Un soleil étourdissant [ Alice ]

Le soleil de midi brillait en plein ciel, un de ceux qui ne sont parsemé d'aucun nuage, d'un bleu presqu'azur. Autour de moi, les décors défilait à toute vitesse. Les vieilles habitations en bois démontrait bien l'âge de ce quartier à demi-pauvre. Au loin, percher au dessus des nombreuse toiture brunes et blanches, s'exhibait quelque haut mat de bateau commercial. Le port aujourd'hui était tout ce qu'il y a de plus tranquille, avec ses quelques habitants époussetant leur tapis à l'extérieur et les enfants qui jouait au ballon, n'osant pas trop s'approcher de la haute mer sous recommandation de leur parent. Pourtant, deux silhouettes se mouvait hâtivement dans la foule, entre les maisons, dans les ruelles. Silencieusement, chacune avançait, à une distance presque toujours égal l'une de l'autre. J'étais celui qui était derrière. Autour de moi tout était sourd, si ce n'est que le son régulier de ma respiration.

Quelques minutes plus tôt, j'étais au marché. Je tiraillais du regard une veille peste qui m'avait vu lui voler un parasol. Je hait le soleil. Enfin, alors que la peau ridé débitais un flot d'insulte rageant et incompréhensible, je me perdit dans mes pensés. Bien que cette scène n'était pas des plus rare, elle commençait à m'ennuyer. En temps normal, je me serai éloigné de la harpie sans plus y porter attention ou bien je l'aurais tout simplement égorgé mais aujourd'hui, j'étais las. Un fracas de verre résonna à mes oreilles, ce qui me fit sortir de mes songeries. Derrière moi une jeune femme se débrouillait maladroitement avec un autre marchand, c'est elle qui avait dû briser le vase. Les reflets du soleil sur la neige m'aveuglait un peu et je ne pu me dessiner un bon portrait de la femme. La vieille bic, remarquant enfin que je l'ignorais depuis le début, arrête son discours à la noix et m'arracha la parasol des mains.

- Hey..!

Ma voix n'avait rien de formidable. Fatigué et sans conviction. D'un geste rapide je lui reprit ce qu'elle m'avait enlever et je lui flanqua un coup sur la tête. Elle tomba lourdement sur le sol. Sans broncher, je la tassa du pied pour la cacher sous son étoffe. Pour de rare fois, aujourd'hui, je n'avais pas le goût d'avoir d'ennui. Déployant la fine toile noir de mon arme anti-soleil, j'alla m'approcher de la jeune femme casseuse de pot quand je remarqua son absence. Sourcils levé, je pris une rapide vue d'ensemble avant d'un voir sa silhouette maintenant familière se dissiper derrière un grande mur de brique. Je connaissait bien cette ruelle. Personne ne l'utilise habituellement, trop étroite pour les gens revenant avec plein de sac rempli d'objet de toute sorte. J'entrepris de la suivre, laissant tomber le parasol par terre.

La trouvé ne fût pas trop difficile, elle avançait lentement. Ou bien c'était moi qui avait un pas rapide. Dans l'ombre de se grand mur, je réussi à apercevoir ces magnifiques courbes féminines.

- Hey toi!

Mon intonation était déjà mieux, mais pas vraiment ce que je recherchais.

~ Imprégné ~ Nombre de messages : 11 Age : 33 Date d'inscription : 02/02/2009

C'était une matinée trop habituel, tellement similaire qu'elle en devint décevante. Alice était auprès d'un petit grand père - il avait l'air d'avoir un âge bien avancé - qui vendait des vases. Elle tentait de marchander, elle avait l'habitude. Akira, quant à lui, avait une fois de plus réussi à s'esquiver de la séance « shopping » de sa maitresse. Il s'était éclipser sur le toit d'une habitation vieillotte, s'étalant sur les tuiles de façon a ressembler à une étoile, il bouffait du soleil, comme on dit.

Le marché se matin là était bondé, comme habituellement certes, mais il y avait comme une ambiance pesante. Les gens râlaient, bousculaient les uns, poussaient les autres. Ils piaillaient tant que, Alice, dans ce flot de pensées déplacés, avait les sourcils froncés, et tachait de garder son calme, bien que ses épaules affichaient déjà un semblant de tremblements. Lorsqu'elle avait réussi a obtenir le vase qu'elle souhaitait, c'est à dire celui qui était orné de lettrines dans un bleu envoutant, dessinant une scène de mythologie qu'elle n'avait pas encore pris le loisir d'identifier, Elle jeta un coup d'œil vers son chat, qui aussitôt, s'étira avant de sauter et de disparaitre dans la foule.

*Bien, il est temps de rentrer, et de quitter se lieu plein de gens complètement chiffonnés.*

Hélas, alors que tenant son vase précieusement en main, elle se retournait, une pensée arriva dans sa tête, et, tandis que ses doigts se crispèrent autour du vase, sa gorge se nouait, ses yeux lui piquèrent l'espace d'une seconde, et si elle avait pu émettre un quelconque son, il aurait été plaintif. Elle détourna la tête si vivement qu'elle ne rendit pas compte que ses mains étaient sur ses tempes, et que le vase se brisa à ses pieds. Tout se passa alors si vite, quelques morceaux avaient déchiquetés la peau blafarde de ses chevilles, tandis qu'un ou deux filets de sang suintèrent sur ses geta, que son visage se crispait sous le coup des légères brulures que les coupures lui infliger et qu'elle eut aussitôt décampé derrière dans la ruelle qui la ramènerait chez elle, étroite mais heureusement si peu rempli par un jour de marché. Elle s'arrêta pour regarder ses chevilles, heureusement les coupures n'étaient que bénignes. Relevant la tête devant elle, elle vit Akira perché sur le système d'évacuation de l'eau de la bâtisse qui se tenait à droite, mais il était loin, alors Alice en conclue qu'il l'attendait au bout de cette ruelle. Dans un sourire encourageant, elle s'empressa de remettre sa tunique le long de son corps, et entama sa marche tranquille.

Elle portait une tunique longue se jour là, qui s'arrêtait au début de ses hanches. Elle était coloré de noir et de blanc, et avait des manches longues et larges sur leur fin. Un short venait dissimuler la fin de ses hanches, d'une teinte s'adaptant parfaitement à la tunique. Les cheveux d'Alice était lâchés, mais des barrettes retenaient les quelques mèches rebelles qui lui gâcher souvent la vue. Tandis qu'elle ne sentait presque plus la douleur a ses chevilles, une voix l'interpella, et derechef elle se retourna.

*Bon sang si c'est encore se vieux...*

Mais son regard se figea alors, lorsqu'elle vit qu'il s'agissait d'une personne qu'elle ne connaissait pas du tout, et qui n'était en rien vieille. Elle le dévisagea rapidement, remarquant le tissu autour de ses yeux, imaginant la raison, remarquant son teint pâle, d'un blanc presque maladif.

- Hey toi!

Qui ça, elle ? Alice ? Qu'est ce qu'on pouvait bien lui vouloir, se demanda-t-elle. Elle secoua quelques peu la tête, peut être afin de faire comprendre qu'il se trompait peut être et qu'elle n'était pas la personne qu'il recherchait. Soudain elle eut un petit sourire, et finit par afficher une mine fière tout en posant ses mains sur ses flancs.

*Hidoi**Merci du compliment. Mais que me voulez-vous ?*

Le ton de ses pensées laissaient tout de même à supposer qu'elle n'avait pas de temps à perdre, ou plutôt qu'elle ne souhaitait pas d'ennuis. Ce n'était qu'un vase, elle l'avait payer qui plus est, et gâché... A cause d'un énième gars complètement stupide et pervers, qui était passé devant elle en pensant ouvertement à ce qu'il allait préparer à sa compagne une fois la nuit tombée. Alice savait qu'elle était incapable de gérer l'écoute des pensées du monde. Elle ne pouvait qu'en maitriser l'arrivée.

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