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| Un bain.... tranquille? [Morion] | |
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Callisto Agarwaen ~ Archange des Ténèbres ~
Nombre de messages : 281 Age : 37 Âme(s) soeur(s) : Morion...Anakiel... qu'importe ton nom, tu es celui qui n'a jamais quitté mon coeur, mon amour... Camp : L'obscurité qui vit en elle éclaircit ses ailes... Date d'inscription : 01/05/2008
Feuille de personnage Pouvoirs: Contrôle les illusions - Chute de plumes - Choix multiples - insensibilité à toute magie - Magie Noire - Influence sur sentiments négatifs - traverser les matières solides Armes: Faux - poignard - Griffes Morceau de Cristal: Fragment de la vallée des glaces
| Sujet: Un bain.... tranquille? [Morion] Ven 9 Mai - 15:25 | |
| Le temps était à la pluie, mais celle-ci semblait refuser de se déverser sur les terres de Cassilmena. Le ciel se grisonnait sombremant, image parfaite de ce qui animait le coeur de l'ange déchue à ces instants. La jeune femme était perdue comme d'habitude dans des songes oubliés et lointains, tentant tant bien que mal de trouver un sens à tout ce qui pouvait lui arriver. Y en avait-il forcément un? Peut-être que non. Les nuages recrouvraient entièrement l'horizon, tout n'était que mélancolie et la pression se faisait de plus en plus grande en contrebas. Les larmes du ciel ne tarderaient pas à s'écouler... pourtant, malgré tout cela, sans protection d'aucune sorte, Callisto déambulait sur un chemin forestier. Elle semblait seule et avançait presque normalement, sa démarche reprenait de son entrain et de sa grâce habituelle, cependant, sa faux en main, enserrée fortement entre ses doigts lui servaient toujours de canne. Le chemin caillouteux se paraissait ne pas être une entrave et elle semblait toujours se refuser à user de ses ailes noires pour se déplacer avec plus d'aisance, à se demander si elle en avait une quelconque honte. Ho, ce n'était pas du tout le cas, elle n'avait simplement pas l'humeur à se battre. Se battre? Oui. Bien trop de gens avait une mauvaise image des gens déchus, pourquoi attirer volontairement la suspicion sur son compte? C'était une éventualité à mettre de côté...
Vêtue d'un bien maigre manteau, le visage assez grave mais toujours aussi délicat, ses yeux d'un rosé fleuri étaient incroyablement ternes, fânés. Il ne visait que le vide, sans vie, inerte. C'était étrange lorsque l'on avait connu la jeune femme pleine de vie. Mais alors que ses pas la guidait toujours mystérieusement vers une route non traçée, des croassements sombres se mirent à trouver échos dans la forêt. Soudain, elle leva alors la tête, comme réveiller, un petit meumeunement de surprise. Cependant, elle était toujours animée par le calme et un vague sourire se dessina sur ses lèvres désirables. Les cris se firent à nouveau entendre quand une petite silhouette noire se profila parmis le feuillage touffu et obscur des arbres. C'était Abel.
L'animal était partie bien au delà de sa maîtresse, jouant les éternelles sentinels, assurant également les arrières de sa tendre maîtresse. Il fallait bien évidemment dire que c'était elle qui lui en avait fourni l'ordre mais, il l'aurait fait de toute façon sans cela. Un oiseau de ténèbre qui ne voulait que le bien de Callisto. L'oiseau au plumage d'ébène s'approcha alors à tir d'ailes, dont les cris se faisaient plus doux, près de sa maîtesse. l'ange déchue tendit alors son bras et celui-ci vint s'y déposer comme un perchoir. La jeune femme le salua d'un mouvement de tête, alors qu'il commença à sautiller doucement pour remonter à son épaule.
" Bien Abel... Je te remercie pour ton aide et tes indications. Heureusement que je te possède comme compagnon. "
Affectueusement, elle lui caressa le gosier de l'un de ses index, et l'animal semblait frémir sous le contact de la belle dame. Puis le silence retomba simplement, continuant énigmatiquement sa route. En réalité, Callisto se dirigeait tout simplement vers le grand lac. Elle avait toujours aimé ce lieu, si calme, à l'eau si clair... mais cela faisait tellement de temps qu'elle neut l'occasion d'y retourner, qu'elle en avait perdu le sens de l'orientation et son emplacement géaographique. Et puis, elle n'était pas sure que celui-ci existait toujours après tout... heureusement pour elle, cette alternative était à mettre de côté.
Après quelques minutes, le point d'eau se dessina devant ses yeux et elle ne put s'empêcher de retenir un soupir lassé, mais dont la joie était dicernable. L'ange déchue avait toujours aspiré au petit bonheur bien simple, elle n'était pas exigente sur cela. Prendre un bain... oui c'était ce qu'elle désirait, se relaxer un peu...
Subitement, la faux qu'elle tenait en main disparue d'entre ses doigts. La magie noire pouvait avoir ses bons côtés lorsque l'on finissait par en comprendre tous les adages. Sans qu'elle ne dise mot, ce fut au tour d'Abel son corbeau de quitter son épaule charnue et tendre. Il partit simplement se percher sur une branche non loin de là, une position dans laquelle il pourrait tout de même contrôler chaque centimètre autour du lac. Alors que pendant ce temps, Callisto se ôtait simplement son manteau. Elle le déposa délicatement sur un rocher près du bord. Elle retira ses chaussures et fit de même que précédemment. D'un geste qui aurait pu être damnable auprès de dieux, elle défit les lacets qui maintenaient sa robe, qui glissa lentement jusqu'à ses chevilles, dénudant entièrement la demoiselle. Passant alors une main dans ses cheveux, elle ôta barrettes et autres coquetterie. Sa chevelure déferla alors dans un mouvement d'ondulation sombre et envoûtant. Ils étaient si long!
Un petit coup d'oeil en arrière, et le regard en biais de Callisto était pour son ami volatile.
" Préviens moi si quoique se soit se mettait à bouger... "
Le corbeau croassa en guise d'affirmation, puis l'ange déchue entra dans les eaux, comme une nymphe qui entrait dans son bain. Elle aurait pu paraître si parfaite... mais on pouvait percevoir alors la grave blessure fauchant sa cuise de haut en bas. La cicatrice n'était que peu bien belle mais elle n'entachait que peu la beauté de la jeune femme. Mais son aspect laissait aisément croire la douleur qu'elle pouvait causer. Sur autre partie de son corps, on pouvait voir les traces d'une lame qui l'avait traversé de part en part, non loin des côtes. Comment une jeune femme pareille pouvait avoir autant de blessures? Elle qui semblait bein plus à une dame de cour aristocratique...
S'engouffrant alors dans le lac, quelques brasses l'emmenèrent alors au centre de celui-ci. Face vers le ciel, elle regarda alors celui-ci grissonner de plus en plus. Ses cheveux noirs flottaient et semblait mimer une toile d'araignée noire.
" La journée semble si calme et douce.... pourquoi ai-je pourtant encore un mauvais pressentiment... un jour d'apaisement... un jour.... sans soucis... est-ce trop demandé?.... Suis-je bête... je suis une déchue... je ne pourrais jamais trouver le repos... "
Un petit sourire ironique se plaça sur sa bouche. Y avait-il matière à rire? Peut-être... En attendant, il y avait un oiseau qui commençait à se mettre en alerte... Abel sentait la présence de quelque chose, mais n'arrivait pas encore à en déterminer la provenance.... | |
| | | Morion ~ Révolté ~
Nombre de messages : 35 Age : 34 Âme(s) soeur(s) : Callisto...tu hantes mes songes et mes rêves...mon coeur est entre tes mains mon amour...à jamais. Camp : Maléfique Date d'inscription : 02/05/2008
Feuille de personnage Pouvoirs: Contrôle de l'eau / Modification de la température / Résurection / Contrôle de gravité Armes: Une paire de cimeterres baptisés Sadness et Rebirth / Dague élémentaire donnée par Delyndil Morceau de Cristal: ///
| Sujet: Re: Un bain.... tranquille? [Morion] Ven 9 Mai - 22:11 | |
| Haine...colère...douleur...
Son visage doux et ravagé ressemblait à la somme de mille contraste, oscillant entre la semi-pénombre environnante et l'obscurité total du Zigourat de Charon...carosse d'ébène au revètement d'onix hérrissé de pic.
Souffrance...rage...tristesse...
Son corps d'Appollon nu sous ses draps de satin aussi sombre qu'un voile mystique élevé par la déesse de la nuit elle-même, Morion était en proie aux fantômes du passé. Son fin minois, taillé en lame de couteau, était en sueur et ses paupières closes papillonaient vivement, preuve de son agitation troublante. Notre bel avatar des ténèbres eut un nouveau tremblement, plus vif que les autres avant de sursauter, se levant complètement... ses aîles luisantes se déployèrent avec violence au milieu de la cabine...transperçant en un craquement sinistre la mosaïque sacrée insérée dans le toit du Zigourat. Une pluie de verre intincelante s'abattit sur le blondinet...lacérant la peaux d'albâtre de son dos...tranchant dans l'obscurité de ses aîles transposées par sa Blood Line Maléfico-lumineuse. Indifférent au débris translucide qui glissaient sur les courbes finement désinées de son buste délicat, sinueux...et tout simplement désirable, rappellant avec allegresse ces sculptures taillées dans la plus plus pure des roche de Cassilmena qui remplissaient avec magnificence le palais du Milenium de Cristal, Morion fixait les moulures boisées en face de lui...ses magnifiques prunelles d'un bleu arctique écarquillées sur les ténèbres d'un autre monde...Morion : "Haaa...haa..."Haletant, le beau Réprouvé réalisa qu'il n'était plus dans ce cauchemard triste et écoeurant...qu'il n'y avait plus cette arme argenté qui glissait vers lui avec fureur...que le regard profond et hypnotique qu'il avait tant aimé n'était plus là pour le fixer d'une haine farouche...et que l'horrible bruit de sucion ayant entraîné la fin d'Anakiel avait disparu. Il était à nouveau là, dans les ténèbres apaisante de sa couche...sécurisé par les paroies de mytrile sombre qui habillaient le Zigourat de Charon d'une membrane hérissée et opressante...
Et pourtant, la souffrance se lisait toujours sur les traits fin et torturé de Morion...Morion le Réprouvé, nouveau général des armées de la nuit, incarnation de la pureté démoniaque et de l'obscurité elle-même...un paradoxe étrange si l'on y dénotait cette incroyable et soyeuse chevelure blonde qui caressait doucement son joli visage et cascadait avec félicité le long de ses joues rendues humides par les larmes de son sommeille. Une secousse un peu plus violente que les autres lui indique que l'on venait d'arrêter le carosse ensorcelé, et des coups puissants sur les portes massives vinrent troubler la noirceur de ses songes..."Seigneur Morion !! Seigneur Morion, qu'avez vous !!"Silence...moment d'incertitude jusqu'à ce que...Slash !!Et le corps sans vie d'Azerane Maceliante second lieutenant du général Morion, glisse en arrière...un X parfait gravé dans les profondeurs de sa poitrine, traverçant l'acier de son armure d'encre noir avec une facilitée déconcertante pour mordre la chaire tendre de son torse. Un hurlement silencieux au bord des lèvre...le corps du guerrier s'écrase lourdement sur le sol ferme...la porte est entrouverte...et le plus bel Appollon au charme minérale et ténébreux des armées de l'ombre se glisse à travers le voile translucide de l'ouverture...son magnifique visage marqué par la jeunesse reste impassible, mais son regard...haineux et déterminé vous glace jusqu'à la moelle. Morion était vêtu de son pantalon d'obscurité au plaques cuirées...serrées par des bottes aux reliures travaillées...sa cape d'ébène est ouverte au niveau de son buste sublime, dénudés d'imperfection...et incitant tout simplement à la caresse et à l'étreinte...une étreinte mortel et dangereuse pour quiconque tenterait de braver cette appelle empoisonnée dans une folle et impudente hardiesse. Ses doigts fins tenaient fermement une paire de cimeterres ensanglantée par la mort récente du soldat de l'ombre.
Et le jeune blondinet se tient fièrement devant plus d'un millier de démon pret à embraser les forêts féériques des Elfes de lune situées à des kilomètres vers l'ouest...défiant du regard quiconque aurait la folie de venir le déranger encore une fois dans son sommeille...lentement, Morion le déchu, cet être magnifique, triste et sombre vomi par la terre et les cieux se baisse sur le cadavre encore chaud de son subordonné et arrache les galons de sa cape ainsi que ses boutons de mythrile en forme de feuille de Cyprès, le symbole de la mort...Morion : "..."Silencieux comme toujours, le Blade Dancer fait glisser ces derniers dans le creux de sa main qu'il fixe avec un profond détachement...et lance au beau milieu de la marée de noirceur...s'en suit un sacré foutoir. On se bat, on se lacère, on tranche dans la mêlé pour s'emparer du présent de Morion...le combat bestiale, semblable à celui d'une meute affamée dure cinq bonne minutes...et c'est finalement un beau démons à la longue chevelure couleur aile de corbeaux qui en ressort vainqueur. Harborant fièrement les galons d'acier et les boutons de mytrile, tel un superbe jeune freluquet émerveillé par la beauté de son nouveau père il s'avance vers notre bel et sombre Réprouvé et s'incline devant lui en signe de soumission. De sa main pâle au doigts délicats, dont les extrémités avait été vernis d'une couche de pénombre lustré, Morion lui caresse doucement le visage.Morion : "Bien..."Siffle t-il langoureusement...Morion : "Désormais c'est toi qui assurera la charge du second de mes lieutenant..."Et sans mot dire...sans un regard pour le nouveau gradé, Morion lui tourne le dos et se dirige gracieusement vers le carosse d'ébène à la tête de mille et un démons armés jusqu'au dents. Sa démarche est aérienne et semble tellement fluide qu'elle lui donne l'impression de glisser sur le tapis de feuilles mortes souillant la terre battue du chemin forestier qui longe le lac... Lentement, la porte massive se referme, et la colonne se remet en marche...laissant derrière elle le cadavre étripé et dépouillé d'Azerane Maceliante, ex-second lieutenant des armées de Morion...
Tandis que la mer de cuirasse sombre se rapproche avec lenteur des berges du lac, étape à franchir pour rejoindre le royaume des Elfes...berceau de Delyndil Fervellon, le beau blondinet sent son coeur s'accélérer sans qu'il n'en comprenne la cause. Il à peur...il se sent mal...il ne comprend pas ce qui lui arrive.
Et lentement, il plonge son beau visage dans ses mains et pleure en silence, en proie à une profonde détresse... | |
| | | Callisto Agarwaen ~ Archange des Ténèbres ~
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| Sujet: Re: Un bain.... tranquille? [Morion] Sam 10 Mai - 2:07 | |
| Ses yeux rivés vers le très haut, la jeune femme en tenue d'Eve semblait très loin dans ses songes. Son corps pâle flottant dans les eaux rappelait étrange la terrible histoire d'Ophélia, pauvre femme morte d'amour, celui qu'elle portait pour son père et son amant, prise en étaux entre ses sentiments pour les deux hommes de sa vie, mais dont l'un tua l'autre et la laissant dans plus grand désarroi. La folie s'empara d'elle et la conduisit dans des eaux gelés comme l'était devenu son coeur après toute cette souffrance, elle s'y noya. Callisto était bien loin de désirer en ce moment ce destin, mais elle y faisait penser. Ses cheveux flottant, son regard livide. Elle aurait pu aisément paraître dans ce rôle... Cependant, il y avait bien d'autres facteurs à incorporer au tableau.
Il y avait une atmosphère étrange qui s'emparait de l'air, une atmosphère proche de celle qu'elle avait pu connaître sur ses champs de bataille. Pourtant, nul étandard ni fumée annonçaient quoique se soit, aucun bruit de corps ou de pas. Peut-être que même si tel fut le cas, elle se refusait à écouter? Peut-être... l'eau la berçait comme un nouveau né, cela la détendait... pourtant, elle avait toujours un goût amer au fond de la gorge.
Callisto pensait, elle pensait beaucoup trop. Sa mémoire la plongea alors soudainement dans un passé révolu, le passé de ces jeunes années, un passé où elle pouvait clamer haut et fort qu'elle était heureuse. Que la joie inondée sa vie de femme, sa vie d'ange même puisqu'il fallait remonter aussi loin. Au jour d'aujourd'hui, rien n'avait réussi à effleurer cette passion qui l'animait dans ces bras-là. Non, jamais. Elle regrettait, elle regrettait tellement... mais elle était coupable, coupable de sa stupidité et naïveté de l'époque. A vouloir bien faire, à vouloir faire ce que l'on lui avait toujours inculqué, tout s'était retourné contre elle. Tant de bien pour ne récolter que du mal.
Mais dans ce lac où elle flottait allègrement, il y avait un souvenir en particulier qui lui revenait. Il avait tout pour être commun, tout si ce n'était que cela la concernait dans une toute autre vie, une tout autre image d'elle même. Anakiel.. son souvenir n'était autre que lui et ne pouvait que le concerner. Lui qui fût le premier à réellement porter un regard aimant à son encontre, le premier à croire en elle, le premier à l'aimer et lui rendre tout cela, le premier avec qui elle partagea bien des bonheurs et ces mêmes joies partirent avec lui par ailleurs. Dans sa tête, elle revoyait son visage, son doux visage enfantin. Il était plus jeune, bien que de peu, mais déjà mûr pour son âge. Avec ses yreux bleus azurs, il arrivait à voir ce que les autres ne semblaient percevoir, il avait su lire en Callisto, à ne pas la juger.
Ses songes l'emmenèrent alors à cette époque insouciente où elle était à ses côtés, vivant pleinement leur amour d'adolescent, bien que, les liens qu'ils avaient fini par tisser allaient bien au delà de ce qui était inimaginable, même eux, cela les dépassait. On les savait fait l'un pour l'autre, mais tout les pousserait à les détruire. Quelle ironie? Elle se remémora alors un de ces jours, un bain, un bain qu'elle prenait gracieusement à ses côtés. Il n'y avait que des éclats de rire qui s'échappait de leur bouche, que des regards attendrissants. Elle se rappelait avoir flotter comme aujourd'hui, le corps léger. Lui, l'homme-enfant se pencha au dessus d'aile, avec un immense sourire et un regard rieur. Callisto avait eu les joues qui s'étaient soudain empourprées. Un émoi d'adolescente... peut-être... Ses yeux à elle s'étaient fait grands et elle le regardait sans bouger, flottant toujours alors que son visage était au dessus du sien... Les cheveux blonds d'Anakiel lui tombaient de par le devant, le reste légèrement en brouisaille. Il avait l'air d'un sauvageon mais c'était inqualifiablement adorable. L'ange déchue avait déjà à cette époque une sompteuse chevelure aussi noire que l'ébène, un peau pâle et douce, et son regard infiniment tendre. Innocente, elle était autrefois.... et lui, il était tout autant qu'elle, voire bien plus....
Brusquement, des larmes coulèrent sur le recoin des yeux de la faucheuse, revenant à la réalité. L'eau salée qui perlaient rejoignaient timidement les eaux douce du point d'eau, alors énigmatiquement, la jeune femme tendait une main vers le ciel, semblant vouloir se saisir de quelque chose. Il y avait Anakiel devant elle, enfin une illusion de lui, créé de toute pièce par la maîtresse au corbeau. Il était comme dans ses souvenirs, souriant et beau, il lui tendait la main.... mais ce n'était qu'une rêverie créer par la magie. Mais elle persistait à tendre la main....
" Pourquoi n'y ai-je pas droit? Pourquoi... "
Ce fut les seuls mots qui s'échappèrent dans l'un de ses sanglots avant qu'elle ne reprenne pied et toute sa conscience. L'illusion disparut brutalement et la demoiselle se redressa. Ses cheveux innondés se raidirent face à la lourdeur de l'acqueux liquide qui les parcouraient, mais elle semblait se redresser comme une morte à l'appel de quelq'un. C'était Abel. Il semblait inquiet. Il percevait des vibrations d'un grand nombre de gens sans réussir à en décoder les sensations. Il croassa pour faire part de ses impressions à sa maîtresse qui, d'un geste de la main, semblait se passer un peu d'eau fraîche sur le visage... La pluie se refusait encore à tomber...
" Je vois... tu perçois un danger... bien...."
Et comme si elle attendait un quelconque signe venant du ciel, la jeune femme releva la tête vers celui-ci. Elle était toujours dans ses pensées, lointaine, ailleurs.... mais le sourire n'y était plus, alors qu'un pressentiment affreux grandissait toujours dans son coeur. | |
| | | Morion ~ Révolté ~
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| Sujet: Re: Un bain.... tranquille? [Morion] Sam 10 Mai - 15:54 | |
| Au milieu de la forêt obscure, de la noirceur de ses songes, il se sentait seul....seul et froid, glacé par les tourments de ses rêves. Morion le déchu était en proie à ses craintes interieures...ses démons de minuits qui lui serraient le coeur tel un étaux de cristal tandis que la peur germait en lui et transperçait son âme à la façon d'un pic gelé. Transi d'amour et de douleur...le jeune Réprouvé était perdu dans les profondeurs de son être. Était-il encore ce bel Anakiel disparu depuis des années, détruit...englouti...noyé par la clarté...? Où avait-il changé au point de devenir ce qui le rendait réellement fort et puissant...? Il l'ignorait...durant presque quatre années de son existence sombre et malsaine, il s'était forgé cette personnalité...cette foi prédatrice qui brulait en lui et embrasait...consumait chaque parcelle de ce qui avait jadis été ce Héros Sans Peur que le Millenium de Cristal avait tant désiré. Seulement...seulement...Any, cet angelot de nâcre à la pureté mystérieuse et immaculé avait bel et bien disparu, consumé par le brasier incessant qui avait finit par bouillir en lui...et lui bruler les aîles... Et Morion se souvenait...il se souvenait du visage radieux de Zacknafein...l'Archange d'albâtre...son défunt père qui l'avait aimé...il se rappellait des traits sombres et exquis du premier Elfe dont il était devenu le nouveau fils...cette personnalité douce et puissante qui l'avait prit sous son aile et accepté tel qu'il était lorsqu'il avait tout perdu. Mais il y avait un visage qu'il ne pourrait oublier, un visage plus pure...et plus serrein encore...un visage qui pour la première fois, avait fait naître la passion en lui...et qu'il avait lui-même aimé de toute ses force...d'un amour platonique...fusionnel...
Callisto...douce nuit de printemps à la peau d'albâtre...carressée par la blancheur immaculé de ses robes soyeuses, soulignants les courbes exquises...attirantes...désirables de son corps divin et sublime. Sa longue et douce chevelure de couleur aile de corbeaux avait fait naître cette passion éternelle qui jamais n'avait quitté le coeur d'Anakiel.
Il se souvenait de tout ce que la lumière lui avait apporté...et puis...et puis il n'y a rien. Tout change tel la face sombre du Yin sur la beauté du Yang. Tout s'obscurcit...et ce qu'il redoute ressurgit. Toujours la mort...la perte...la souffrance. Le regard foudroyant de Zacknafein lorsque les mots sortent de ses lèvres à la manière d'un dragon triste et froid..."Tu n'es pas mon fils...tu n'es pas mon fils...tu es une chimère que je banni"...il se souvient du sourir méprisant de Rochiel qui lui souffle "Mon frère qui ne devrait pas exister...c'est toi qui a provoquer la folie de notre père...et la haine de mon coeur."...et enfin il pense à Delyndil. Delyndil qui n'était pas là, à ses côtés durant la guerre...l'ultime bataille de la lumière face aux ténèbres...son mentor, son père...son père de substitution...son père de coeur qui l'avait abandonné. Et il ressent la peine...la haine...cette haine farouche qui, au lieu de le détruire le rend plus fort et le pousse a déverser toute sa rage...à se battre contre ceux qu'il croyait être à l'origine de son mal. Un mal qui ne venait en réalité que de son propre camp...Anakiel l'ignorait peut être mais à présent, Morion le réalisait enfin...à l'époque il était déjà à moitié ténébreux. Il avait déjà commencé à se détacher de la lumière pour embrasser l'ombre...
Et enfin...enfin la lumière avait finit par le détruire. Il n'avait suffi que d'une ultime chose...une infime poussière pour souffler la chandelle et le faire basculer dans l'abîme... Il l'avait prise pour un fantôme...douce et irréelle...sombre et magnifique...elle n'était plus cette pureté sublime et appaisante qu'il avait jadis connue. Elle incarnait désormais la perfection de ses désire les plus fou...grande et majestueuse...tellement belle...tellement belle qu'il n'y avait plus de mots pour la décrire. En la voyant, les larmes avait coulées sur le fin visage du Réprouvé...il avait laché ses armes et tendu ses bras vers elle pour l'étreindre avec une passion...une force capable de dépasser toute pensées...toute espérance. Elle était enfin là...il l'avait retrouvé... Et elle avait couru vers lui...flotté à la manière d'une déesse irréelle. Anakiel était enfin comblé...jusqu'à....jusqu'à ce qu'il perçoivent l'éclat de haine et de colère qui rendait le rouge de son regard hypnotique incandescent...le doute s'était emparé de lui...mais il n'avait plus eut le temps de réfléchir qu'il voyait déjà trois lames jumelles, réparties en parallèle filer vers lui avec toute la rage et l'agressivité du monde...que se passait-il...? Il ne comprenait pas... Quelque chose le transperce...c'est froid...ça fait mal... Ses bras se sont refermés avec félicité sur les épaules de Callisto et la sert fort...fort...tellement fort...et pourtant avec une douceur infinie. Ses lèvres se posent sur les siennes. mais cela ne dure pas...il se sent glisser...partir...blessé à mort par une griffe de combat aux lames acérées. Et enfin...enfin il comprend...
Il comprend qu'il est vraiment seul...il comprend que même elle, l'a abandonné...ça y est...ça y est, il réalise enfin que tout n'est que mensonge, qu'en fin de compte il n'a jamais été aimé, qu'il n'a été que le jouet de la blancheur divine...et il sait au fond de lui...qu'il vient d'éffleurer enfin la vérité.
Et cette voix morte lui murmure à l'oreille..."Tout meurt Anakiel...tout meurt...rien n'est éphémère..." --------------------
Au fond de sa cabine Morion sert le poing...il sert et sert encore...jusqu'à ce que ses ongles s'enfonce dans sa peau de nâcre pour faire rouler des perles rouges le long de ses doigts qui finissent pas s'écraser au sol. Ses yeux bleu sont emplie de haine...de mépris à l'égard de la vie, de la lumière. Il déteste ces mensonges...il renverse sa tête en arrière et cri toute sa colère...Morion : "Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa"Le hurlement torturé traverse les moulures boisées, le mythrile indstructible et le pierre d'onix du Zigourat de Charon pour agresser les oreille de mille et un démons...la voix de Morion traverse le bois, le sol et fil vers le ciel...glaçant de peur toute vie présente à des kilomètres à la ronde...elle se répend jusqu'au lac et transpercent d'effroi un petit corbeaux au plumage d'ébène perché sur une branche...il fait frémir les eaux du lac et en fait brusquement chuter la température jusqu'à atteindre avec violence la beauté au charme obscure et divin qui s'y baigne...
...Silence...les oiseaux semblent s'être subitement tue...le vent à disparue...il fait froid et le ciel s'assombrit...les armées sombre se sont arrêté et des dizaine...des centaines de regard craintif restent braqué sur le Zigourat de Charon, immobile... C'est comme si la vie elle-même avait quitté les lieux...
Une silhouette sombre et majesteususe s'élève au-dessus du toit du carosse...
D'une opulence obscène, elle était vêtue des plus beau apparat de guerre qui soit...elle se tenait impeccablement droite et ses ailes, l'une membraneuse et luisante à l'aspect agressif, l'autre duveteuse et douce, étaient déployées de toute leur envergure et donnaient l'impression de s'étendre jusqu'au ciel tellement leur taille était démesurée... Glaciale, Morion le maître du Destin gardait les yeux fixés vers l'ouest...là où se déroulerait la destruction des Elfes de Lunes et la mort définitive de Delyndil Fervelon...l'objet de sa haine actuelle.Silencieux comme la mort, le bel avatar de la noirceur marche en tête du cortège...la végétation se fane autours de lui...l'herbe fleurit meurt sous ses pieds...et finit par prendre une horrible teinte noir et morte...
Et lentement le général se retourne.Morion : "En route..." | |
| | | Callisto Agarwaen ~ Archange des Ténèbres ~
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| Sujet: Re: Un bain.... tranquille? [Morion] Sam 10 Mai - 23:56 | |
| Le visage tourné vers le ciel, une étrange mélancolie s'empara encore du corps de la jeune femme. Elle se sentait transcendée par un curieux sentiment, partagée entre une peine profonde et une douleur qui faisait office de gouffre dans son âme. Le rose de ses yeux semblait terne, aussi grisonnant alors que le ciel qui s'obscurcissait toujours un peu plus, que la pression atmosphérique se faisait opressante. Mais Callisto n'arrivait pas à détourner ses yeux. Soudain, des larmes se dessinèrent sur le rebord de ses pattes d'oie... elle ne comprenait pas ce qui l'animait, elle ne comprenait pas pourquoi elle ressentait tout cela, maintenant.
Nue et dans les eaux, elle se tenait debout en plein milieu du lac. Ses longs cheveux humides lui ruisselaient jusque dans le bas des reins, ses quelques mèches flottaient. Ses épaules délicates frémissaient face au froid, sa poitrine était légèrement gonflée et elle portait ses bras autour d'elle. Elle s'enlaçait, se frictionnant les avant-bras. La chair de poule commençait à parcourir chaque centimètre de son corps blanche comme le lait. Qui aurait pu croire que la jeune femme qui se tenait là telle Vénus sortant des eaux était en réalité une déchue aussi redoutable et crainte par les anges qui connaissaient son sobriquet de grande Faucheuse? Bien peu d'individu... parce qu'après tout, elle n'était pas que cela. Non, Callisto était avant tout une femme dont le corps s'effritait un peu chaque jour sous le poid d'une culpabilité puissante et grandissante, elle était rongée par son désir de retrouver Anakiel mais aussi par la peur de l'affronter à nouveau, lui qui n'était autre que l'amour qui lui permit de toucher du bout des doigts le bonheur... elle l'avait trahi, et même plusieurs fois et pourtant, elle l'aimait toujours, elle le rêvait toujours, elle ne voulait que vivre à travers lui bien qu'elle tenta tant de fois, même en le croyant mort, à s'échapper de ses chaînes. Impossible. Ils n'étaient qu'un, quoiqu'en décidait le destin. Unis dans la peine et la douleur, et à chaque cela était leur arme...
Brusquement, Abel rappela sa maîtesse par l'un de ses cris stridents. La jeune femme détourna rapidement ses yeux dans sa direction alors que les larmes s'effaçaient lentement de ses joues. Afin de le rassurer et lui prouver que ce qu'elle vivait présentement n'était au final qu'une baisse de moral, une baisse comme elle connut tant de fois et qui s'estomperait forcément, elle lui esquissa un sourire léger. Mais le corbeau n'était pas dupe, il ne savait que trop que sa tendre dulcinée était emprise à ses plus profondes angoisses. L'animal se sentait frustrer et maudissait toujours son sort.
Mais alors que l'ange déchue s'apprêtait à sortir, un cri terrible retentit dans toute la forêt, les ondes se propagèrent de façon assez lugubre. C'était déchirant et une peine infinie se ressentait. Chaque feuille, chaque buisson, chaque arbre se mirent à trembler face à cet hurlement. Cela eut pour effet de provoquer une grand agitation chez le corbeau lui même, il commença à agiter avec vivacité ses ailes alors qu'il sautillait sur sa branche. Ses croassement se firent nerveux et il réclamait à ce que sa maîtresse se munisse d'armes au plus vite. Elle ne devait pas être et rester là. Le danger se faisait sentir et l'oiseau lui même frémissait sous la pression d'une mauvaise intuition.
Le regard de l'ange noire s'écarquilla de surprise et d'étonnement, resserrant son étreinte sur ses bras. Un léger soubresaut la saisit et elle baissa simplement la tête. Là dans le reflet des eaux claires et gelées, ses souvenirs se dessinèrent... encore un visage, toujours le même, mais brillant d'une tristesse sans nom. Elle ne pensait qu'à lui depuis CE jour... même dans les circonstances si sombres qui se profilaient... Mais ce sentiment était bien plus fort et puissant en cette journée, ce qui rendait les choses bien plus déstabilisantes." Abel... prend ton envol.... va voir ce qui se passe... survole les lieux et informe moi des évènements. Un cri pareil n'a pas pus être poussé par le hasard.... et quique se soit, ce n'est peut-être pas seul... va mon ami... va. "Sur ses mots objectifs, le corbeau partit simplement, croassant une dernière fois pour signifier qu'il avait tout compris, puis sa minuscule silhouette de volatile de malheur disparut simplement, silencieusement comme si de rien n'était. Pendant ce temps, la nouvelle Aphrodite de l'obscurité s'avançait lentement pour aller rejoindre le bord. Elle laissa ses bras balants effleurés la surface de l'eau. Fantômatique, elle donnait l'illusion qu'elle sortait d'un tout autre univers, si pure, si pâle... Ce fut dans ses plus simples attraits qu'elle parvint alors près du rebord, des bruits.. des pas... la terre semblait trembler à un certain rythme, comme si tout un groupe de mercenaire s'approchait...
Pointant alors ses yeux vers l'obscurité, attendant le retour de son compagnon de ténèbre, Callisto s'attendait alors à voir bien des choses, mais peut-être pas ce qui l'attendait réellement... | |
| | | Morion ~ Révolté ~
Nombre de messages : 35 Age : 34 Âme(s) soeur(s) : Callisto...tu hantes mes songes et mes rêves...mon coeur est entre tes mains mon amour...à jamais. Camp : Maléfique Date d'inscription : 02/05/2008
Feuille de personnage Pouvoirs: Contrôle de l'eau / Modification de la température / Résurection / Contrôle de gravité Armes: Une paire de cimeterres baptisés Sadness et Rebirth / Dague élémentaire donnée par Delyndil Morceau de Cristal: ///
| Sujet: Re: Un bain.... tranquille? [Morion] Sam 23 Aoû - 13:57 | |
| *Tu crois que cet homme méritait de mourir afin que tu puisses marquer un point ? N'aurais-tu pas pu le faire taire par la force de persuasion de tes propos, par ta puissance mentale ? ...Pourquoi faut-il toujours que la mort est le dernier mot avec toi...?* Ses pupilles d'un bleu dilaté restaient fixées sur les ténèbres d'un autre monde...celui des songes perdus et des promesses détruites, un brasier éternel où les prémices du passé et les souffrance sans fin qu'il avait avait tant désiré oublier avait finit par sécher les larmes d'Anakiel...pour le bercer dans les bras de Noctulius...l'attirant inlassablement vers la grande nuit. Cette nuit éteinte dans laquel Any, cet enfant divin...pure reflet d'une cageolerie déroutante avait finit par s'évaporer. Anakiel le chevalier blanc s'en était allé...
...À jamais.
Et Morion était né, Morion le ténébreux, Morion...l'antéchriste ultime d'Anakiel, l'avatar incarné des cauchemars les plus incipide de la clarté. celui que tout le monde haïssait. Et lentement, Morion se penche en avant, submergeant de son ombre planante le doux visage du jeune blondinet tapi dans les profondeurs de son coeur...celui qui fut un jour un héros, mais que tout le monde avait oublié.
Et de sa voix sensuellement glacé, il lui dit...*Parfois...de tels actes sont nécessaires. Souviens toi...souviens toi de ce que nous avons vu...ce jour où Delyndil a fendu la poitrine d'un Elfe pour en extirper la pointe d'une flèche qui s'y était logée. Parfois il faut couper le mal à la racine...**Ne cherche pas à te duper toi-même...* Contra le timbre chaud et rassurant d'Anakiel.*Ne tente pas de trouver une explication rationnelle à ta malveillance pour lui donner le visage du bien...Oui l'obscurité t'obéira dorénavant...oui, ton passé...ton coeur et tes souvenirs finiront par s'évaporer. Oui, tu es désormais le maître de ton destin...ton frère serait si fier de toi.* Une vague...encore une, le submergea. Il y vit un visage...de brève image striées par les flash incessant d'un héros perdu qui, lui-aussi, avait jadis basculé dans l'obscurité. Son visage si semblable au sien lui souriait avec un plaisir malsain...et son propre minois était colé à ce reflet si semblable et pourtant si différent. Front contre front les deux frères se fixaient avec une intance provocation...Anakiel et Rochiel...Rochiel et Anakiel, la somme de tous contrastes...l'amalgame de mille désire. deux incubes, qui, au final, se sont détourner de leur lumière pour suivre la voix que leur coeur avait choisit...
Rochiel avait été l'ennemie le plus aimé et le plus exécré d'Anakiel...celui qui avait tant voulu le rallier à Darkness mais qui n'avait fait que si casser les dents. Avec le temps, il avait finit par mourir mais sa mémoire est resté lovée dans le coeur du Réprouvé... ...car Rochiel avait été son frère aîné...
Morion senti la colère monter en lui à l'évocation du détaille tabou...*Ce n'est pas Anakiel qui est en train de te parler, mais ta propre faiblesse. Il n'y a pas d'Anakiel...il n'y a pas de Morion. Il n'y a que toi...toi seul et c'est la stricte vérité.* *La vérité est une pute aux nombreuses tenues...*Intervint la voix de Zaknafein.*Il me semble qu'elle offrira à un homme des raisons valable à n'importe quel acte, si atroce soit-t-il...*Le tonnerre roula dans le lointain, et un vent frais se leva...ramenant notre bel hybride à la réalité.
Lentement, Morion se retourna sur lui même...et les abysses insondable de ses pupilles ambré se posèrent sur le petit corbeau qu'un de ses soldat venait s'empaler au bout d'une pic (a reçu l'autorisation de Callisto). Le volatile encore vivant se débatait faiblement pour dégager son aile transpercée. Amusé, le démon en armure noir agitait avec une frénésie perverse sa hallebarde...Morion : "..."Il y eut un "shlak" sonnor, et l'animale fut lancer dans les air...jusqu'à ce qu'un gant au reflets d'ébène ne le rattrape au vol avec une délicatesse troubante. Les rires gras se turent, et le soldat devint livide avant de disparaitre dans la colonne...fuyant le regard glaciale de sa belle et ténébreuse compagnie.
Doucement, Morion glissa l'animal dans sa main...effrayé et trop amoché pour se débattre ce dernier parut outragé et s'appretait à coasser vertement, mais un doigt fin posé sur son bec l'interrompit.Morion : "Je compatis petit être...seulement tu apprendras que les démons ne choisissent pas leur bouc émissaire uniquement chez les humains."Détail fictif, le corbeau présentait déjà une cicatrice déjà refermée sur la partie gauche de son faciès nocturne. Il lui manquait un oeil... Arrachant de sa tunique au tissu couleur minuit une lanière de cuire sombre, notre bel avatar de Noctulius noua l'attelle de circonstance autours de l'aile percé et visiblement brisé de l'animale qui, étrangement, ne tenta pas de se dégager.
Plaçant sa main en cuillière, Morion le cala entre les plis de sa cape au relief sombre avant de lui siffler avec une douceur ambigue...Morion : "Si tu te tiens tranquille tu guériras, sinon...tu souffriras le martyr."Le bruit d'une corne rettentie à l'avant garde...la collone démoniaque venait de déboucher sur un point d'eau. Glissant avec une grâce discrète sur le sol ouvert de feuille, le Réprouvé épassa un massif de buisson épineux...
...et la forêt disparue derrière les berges du lac.[HJ : Postes pas terrible et je m'en excuses mon coeur, mais je reconnais que sur le coup, je n'étais que peu inspiré] | |
| | | Callisto Agarwaen ~ Archange des Ténèbres ~
Nombre de messages : 281 Age : 37 Âme(s) soeur(s) : Morion...Anakiel... qu'importe ton nom, tu es celui qui n'a jamais quitté mon coeur, mon amour... Camp : L'obscurité qui vit en elle éclaircit ses ailes... Date d'inscription : 01/05/2008
Feuille de personnage Pouvoirs: Contrôle les illusions - Chute de plumes - Choix multiples - insensibilité à toute magie - Magie Noire - Influence sur sentiments négatifs - traverser les matières solides Armes: Faux - poignard - Griffes Morceau de Cristal: Fragment de la vallée des glaces
| Sujet: Re: Un bain.... tranquille? [Morion] Sam 23 Aoû - 16:55 | |
| Cela faisait alors quelques minutes présentement que la belle ange déchue avait envoyé son camarade de ténèbres jouer les sentinelles. Elle était toujours là, nue et immobiles aux abords du lac, la peau légèrement frémissante sous le vent qui se levait de temps à autre. Ses cheveux lui ruisselaient obscurément sur ses épaules laiteuses, mimant alors une rivière d'ébène qui lui couvrait la poitrine pour longer son buste, jusqu'à ses cuisses. Elle avait encore quelques gouttes d'eau qui lui glissaient sur la peau, timidement et sensuellement. Callisto avait l'art et la manière de paraître telle une nymphe quand elle sortait de ses bains, même lorsque son visage dessinait une expression d'inquiétude, elle possédait toujours ce charme curieux qui l'entourait comme un halos. Le seul défaut de se portrait était la cicatrice qui lui longeait sa jambe et qui lui causait encore quelques douleurs, pourtant, bien qu'elle n'était qu'une vilaine éraflure longitudinale, mais dont sa beauté avait détourné l'horreur. Puis il y avait aussi la marque sur son ventre, signe qu'une épée lui avait traversé le corps de part en part. On voyait sa jumelle dans son dos. Une blessure qui aurait pu lui être fatale si sa volonté n'avait pas été grande, d'autant plus qu'elle s'était ainsi blessée le jour de la grande bataille, ce jour où elle avait empalé elle-même son unique amour qu'elle pensait n'être qu'une illusion ou une supercherie dont on ne sait qui. L'ange avait fini par penser que c'était son juste châtiment, mais elle n'était pas morte... Elle qui souvent en prenait l'allure, voilà que la grande Faucheuse se refusait à l'emporter.
Les yeux rosés de Callisto fixait toujours alors un buisson sombre, se refusant de bouger. De quoi avait-elle subitement peur? Pourquoi une impression terrifiante l'envahissait soudainement? D'où naissait ces soudaines inquiétudes? La morosité qui l'avait gagné en cette soirée avait été plus forte que toutes les précédentes. Puis là... une silhouette sortit de l'ombre, un homme, un fantôme du passé, un amour qu'elle ne s'était jamais résolue véritablement à se détourner, SON amour, le seul et l'unique qu'elle avait trahi une fois à regret pour le sauver, et une deuxième par son aveuglement. C'était LUI, c'était Anakiel.
Là, l'ange se sentit brutalement fébrile, croyant que le sol se dérobait sous ses pieds. Le vent qu'elle avait senti si froid n'était plus, et son regard restait figé sur lui, ce réprouvé qu'elle avait tant chéri, le rare homme qui avait cru en elle autrefois alors qu'elle était à l'écart du monde, celui avec qui elle avait enfanté mais dont on lui a volé le bébé, celui dont elle avait assassiné le père et gagné ainsi sa déchéance. Il était unique, il était lui.... ses cheveux blonds dans lesquels elle aimait à y glisser ses doigts frêles, ses yeux azurs dans lesquels elle avait toujours aimé se perdre... mais son regard semblait transformer pourtant; il était plus sombre, ce beau bleu n'était plus pour laisser place à une couleur ambrée comme le feu, les ténèbres l'entouraient. Son corps juvénile avait laissé place à une stature plus imposante en musculature, bien plus que ce lui avait laissé ses souvenirs... Mais c'était LUI. elle sentait toujours son cœur battre la chamade dans sa poitrine, s'écriant, malade d'un amour perdu pour lui, du poids de la culpabilité qui la rongeait depuis des années et des années. Elle avait l'impression que cet organe allait exploser tellement il l'oppressait. Callisto s'étonnait encore de tenir ainsi encore droite. Sa gorge était nouée, elle était incapable de prononcer quoique se soit. Elle avait pourtant essayé mais aucun son ne venait....
Puis alors qu'elle se pensait encore en train de rêver, ne voyant pas alors que son ami Abel était recroquevillé sous la cape du nouveau né Morion, visage obscur d'Anakiel dont n'avait pas encore connaissance la jeune femme, des yeux rouges se dessinèrent alors derrière lui. Cependant, l'ange déchue ne quitta pas le réprouvé des yeux alors que trois démons s'avançaient prudemment. Ils constatèrent que ni Morion, ni Callisto ne bougeait, comme si leur rencontre se faisait dans un autre univers. Voyant alors que leur chef ne semblait leur donner aucune indication, ni ne voyant un quelconque danger chez l'ange aux ailes noires, et dénudée, ils se rapprochèrent alors.
Il y avait là un démon avec une hallebarde, un autre plus modestement équipé avec deux épées, et enfin le dernier qui tenait déjà bandé un arc. Ils ricanèrent lugubrement et gravement, commençant alors à prononcer ce que l'on pourrait appeler " des vacheries vicieuses " à l'égard de Callisto. Néanmoins, ses oreilles ne les entendaient pas, elle ne les voyait pas réellement, non, elle était beaucoup trop choquée de cette rencontre inattendue. Elle avait tant attendu, tant espéré, et tant craint qu'elle se confronte à nouveau à lui.
Son premier désir était de se jeter dans ses bras, pleurer sur son épaules. Mais elle avait peur du rejet pour bien des raisons. Son deuxième désir était de se mettre à genoux pour implorer son pardon et de lui donner la possibilité de la mettre à mort si tel avait été sa volonté car elle estimait qu'elle ne pourrait être pardonnée. Il était le seul être pour qui elle ferait preuve d'une telle faiblesse, par lequel elle désirait donner sa vie. Callisto avait tant à se reprocher, ne pas avoir pris les bonnes décisions quand elle l'aurait dû, avoir pensé que lui dire adieu lors de son exil, lui cacher sa grosses aurait été le mieux à faire pour le protéger.... elle regrettait cela. Il aurait mieux valu qu'elle se déchut bien avant, qu'elle quitte les cieux pour partir avec lui... mais à l'époque elle était si naïve.
Cependant, l'ange déchue resta immobile et on pouvait sentir que l'émotion était forte, que ses yeux commençaient à voir les larmes montées mais qui ne glissaient pas encore sur ses joues. Puis là, les démons s'approchèrent de trop, gloussant comme des hommes pleins de perversités, tournant autour d'elle. L'un l'effleura soudainement le bras... ricanant. Les démons n'avaient vraiment aucune manière. Mais ce geste en était de trop pour le plus improbables des êtres : Abel. Le corbeau qui fixait de son œil unique la scène, poussa un cri si léger qu'il en était presque imperceptible pour une ouïe non aguerrie.
Comme une onde de choc, cela réveilla la jeune femme bien que sur les premiers abords, cela ne le paraissait pas car ses yeux étaient toujours rivés sur Anakiel. Puis alors que les démons firent un geste de trop, brusquement le rire de l'un se stoppa nettement, pour laisser place à un déglutination au son visqueux, sa bouche se gorgeant de sang pour le recracher alors. Là, Callisto venait d'enfoncer une griffe dans l'abdomen du démon qui s'écroula aussitôt. Il n'en fallut pas plus pour que les deux autres prennent les armes : ils restaient l'homme à la hallebarde, et celui aux deux épées.
Bien que nue, Callisto montra une remarquable aisance à se défendre car en peu de temps, elle désarçonna le démon épéiste, le surprenant par l'apparition de sa faux et ses dons d'illusions qui le déstabilisèrent, la faisant alors apparaître à plusieurs endroits en même temps. Son silence trompait encore plus sa vigilance. Mais la déchue se montra encore plus dangereuse parce qu'elle poussa le démon à la hallebarde à empaler son propre compagnon, pour qui, à ses yeux , était l'ange déchue. Quand il s'en rendit compte, il repoussa le cadavre de son compatriote avec rage et vivacité, le poussant d'un coup de pied dans les eaux du lac. Ce fut alors un combat intéressant qui se livra : une femme nue aux allures d'une valkyrie et un démon à l'expression colérique. Faux contre lance. On entendit alors quelques cliquetis métalliques, des soupirs, puis le silence retomba, au même instant que la tête du démon roula sur le sol.
Puis là, la faux que tenait alors Callisto disparut de sa main, au même titre que son gant griffu. Sa peau laiteuse était parsemée de quelques gouttes de sang, mais aussi d'une éraflure au niveau de son épaule gauche causer par la hallebarde. Cela devait lui causer un peu de mal, mais cela ne la gênait pas, car aussitôt elle porta ses yeux sur Anakiel, à nouveau... il était toujours là, il était réel... Et sans comprendre pour quoi, la jeune femme tomba à genoux. Peut-être épuisée, peut-être que ses sentiments avaient eu raison de sa force?
Et puis enfin, enfin elle se laissa aller à ses émotions. Des larmes commencèrent à de dessiner sur le coin de ses yeux, avant de perler sur ses joues rosies.... pour la première fois, dans une voix fluette et tremblante, elle prononça quelques mots." Anakiel.... est-ce que c'est vraiment toi? "Callisto avait besoin de l'entendre, elle avait besoin de le sentir bien qu'elle savait à son aura qu'il ne pouvait être que lui. Elle aurait tant aimé se jeter dans ses bras, elle aurait tant aimé lui dire pardon.... mais elle se sentait si mal... Anakiel.... s'était tout ce qu'elle avait alors en tête. C'était LUI, il était de retour.... | |
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