Un peut d'ombre.....[libre]

Invité

"ha ...je ..je suis fatiguée ..je n'en peut plus ...."

Orion avait décider aujourd'hui de se rendre dans de très, très vieilles ruines qui étaient le vestige d'un très vieux royaume d'anges. A vrai dire, si les informations qu'il avait lu dans ouvrage très ancien étaient exacte, il devait s'agir des vestige de la première colonnie d'ange sur cette terre. C'est donc avec entrain que Orion se dirigea vers le desert car, aussi surprenant que cela soit, ses ruines se trouvait maintenant dans un désert aride et brulant. Mais l'ange ne s'en souciait guère car grâce à sa magie d'eau et de glace, il pourrait parfaitement voyager sans encombre dans le désert, au contraire, il était même pressé d'arriver aux abord de ces ruines pour en découvrir davantage sur les mystères de l'histoire des anges et, qui sait, peut-ête pourrait-il croiser en chemin d'autres anges.
C'est donc doté d'une motivation joyeuse que Orion arriva à la frontière du désert ardent qui renfermait dans sa fournaise les ruines des premiers anges à avoir foulé de leurs pieds cette terre.Orion regarda avec intêret cette frontière entre la nature et le sable, comme c'était étrange et drôle de voir que l'herbe s'arrêtait subitement pour laisser sa place au sol sabloneux du desert comme si il lui était interdit de s'étendre davantage.
L'ange regarda en face de lui, regarda la carte qu'il avait recopié sur l'ouvrage ancien et s'élanca dans la vaste étendue brûlante.

Bon et bien c'est parti!

Et il commença son periple dans le désert. Après de long et brûlant instants, Orion se décida à utiliser son pouvoir de glace tout d'abord pour s'envellopper d'un fin et frais manteau de givre résistant à la chaleur du soleil, puis à son pouvoir de l'eau ensuite pour boire quelques gorgées pour ne pas finir deshydraté.
Après ces quelques précautions, il se remit en marche.
Au bout de longues heures de marche, il vit auloin un amas de constructions en ruines à moitié englouties par le sable. L'ange regarda sur sa carte, cet endroit coincidait parfaitement avec le lieu supposé des vestiges de la premiere colonnie terrestre des anges. C'est ainsi qu'il pressa le pas pour aller voir de plus près ces bâtiments à moitiè detruits.

Et, alors qu'il était maintenant tout proche, il vit la silhouette d'une femme s'effondrer dans le sable et l'entendit murmurer d'une voix dans laquel tremblait un semblant d'agonie.

ha ...je ..je suis fatiguée ..je n'en peut plus ....

Il la vit alors lui adresser un regard plein de larme, témoins d'une réelle souffrance. Orion se précipita donc vers elle et, une fois à ses côtés, il l'enveloppa elle aussi d'un léger et rafraîchissant manteau de givre résistant à la chaleur puis, ensuite, dans un gobelet de glace qu'il venait de créer, il fit apparaître une eau pure et limpide pour que la jeune femme puisse se désaltérer.
Il lui tendit donc le gobelet en lui disant.

Tenez, buvez, vous vous sentirez un peu mieux.

Invité

Il fallait qu'elle s'éloigne du ciel, qu'elle s'enfouisse sous terre, qu'elle s'en aille au plus loin possible du royaume des cieux. Elle ne supportait plus la lumière. Il est vrai, que quand bien même, le bien n'avait jamais été son credo et qu'elle ne regrettait pas son acte passé, elle sentait le poids des regards pur sur son dos. Même si cette trahison était voulue, quitter ce qui avait été sa famille et un milieu sain était tout de même dur. Quelque part, sa lui faisait mal. Mais c'est comme çà que tournent les déchus. Tourmentés dans leurs crimes à rêver leur passé de bienfaiteur. Partagé entre un autre avis, qui était l'ivresse de liberté, de ne plus se sentir enchaîné à un éthique qu'elle n'adhérait pas, elle ne savait plus comment se sentir. Si ce n'est vide. Pourtant, elle n'est pas du genre à se laisser abattre. C'est une battante, il y a du sang belliqueux en qui coule dans ses veines. Mais aujourd'hui, le cœur n'y est tout simplement pas.

C'est ainsi qu'elle prit une direction au hasard, dans un courant d'air chaud, battant légèrement des ailes, se laissant porter par le vent. Le soleil était étincelant, atteignant le zénith, l'air tiède presque suffocant et plus elle s'avançait plus les températures grimpaient. Et il lui fallut presque tombé de fièvre pour voir qu'elle s'était rendue dans le désert. Son corps était désormais parsemés de gouttelettes de sueurs, son cœur battait rapidement suffoquant lui aussi par cette chaleur. Elle était allait trop loin. Obligé de s'arrêter par cette chaleur pesante, elle s'abrita sous des ruines, surement vestiges d'une ancienne civilisation. Elle allongea son corps haletant sous la pierre froide, posa une de ses ailes sur sa tête et ferma les yeux avant de sombrer dans un état presque létale dans un sommeil profond.

***

Il ne fallut pas plus d'une heure pour que l'endroit normalement désertique se peuple de nouveaux habitants. Le bruit d'une nouvelle conversation ainsi qu'un changement de température dans la "pièce" [si on peut appeler pièce quatre murs à moitiés effondrés] réveilla Päll qui resta tout de même dans un état de demi-sommeil. Les yeux ouverts mais l'esprit encore endormis, il ne fallut peu de temps à comprendre [et à voir] qu'elle n'était plus seule. Cela provoqua une sortie brutale de sa torpeur, et sous l'effet de cette surprise, ses ailes se déployèrent et les plumes se détachèrent rapidement pour aller se planter sur un potentiel ennemi. Ne maîtrisant pas encore ses pouvoirs correctement, la plupart des plumes restèrent plumes et seules une vingtaine furent tranchantes. Quand bien même cela n'empêcha pas que quelques unes arrivèrent sur les deux personnes. Rien ne servait de se cacher, ni même de s'enfuir, de quelques manières qu'il soit, elle ne pouvait plus. Enervée, car ne sachant pas quand elle pourrait retrouver ses plumes, elle sortit de "cachette" et malpolie comme elle l'était n'hésita pas à dire ce qu'elle pensait ou du moins à accuser à tord.

C'est alors qu'elle s'aperçut qu'elle avait en face d'elle une femme, et un homme. Ou plus précisément, un ange. Rien ne pouvait être plus pire que ça... . Cela ne l'empêcha pas d'envier celui-ci pour l'eau qu'il tenait. Effectivement elle avait toujours autant soif, et sa respiration lourde (j'entends par là "difficile") ne le cachait pas.

» Libre comme l'air [Libre] [finit]
» Tout peut toujours changer... [PV]
» A quoi ressemble ce que l'on ne peut voir ? [ Ptit PV Sayuyu <3 ] [SCM]
» Le pardon que l'on ne peut accorder [ PV Lord Luis Bishop]