Cassilmena
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 Le pardon que l'on ne peut accorder [ PV Lord Luis Bishop]

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Callisto Agarwaen
~ Archange des Ténèbres ~
~ Archange des Ténèbres ~
Callisto Agarwaen


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Pouvoirs: Contrôle les illusions - Chute de plumes - Choix multiples - insensibilité à toute magie - Magie Noire - Influence sur sentiments négatifs - traverser les matières solides
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MessageSujet: Le pardon que l'on ne peut accorder [ PV Lord Luis Bishop]   Le pardon que l'on ne peut accorder [ PV Lord Luis Bishop] Icon_minitimeSam 25 Oct - 16:59



" L'âme supérieure n'est pas celle qui pardonne, c'est celle qui n'a pas besoin de pardon. "

-----------------------------------


Il restait encore à travers le monde beaucoup de stigmates des ravages des éléments, encore beaucoup de plaies dans les cœurs des individus. Parfois, on voyait les pauvres âmes qui cherchaient à qui blâmer, beaucoup avait cessé d'espérer, beaucoup avait cessé de croire... Dieu avait perdu de son pouvoir, ses anges également... ou tout du moins, de leur influence sur les terriens. Bien de nombreuses fois, Callisto qui se mêlait discrètement à la foule avait pu constater de ses yeux la pauvreté s'accroître, des enfants voler dans les rues, la famine criée dans leur petit estomac, des femmes se battre pour vendre leur corps et ainsi récolter de l'argent tant bien que mal... oui... la déchéance était à son comble. La jeune femme, un jour au hasard, avait même entendu un homme d'église qui tentait de cracher son venin biblique à des brebis égarés, leur faisant des promesses au goût de paradis. Qu'est-ce qu'il gagna? On lui cracha au visage, on lui jeta la pierre. Qui pensait-il duper avec ces dires? Plus personne ne croyait... car si Dieu se souciait de ses propres enfants, ils ne les laisseraient pas dépérir ainsi. Avaient-ils donc tous fauté pour avoir été abandonné? Mais Dieu n'était-il pas censé être le pardon incarné? Ne croyait-il pas en une seconde chance? Vraisemblablement non... La colère, le sentiment d'injustice, la noirceur prenait encore plus de place dans leur esprit.

Callisto se délectait de cela, non pas sadiquement, bien loin de là, mais elle sentait son égo grandir et se donnait de plus en plus raison quant à l'opinion qu'elle avait maintenant de son Seigneur qu'elle avait renié jadis. Finalement, même si le prix de la douleur fut grand, elle avait eu raison de quitter les cieux. Cependant, il y avait encore d'irréductibles personnes qui se qualifiaient de bienfaisante qui en avait encore contre elle, des individus qu'elle avait vraisemblablement fréquenté autrefois. Ils se disaient tous être des soldats de Dieu, et cela ne faisait qu'accroître la haine qu'elle leur portait. Seulement, cela faisait tant d'années que le crime qui coûta ses blanches ailes fut commis, qu'elle pensait que maintenant, les anges ne l'avaient pas mis dans leur priorité... Il semblerait que leur mémoire n'est point effacé le doux nom de Callisto de leur souvenir.

Cet après-midi là, pluvieux de surcroît, notre belle dame aux allures de grande faucheuse était venu se promener près des vieux quais brisés du port principal de Cassilmena. Elle se souvenait presque avec mélancolie la fois où elle avait pris une barque et s'en était allée se perdre en plein milieu de la mer, simplement pour ne pouvoir écouter que le souffle du vent, sentir le mouvement des vagues et l'air marin. Mais il n'y avait plus de barques, plus aucun bateau amarré si ce n'était de vielles épaves. La pluie tombait à grosses gouttes et il n'y avait plus une âme qui vive. Même les marins pêcheurs avaient déserté.... enfin... peut-être seulement pour la journée, allez savoir.

Ce fut presque de manière fantomatique que Callisto longeait le bord de la berge, elle pensait que la journée s'écoulerait tranquillement, comme déjà il y avait plusieurs mois. Malheureusement, alors que son regard rosé se perdait à l'horizon, des bruissements d'ailes qui fendaient l'air en sifflant vinrent chatouiller ses oreilles. Et quand notre femme damnée se tourna, elle vit deux hommes et une femme, des anges... Ils arboraient avec fierté leurs blanches ailes immaculées mais l'expression de leurs regards étaient animés d'une curieuse colère, surtout chez la jeune femme. Celle-ci était une belle ange à la chevelure blonde comme les blés, décrivant alors le parfait mythe angélique, néanmoins, elle tenait en ces mains un arc qu'elle bandait en direction de notre Callisto, avec agressivité. Quant aux deux autres, un seul d'entre eux conservait un air impassible, à l'image de notre déchue, enserrant en ces mains deux dagues. Le dernier était l'individu dont on sentait que la haine le rongeait bien plus que les autres, il était à la limite de perdre son innocence d'ailleurs. Il était armé d'une lance. Trois personnes différentes, aux trois styles de combat différent. Notre déchue était gâtée.

Le plus curieux était de constater que la scène avait quelque chose de mélodramatique, avec cette pluie qui leur fouettait à tous le visage. Les longs cheveux de jais de Callisto lui collaient aux joues, d'autres allaient se perdre dans son corsage. Avec une sérénité déconcertante, elle examina chacune des personnes présentes, jusqu'à ce que le plus calme d'entre eux prenne la parole.


" Callisto Agarwaen, ange déchue, vous êtes coupable du meurtre d'un archange, et un grand nombre de nos frères qui étaient venus pour votre arrestation. Repentez-vous, et l'absolution pourrait vous être accordé par notre Seigneur, votre Dieu. Nous vous laissons une chance de venir de votre plein gré. Acceptez.... ou pour le bien, nous nous verrons dans l'obligation de donner le jugement divin. "

" Ho? Mon Dieu? Mais je ne reconnais pas le Dieu qui est le vôtre. Pourquoi croirais-je en un être qui m'a trahi il y a de cela bien longtemps déjà? Je ne pleurerais pas pour les hommes que j'ai tué non plus. N'oubliez pas qu'ils ont eux-mêmes attenté à ma vie et je n'étais pas d'humeur à la leur donner. "

" Nous perdons notre temps Iolas, elle ne nous suivra jamais et nous devons venger nos frères!!! C'est une démone!!! "

" Ne joue pas son jeu mon frère. La tuer nous rendrait aussi mauvaise qu'elle. "

" Mmmm.... mauvaise... mauvaise.... L'hyposcrise dont vous faites preuve est un péché aussi. N'êtes-vous donc pas aussi mauvais que moi? Et de quel droit vous feriez-vous de vous mes bourreaux? Pourtant... vous voulez être mes juges? Il y a beaucoup de contradictions dans vos dires messires.... mais si c'est ainsi.... alors soit.... et sachez.... je n'ai nul besoin d'être pardonné par des êtres tels que vous. Alors.... mourrez pour rejoindre l'homme à qui vous obéissez comme de bons toutous... "


Callisto n'était pas d'humeur joueuse bien que pourtant, ses sarcasmes avaient été prononcé dans un ton bien calme. Mais à la fin de son monologue, voilà que la jeune femme ange décocha une flèche mais un étrange trou noir apparu, avant littéralement la flèche puis disparut aussi mystérieusement que cela était apparu.

" Magie noire quand tu nous tiens... Mais... ne trouves-tu pas que tu es une bien mauvaise soldat de dieu??? Quelle bassesse que d'attaquer son adversaire ainsi, non? "

Là, le comportement de l'ange changea aussitôt, sous le regard étonné de ses deux compatriotes. Les mots de Callisto étaient entrés comme en résonance avec les doutes que la jeune femme portait en elle. Les yeux exorbités, prenant alors sa tête entre ses deux mains, ce fut comme si une folie foudroyante la saisissait, le doute s'était installé sur son incompétence. Elle lâcha alors toutes armes et tomba à genoux alors murmurant encore et encore qu'elle était indigne. Ce qui s'était passé? Simplement le pouvoir d'archange de notre déchue qui entrait en action. Notre damnée était capable d'accroître tout sentiments négatifs qui animaient un être afin de le faire défaillir.

Maintenant, Callisto n'avait plus que deux adversaires à combattre puisque celle-là n'était plus apte à faire preuve de violence à son encontre. Le plus enragé des deux anges fonça alors tête baisser avec sa lance sur notre déchue qui l'évita alors de justesse, manquant alors de l'empaler mais réussit à déchirer sa robe. Il était rapide le bougre.... Puis soudainement, la célèbre faux de Callisto apparut dans ses mains. Mais alors que celle-ci livrait combat avec le plus écervelé, le second profita de l'inattention de notre déchue pour l'attaquer à son tour.

Cependant, notre damnée se montra plus perfide que ce qu'ils auraient cru. Et alors que l'ange portait ses deux dagues de façon croisée afin de pourfendre notre impétueuse jeune femme, les lames la traversèrent.... mais elles blessèrent alors l'ange colérique. Iolas, puisque tel semblait être son nom, en tomba des nus. Il venait de blesser son propre compagnon.

L'ange déchue n'était bien évidemment pas émue pour si peu, et elle profita de leur surprise pour saisir sa faux et la brandit en hauteur. Étonnée, elle se vit alors arrêter par le lancier blessé. Visiblement, ses plaies n'étaient que superficiels et sa rage lui donnait encore beaucoup de force. Curieusement, cela lui rappelait quelqu'un... Néanmoins, un petit sourire se dessina sur ses tendres lèvres rosées. Cela faisait si longtemps qu'elle n'avait pas eu un combat de qualités contre ses cousins qu'elle détestait tant... Mais voilà, le combat deux contre un repris une nouvelle fois.


" Pauvres fous.... comprenez que notre combat est vain... Vous ne trouverez que la mort contre moi... votre impétuosité n'a d'égal que votre jeunesse... "

Callisto n'aurait alors aucune pitié et aucun égard pour eux. Ils voulaient sa mort, ils y trouveraient la leur. Le lancier renouvela alors une attaque directe, mais là encore, la déchue se joua de lui, et son arme la traversa. Cependant, l'élan qu'il prit ne put être réfréné et il avançait tout droit vers elle...puis brusquement, l'expression de son visage se contorsionna de douleur et ses yeux devinrent livides. Il blêmit en moins de temps qu'il fallut pour le dire et recula tout en lâchant son arme. Là, il vit que son corps venait d'être traversé par une main, une main portant des griffes, celle de Callisto. Il tenta de maudire la jeune femme mais le temps lui manqua...

Il ne restait alors que l'homme aux dagues. Celui-là était le plus intelligent et le plus habile, soit dit en passant, celui qui lui porterait plus de difficulté à battre. On put entendre pendant dix bonnes minutes le bruit des cliquetis de métal, des entrechoques de la faux contre les épées. Chacun n'en démordait pas, pourtant, il allait n'en restait qu'un. Iolas possédait des pouvoirs pyrokinésiques, cependant, il ne réussit pas à toucher la belle à cause de la magie noire qui étouffait ses flammes dans le néant. Il était pourtant aussi plus rapide que Callisto mais... il n'avait pas l'expérience du combat de la déchue. Et alors qu'il croyait faire face à elle, pensant qu'il avait réussi à la tuer, il vit que ce n'était qu'une illusion... et quelle illusion. Il venait de tuer la troisième ange à qui Callisto, dans un dernier moment, venait de voiler les véritables traits avec les siens. La culpabilité le saisit alors tout aussi rapidement que la confusion, cependant, il n'aurait pas le temps de comprendre qu'une faux vint se glisser sous sa gorge... et sa tête roula sur le sol boueux et ensanglanté.


" Vous vouliez d'un jugement divin... vous y avez eu presque droit... "

Les armes de notre belle dame disparurent alors, et la pluie qui alourdissait ses vêtements vint par la même occasion laver le sang qui salissait son laiteux visage. Les trois anges gisaient maintenant sur le sol comme pauvres âmes et Callisto se tenait impérieuse devant les corps. Etre pardonner par les anges.... elle en avait certainement pas besoin...


Dernière édition par Callisto Agarwaen le Lun 17 Nov - 0:21, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Le pardon que l'on ne peut accorder [ PV Lord Luis Bishop]   Le pardon que l'on ne peut accorder [ PV Lord Luis Bishop] Icon_minitimeMer 26 Nov - 13:50

[Immense pardon pour le retard et l'attente que je t'ai causée.]

Chronique d’un fou

« Il n’y a point de génie sans grain de folie. »
Aristote

-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-


L’histoire a démontrée à plusieurs reprises la citation ci-dessus, même si l’on ne veut pas l’admettre elle reste vraie. Exemple connu, Einstein qui paraissait pour un marginal un peu malade mentalement, et ce à cause d’une coupe de cheveux ridicule. Pourtant, cet homme a reçu un prix Nobel, loin de nous l’idée d’insulter son intellect. On aime de plus en plus utiliser l’expression « savant fou », pourtant elle n’a aucun sens véridique. Un savant fou n’existe pas, quoi qu’on en dise, ces êtres restes des personnes tout autant saines d’esprits que vous et moi. D’un point de vue juridique on dit qu’elles peuvent « s’auto-suffire », ces êtres sont tout à fait capable de mener une vie relativement « normale », quoi que, qu’est ce que la normalité aujourd’hui ? Les tâches quotidiennes ne sont pas un souci pour elles.
Et bien, ceux qu’on appelle des savants fous sont des personnes qui ont acquis un degré d’intelligence, une vision des choses qui dépassent même l’étique. Exemple très controversé : Hitler. Certes les atrocités qu’il a commises ne méritent pas d’éloges, pourtant de sa logique à lui, ses actes avaient un sens, et Dieu sait si ces actes dépassaient l’étique. Les savants fous sont classifiés dans la catégorie des incompris de ce monde.
Il est aussi important de remarquer que la folie a bon dos. Cette névrose tant physique que psychologique se croit capable de déculpabiliser n’importe qui. Cette vision reste simpliste, les vrais fous, ceux qui ne cherchent pas de raisons d’atténuer leur acte, ceux là ont compris ce qu’est la folie. Est vrai fou celui qui ne refoule aucune partie de sa personnalité, peut être est-ce un schizophrène, un attardé, autiste ou autre.
Rare sont ceux qui vivent avec ce fardeau, encore faut-il le considérer comme tel. Le premier Malkavian fut châtié par Caïn, du moins c’est ce que l’histoire raconte. Pourtant une question trotte dans la tête du fou présent : Est-ce vraiment un châtiment ? Certes la folie complique les rapports humains, et pourtant elle est tellement salvatrice.
En ces terres détruites du Yin et du Yang, la folie avait trouvé fidèle partisan en Nostra Damus. L’histoire de ce brave reste néanmoins banale, une vie avant sa vampirisation, puis une renaissance au sens littérale. En sa longue vie il a pu vivre notre vampire, pourtant jamais il n’a été aussi sur de ses conviction qu’aujourd’hui. Le baiser des névroses a touché cet homme, irrémédiablement il a succombé à ce charme et aujourd’hui encore il en subit les sévices.

Toutes ces belles phrases pour bien peu de choses vous me direz. Vous pouvez penser que vous avez raison, ce prologue ne joue pas dans l’action, il sert juste à tout ceux qui s’intéressent à Nostra. Les êtres voulant cerner la folie, aussi compliqué soit cette tâche peuvent tenter de trouver une logique dans les actes du vampire. Vous verrez que la folie agit avec un moteur très simple que l’on peut toujours résumer en un seul mot. Frankenstein : vie, Hitler : unité, Nostra Damus : Dieu…
Tout fou gagne à être connu, la folie est mère porteuse des idées de ce monde. Vous l’apprendrez sans doute avec le temps, elle agit, on ne sait pas pourquoi ni comment, elle fait simplement avancer les choses.
Assez de maux inutiles pour votre cervelle, revenons en aux bases, les fondements même de l’écriture : l’action.

C’est par choix que Nostra Damus était sortie ce soir là, le temps était froid, la pluie battante et l’odeur du vieux port peu plaisante. C’est la curiosité qui avait poussé notre vampire en ce lieu, le port était un des lieux qu’il n’avait jamais visité, car oui, on ne voit jamais la totalité du monde, une parcelle reste cachée. Les vieux containers arboraient le lieu, et quelques épaves de bateaux laissaient leur mat s’élever au delà du niveau de l’eau.
Pourtant ce n’est rien de ce décor qui mit notre vampire dans une sorte de transe inexplicable. L’ouï vampirique est un atout parfois inestimable. Au loin il avait très distinctement entendu les phrases qui venaient d’être prononcée, il était question de Dieu, de meurtre et d’une femme. Ces mots vinrent titiller l’oreille du Malkavian comme une femme qui viendrait lui pincer le cou de ses dents, l’excitation montait en lui.
Il ne se mit pas pour autant à courir, le vampire, certes avec un visage en transe s’avançait calmement vers le lieu du crime, car ce soir il y aurait un crime. Tout ange tuant devient déchu, or ils voulaient tuer une déchu, banalité banale n’est ce pas ? Les grosses gouttes de pluies empêchaient une vision clair de la scène, l’ouï servait de guide.
L’eau trempait ce fou, ses cheveux mi-long étaient pour la plupart plaqué sur son front, quelques mèches entachaient sa vision. Les larmes de Dieu ruisselait le long du visage du bellâtre, un regard rougeâtre, un nez fin et des lèvres fine couleur pêche, aucune prétention en somme, si ce n’est celle d’un vampire. La chemise blanche, oui il a osé mettre un vêtement blanc, était littéralement trempée, se plaquant contre le torse du vampire, une musculature simple, pas très proéminente, dans la normalité. Son pantalon noir était lui aussi mouillé, de toute façon peu importé, les vampires ne ressentent pas le froid.

Le vampire arriva après la bataille, il se trouvait maintenant devant trois cadavres angéliques, et une femme triomphante devant eux. Le regard obnubilé par le sang des fils de Dieu, le vampire se mit à applaudir bruyamment la déchu devant lui. Il releva son regard devenu rouge vif et tira une révérence digne d’un preux chevalier.
Un sourire caustique aux lèvres, il s’avança vers la demoiselle, et d’une voix amusée il lâcha sa réplique :


« Bravo ! Bravo à Callisto Agarwaen ! Vous venez de faire preuve d’une grâce sans égale, dieu doit pleurer ses fils défunts. »

Sans plus attendre, notre cher vampire s’avança vers la demoiselle d’un pas frivole et lui attrapa une main, la gauche en l’occurrence, il la leva et la porta à ses lèvres pour y faire un baisemain. Quelques gouttes de sangs étaient restées sur l’endroit du baiser, le vampire put aisément s’en délecter au passage.
Sans approche était peu engageante certes. Elle n’aurait aucun mal à voir que ce Malkavian était un fils de Caïn, sa peau laiteuse et ses canines ne trompent pas. Elle comprendrait alors pourquoi il connaissait son nom, l’ouï des vampires est surdéveloppée. Il se redressa et attendait sa réaction, elle portait bien le nom de sa race. On pouvait voir la beauté d’un ange derrière la déchéance qui l’avait emporté lors de son émancipation divine. Nostra Damus adorait ça…
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