Dahalia

histoire

La nature demeure mystérieuse aux yeux de tous. Personne ne pourra expliquer tous les mystères qu’elle recèle, et c’est sans doute pour cela que beaucoup d’êtres vivants l’apprécient à ce point. Les fées font partis de ses êtres, ont pourrait dire que dès leur naissance elles sont prédisposées à être en harmonie avec elle. Le fait qu’elles naissent d’une fleur renforce leurs liens avec le monde qui leur a donné le jour. Malheureusement, elles ne se souviennent pas de cette fleur, tout se qu’elles peuvent en tirer ses leur personnalité. Plusieurs peut être sont fascinées et même intriguées de savoir d’où elles viennent. C’est d’ailleurs se qui a en partie mené le début de la vie de Dahalia. Mais commençons par le commencement.

Dahalia, comme toutes les fées, quitte le jardin peu après sa naissance. Elle n’est qu’une petite fille inoffensive qui ne connait rien à la vie. Elle ne se souvient pas d’où elle vient, ni si elle a des parents. Tout se qu’elle savait, c’est qu’il y avait des odeurs alléchantes. Elle se souvient plus particulièrement d’une, celle de la fleur qui lui a donnée le jour. Quelle était cette fleur, elle ne s’en souvient pas non plus. Tout se qu’elle connait c’est cette forêt. Elle ne savait pas parler, ne savait pas encore se servir des ses ailes, elle ne sait même pas où aller. Mais elle était intelligente, et c’est tout se qui comptait. Elle savait qu’elle ne devait pas rester là, car ainsi, elle s’exposait aux dangers de la forêt. Donc, elle fit ce qui lui paraissait le mieux, elle rampa à même le sol dans une direction. Elle se promena comme sa jusqu’à ce que la nuit tombe. Puis, épuisée, elle s’endormit sous un chêne.

Elle passa les premières années de son existence comme ça. Elle apprit peu à peu à parler en écoutant les voyageurs qui s’attardaient en forêt. Certes, elle ne connaissait pas énormément de mots, mais assez pour pouvoir s’exprimer de façon compréhensive et pour se raconter des histoires la nuit. C’était une jeune fille rêveuse, qui aimait se perdre dans la contemplation des étoiles. Elle avait également découvert qu’elle pouvait faire des choses spéciales. Le vent l’écoutait, si elle voulait une brise, elle l’avait. Il lui arrivait aussi de pouvoir savoir ce que ses rêves voulaient dire. Elle ne savait pas comment elle faisait, juste qu’elle le savait. Puis un soir, un soir comme les autres, elle s’endormit dans l’herbe au pied d’un arbre. Elle aimait dormir par terre et sentit l’herbe sous sa peau. De toute façon, elle ne connaissait rien d’autre.

Lorsqu’elle se réveilla, elle ne sentait plus la terre et l’herbe sous elle. Elle ne sentait plus les parfums de la forêt, ne sentait plus les sapins et les buissons en fleur. Elle ouvrit donc les yeux et remarqua qu’elle se trouvait dans quelque chose de rectangulaire. À la place de l’humidité de l’herbe, c’était quelque chose de doux et moelleux qu’elle sentait sous elle. Tout autour, il y avait des peluches. Elle ne savait pas c’était quoi. Elle commença à se sentir mal, où était passé la rosée du matin, les oiseaux qui venaient lui dire bonjour au lever du soleil? Le soleil était déjà levé, mais où était passé ses amis de la forêt. Elle retint du mieux qu’elle put ses larmes et jeta un coup d’œil autour d’elle. C’était une jolie pièce, elle devait se l’avouer. Tout était rose, il y avait une commode, une garde-robe, un miroir et le lit où elle se trouvait. Elle effleura du bout des doigts la chandelle qui était posée sur sa table de nuit et qui était maintenant éteinte.

Elle chercha ses vêtements d’origine pour pouvoir repartir, mais ne les trouva pas. Tout se qu’elle avait c’était cette drôle de tunique blanche qui sentait bon. Elle se leva et alla se voir dans le miroir. Elle ne c’était jamais vu, mais elle s’aima bien. Elle aimait ses longs cheveux noirs de jais et ses yeux bleus turquoise. Tout ça lui allait bien. Même si elle passait ses journées dehors, sa peau demeurait blanche. Elle alla se rallonger sur le lit. C’était peut être pas si mal cette maison.C’est alors qu’une femme entra dans la pièce. Elle était très jolie de l’avis de Dahalia. Grande et mince, elle avait le visage souriant qui inspirait confiance. Elle portait une simple robe de paysanne, comme elle avait vu sur les voyageurs qui passaient dans sa forêt. La femme regarda un instant Dahalia et vint s’assoir près d’elle. Elle se mit à lui dire qu’elle et sa mère l’avait trouvée à quelques kilomètres de leur potager lorsqu’elles avaient voulue aller cueillir des baies. Elles avaient donc ramenée chez eux cette petite fille frêle qui semblait n’appartenir à personne. Puis, elle termina en disant qu’elle s’appelait Miranda. Dahalia mit un instant à comprendre que ses gens ne lui voulaient pas de mal, juste l’aider. Elle ne put s’empêcher de sourire en voyant que cette femme semblait tenir déjà à elle. Pourtant, une question lui chicotait l’esprit

-Est-ce-que je vais pouvoir retourner dans la forêt comme avant?

La femme lui sourit, déjà elle avait moins envie d’y retourner.

-Mais bien sûr, elle est juste derrière la maison, mais il serait plus approprier que tu vives ici et que tu rentre chez nous pour manger et dormir par exemple. Et tu pourrais aller à l’école aussi.

Dahalia n’avait aucune idée de ce qu’était l’école, mais de la manière que Miranda l’avait dit, cela avait l’air amusant. Pourquoi pas? Après tout, ce pourrait être une nouvelle expérience, ça pourrait être distrayant. Puis, la femme la regarda de nouveau.

-D’où vient tu petite fille, et au fait, quel est ton nom?

Alors elle lui dit qu’elle venait d’une fleur, dans un endroit qui sentait bon. Elle lui dit aussi qu’elle n’avait pas de nom, personne ne lui en avait jamais donné. Alors la femme la regarda un instant puis lui dit

-Tu sais, moi aussi j’aime beaucoup les fleurs, mes préférées sont les Dahlia, donc je vais t’appeler Dahalia, ça te convient?

Immédiatement, elle hocha la tête, ça sonnait jolie et elle aimait bien ce nom. Donc à partir de ce jour, elle s’installa avec Miranda et sa mère, une vieille femme toute ridée, mais qui possédait un cœur en or. Elle alla à l’école et se fit des amies. Personne ne semblait se préoccupé de ses ailes. Pour tout le monde, elle était une enfant normale qui avait était abandonnée. Bien sûr, elle n’osait raconter à personne qu’elle était née dans une fleur au milieu de la forêt, de toute façon, personne ne l’aurait cru.

Les années passèrent, et Dahalia grandit et devint une belle jeune femme. Elle aimait bien les gens et passait des heures à discuter avec eux. Toutefois, elle se sentait un peu différente. De la magie courait dans ses veines et elle le savait. Elle avait appris à maitriser ses pouvoirs quand elle était jeune. Dans la forêt, elle pouvait les utiliser à sa guise, mais ici, elle devait se cacher pour le faire. Elle était très timide et avait peur de la réaction qu’auraient les gens s’ils la voyaient utiliser ses pouvoirs. Elle voulait aussi en savoir plus sur la fleur qui lui avait donné le jour, elle voulait savoir qui elle était.

Donc, un jour, elle quitta sa famille, bien que se soit avec le cœur remplit de regrets. Elle sentait qu’elle devait en savoir plus sur elle-même et sa race. Elle ne savait pas où aller, ni ce qu’elle devait faire, elle le saurait au cours de ses recherches. Elle ne trouva rien de nouveau, même pas un signe d’un autre membre de sa race, était-elle donc la seule fée sur les terres du Yin et du Yang? Peut être ne cherchait-elle seulement pas au bon endroit? Elle parcouru la forêt de long en large durant des mois, mais ne trouva rien du tout. Pas une seule trace du jardin ou encore de son peuple. Elle en vint finalement à la conclusion qu’il n’existait personne d’autre.

Convaincue de son opinion, elle se rendit dans un lieu spécial : la crypte aux milles lieux. Là, elle tomba dans un monde bien étrange où les être étaient bien différent d’elle. Ils avaient tous des longs cheveux blonds soyeux et des oreilles pointus. Elle ne pouvait pas reconnaitre un elfe, vu qu’elle n’en avait jamais vu. Ce monde était paisible, elle s’y sentait chez elle. Bien qu’elle n’avait pas les cheveux blonds ou encore d’oreilles pointues, ses traits ressemblaient aux leurs, c’était les premières personnes qui lui ressemblaient au moins un tout petit peu. Dahalia se sentit en quelque sorte réconforter.

Là bas, elle rencontra un homme nommé Orien avait qui elle s’entendait très bien. Elle décida de lui poser des questions sur son espèce. Elle ne savait pas qu’il n’avait aucune idée de se qu’était les terres du Yin et du Yang. Donc, il ne put lui répondre. Ce fut une nouvelle déception pour la jeune fée. Une fois encore elle se sentit seule au monde. Par contre, Orien lui offrit un présent qu’elle ne put refuser, il lui proposa de lui enseigner à maitriser un peu tous ses pouvoirs et de finir de tous les découvrir. Il lui proposa également de lui enseigner son langage et le maniement des armes. Bref, il lui offrait une porte vers une grande connaissance. Cette porte, elle ne put faire autrement que de la prendre, c’était quelque chose qu’elle ne se verrait pas offrir plus d’une fois et elle le savait.

Elle se fit des amis, elle s’entendait bien avec ce peuple très discipliné. Chaque jour, il s’occupait à perfectionner quelque chose de leur mode de vie. Leur mode de vie la fascinait, elle ne savait pas comment ils pouvaient acquérir un tel état d’équilibre d’esprit. Elle n’avait jamais pu arriver à un tel point. Ce peuple lui donnait envie de rester dans ce lieu pour toujours, quitter tout se qu’elle avait connu. À cette époque, elle n’avait rien qui pouvait la rattacher à la terre où elle était née. Elle avait depuis bien longtemps renoncé à l’espérance qu’elle pourrait retrouver le fameux jardin qui lui avait donné la naissance, cette fleur merveilleuse à laquelle elle devait tant ressembler. Elle avait sans vraiment en prendre conscience renoncé à une partie de son identité.

Ce fut lorsqu’elle rêva à une clairière remplit d’un soleil éclatant où elle voyait ses parents adoptif qui la fit changer d’idée. Ce rêve, il avait quelque chose de particulier. Elle avait toujours eu des pressentiments face aux rêves depuis longtemps. Orien disait qu’il s’agissait d’un pouvoir rare, unique à certaines espèces. Ce rêve fut se qui la décida à partir de ce lieu parfait et enchanteur. Bien qu’elle regrettait de laisser tout ceux qu’elle avait connu, elle savait au plus profond d’elle-même que c’était la décision à prendre. Elle hésita longuement avant de franchir le portail qui la ramènerait chez elle. Pourtant, lorsqu’elle fit le pas décisif, elle n’eut plus de doutes sur son choix. Elle était prête à tout affronter de nouveau. Une nouvelle détermination c’était emparée d’elle.

Elle se remit en route, mais pas pour très longtemps. En effet, elle se fit prendre en plein vol dans un violent orage. Elle ne se souvient plus très bien de cette nuit là. Elle sait juste qu’elle ressentit un violent choc au niveau de sa tempe droit et puis le noir, plus rien, elle avait comme quitté ce monde. Elle se sentit flotter dans le néant pour un bon bout de temps. C’était très étrange comme sensation, comme si elle était coincée entre deux mondes. Puis, elle se sentit aspirée vers le bas et elle ouvrit les yeux. Elle avait mal à la tête et tout tournait autour d’elle. Plus loin, elle entendait des voix de femmes.

-Elle va s'en sortir?

-Aucune idée, normalement elle devrait être morte.

-C'est que sa fleur doit être drôlement puissante non?

-Sûrement, sinon comment expliquer qu'elle vie encore?

Elles avaient évoquées sa fleur. Comment elles pouvaient savoir ça elles. Elle tenta de se redresser, elle devait leur parler, elles avaient peut être des réponses. Soudain son ancien désir de trouver sa voix venait de se réveiller. Pourtant, elle retomba sur ses oreillers dès qu’elle remua la tête. Les deux femmes se retournèrent vers elle. L’une était plus vieille que l’autre. La première probablement dans la cinquantaine, la deuxième fin vingtaine. La première était blonde et la deuxième brune. La brune murmura quelque chose à la blonde, puis elles éclatèrent de rire. Puis la brune se leva et partit et la blonde resta pour lui parler

- Comment t’appelles-tu jeune fille?

-Dahalia

-Et comment a tu abouti par ici?

-Je volais quelque part, en recherche de quelque chose qui me tient à cœur, puis je ne sais plus vraiment.

-Tu t'es évanoui. Tu nous as bien fait peur. Nous croyions que tu allais mourir. Tu sembles aller mieux, nous allons te garder quelques jours de plus, mais après tu devras partir.

Au moins elle aurait du temps pour les questionner, elle ne partirait pas sans des réponses. Les jours qui suivirent, elle en apprit plus sur ses sauveuses. La plus âgée se nommait Valia et la plus jeune Ahotep. Elles étaient des magiciennes. Donc, elles en savaient un peu sur sa race. Ce fut au cour du quatrième jour de son séjour que Dahalia aborda le sujet qui lui tenait à cœur. Elles étaient assises dans le salon et le soir venait de tomber. Elle allait repartir le lendemain.

-Vous savez, quand je me suis réveillée, je vous aie entendu parler de ma fleur, je voudrais savoir ce que ça veut dire, je voudrais savoir d’où je viens.

Les femmes se regardèrent un instant, puis la plus vieille, Valia prit la parole

-Il y a des choses que l’on ne peut pas te dire, tu devras les découvrir par toi-même. Car, ses choses, il n’y a que les fées qui peuvent le savoir et elles doivent le savoir en temps voulu. Ce que je peux te dire c’est que tu es née d’une fleur, qui te représente. Cette fleur, elle t’est reliée, si tu vas mal, elle va mal. Si elle est puissante, tu l’es aussi. C’est comme ça. Il y a un jardin, un jardin cachée et protégé par des gardiennes. Certaines fées sont moins puissantes que d’autres, c’est que leur fleur de naissance est plus faible. La tienne doit être puissante, car ce n’est pas tout le monde qui survivrait à une telle chute. Je ne peux malheureusement pas t’en dire plus.

Dahalia hocha la tête, c’était déjà une demi victoire pour elle. Le matin suivant, comme prévu, elle quitta la maisonnette. Elle ne devait jamais revoir ses sauveuses. Lorsqu’elle revint quelques mois plus tard, la maisonnette avait disparu, il n’en restait aucune trace. Peut être avait-elle rêvé à cela? Elle n’en fut jamais réellement sûre, mais illusion ou pas, elle était reconnaissante à ses personnes, car elles lui avaient données un but. Comme Valia et Ahotep l’avaient fait pour elle, Dahalia aiderait les gens dans le besoin.


Ce fut un jour d’été que finalement la réponse possible aux reste de ses questions se présenta. Elle venait de découvrir la ville, cette étranger citée qui ressemblait si peu à se qu’elle avait connu. Là, sur le mur des annonces, elle vit se message, il contenait si peu, mais suffit à raviver l’espoir de la jeune fée. La chef demandait à ses sujets de se réunir. Enfin, elle avait sa chance de découvrir celles de son espèce.

Elle s’y rendit, fébrile, mais heureuse. Là, se tenait toutes les sujettes de la chef, elle se sentait pour la première fois depuis longtemps chez elle. Elle se fraya une place parmi les fées. Elles la prenaient toutes pour une des leur, comme si elle avait toujours été là. C’était rassurant. Elle participa pour la première fois à une assemblée. Le sujet portait sur les alliances de guerre. Elle opta pour la neutralité, à ce moment là, la guerre n’avait pas encore prise toute son ampleur. Elle repartit de ce lieu enchanteur le cœur léger. Elle était si contente qu’elle se réfugia dans une grande plaine et dansa toute seule, paraissant comme une vraie idiote. C’est à ce moment là qu’une autre surprise surgit, elle rencontra une fée de nouveau.

C’était la première fois qu’elle parlait avec quelqu’un de son espèce, elle s’appelait Ila et Dahalia eut la sensation de se faire comprendre pour la première fois de sa vie. Cette personne connaissait se qu’elle vivait, elle était comme elle. Ce jour là, elle se fit une amie, et elle repartit à la fin de la journée dans sa forêt natale. Elle ne désirait plus tant que ça retrouver le jardin, peut être que ce n’était pas se qu’elle devait faire, peut être que le destin lui réservait autre chose? Et puis, elle décida de revenir dans son village, elle voulait que sa mère adoptive sache qu’elle avait peut être enfin trouvé une réponse à ses questions. Lorsqu’elle revint, elle trouva la maison aussi accueillante que lorsqu’elle l’avait quittée. Sa mère la serra dans ses bras et Dahalia passa la journée à lui raconter se qui lui était arrivé. Malheureusement, elle savait qu’elle ne pouvait rester, elle devait repartir, elle devait accomplir quelque chose, elle en était sûre à présent. Elle se construisit sa maison à elle, en pleine forêt, c’était là qu’elle se sentait chez elle. Elle soignait les personnes pauvres et malades dans la journée, elle se sentait vraiment utile dans cette société, c’était sa manière d’aider.

Puis, elle entendit parler d’une passeuse, elle pouvait peut être l’aider, la faire avancer dans son périple. Elle se souviendra toujours de cette rencontre. La passeuse était un peu bizarre, elle lui fit passer un test plus difficile qu’elle ne l’aurait d’abord imaginé. Durant cette épreuve, elle trouva un objet qui était essentiel aux fées, elle trouva sa baguette magique. Maintenant, elle pouvait affirmer haut et fort qu’elle était une fée et une vraie. Elle se sentait fière de ses origines. Sans qu’elle ne le réalise sur le moment, cette passeuse l’avait aidée à un point inimaginable, elle l’avait fait avancer d’un pas de géant. Elle ne cessa de découvrir des informations sur sa race, et puis un jour, elle le trouva se jardin. Elle ne cherchait plus depuis longtemps et c’est alors qu’il lui apparut. Peut être qu’on ne devait pas chercher pour le trouver, c’était peut être comme quand on veut délibérément se rappeler de quelque chose et que se n’est que lorsqu’on y pense plus qu’on se rappel. On la désigna alors comme l’une des gardiennes de ce jardin. Elle devait le protéger des intrus, et faire en sorte que les nouvelles fées ne se rappellent pas ce lieu. Elle devint la gardienne du bleuet, cette fleur correspondait parfaitement avec sa personnalité, douce et attentionnée.

Elle remplie sa fonction à la perfection. Elle découvrit que ce n’était qu’après avoir atteint un certain niveau de puissance que l’on pouvait accéder au lieu de la naissance des fées et devenir l’une des protectrices du jardin. C’est également dans cette période qu’elle apprit le décès de sa mère. Cette nouvelle la chagrina au plus haut point. Elle ne put même pas assister au service, vu qu’elle avait une tâche à remplir. C’était très dur pour elle, comme elle aurait aimé aller dire à Miranda qu’elle avait trouvée les réponses à ses questions et qu’elle avait trouvée le but de sa destiné. Combien de gens pouvait en dire autant?

Elle accomplit son rôle durant longtemps, jusqu’à ce que la chef des fées en vienne à disparaitre. Les fées se retrouvaient maintenant sans chef, leur avenir n’était plus sûr. Il n’y avait personne d’autre pour remplir cette importante fonction, personne sauf elle. Donc, c’est ainsi qu’elle se trouva à la tête de son peuple, elle la jeune fée qui avait passé la moitié de son existence dans l’ignorance la plus totale, elle qui n’avait trouvé des réponses que tout récemment. Elle ne se sentait pas prête, mais elle n’avait pas le choix, elle devait le faire. La guerre était à son apogée, la tâche n’en était que plus écrasante. Elle dirigea son premier conseil, encore au sujet d’alliances. Heureusement, la guerre prit fin avant que les fées de puissent d’impliquer. C’était en partit rassurant pour Dahalia, car elle aimait ses sujettes et ne voulait pas les voir aux combat.

Bref, elle apprit comment remplir sa fonction peu à peu. Bientôt, elle s’y trouva à l’aise, mais malheureusement, il n’y avait presque plus de fées, l’espèce était en voie de disparition. Cela l’attristait, car elle avait apprit à apprécier la race et à vouloir qu’elle demeure aussi longtemps que possible. Puis, juste au moment où tout semblait se rétablir, vint les cataclysmes. C’était la fin, Dahalia en était sûre. Donc, elle fut contrainte de se retirer dans un endroit sûr, son jardin. Grâce à sa magie, elle l’empêcherait de succomber à tous ses malheurs. Elle ne pouvait plus grand-chose pour ses sujets, à son grand regret. Celles qui voudraient venir se réfugier avec elle seraient les bienvenues, mais elle ne pouvait pas toutes les protéger comme elle l’aurait voulut.

Elle attendit comme ça longtemps, elle ne comptait plus les minutes ou les heures. Puis, lorsqu’elle se décida à sortir, tout avait changé, elle ne reconnaissait plus rien. Les épreuves avaient réussis à durcir son cœur, elle qui avait été autrefois si amicale et charmante était maintenant quelqu’un de froid, bien qu’elle voulait toujours aider les autres et diriger son peuple. Elle avait du mal à se reconnaitre, mais tous ça l’avait détruit psychologiquement, elle n’y pouvait rien, tout ce qu’elle pouvait espérer c’était que tout reprenne tranquillement sa place, bien qu’elle ne puisse avoir aucun contrôle là-dessus.