. A leur manière bien sûr.


Les elfes formèrent un cercle autour d’eux et commencèrent à prier. Puis l’un d’eux s’avança et se présenta comme étant le chef.
« ôôô vous jeunes aventuriers. Jeunes ignorants qui ne savaient ce qui se cache en ces lieux. Daignerez-vous décliner votre identité, et vous présentez à nous humbles elfes de ces bois ? »
Lyret reconnut l’accent ancien. Le même que le faune. Il se mit en tête que ce devait avoir un rapport avec le livre ancien que la gardien leur avait donné. Ils devaient actuellement se trouver dans une dimension du bouquin, sans doute une de ses pages blanches mystérieuses. Soit, par politesse, il s’inclina et admira la réaction de Noloka. A jeune fée se présenta sous nom de famille. Elle ne leurs parla pas du livre, ni de l’épreuve. Elle leurs dit juste qu’ils étaient venus ici par hasard, jugeant certainement que els habitants n’avaient pas besoin d’en savoir plus. Toujours avec une voix caverneuse, le chef des elfes reprit la parole en se désignant : Fyn. Les autres elfes délaissèrent le cercle petit à petit et Fyn, Noloka et Lyret se retrouvèrent seuls. L’elfe les invita chez lui. Les amis entrèrent dans un arbre miteux.
L’intérieur était encore plus terrifiant que l’extérieur. L’obscurité atteignait son comble, si bien que Lyret trébucha sur un objet non identifier dont il ne garantissait même pas l’hygiène. Ainsi, donc, ils durent s’assoire dans le noir, privé de toute lumière. Fyn alluma une petite bougie. Il posa ses mains ses jambes et prit une grande respiration. Le renard leva les yeux en l’air : ils s’étaient démasquer.

« Je tiens à vous prévenir…Je sais quoi pourquoi vous êtes là. Noloka hocha la tête .Aucune expression ne se lisait sur son visage. Vous n’avez aucune chance. Votre ennemi est trop puissant. Personne n’a su le vaincre. Vous n’y arriverez jamais. »
*J’en été sûre...*
*Laisse. On a pas besoin de son autorisation.*
« C’est vrai, je ne peux pas vous en empêcher. »

Noloka ouvrit grand les yeux par surprise. Lyret tourna simplement la tête vers l’elfe pour qui il commença à avoir un peu de considération. Le chef se reprit. Il leurs expliqua qu’un sorcier maléfique s’était installer dans les bois et avaient semer sa tyrannie. Personne ne pouvait lutter et ils sombrèrent tous dans une tristesse si profonde que le bois mourut à son tour. Ayant perdu tout sentiment depuis des siècles, l’elfe ne tenait pas à ce que de si jeunes gens connaissent le même sort. Comme pour le rassurer, Noloka lui sourit et posa sa main sur l’épaule de son interlocuteur.
« Nous n’avons rien à perdre. Soit on vous aide, soit on meurt. J’ai conscience du mal qui vous ronge et au risque de vous vexer, vous ne pouvez pas nous empêcher d’essayer. »
Voyant que Fyn restait perplexe à son petit discours, Noloka tenta une dernière fois de le rappeler à sa cause.
« Personne ne devrait perdre espoir. »

Ces mots eurent l’effet chercher. Même Lyret sourit tellement cette phrase avait de son sens. Tant qu’ils vivent, les hommes espèrent. Fyn vivait toujours ? Alors il n’avait aucune raison pour qu’il refuse un changement. Pour qu’il refuse une liberté. Le chef sembla avoir comprit et demanda aux amis de la suivre jusqu’au sorcier. Lyret le suivit avec réticence, le renard était persuadé que le chef était un traître. Sinon l’épreuve perdait de son sens et devenait de suite plus facile si on leurs servait le sorcier sur un plateau. Bref, il garda sa prudence au fond de lui, se voilant la face en essayant d’être aussi paisible que sa maîtresse.


Dans ce genre d’histoire, on imagine toujours la demeure des méchants comme étant d’immense château incroyablement lugubre et effrayant. En générale, l’endroit où se trouve se château se distinct bien des autres parties des environs. D’un coup, le ciel est plus noir, le sol moins sûr, l’air plus oppressant. D’habitude, aussi, on peut voir des créatures des malheurs qui annoncent que le lieu et ben et bien maléfique ou du moins l’est un peu plus que le reste. Des volatiles….des corbeaux vautours ou n’importe quoi dans le genre. Ce château donc, doit s’édifier sur plusieurs mètres de hauteurs. Il y a aussi cette mystique tour au centre ou à gauche au fond (deux emplacements possibles). Plus grande que les autres c’est en générale là que va se passer la plus grosse partie de l’épreuve : le duel, ou plutôt l’affrontement final entre le bien et le mal.
Mais ici, il n’y avait aucun château.
Personnellement, Noloka et Lyret s’y attendaient. Depuis le début, on faisait dans l’original il fallait donc bien continuer. Le château devait donc s’exprimer d’autre manière. Et puisque tout le monde vivait dans des arbres mort, personne ne fut étonné de voir que la château ce trouvait être le seul arbre VIVANT et centenaire de tout le bois. Fyn les emmena au bas de cet arbre. L’entrée se trouvait à quelques mètres au-dessus de leurs têtes. Ils n’auraient aucun mal à franchir le peu qu’ils leurs restait.
Noloka remercia Fyn et se prépara à grimper. Ce dernier se permit cependant de les retenir une dernière fois. Il pris le poignet de la jeune fée et s’efforça de la prévenir une dernière fois. Noloka se retourna, et saisissant la main de l’elfe, elle la posa sur son buste et s’exprima de sa vois la plus rassurante.

« Quand je reviendrais, toute vos maisons ressembleront à celle-ci. Vous savez….Gardez juste espoir. »
Lyret eu soudainement une multitude de question concernant le sorcier, il s’apprêta à en poser quelques unes quand il vit Fyn posait délicatement sa main sur le visage de la fée. Le chef parut un peu terrifier puis il prit conscience du sentiment qui l’animait en cet instant même : il reprenait espoir. Il reprenait vie de ce fait. Cette pensée le fit commettre un acte irréversible.
Fyn sourit.

Alors que Noloka voulut lui rendre ce sourire, le visage de la fée se décomposa. Lyret resta muet, terrifié par le spectacle qui s’offrait à lui.
Fyn fondait.
Son sourire s’étira jusqu’à ses oreilles. Puis sa peau se mit à couler entraînant avec elle tous les membres du pauvre elfe qui se mit à crier de douleur. Noloka recula devant la marre que formait l’ancien chef qui continuer d’agoniser. Noloka s’accroupit pour l’aider mais aucun de ses pouvoirs n’eu d’effet sur Fyn. Ce dernier finit donc par mourir dans d’atroce souffrance. Alors que la jeune fée était encore sous le choc, Lyret se posa une question. Qui avait fait ça ? Le sorcier ? Mais comment pouvait-il savoir que Fyn avait juste sourit ?

« Nous savons tout… »

Les deux compagnons se retournèrent. Perché sur une banche. Une harpie les regardait du haut de allure fière. Elle était d’une corpulence faible. D’une maigreur maladive. Sa peau blanche légèrement grisée constituait un parfait contraste avec le reste du bois. Ses yeux jaunes se cachaient derrière une longue chevelure rousse. Cette mystérieuse femme ouvrit grand ses bras, apparut alors deux grands ailes ce qui laissant penser qu’elle contrôler bien ses pouvoirs. Puis, dans un sifflement malsain, elle ouvrit grand sa bouche et laissa un cri strident s’échapper. Une alarme sans doute. Elle reprit la parole après ces quelques secondes.
« Chaque signe de bonheur doit être banni. Ici seul règne le désespoir, la tristesse et le mal. SOUEZ MAUDITS pauvres ignorants…notre maître souffre… Ne l’entendez-vous pas murmurer la mélodie des malheureux ? Votre cœur n’a-t-il jamais connu cette sensation ? »
Malgré toute cette surprise, Noloka eu le réflexe de débutait son ascension vers l’entrée de l’arbre centenaire. Lyret aurait bien voulut tirer plus d’information sur ce sorcier au cœur brisé mais il voyait au loin des consoeurs arrivés : une horde de Harpie. Ainsi voilà un des premiers piège : soit ils restaient là à écouter la harpie et disposait de toutes les informations nécessaires pour neutraliser d’un coup le sorcier. Soit ils se contentaient du strict minimum. Le renard hésita. Noloka avait la mauvaise habitude de ne pas toujours s’arrêter pour écouter les choses utiles. Ce fut d’autres cris perçants qui obligèrent le canidé à prendre le chemin de la fée.
Des chauves-souris.
Ces petites bêtes étaient envoyées de la part des autres harpies qui descendaient en pique vers leurs deux aventuriers. Les chauves-souris fonçaient sur eux pour les mordre et les faire lâcher prises, seulement elles ne restaient pas sur place. Elles s’enfonçaient sans cesse, comme si elles ne savaient pas voler. La difficulté résidait dans le fait qu’il fallait se débarrasser des celles qui s’accrochaient au corps pour sucer le sang sans tomber. Lyret dû se réfugier sous Noloka pour recevoir le moins de bestiole possible. Car comparer à Noloka, il ne pouvait pas se débarrasser d’elles, trop grand risque de lâcher prise.

Alors que les harpies n’étaient qu’à 5 mètres d’eux. Noloka et Lyret réussirent tout de même à rentrée dans l’arbre avec beaucoup de difficulté.


[HJ_Je n'ai pas encore finit....!^^]
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MessageSujet: Re: Lorsque la pluie tombe....[PV]   Lorsque la pluie tombe....[PV] Icon_minitimeDim 12 Oct - 19:11

*On a eu chaud…*
*Mouais… mais je suis sûr que la harpie avait encore plein de chose à nous dire.*
*Tu oses dire ça alors qu’on faillit se faire dévorer par des chauves-souris en furies !*

Lyret secoua sa tête de droite à gauche. Alors que Noloka resta encore sous l’épuisement de la course, le renard se releva et admira l’immense pièce dans laquelle ils se trouvaient. Tapissait de blanc, les murs semblaient s’étendre sur plusieurs mètres. Le sol était un parquet de bois précieux vernis à la main. Une grande table de pierre s’imposait au milieu de la salle avec dessus un simple pot de fleur. Ces plantes étaient les seuls de toute la pièce. Le bouquet se composait d’aubépines de bleuets et de géraniums. Lyret s’avança dans la pièce et aperçut un homme. Il appela Noloka qui vint le rejoindre. La jeune fée à son tour un jeune homme assit au bout de la table pierre, le regard vide.
Noloka s’avança. Elle posa ses mains sur la table ce qui réveilla le sorcier.

« … »


Le sorcier sourit. Ses yeux gris se posèrent sur la jeune demoiselle. Cette dernière se décala et s’assit sur le côté gauche de la table. Les deux personnages se regardèrent pendants quelques minutes, s’analysant l’un l’autre. Malgré son jeune âge, le sorcier possédait des cheveux noirs. Ses vêtements n’étaient que de noirs et de blanc. Une longe veste blanche, accompagnés d’un pantalon noir, et de chaussures foncées. Des ailes d’anges déchus étaient dessinées sur le bas de son pantalon, empiétant sur ses chaussures. Noloka remarqua aussi, un anneau ou plutôt une alliance sur l’annulaire. Son visage ne transmettait aucune émotion. Son regard sembla prendre vie au fur et à mesure qu’il regarder Noloka…Ou plutôt toutes les couleurs qu’elle portait. Il prit la parole, et de sa voix la plus douce, mit en confiance ses nouveaux invités.
« Pardonner mon manque de politesse. Entrez ! J’aurais dû me douter que vous arriviez avec l’alarme de Dame Sho. Il se leva et aperçut Lyret. Je vois que nous sommes trois. »
Puis le jeune homme sourit de nouveau. Ce n’était pas un sourire destiné à faire peur, mais encore moins un sourire de joie. Noloka le trouvait plutôt mélancolique, voire nostalgique. Elle ne lui posa aucune question, se contentant simplement de se présenter elle et son compagnon. Le sorcier fit de même : Faollen. Il les invita à s’assoire. Lyet refusa simplement par fainéantise (il fallait bien monter sur la chaise et vu sa taille…), Noloka accepta. Elle se permit cependant de signaler qu’ils ne resteraient pas longtemps. A ces mots, Faollen sourit de nouveau. Cette fois-ci ce fut un sourire franc.
« Donc, mademoiselle Noloka, Vous venez pour ?
-J’ai remarqué que les habitants du bois paraissaient tous…triste. »
*tu fais des progrès.*

Noloka toisa Lyret du regard. Si le renard lui disait ça, c’était sans doute parce qu’elle passait directement au vif du sujet. En vérité, il n’aimait pas les paroles inutiles, et les rencontres qui faisaient perdre du temps. Il fut encore plus emplis de joie quand Faollen répondit directement à la question sans passer par des parlottes inutiles.
« La joie n’a pas lieu d’être ici. »

Noloka tiqua. Elle eu beau sourire, elle sentit une tension montait doucement. Mouais…il devait certainement se douter de quelque chose. Cependant, la jeune fée essaya tout de même de rattraper le coup au grand désespoir de son ami.

[…]


Pendant qu’ils discutaient paisiblement, Lyret en profita pour se promener à travers la salle. Il se fit le plus discret possible afin que Faollen ne remarque point son absence. Le renard se permit donc de visiter l’arrière de la pièce, où il fit une découverte assez étonnante. Des peintures, une trentaine de tableau représentant la même personne. Une elfe sans doute. C’était une belle jeune fille qui cachait son visage à l’aide de ses longs cheveux noir. On ne distinguait que ses yeux rouges limite violets. Elle avait une peau blanche, d’une blancheur qu’on ces malades qui se savent mourrant. Tous les tableaux la représentaient sous la même position. Sans visage, car dissimuler derrière sa chevelure, juste ses yeux. Lyret s’enfonça un peu plus dans la pièce, et il trouva une toile très différente des autres.
D’abord, elle représentait la jeune inconnue entièrement. Laissant apparaître des traits fins, un beau sourire et des yeux éclatants dans une lumière venue de nulle part. Cette dernière était allongée sur une table, avec dans les mains une rose. La surface sur laquelle elle se reposait était d’ailleurs tapissait de pétales de rose. Habillé d’une robe blanche, Lyret l’imagina vivante. Ce devait être une charmante demoiselle. Certainement. En vérité, le renard mit un petit moment pour faire le rapprochement entre les roses et les toiles.

« Lyret, y aurait-il un problème pour que vous refusiez de vous joindre à nous ? »


Noloka fit une petite grimace et indiquant au renard qu’elle avait tout ce qu’elle avait pu pour retenir le sorcier un peu plus longtemps. Cependant, sachant éperdument qu’il détenait toutes les pièces du puzzle, Lyret accepta avec une grande joie et se vit convier à la table. Pour plusieurs raisons, le sorcier l’invita à monter sur la table et à ne pas se contenter de la chaise. Sans grincher, le canidé monta tout en restant essayant de trouver le lien parmi tout ça. La jeune fille…elle cache son visage pourquoi ? Sauf sur une toile, rangée bien au fond de la pièce de telle sorte à ce qu’elle ne soit pas trouvable au premier regard. Tout cela devait avoir un sens sans doute. Lyret continua de se torturer l’esprit et ne trouva la réponse que grâce à sa très chère Noloka.
« Et vous vivez seul dans cette grande pièce ? »

Le sorcier mit un certain à répondre. Faollen commençait à apprécier la présence de cette fée qui même si posait beaucoup de question, s’efforçait à maintenir la conversation. Il voulut lui répondre, cherchant d’abord ses mots puis optant pour une réponse négative. Le sorcier finit par ouvrir la bouche afin de sortir certains « en effet » mais il fut couper par le renard qui le regarda d’u air choqué. « En effet », Lyret venait de trouver sa réponse et il n’avait malheureusement pas pu s’empêcher de l’exprimer à pensée haute (= haute voix si vous préférez !XD)
*Vous étiez amoureux….*


Chez les fée, la rose et synonyme d’un amour véritable voire passionnel. La blancheur de la rose faisait sûrement référence à la pureté de l’âme de cette jeune elfe qui en avait sans doute souffert en tombant amoureuse du sorcier. Et si elle se cachait le visage….c’était pour une autre raison ça, Lyret n’avait pas encore compris mais il n’avait plus besoin de chercher ce « détail » à présent.

Faollen resta sans voix pendant que Lyret expliquait tout ça à Noloka. Cette dernière esquissa un sourire. Ben oui…Lui qui disait souvent que papotter avec les gens ne servait à rien il devait bien avouer que la diversion de Noloka avait fonctionner à merveille ! Elle retira rapidement ce sourire quand elle vit la mine détruite du jeune sorcier qui préféra se lever plutôt que d’affronter la réalité assit. Voyant cela Noloka ne put s’empêcher d’aller à sa rencontre. Elle n’essaya même pas de lui parler. Bien sûre la douleur était grande et il avait dû arriver malheur à cette pauvre femme pou que Faollen soit dans un tel état. Malheureusement, la jeune fée devait se souvenir qu’elle se trouvait actuellement en pleine épreuve et que tout ceci n’était qu’une manipulation de son esprit afin de la juger apte ou pas à recevoir un rang de gardien.
Mais qui ne tente rien n’a rien comme on le disait souvent.
Et Noloka voulait d’abord essayer le « happy ending » avant le « dramatic ending ». Elle tenta onc de réconforter Faollent tout en essayant de le ramener à la raison. C’était un rôle de psychologue qu’elle portait à merveille ! Le jeune homme, l’écouter, parfois il présentait quelques signes de faiblesse ce qui lui laissa penser qu’elle avait peut être une chance. Mais cette chance chuta vite quand elle aborda LE sujet sensible : la malédiction.

« Vous ne pouvez pas enfermer tout le monde dans votre désespoir.
-Mais c’est ce que j’ai fait, répondit Faollen d’une arrogance étonnante vu son état.
-c’est bien pour ça que nous sommes là. »

Le sorcier se retourna violemment. Elle n’était donc pas là pour lui. Noloka essaya de lui sourire mais en vain elle savait que le temps de la raison était finit. Elle n’était pas l’amour véritable, elle ne représentait pas la rose, elle n’était là pour personne. Il le comprit en croisant son regard. Il sourit une dernière fois avant de tendre sa main vers le visage de la fée et de lui envoyer toute sa puissance magique. Noloka ne réagit pas, ce fut donc Lyret qui la tira d’affaire en déviant le sort de justesse.

La suite des évènements se déroula très rapidement.
Par réflexe, Noloka se jeta par terre. Faollen voulut s’en prendre à Lyret qui se trouvait juste derrière lui. Le sorcier dû donc se retourner pour atteindre le renard qui eu le même réflexe que sa maîtresse. Voyant une opportunité qui ne présenterait pas deux fois, Noloka saisit le premier objet tranchant qui lui tomba sous la main et l’enfonça délibérément dans le cœur du sorcier qui avait fait l’immense erreur de lui offrir son dos. Faollen tomba, mais pour ne pas le laisser seul, Noloka l’accompagna dans sa chute jusqu’au dernier souffle. Elle l’avait peut être tué, mais refusait de le mourir seul : personne ne devrait mourir seul. La mort étant la pire punition qu’on pouvait affliger à quelqu’un, elle estimait en avoir déjà assez fait maintenant.
Lyret vint à sa rencontre. Il essaya de la rassurer en lui affirmant que personne n’aurait fait mieux et qu’on ne pouvait sauver tout le monde. Noloka hocha la tête plusieurs fois…elle finit par se relever et se dirigea vers la sortie.

*Hey !*
« hum ? »
*Tu regrettes ?*
« …On fera mieux la prochaine fois. »

Lyret sourit. On voyait bien que Noloka n’aimait pas tuer. Elle savait qu’elle n’avait pas d’autres choix et aussi il se demandait pourquoi elle avait tout de même essayer de ramener le sorcier à la raison. Sans doute, continuait-elle de croire en la nature humaine.
Il s’approcha de la jeune fée et se contenta simplement de la câliner.


[HJ-terminer!^^ Et voilà Faollen]
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MessageSujet: Re: Lorsque la pluie tombe....[PV]   Lorsque la pluie tombe....[PV] Icon_minitimeJeu 16 Oct - 2:44

À peine le sorcier mort, que le paysage changea sous les yeux de la fée. De nouveau, elle se trouvait dans le labyrinthe sombre et sans vie. La même ambiance morne régnait et elle était seule, le faune n'avait pas réapparut. La fée et le renard demeurèrent ainsi durant de longues minutes, sans se douter qu'en fait, on les épiait. Le faune finit pas surgir par derrière et s'approcha de sa démarche étrange et mécanique

-Oh oh, mais c'est que c'était pas mal ça...enfin, à un détail prêt, je ne vois pas la clé que tu devait rapporter. Eum, on dirait bien que nous nous trouvons dans une impasse, cas voit tu, cette clé est essentiel pour réussir la prochaine épreuve, mais bon, je vais de laisser une petite chance, vu que tu as bien fait. Je vais seulement apporter quelques modifications.


Cette fois, le faune ne partit pas, il tendit le livre en main propre à la fée et attendit qu'elle l'ouvre. Lorsqu'elle l'ouvrit, elle le trouva vierge, tout comme la première fois. Elle attendit encore, et quelque chose apparut, mais cette fois, ce n'était pas de l'écriture, mais du sang qui colorait les pages du livre. Il finit par y en avoir tellement qu'il dégoulina par terre. Horrifiée, elle le referma et le faune partit à rire


-En effet cela t'introduis à ma deuxième épreuve. Tu devras affronter un monstre d'une autre époque, un dévoreur de fées. Par contre, l'affrontement n'est pas nécessaire et tu découvriras par toi-même. Je ne peux que te donner un indice pour t'aider. Lorsque tu arrivera dans la pièce de l'épreuve, tu te trouveras devant un fabuleux festin, mais tu ne devras pas manger, ne serait-ce qu'un grain de raisin. Résistera tu? C'est se que nous verrons.

Il tourna les talons pour s'en aller, mais revint sur ses pas.


-Ah, j'oubliais, voici un outil essentiel.


Il lui tendit un sablier coulé dans de l'or et disparut subitement. Le décor changea de nouveau et Noloka et Lyret se retrouvèrent dans une pièce de pierre entièrement fermée, sans lumière. La voix du faune retentit soudain, se répercutant sur les murs


-Vu que tu n'as pas la clé, tu devras la trouvée dans cette pièce. Lorsque tu l'auras, une porte s'ouvrira et tu auras le droit à un éclairage. Lorsque tu sortiras de cette pièce, tu devras retourner le sablier, accomplir ta tâche et revenir dans cette pièce avant que le dernier grain de sable ne soit tombé,car aussitôt le temps écoulé, la porte se refermera automatiquement, que tu sois dans la pièce ou non. Voici en quoi consiste ta tâche, en fait, elle est simple: tu devras trouver une porte fermée à clé dans la salle au festin et la débarrer à l'aide de ta clé. Tu y trouveras un poignard. Ramène le avec toi dans la pièce. Et souviens toi, ne touche à aucune nourriture!

De nouveau, le silence se fit, laissant les deux amis à eux-mêmes.
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MessageSujet: Re: Lorsque la pluie tombe....[PV]   Lorsque la pluie tombe....[PV] Icon_minitimeDim 19 Oct - 17:32

[HJ-pas encore finit mais je post une première parte]

Les voilà encore une fois dans le noir. Sans lumière, Noloka voyait déjà un large sourire se dessiner sur le visage de son compagnon, juste histoire d’en rajouter. La clé… comment avaient-ils pu oublier cette misérable clé ! Bon pas besoin de s’énerver, ça pouvait arriver à tout le monde, de toute façon c’était réglé puisqu’il devait la trouver là maintenant tout de suite.
*…ppfffff*
« Ne dis rien, je veux rien entendre »

Le jeune fée soupira une fois. Elle commença par se demander de quelle manière elle pourrait bien trouver cette clé le plus rapidement possible. Il fallait être efficace et moins on perdait de temps sur cette clé plus on pouvait se concentrer sur autre chose. Soit, jugeant que la position des quadrupède était plus simple que celle des bipède, Noloka s’abaissa jusqu’à rejoindre le sol et remercia le faune d’avoir fait en sorte que Lyret ne puisse pas voir ceci. Le canidé quant à lui débuta ses recherches d’une toute autre manière : vu qu’il était privé d’un de ses sens, il s devait d’amener les autres à un niveau supérieur. Et puisque son odorat était plus développait que celui de sa maîtresse, il y avait de forte chance pour qu’il quelque chose avant elle.

Le sablier dans les mains, Noloka faisait très attention à ne pas le faire tomber ou simplement l’écraser en étant par terre. Le sol était froid, et à cette chaleur, elle préférait ne pas imaginer les murs ou quoique ce soit qui puisse y avoir dans cette salle. Elle était si hostile...Du moins semblait être.

*C’est bon je crois que je l’ai.*

Lyret s’abstenu de dire qu’il l’avait actuellement entre les dents et qu’ils y avait beaucoup de chance qu’elle soit très poussiéreuse. L’objet se trouvait caché en dessous d’un meuble que le renard n’avait pas réussit à identifier. Lyret pensait que ce devait être une commode, ou le bas d’un armoire…peut être même une table de chevet ou encore un bureau. Bref, il y avait tellement d’hypothèse que ça en devenait ridicule d’où l’abandon.
Noloka lui affirma qu’il ne tenait pas une clé. Elle en était sûre puisque aucune porte ne s’était ouverte hors le faune avait été très clair. Donc, Lyret avait quelque chose, mais ce n’était pas la clé.

*Je sais reconnaître un objet et excuse moi, mais ça c’est une clé.*
*Ah ! Mais c’est que tu peux la voir en plus !*
*Si tu doutes, la porte ne s’ouvrira pas, parce que tu ne me fais confiance. La plupart de nos sens sont mis à mal mais si en plus tu ne me croit pas….*

Noloka soupira et d’un coup, un faisceau lumineux se dessina au fond de la pièce. Il dessina les contours d’une porte, puis celui d’une commode, enfin il éclaira les murs rouges de la salle et ainsi Noloka pu entrevoir un long couloir menant à la pièce suivante. D’où elle se trouvait, elle voyait le bout d’une immense table et quelques odeurs appétissantes venaient taquiner ses narines. Elle s’approcha de la porte en question, talonnait de prés par Lyret qui poussa la porte et entra en dernier dans le couloir.
Décoré de manière antique, les murs étaient tapissés de rouge bordeaux. Des colonnes s’édifiaient tous les 5 mètres dans une symétrie parfaite. Quelques sculptures respectaient à la perfection l’art grec dont elles étaient issues et des bouquets de Lys, mimosa, et de géranium ornaient les grilles disposaient juste en dessous des torches qu’on trouvait tous les 2 mètres.


« J’ai déposé le sablier ? »
* ça va bientôt faire 3 fois que tu me pose la question je crois.*

Noloka secoua la tête. Toute cette nourriture l’emmener autre part. du moins les odeurs, car si elle pouvait se bander les yeux, elle ne pouvait pas s’interdire de respirer. Le pire, restait Lyret. Il avait une faim de loup, et seul lui savait à quel point on ne résistait pas à la nourriture dans sa tribu. Il serait honteux, de se précipiter sur ce festin préparé et disposait là dans le seul but d’animer ce désir. Mais ce serait tellement stupide, de laisser tant de nourriture pourrir pour une vieille histoire de monstre qu’il faudra tuer de toute façon. Mais bon, Même s’ils ne voyaient pas son visage, ils voyaient sa carrure :
L’ogre paraissait faiblard, il était pâle et ne ressemblait à aucun être vivant déjà croisé par l’un ou l’autre des deux compagnons. Ses bras devaient être aussi longs que le reste de son corps, Il ne possédait pas d’œil ni de nez…et sa bouche était plus déformée qu’autre chose. Aucune dent, juste une affreuse figure qui effrayerait même le plus grand démon connu sur Cassilmena…quoique.

--

Noloka regarda rapidement le festin déposait sur la table. Les plats semblaient fabuleux, délicieux même. Cependant, Noloka jugeait qu’il valait mieux éviter d’affronter cet ogre qui malgré son apparence fragile devait être redoutable. Elle passa donc son chemin sans se retourner et commença à chercher une porte. De son côté, Lyret traîner autour des raisins, pomme caramélisée, poulet fermier et autre gourmandise qu’il n’avait encore jamais goûter. Il était habitué à ne pas manger à sa faim même si les temps avec Noloka avaient bien changé. Le renard ne pouvait s’empêcher de les regarder : tous ces plats le rendaient presque fou. De la nourriture ! Encore et encore ! A la montagne, on pouvait chasser de jours sans rien trouver alors qu’ici, il suffisait de tendre la main….
*Hé ho tu viens ?!*
*Continue je surveille l’ogre.*

Noloka ne prêta pas attention à l’absurdité de ces mots. Elle considéra qu’il avait quelque chose d’important à voir comme d’habitude de toute façon, il était habituellement doué pour observer les détails qu’elle ne voyait pas. Lyret repensait à toutes ces fois où les loups l’avaient rejeté parce qu’ils ne le jugeaient pas utile. Il était le « cerveau » de la bande et personne ne voulait prendre le risque de le perdre dans une attaque mal préparée….mais en générale, les soldats qui partaient en croisade prenaient forcément les meilleures parts. Et s’il rapporter une partie ? Ne serait-ce que le poulet qui baigner dans sa sauce là-bas ? Ou l’énorme gibier accompagné de pommes de terre bien juteuses ?
Lui-même ne se rendait pas compte qu’il cherchait juste une excuse pour mordre dans un de ces délices.
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MessageSujet: Re: Lorsque la pluie tombe....[PV]   Lorsque la pluie tombe....[PV] Icon_minitimeMer 22 Oct - 14:39

Noloka ne comprenait pas. Le faune avait pourtant bien parler d’une porte fermée ? Mais si elle était secrète la tâche était trois plus dure !!! D’où le sablier, bah oui qu’elle idiote sinon ce serait trop facile. Soit il fallait juste faire attention à ce qu’il pouvait bien y avoir autour et trouver le détail qui tue. Elle faillit demander à Lyret son avis sur la chose, mais se ravisant en le voyant surveiller l’ogre. Bon…il ne le surveiller peut être pas non plus mais c’était dans l’idée. Noloka perdit bien 5 minutes avant de voir qu’un rideau subissait un courant d’air alors que d’autres non. Elle le poussa et découvrit la fameuse porte si convoitée.
Tapant dans ses mains, la fée s’empressa de l’ouvrir et y prit le couteau. C’était une magnifique dague donc le manche était ancrée d’écriture anciennes. Elle le contempla doucement.

« …ffff….. »

Noloka se retourna brusquement. Ses yeux s’agrandir qu’elle vit l’ogre respirer. La masse blanchâtre faisait aller ses poumons comme si elle était sur le point de se réveiller. Ses bras revenaient vers elle très lentement, si lentement que Noloka se demandait si l’ogre était vraiment réveillé. Elle comprit rapidement la nature du problème : il ALLAIT se réveiller si Lyret continuer de s’approcher si prés de la nourriture. Le renard était pratiquement collé contre elle. La gueule ouverte, il faisait les doux à une volaille qui lui semblait terriblement appétissante. La fée n’y voyait que la mort.

Sans dire un mot, Noloka s’empressa sur Lyret et sauva de justesse l’irréversible. Elle garda Lyret dans ses bras tous le longs du couloir. Noloka courrait, elle avait presque oublier cette histoire de sablier mais cette histoire lui revint vite à l’esprit quand elle vit la porte de sortie bouger. Déjà ? C’était finit ? Mince, il ne leur restait que trop peu de temps. La jeune fée se pressa, elle fut aussi vite qu’elle pu et ne les voilà plus qu’à quelques mètres…ils ont encore de la marge…Alors que Noloka posa son premier pied de la salle, Lyret se débattu violement, se libéra de son emprise et repartit en arrière.

*tu as oublié le couteau !! Tu la laisser tomber grande folle !*

Noloka voulut rattraper son compagnon mais elle ne pouvait plus. Son corps pouvait bouger mais il refusait de quitter la pièce. Elle ne pouvait plus entrer dans le couloir pour s’assurer que Lyret rentrerait bien avec.

Lyret arriva prés da la dague. Il la prit. S’apprêta à repartir vers sa maîtresse. Il s’arrêta. Il était appelé…toutes ces odeurs l’appelaient. Elles lui disaient de revenir en arrière pour goûter de la bonne nourriture et que de toute façon il lui restait un de temps, l’ogre n’était pas bien méchant après tout il paraissait si faiblard. L’habit fait bien le moine non ? Alors de quoi devait-il avoir peur ?
Lyret lâcha la dague. Il n’entendait plus les cris de secours de Noloka. Il s’avança, vers la salle, s’approcha. Entrevit la pièce et ses odeurs. Il s’apprêter à entrer quand il remarquable le bras de l’être pâle pendu dans le vide. Ses membres antérieurs étaient si longs qu’ils touchaient le sol. Une fissure profonde au milieu de la main.

« Lyret ! »

Le renard se retourna violement. Il vit le visage horrifiée de Noloka, la dague de nouveau sur le sol, mais surtout, la porte se fermée. Héééé ! il n’allait pas rester enfermé ici jusqu’à la fin de ses jours, si ? Mais sinon... Noloka se retrouverait sans couteau et encore uen fois il lui manquerait quelque chose ! Cette fois ci le faune risquerait de ne pas être aussi indulgent et puis….oh il pensait trop !
« Cours ! Merde mais cours ! bouge toi ! »

Rare étaient les fois où Noloka utilisait un vocabulaire limite grossier. Mais jugeant que la situation était de taille, Lyret ne dit rien et entama sa course folle. Il reprit la dague en chemin et fit bien attention à ce que ses dents restent en contact avec le manche (il ne faudrait pas la faire tomber à nouveau non !). Il s’essoufflait et la force lui manquait petit à petit, s’il avait mangé il aurait couru plus vite. Non, ne plus penser à cette nourriture. C’était de la pure gourmandise.

Le voilà 2…3..1…La porte était pratiquement fermée, il n’arriverait jamais à passer même si Dieu intervenait (s’il voulait prouver son existence c’était le moment où jamais). Dans un acte ultime de désespoir, Lyret sauta et ferma les yeux.
Il n’osa les r’ouvrir qu’après avoir sentit, les mains de Noloka le tirait vers elle et une douleur insupportable signifiant certainement qu’un bout de pelage n’était pas entièrement passé.


[HJ-Et voilà! Terminé]
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MessageSujet: Re: Lorsque la pluie tombe....[PV]   Lorsque la pluie tombe....[PV] Icon_minitimeSam 25 Oct - 3:54

Si tôt les deux compagnons entrés, le paysage ne tarda pas à se modifier comme la première fois. De nouveau, c'est la lueur sombre du labyrinthe qui éclaira leurs visages. Une légère brume avait commencée à se lever et la visibilité en était réduite. Le faune, encore une fois n'était pas au rendez-vous. C'est qu'il était vieux, et que le temps, il en avait encore plein devant lui, donc pourquoi se presserait-il? La fée et le renard attendirent ainsi un bon moment dans l'humidité et la brume. Puis, un pas trainant se fit entendre non loin, et un bruit de brindille cassée s'en suivit. La voix rauque du faune retentit presque aussitôt.

-Mais c'est qu'on a un petit gourmand ici. Pourtant, ta tête a sut dominer ton estomac, c'est bien. Et cette fois je vois que vous avez ramener se qu'il fallait...eum, bien bien, dans ce cas, il ne vous reste plus qu'une petite tâche et se sera finit, vous pourrez retourner dans votre bibliothèque. Mais avant...vous m'avez encore sur le dos...hohoho.

Il semblait délirer un peu, mais le pauvre n'avait pas souvent de la compagnie, donc il n'avait pas trop l'occasion d'avoir de vraies conversations. Il les fixa pendant un moment puis sembla revenir à lui.

-Bon, la dernière tâche est la plus importante et la plus difficile, alors elle se déroulera en deux petites parties pas trop compliquée, vous verrez. Cette fois, pas besoin du livre, je vais vous l'expliquer moi-même. C'est pas compliquée. En fait, vous vous retrouverez dans une maison où un nouveau né vient de naitre. Le problème c'est que la mère de ce nourrisson est morte en couche et que son père n'est pas très gentil, alors je te demandes de récupérer le bébé...bien sûre, sans te faire voir du père, parce que je ne crois pas qu'il soit très content que tu lui enlève son fils. Dès que tu l'auras, tu reviendras ici. C'est simple non?

Sur ce, le décor changea subitement et ils se retrouvèrent devant une vieille maison où une seule fenêtre brillait. Il faisait noire, et on entendait que les pleurs d'un bébé, le faune avait encore une fois disparut, les laissant à eux-mêmes.
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MessageSujet: Re: Lorsque la pluie tombe....[PV]   Lorsque la pluie tombe....[PV] Icon_minitimeJeu 30 Oct - 17:30

La maison n’était pas très accueillante. Le ciel était sombre, une fois de plus. Noloka commençait à se dire que ce devait être une tradition dans ce test que tout soit noir. Ceci devait sûrement servir à lui priver de certains sens pour mieux l’obliger à réfléchir par elle-même et non improviser sur le tas. Ainsi donc, elle n’avait pas d’autres choix que de se montrer comme elle était. Judicieux. Dehors, on entendait les cris d’un bébé. Un nouveau né. Comme l’avait prédit le faune, la naissance avait eu lieu et ce ne fut qu’en regardant par la fenêtre que Noloka se rendit compte que la mère de l’enfant gisait sur une espèce de canapé. Il avait du sang partout, enfin par terre surtout. La jeune fée vit un homme, sans doute le père, partir dans une pièce voisine une couverture à la main. Alors qu’elle continuait d’inspecter cette salle, Lyret prit les avants et contourna la maison pour voir une autre partie de la demeure. La « cible » avait été déposée sur une table à côté de divers ustensile de cuisine. Le canidé réussit à entrer sans trop faire de bruit car la porte était entrouverte.
Noloka sortie de ses songes. Elle prit le même chemin que son compagnon mais au lieu de passer par la porte, elle emprunta la fenêtre en diminuant sa taille. Voletant autour de la pièce, elle ne pu s’empêcher de voler au dessus de petit qui sentit sa présence. Sa nature bénéfique, n’affola pas le bébé qui ouvrit légèrement les yeux pour apercevoir la fée. Quel ange ! il était si mignon ! L’enfant agita ses petites mains puis émit un petit rire. Juste après le père ouvrit brusquement la porte. Lyret eu le temps de se cacher derrière celle mais Noloka dû se contenter d’un vulgaire pot de gâteau sec.


*On doit être discrets Lyret !*
*Très marrant ! Pour une fois que je suis plus grand toi*

Noloka secoua sa tête. Il fallait prendre l’enfant sans se faire remarque par quoique ce soit. Le père en particulier. La fée attendit que ce dernier lui tournait le dos pour sortir. Elle eu juste le temps de regarder l’enfant pour voir que lui-même était intéressé par autre chose. Il regardait avec de beaux yeux ronds Lyret qu’il avait aperçut derrière la porte. Il essaya d’abord de faire comprendre à ce dernier qu’il voulait le toucher. Mais dans son insensibilité légendaire, le canidé ne lui accorda pas un regard. Grosse erreur.
Le bébé se mit à pleurer.
Le père se tourna pour observer ce gamin ce qui laissa à Noloka une demi secondes le temps de se réfugier…dans la couverture du nouveau né. De ce fait, elle dû éviter de se faire écraser par des doigts puissants lorsque l’adulte décida de prendre son petit. Par la suite, le petit pointa du doigt la source de son problème. Lyret s’empressa donc de quitter sa cachette même s’il était grillé. Le père reposa l’enfant sur la table et enjamba la pièce pour rattraper le nuisible qui venait de s’enfuir dans la salle voisine. Le renard regarda la salle sous toute ses formes, courrant aussi vite que lui permettait ses pattes pour échapper à un détraquer. Il remarqua la friabilité des fenêtres et décida d’un excellent plan pour ce sortir de ce trou à rat. Ralentissant légèrement sa course, il laissa au Père le temps de se saisir de n’importe quoi pour ensuite accélérer à nouveau et se diriger vers les fenêtres. Comme prévu, le grand dadet s’énervé de plus belle et lança de toute sa force l’objet qu’il saisissait, qui se trouvait être un chandelier, vers le renard et donc sur la fenêtre. Sous le choc, la vitre se brisa et permit simplement au canidé de s’enfuir.
Pendant ce lapse de temps. Noloka avait réussit avec beaucoup de mal à sortir de la couverture de bébé et à retrouvait sa forme humaine. Elle prit l’enfant dans ses bras, ouvrit la fenêtre (la porte risquait de claquer et de faire trop bruit comprenez…) et s’enfuit à son tour, le bébé dans les bras.

Ils coururent quelques minutes avant de pouvoir se rejoindre. Lyret sourit en voyant le gamin. Il voulut mordre sa maîtresse que elle l’interdit de s’en prendre au petit parce qu’il l’avait dénoncé. Il était encore jeune et ne comprenait pas forcément la conséquence de ses actes. Elle lui remarque aussi que s’il lui avait accordé plus d’attention le bébé n’aurait pas fait autant de cinéma pour attirer l’attention. Lyret secoua la tête. Maintenant ou plus tard, ce petit avait une dette envers lui et le renard n’était pas prêt de l’oublier.
Mais bon….le plus important était fait : l’enfant se trouvait bien parmi eux.
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MessageSujet: Re: Lorsque la pluie tombe....[PV]   Lorsque la pluie tombe....[PV] Icon_minitimeMer 5 Nov - 3:37

(désolé pour ce post médiocre...bon aller courage il ne te reste que étape)

Cette fois, lorsqu'ils revinrent au labyrinthe, le faune les attendait avec impatience. Dès qu'ils apparurent, le faune jeta sur l'enfant un regard qui se voulait tendre. Il regarda les deux amis et décida qu'ils faisaient définitivement un bien beau portrait avec ce petit bébé. Il frotta ses paumes sèchent ensemble, produisant un bruit ressemblant à du papier sablé que l’on frottait sur une surface plus dure. Il émit un son à mit chemin entre le rire et le grognement et s’exclama.

-Génial! La première partie est faite, maintenant, je vais vous mener vers quelque chose qui devrait vous intéresser.

Il leur fit signe de le suivre et entama une marche à travers le labyrinthe. Il tournait à gauche, puis à droite, comme s'il savait parfaitement s'orienter dans ce trou. La fée et le renard ne faisaient que le suivre, n'ayant aucune idée de l'endroit où ils s'en allaient. Le faune leur jetait parfois un regard par-dessus son épaule, comme s’il voulait s’assurer que ses hôtes le suivaient toujours…quoi qu’ils avaient pas mal plus intérêt à le suivre qu’à se sauver. Il n’était pas très bavard, donc le trajet se déroula en silence, accompagné du seul bruit de leurs pas. Finalement, le faune s'arrêta devant une sorte de portail fixé au sol. On aurait dit deux portes sculptées à même le sol. Il n’y avait cependant pas de poignée ou de serrure.

-Vous voyez ce portail? C'est votre porte de retour, franchiser le et vous retournerez chez vous. Seulement, il faut arriver à l'ouvrir, et pour se faire, il vous faut du sang. Sans que vous vous en rendiez compte, vous avez trouvé l'essentiel pour ouvrir se portail au cours des épreuves précédentes. Vous avez un poignard et un être qui peut vous fournir du sang. Je vous rappelle qu’il ne demande rien d’autre qu’un peu de sang, donc n’essayer pas de l’ouvrir autrement, ça ne fonctionnera pas. Alors qu’aller vous faire?

Il recula de trois pas et s’évanouit comme il avait si bien l’habitude de le faire. Il les laissa devant le portail avec un bébé qui commençait à s’impatienter un peu. Il n’y avait pas de vent, tout paraissait surnaturelle, voir irréel. Il ne leur restait plus qu’une étape à franchir, une toute petite étape et ils seraient chez eux. Cependant, cette étape devait être faites et ils devaient décider de quelle manière ils se procureraient le sang requit à l’ouverture de leur porte de sortie.
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MessageSujet: Re: Lorsque la pluie tombe....[PV]   Lorsque la pluie tombe....[PV] Icon_minitimeJeu 6 Nov - 19:31

[Hj-T'inquiètes! Moi ça me va.]

*On l’égorge ?*
*LYRET !*
*Je rigole…*

Noloka serra le nourrisson dans ses bras. A sa connaissance, Lyret n’était pas un danger public, du moins pour les enfants. Mais même si elle savait qu’il rigolait, elle ne pouvait pas s’empêcher d’être indignée : quel idiot ! On ne blaguait avec des choses pareilles. A quoi servait de sauver ce pauvre petit si ensuite on le vidait dès que la première occasion se présentait ? Non ! Un peu de bon sens tout de même, d’accord le renard avait un peu de rancoeur après s’être fait dénoncer. Il avait passer un petit temps à courir succédé par un dérater qui ne voulait que lui faire la peau et heureusement qu’il était plus intelligent que bien de ses compagnons ! Mais bon, Noloka avait beau lui répéter que c’était grâce à cette diversion qu’elle avait récupéré le bébé, il n’en était pas si sûr.
Petit bébé commençait à s’impatienter. En vérité, il bougeait un peu dans tous les sens et poussait quelques couinements. Cependant, Noloka réussissait à le calmer à l’aide de quelques comptines et d’un franc sourire. Elle avait droit à cette petite moue que font les enfant quand ils se sentent en sécurité et qu’ils ont envie de s’amuser. La jeune fée faillit oublier les circonstances et commença à taponner doucement le nez du nouveau né pour l’amuser. De son côté, cette histoire tapait légèrement sur le système de Lyret et il se gêna de le faire savoir.

*Si tu continus, je te promets d’étrangler ce sale gosse.*
*Tu mens, tu lui feras rien.*

Noloka rigola avec le gamin pendant quelques minutes avant de remarqua la mine déterré de son compagnon.
*Arrête tu le débilise…*


Sur ce, l’un comme l’autre se décida à se concentrer sur le vrai problème. Pas besoin de trouver une solution digne des plus grands physiciens du monde. Le faune avait clairement expliquer l’intrigue : du sang. Ils devaient normalement ce servir de l’enfant mais ça, il en était hors de question. Le renard se proposa, mais Noloka lui signala qu’il était un animal hors si le faune leur avait proposer le sang du bébé c’était sûrement pour une bonne raison : sans doute fallait-il du sang humain.
A contre cœur, Noloka déposa le précieux à côté de son ami et se pencha sur le portail. Elle se frotta les mains et prit le couteau accroché à sa ceinture (après l’avoir fait tomber une fois, elle l’avait placé ainsi pour ne faire aucun maladresse) et le posa délicatement sur son poignet. Lyret voulut s’interposait mais voyant lui-même que les solutions se comptait sur 2 doigts il ne dit pas un mot. Il se contenta simplement de souffler. Le renard sentit un pincement au cœur lorsque sa maîtresse se trancha littéralement la veine en tendant le bras vers le portail pour lui donner sa monnaie d’échange.


Simplement parce qu’il ne tenait à la voir se fatiguer, et certainement pour ne pas assister à « l’échange », Lyret détourna son regard sur l’enfant. Il secoua sa tête lorsque le gamin se mit à rire en essayant d’attraper ses plumes soudées à son oreille droite. Cependant, il ne put s’empêcher de n’éprouver aucun regret à laisser Noloka faire.
Après tout, ce gosse en valait sûrement la peine.
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Dahalia
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MessageSujet: Re: Lorsque la pluie tombe....[PV]   Lorsque la pluie tombe....[PV] Icon_minitimeSam 8 Nov - 3:33

Dès que la première goutte de sang eut touchée les portes, celui-ci s'ouvrit dans un grincement sinistre. Une vive lumière en sortit, aveuglant la fée et le renard. Puis, le portail aspira les deux amis. Ils se retrouvèrent comme en suspens entre deux univers avant de réapparaitre au milieu de la bibliothèque, au même endroit où ils étaient plus tôt. Le livre se tenait toujours à côté d'eux, sur la table, l'air inoffensifs. Le bébé n'était plus là et la plaie de la fée c'était refermée toute seule durant la transition entre le labyrinthe et la bibliothèque. Dahalia se tenait assise à quelques mètres du renard et de la fée, les fixant intensément. Jamais on aurait put dire qu'ils venaient d'être précipités dans un monde à part, il n'y avait même pas un grain de poussière qui c'était déplacé, comme si ça n'avait pas existé.

-Et bien, vous vous êtes amusés? Je dois dire que moi oui, j'ai bien aimé vous regarder évoluer...si si, je vous aie vu, et c'était assez bien.

L'edelweiss leur fit un petit clin d'oeil en coin. Elle remua un doigt et le livre retourna se placer à sa place dans la même section plus sombre. Il ressemblait parfaitement à n'importe quel autre ouvrage. En effet, cette histoire n'était pas mauvaise, elle l'avait lue à plusieurs reprises, elle apportait une belle leçon de vie. C'est parce qu'elle avait tant aimé l'histoire qu'elle avait décidée de s'en servir pour son test. Ce faune lui avait toujours inspiré un sentiment agréable, il était divertissant à sa manière. C'est alors qu'elle se rendit compte que le regard de la fée avait suivit le bouquin

-Ah, ne t'inquiète pas, personne ne se retrouvera aspiré dedans, c'était juste une option, certain livres son plus spéciaux que d'autres...

Elle regarda à tour de rôle le renard, puis la fée pour se perdre dans ses pensées. Elle avait réellement aimé le test de la fée, elle en était fière, en plus que les rangs de son espèce étaient assez dépourvus, alors ça faisait du bien de savoir qu'il restait toujours quelques fées motivées. Cela lui rappelait l'époque où elle était elle aussi une fée, c'était le bon vieux temps, les terres du Yin et du Yang existaient toujours dans ses temps là. C'était de bon souvenirs. Tous les rappels que la mémoire de la fée effectuait durèrent un bon cinq minutes jusqu'à ce qu'elle batte prestement des paupières et se lève.

-Bon, ce n'est pas que je n'aime pas votre compagnie, bien au contraire, mais je dois y aller. Vous recevrez une réponse concernant vôtre passage bientôt.

Elle leur adressa un petit sourire mystérieux, remit sa capuche en place, puis disparut entre les nombreuses rangées de livre. Décidément, elle aimait bien les tests, il faudrait qu'elle recommence bientôt, mais pas tout de suite, pour l'instant, elle devait aller soumettre ses observations. Elle ressortit dehors et emprunta l'allée de pierre qui menait vers la forêt. Elle déploya ses ailes et prit son envol alors que la pluie se transformait en légère bruine.
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