Crystallys- Garou [En cours]

Nom :
Prénom : Crystallys
Sexe : Féminin
Âge : 12ans
Race : Hyène-Garou (Lutin)

Pouvoirs :

* Se métamorphoser en un seul animal
* Se régénérer
* Maîtriser la magie blanche ou la magie noire
* Mot de volonté (chaque lutin à un mot, qu'il ne connait pas, et quand il prononce ce mot un terreur immense monte dans son interlocuteur. Le lutin oublie aussitôt le mot qui à causer ça et si on cherche à lui faire comprendre son esprit nuira l’évidence, au pire il oubliera juste après. )
* Pensées brouillées (quand on cherche à savoir les pensées d'un lutin ou même quand on utilise la télépathie près d'eux ce qui arrive est souvent assez surprenant , mais ce n'est jamais ce que pense les lutins...)

Armes : Une hache, je pense qu’elle est à moi, je l’ai trouvé. Peut-être… Bah, peut importe.

Histoire :

J’ai toujours vécut avec mes sœurs, toujours. Mes parents ? On s’en fiche d’eux, ils ne sont pas importants, ce sont des idiots de toute façon. Aliénor les adorait je crois, elle a toujours été trop sentimentale. Rose ? Je ne sais pas, je ne la comprends pas, trop simple et bien trop compliquée pour moi. Je suis sûre qu’elle ne se comprend même pas elle-même. Bref, j’ai toujours vécut avec mes sœurs, on est triplées c’est normal.
Mon enfance ? Un truc basique, normal, enfin, sur l’échelle lutine quoi. Pour vous j’aurais mené une vie pleine de rebondissement, de fille des rues, une vaurienne qui collectionne les bêtises. Mais je n’y peux rien si vous vivez des vies ennuyeusement idiotes, c’est votre choix je vais venir vous embêter là-dessus, ça ne m’intéresse pas de toute façon. La seule différence avec les autres enfants lutins c’est que nous étions trois, on se séparait donc pour la journée et puis on se retrouverait le soir dans notre chambre. On se mettait sous les draps pour nous amuser et on se faisait un bilan, puis on donnait des points pour les farces que l’on avait fait. Je gagnais souvent, sauf lors des coups d’éclats d’Aliénor, Rose elle, je ne sais pas pourquoi elle ne faisait pas plus de choses. Parfois je les voyais me regarder avec étonnement, comme si ce que j’avais fait était bizarre, je ne comprenais pas. Je ne comprends toujours pas d’ailleurs, elles ne semblaient pas comprendre que si elles faisaient de plus grandes choses elles faisaient bien plus mal. Notre but était bien de faire souffrir les autres, non ?

Tout de même, quand nous sommes arrivées à l’âge de 8ans il se passa quelque chose d’anormal. Pour une fois nous étions toutes les trois en train de nous amuser, pour une fois quelque chose de très gentil, enfin si je me souviens bien… Bref, un homme est arrivé vers nous, tout gêné et dit :
« Je suis désolé. Vos parents ont disparus dans un arc-en-ciel. »
Ces temps-ci il y en avait beaucoup plus, oui, il y avait bien plus de gens qui quittaient le monde merveilleux des lutins pour se faire avaler dans un arc-en-ciel. Ainsi les parents aussi, bon. Je commençais à imaginer dans ma tête comment insupporter le porteur du message lorsque j’entendis un sanglot, puis deux. C’était bien sûr Aliénor, mais pourquoi pleurait-elle ? Je ne comprenais pas. Éberluée, je la regardais pleurer. Qu’est-ce qu’elle avait ? D’habitude elle pleurait quand je l’embêtais, quand on lui criait dessus. Les gens pleuraient aussi parfois après une de mes actions, même si le plus souvent ils criaient. Rose aussi pleurait parfois, quand elle rigolait trop, on ne savait jamais pourquoi.
« Bah… Ali… Pourquoi tu pleures ? »
Elle m’a regardée, sidérée elle aussi, et à encore plus pleuré. Elle continua longtemps, je regardai tout cela, sans bouger, sans même réfléchir normalement. Je vis Rose essayer de la consoler, sans savoir si elle comprenais pourquoi Ali pleurait. Non, c’était impossible, jamais Rose ne serait plus intelligente que moi, ce serait contre nature. Alors, pourquoi ?
Je ne reposai plus cette question, je ne voulais pas faire plus pleurer Aliénor. Mais le mystère de ce jour reste entier, sans que j’arrive à le déchiffrer.

Après ce jour nous avons du nous débrouiller totalement seules, pour moi cela ne changeait pas grand chose à part que je devais faire plus souvent la cuisine et que nous avions déménagées dans un endroit plus petit. Mais je voyais plus souvent Aliénor avec un visage triste, même si Rose y remédiait souvent avec ses débilitées. Celle-là d’ailleurs, je ne pense pas qu’elle ait changé, je ne la comprends vraiment pas, toutes les deux en fait. Je ne comprends pas grand monde, non, je ne comprends personne. Ils sont trop étranges, ils ont une logique à la fois trop stricte et trop large. J’ai l’impression que lorsque je vais à gauche tout le monde va à droite, ou inversement. Mais ce n’est pas moi qui suis illogique, ce n’est pas parce que le reste du monde est loufoque que ce sont eux qui sont normaux.
Alors, Aliénor et Rose sont comme les autres aussi ? Non, je pense qu’elles sont aussi spéciales à leur façon, toutes aussi incompréhensibles les unes aux autres.

Nous avions déménagées depuis deux ans, j’étais seule dans la forêt et je me promenais tranquillement. Je ne savais pas trop quoi faire aujourd’hui, je savais qu’Ali allait faire encore un gros coup aujourd’hui et que j’allais donc perdre ce soir lorsque l’on compterait les points. Bien sûr j’avais toujours le classement général, mais je n’avais pas envie de me casser la tête. Je crois que c’est ça la déprime, cette envie de ne rien faire sachant que cela ne servirait à rien. Certes c’est amusant de faire souffrir, mais à force de faire les mêmes coups cela devient ennuyant et fade, je faisais de plus en plus de grandes choses pour connaître plus de joie. Soudain je vis une hache figée dans un tronc, toute seule et abandonnée. Étonnée, je me suis assise à ses côtés, d’habitude les lutins bûcherons n’abandonnaient jamais leur hache.
« Tu es toute seule Hache ? Tu veux que je t’emmène ? »
Je suis gentille avec les objets, après tout ils ne peuvent pas souffrir, ce n’est pas marrant. Je pris son silence pour un oui et la délogeait d’une main, puis continuait mon chemin. Je traînais Hache derrière moi et elle faisait un petit trait sur mon chemin. Puis…
« Petite… »
C’était un lutin bûcheron, sûrement celui qui avait abandonné Hache. Il était assis contre un arbre, et il était plein de liquide rouge. Curieuse je suis allée vers lui, suivie de Hache.
« Aide-… moi… Appelle… les autres… »
Il voulait que je l’aide ? Mais pourquoi je l’aiderais ? C’était absurde. Notre but à mes sœurs et à moi était de faire souffrir les autres, je ne pouvais pas l’aider. J’approchais donc sans répliquer, sous son regard étonné. Quel idiot, vraiment. J’étais face à lui, toujours silencieuse, je le regardais, et j’avais l’impression de lire la peur dans ses yeux.
« Dis, tu veux bien souffrir pour moi ?
-N… Non ! »
Je fis une moue, pour une fois que je demandais poliment, c’était vexant. Surtout qu’il souffrait déjà, mais pas à cause de moi, c’était rageant. Je jetai un coup d’œil à Hache, puis haussait les épaules.
« Tant pis. »
Au fond, peut importait s’il n’était pas d’accord. Je lui fis un sourire, levait Hache tout en me délectant de sa peur. Puis je frappai, une fois, deux fois, tandis qu’il poussait un cri ignoble qui me fit mal aux oreilles. Quoi ? Il osait me faire souffrir ? Il n’y avait que moi qui avais droit de la faire ! Et je frappais encore, en m’arrêtant lorsqu’il s’arrêta enfin de crier. Il ne bougeait plus, il ne respirait plus, il était plein de sang, et moi aussi. C’était ça mourir ? Il était mort ? Je le regardai un moment avec étonnement pour enfin me mettre à rigoler, de plaisir. Je venais de trouver un nouveau jeu, très facile à gagner en plus.

Le monde fut détruit à mes 12ans. J’avais joué quelques fois à mon nouveau jeu, mais je ne l’avais pas dit à mes sœurs. Etrangement j’avais eu l’instinct que cela ne leur plairait pas, que cela ne se faisait pas, et malgré tous les points que j’aurai put gagner, je ne dis rien. Elles étaient de trop petites joueuses, elles se satisfaisaient de trop petits plaisirs, moi j’avais trouvé quelque chose de bien plus amusant, de bien plus réjouissant.
Mais je voulais vous parler du jour où mon monde a été détruit. Tout allait bien, je grignotais des biscuits que j’avais ‘empruntés’ lorsque Aliénor apparut. Elle avait les cheveux ébouriffés, les yeux rouges, des larmes sur les joues, elle semblait totalement désespérée. Elle alla jusqu’à moi, fondit dans mes bras et entre deux sanglots déclara :
« Rose... elle a été emmenée… par un arc-en-ciel ! »
Tout devint noir et blanc, il n’y eut plus de sons, plus de mouvements, plus d’odeurs, la joie de mon dernier meurtre s’était volatilisée. J’étais le cerveau, Ali était l’âme, et Rose était le corps. Nous n’avions plus de corps, et pour la première fois de ma vie du liquide tomba de mes yeux. Pour la première fois je sentis un vide. J’eu peur.

« Il faut y aller !
-Mais comment on fait ?
-On s’en moque, on va chercher un arc-en-ciel !
-Mais… Autant attendre ici, ce n’est pas en partant que nous trouverons un arc-en-ciel.
-Pourquoi pas ! Il faut filer !
-Cryyys… »
Ce débat de partir ou pas à la recherche d’un arc-en-ciel dura quatre jours, quatre jours affreux. L’équilibre était brisé sans le corps, Ali et moi n’arrêtions pas de nous disputer, pour tout, pour rien, pour Rose. Elle n’arrêtait pas de pleurer, je n’arrêtais pas de crier.
Puis il apparut : l’arc-en-ciel. Dès que nous le vîmes dans le ciel nous poussâmes un cri de découverte et nous avons courut. Evidemment j’allais plus vite, avec un rire de joie j’ai sauté en plein dessus en faisant un signe à Aliénor pour qu’elle me suive.
Nous aurions du y aller toutes les deux, nous avions fait une terrible erreur.

J’étais seule. SEULE ! Toute seule, dans cette immense forêt. Où était Ali ? Où était Rose ? Pourquoi n’étions-nous plus ensembles ? C’était impossible, c’était affreux, c’était… Je criai, un cri de terreur pure et simple, j’étais seule et ce simple mot me faisait comprendre combien la présence de mes sœurs m’était nécessaires. Il n’y avait plus que Hache, qui traînait toujours derrière moi, silencieuse. Ainsi que mon sac, toujours pendu à mes épaules, contenant mes derniers vols, ou mes préférés.
Il fallait que je m’amuse, il fallait que je tue quelqu’un. Il fallait que je retrouve mon petit plaisir ! La première personne que je trouvais était immense, au moins quatre fois plus grande que moi. Mais peu m’importait, je savais que le monde des arcs-en-ciel était peuplé de monstres.
« Dis, tu veux bien souffrir pour moi ? »
L’être me regarda, je le regardai, puis il se pencha vers moi. Il était accroupis et souriait. Son sourire était identique au mien, en peut-être pire. Puis il ne fut plus un géant, il se transforma en un loup aux yeux pleins de haines. Aussitôt je compris qu’il fallait que je me défende et je frappai de toutes mes forces sur son museau avec Hache. Il hurla, je courus. Il fallait que je trouve un arbre aux branches basses pour pouvoir lui sauter dessus et le tuer. C’était peine perdue, il me rattrapa et me mordit la jambe pour que je m’arrête.
Je ne compris pas pourquoi mais après il s’arrêta, il me regarda m’asseoir contre un arbre, puis il se retransforma en géant, assis en tailleur. Il souriait, moqueur. Moi, j’étais intriguée.
« Pourquoi ne m’as-tu pas tué ?
-C’est plus amusant ainsi. J’ai hâte de te regarder souffrir à cause de ma malédiction.
-Ta malédiction ? »
A ma question, il éclata de rire. Il était vraiment étrange. J’avais mal à la jambe…
« Mais dis-moi plutôt petite lutine. Pourquoi voulais-tu me faire souffrir ?
-Parce que j’… ça. »
Je ne sais plus ce que j’ai dit. Mais juste après ces mots il eu soudain très très peur, il me regarda même avec terreur. Puis il se transforma de nouveau en loup et prit ses jambes à son coup. Je n’ai pas compris pourquoi, je n’ai pas cherché, cela faisait longtemps que j’avais abandonné l’idée de chercher à comprendre les autres. Par contre, je fus étonnée de voir ma jambe arrêter de saigner si rapidement…

Cela fait maintenant trois jours que je suis dans cette Terre Maudite à la recherche de mes sœurs. Et la lune est bientôt pleine…

Physique :

Les autres sont très grands, surtout ici. Sinon je pense être de taille normale, comme mes sœurs quoi. Contrairement à elles j’ai les cheveux courts, et puis verts aussi. Mes yeux eux sont rouges, avec une nuance jaune vers le bas. J’ai la même couleur de peau que mes sœurs, mais les autres par contre sont souvent plus foncés. Tout comme elles j’ai un bandeau dans les cheveux, le mien par contre a un nœud. Je m’amuse avec les nœuds, en fait je me sers un peu de toute mon apparence pour approcher les idiots qui croient que je suis inoffensive. Surtout ici, ils veulent souvent me chasser à coups de pieds comme si je n’avais pas de hache dans les mains… Tant pis pour eux.
Les autres sont souvent habillés de couleur, contrairement à la normale qui est de s’habiller totalement en noir avec quelques endroits blancs. D’où vient cette norme ? Mais… De nous bien sûr ! Nous nous habillons toutes de noirs, et ces incapables d’autres de sont pas capables de faire pareil. De même, ils ne se mettent pas en robe… Surtout les hommes. Bien sûr il y a quelques choses qui ne sont pas normalisés, par exemple le style qui est un peu différent de chacune. Moi, je n’aime pas dénuder mes bras, je ne sais pas pourquoi, en tout cas je ne le fait pas.
La première fois les gens disent souvent que je suis mignonne et je crois me souvenir que mes parents disaient que j’étais un trésor. Je ne les crois pas, ce n’est pas dans mes habitudes, ces idiots d’adultes croient toujours que nous sommes tout aussi idiotes qu’eux et peut-être plus crédule. Alors que c’est eux… Bref, je ne pense pas être spécialement mignonne, je suis normale, comme mes sœurs.

Caractère :

Je suis totalement normale. Tout comme mes sœurs d’ailleurs, mais nous sommes pourtant différentes. Les autres sont tous étranges, ils semblent se soumettre à des règles inimaginables en ignorant la pure logique. En plus ils se croient normaux, alors qu’ils me traitent de folle jour après jour. Déjà ils ne semblent pas comprendre que faire souffrir est un plaisir incomparable, je l’ai appris dès notre enfance avec nos farces répétitives, notre but était de faire souffrir : c’était donc forcément agréable. Mais maintenant je dois me retenir, parce que ceux qui sont ici sont très forts et ne veulent pas souffrir tranquillement. Je dois continuellement leur demander la permission, et certains m’attaquent alors que je n’allais rien leur faire puisqu’ils n’étaient pas d’accord. Je continue tout de même à profiter des malades et des mourants, m’amusant avec Hache. Ah oui d’ailleurs, Hache. Ils n’arrêtent pas de me regarder bizarrement quand je lui parle gentiment. Que croient-ils ? Évidement que je suis agréable avec Hache, c’est un objet, elle ne peut pas souffrir ! De plus, elle est très utile pour faire souffrir les autres.
Et puis, il y en a qui aident les autres, il parait que certains passent leur vie à ça. Pourquoi aider les autres quand il est bien plus amusant de les faire souffrir ? Ils sont vraiment trop étranges. Ah, une autre de leur exubérances ! Vous savez qu’il y en a qui disent s’aimer ? C’est totalement illogique non ? Aimer une autre personne, comme si quelqu’un pouvaient faire cela ! Aimer, c’est être tellement habitué à quelque chose que cela en devient logique et appréciable, on ne peut pas s’habituer à aimer quelqu’un !
Attendez… Et si ce que je ressentais pour mes sœurs, c’était ça ?

• Petit plus : Rien. J’ai dis que j’était normale !

Excusez-moi, cela ne tenait pas dans un seul message, je mets donc un bout ici ^^ Ma fiche est donc terminée, j'espère qu'elle vous convient !

[Nii-chan j'arriiiiiive !]