et voilà l'histoire détaillée....
Chapitre 1 : une libération
Elle n'était encore qu'une gamine.La , elle se revoie encore, avec une précision incroyable, jouant aux abord du village. Elle n'a ni famille ni parents. Les gens l'ont recueilli par simple charité. Qui aurait été assez cruel pour abandonner un pauvre bébé abandonné dans le froid?Non... personne n'en serait capable...pfffff...Ces humains... Elle les méprisait tant, eux et leurs principes à deux sous. Ils étaient faibles. Cette race aurait du s'éteindre depuis longtemps. Pacifistes, voilà ce en quoi ils se déclaraient.Elle les aurait plutôt qualifiés de passifs. Chacun dans son petit monde, son train train quotidien, ne cherchant pas plus loin à voir que le bout de son nez. Pitoyable. Déjà, elle avait soif d'aventure. Elle voulait découvrir le monde tel qu'il était.Rien ne la rattachait ici. Il fallait juste oser. Balancer son maigre passé. Mais après tout, elle n'était rien, alors que risquait-elle exactement? Pour cela , il fallait essayer.L'occasion se présenta plus tot qu'elle ne l'aurait prévue.
Elle se souvenait parfaitement d'eux, de leur grande capes, et de leurs regards menaçants. Des tueurs , voilà ce qu'ils étaient. Leur race importait peu. La seule chose qui comptait, c'était ce vent de destruction qui soufflait parmi leur rang . Un souffle de peur, de terreur, de carnage, de damnation. Ils étaient un dizaine, mais quelque minutes leur suffit pour détruire le petit village. Ils n'avaient aucun motif, si ce n'est l'envie de détruire, de faire le mal autour d'eux.Et elle , elle restait , ame innocente au milieu de toutes ces horreurs. Des ces hommes tués, de ces femmes violée, de ces enfants qui pleuraient sur les corps de leurs parents. Elle regardait ce massacre avec froideur et indifférence. Les humains étaient faibles. Ils méritaient de mourir.
Elle même était une humaine, et elle devait mourir parmi eux. Elle le méritait , tout comme eux. Pourtant, les choses ne se passèrent pas ainsi. Un des guerriers qui semblait être le chef, s'avança vers elle. A ce moment précis, elle su que sa mort était inéluctable. Elle se prépara a mourir dignement, sans un cri, du haut de ces 10 ans.Elle était si belle alors, la tête haute, emplie de fierté débordante, elle s'apprêtait à mourir à la manière d'une princesse, affrontant la mort dignement. Que ce passa t-il dans la tête de l'homme à ce moment précis? Fut-il ému, de cette gamine, si belle, si pure, si fière, lui faisait face, du haut de son 1 mètre 36 et demi?Eprouva-t-il de la pitié? C'était la dernière chose que Siam désirait, qu'on éprouve de la pitié pour elle. Elle aurait cent fois préféré mourir plutôt que quelqu'un eusse pitié d'elle.Mais quelles que soient les raisons ayant poussé l'homme à agir, ce dernier l'épargna. Siam ne se souvint plus que de sa voix. La voix. Belle , puissante, envoutante, elle semblait venir de partout et nulle part, tombant du ciel et noyant la pauvre
Siam sous milles échos. La phrase fut courte , sibylline mais elle conduisit Siam pendant de nombreuses années, guidant ses pas vers un but inconnu.
_Pars. Oublies moi. Un jour nos routes se croiseront de nouveau.
Sur ce , ils tourna les talons, laissant Siam seule survivante au carnage. Les autres hommes lui emboitèrent le pas. Elle pris alors la fuite, quittant ces ruines maudites, tachées de sang , de crimes et de violence. Siam venait d'acquérir sa liberté. Mais quelle liberté! Si elle n'avait jamais osé franchir le pas, la voilà libre d'accomplir tous ces désirs. Mais le choc était bien trop brusque. Tout arrivait sur elle bien trop violemment. Sonnée et encore titubante,elle courut vers les bois et y disparut à tout jamais.Une page de son histoire venait de se tourner, à elle d'en écrire la suite, maintenant qu'elle était totalement maitresse de son destin.
Chapitre 2 : la survie
Trois
mois s'étaient écoulés depuis l'attaque du village. Trois mois c'est
court, mais pour Siam cela passa comme une éternité. La petite avait
grandi. Ou plutôt vieilli. En très peu de temps , elle avait du
apprendre à survivre, vouée à elle même. Elle n'était qu'une bête
traquée. Si faible.Tous ces rêves avaient exposés. Libre , elle l'était
, mais à quel pris! Point de bel étalon, point de compagnon de route,
point d'armes en tout genre, point d'aventure, de combats, de
rencontres. Ici, seule la loi du plus fort comptait. C'était suri
vivre
ou mourir.Elle n'était plus que l'ombre d'elle même, et toute parcelle
d'humanité en elle avait fuit son corps.Ses vêtements déchirés à de
nombreux endroits, ses cheveux gras et emmêles tenant plus de la
crinière qu'autre chose, sa peau sale, et maculée de sang lui donnaient
des airs de sauvageonne, chose qu'elle était devenue. Souffrant de la
faim, elle avait dut apprendre à chasser. Mais sans arme, la tache
s'était révélée ardue . Elle avait fini par mettre au point des pièges
plus ou moins efficaces, avait appris à reconnaitre certaines baise
comestibles mais cela ne suffisait pas. Elle crevait tout simplement de
faim.Les jours où elle parvenait à capturer du gibier étaient rares
contrairement aux jours passés sans manger, qui eux étaient de plus en
plus fréquents.... mais la faim n'était pas le seul problème. Il y
avait aussi le froid, mordant, ainsi que la fatigue. Elle ne dormait
que très peu la nuit, transie de froid, et surtout, à l'aguet de tout
bruit suspect. Les bois étaient dangereux, surtout la nuit et la
moindre erreur d'inattention aurait pu lui être fatale.Mais le pire
était surement la solitude.Personne à qui parler. Siam , se repliant
totalement sur elle même en avait presque perdu la raison. Retournée à
un état quasi primitif, elle allait même, dans des moments de folie et
de désespoir, à se prendre pour une bête.
Chapitre 3 : une nouvelle naissanceLa carvane passa à ce moment la. Siam, cachée dans les arbres les attendait. Ils étaient bruyants, et elle les avait etendu venir de loin. Le
jour commençait à tomber. Les dieux semblaient etre avec elle. Il était dangereux pour une caravane de cette taille de voyager la nuit et les marchands allaient probablement installer leur campement près d'ici.Elle les suivit, silencieusement , jusqu'à qu'ils décident de s'arrêter dans une
clairière. Les marchands semblaient joyeux. Siam, dans
les profondeurs des bois, entendait leur rires gras, ainsi que le
tintement les bouteilles de vins qu'ils ouvraient pour le souper. Il
était rare que ce genre de commerçants s'avanturent par
ici. Ils voyageaint de villages en villages, offrant leurs produits et
leur s services. Plus petite, Siam adorait leurs visites,
lorsqu'ils venaient au village. Maintenant ils étaient devenus
sa proie. Elle se souvenait encore des beaux tissus, les plateaux de
bronze, parfois même d'or ou d'argent, les bijoux,de la nourriture à
volonté. Ces caravanes étaient le rêve de tous les
gosses des villages, chacun rêvant plus tard de devenir marchand à son tour et
parcourir le monde pour vendre leurs merveilles.Mais le temps des
illusions était révolu pour Siam.
La nuit était
maintenant bien avancée et déjà , presque tous
les marchands étaient endormis. Bien sur, ils ne voyageaient
jamais seuls.Les guerriers entrainés les acoompagnaient pour
garder les marchandises. Mais Siam restait confiante. Tromper leur
vigilance serait un jeu d'enfant. Elle avait déjà fait
bien plus difficile par le passé.
Profitant d'un
moment d'inatention des sentinelles, elle se faufila à
travers le camp.Courant droit vers une des charettes qu'elle avait
repéré dans l'après midi. Elle glissa habilement
l a main sous la bache recouvrant le chariot et ne put s'empecher
d'esquisser un sourire lorsque sa main toucha un métal
froid.Gagné. Siam n'avait strictement rien à faire de
l'argent. Elle n'en avait pas besoin.Les armes par contre.... Tout
cela lui faciliterait tellement la tache.Elle n'eut pas même le temps
de saisir l'arme.Elle voulu hurler mais elle en était
incapable.Quelqu'un avait plaqué une main contre sa bouche. De
l'autre, il lui maintenait le bras fermement en arrière. La
douleur, violente commença à se faire sentir. Puis
rien. On avait du l'assomer.
Elle se réveilla
quelques minutes plus tard. Ouvrant faiblement les paupières,
elle fut d'abord éblouie par la clarté de la lune. Elle
avait quitté le campement mais se trouvait toujours dans la
forêt.Elle voulu bouger mais elle se rendit rapidement compte qu'elle
avait les mains liées. Elle se releva à moitié,
pour regarder l'homme qui lui faisait face. Elle fut frappée
par sa jeunesse et sa beauté.Il ne devait pas avoir plus de 20
ans. Son visage, très effeminé, était encadré
de longues mèches brunes. Il la regardait avec amusement.
Siam ne dit rien.
Cela faisait bien longtemps qu'elle ne parlait plus, et qu'elle
exprimait ses humeurs par des grognements. Le jeune homme continuait
de la fixer en silence. Aucun des deux ne semblait décidé
à parler. Face au mutisme de l'homme; Siam se décida
finalementà parler.
Sa voix inutilisée
depuis si longtemps était grave et éraillée
_relache moi._Non. La voix
était étrange. Presque assexuée. Mais
belle.Siam aurait tant de loisir de l'écouter, cette voix qui
plus tard, allait conduire ses pas.
_Pourquoi?Tu vaspas me garder éternellement ici. Laisse moi repartir._Non_Tu comptes pasargumenter d'avantage?_Non_Qui est-tu?_Je me prénomecaleb._Cela ne répondpas à ma question.A cet instant, il
esquissa un sourire.
_Pourquoi es-tu laà ton avis?_Je ne... elle
sentait qu'elle allait sérieusement s'enerver mais finit par
reprendre son calme. Meme si cette rencontre était pour le
moins étrange, il était agréable d'avoir enfin
quelqu'un à qui parler. Elle décida de profiter de ces
instant. Sa voix se radoucit, et elle poursuivit.
_Mon village a étéattaqué et pillé il a trois mois environs. Je vis seuleet complètement livrée à moi meme depuis. Jecrève de faim, de soif, de peur aussi. J'avais besoin d'unearme, j'ai vu la caravne et j'ai décidé de me servir._je n'en demandaispas temps. Il était inutile de te justifier._Qui es-tu etqu'attends tu de moi?Nouveau
sourire.Après une courte hésitation, il finit par
répondre.
_
Comme je te l'aidit, je m'appelle Kaleb. Je suis ce qu'on pourrait appeler... unrodeur.Les riches marchands font appel à mes services pourprotéger leur caravannes des gesn commes toi que ces espècesde gros balourds inutiles (qui ne font que nous encombrer davantage)sont incapable de repérer correctement.Etant moi meme unexpert en la matière, j'avoue etre plutot efficace.C'est bienpayé pour pas grand chose et ça me fait vaoyager.Maisla n'est pas la question. Aucun mot ne peux me décrire etseules les actions parlent.Mouvant si vite que
Siam eut à peine le temps de comprendre ce qui se passait, il
sortit une dague de sa manche et détacha les poignets de siam.
L'action avait à peine duré une seconde et la dague
avait déjà disparue dans les profondeur du long manteau
noir du jeune homme.
_Je suis voleur,assassin et escrot. Je n'ai aucun maitre si ce n'est l'argent et mesenvies. Je travaille pour celui qui me paie le plus cher quand cen'est pas pour moi meme.ceci répond-il à ta question?Face aux silence
qui avait entouré le jeune homme précédément, Siam était maintenant noyée dans un flot de paroles
qu'elle tentait d'assimiler sans les comprendre vraiment.
_Pourquoi meraconter tout ça?_A vrai dire , jen'en aie aucune idée. _Quellesconclusions suis-je cencé en tirer?_Celles que tuvoudras!De nouveau, la
tension commençait à remononter. Le ton de siam se fit
plus dur, plus impulsif.
_Cette discution nemène à rien! Je peux partir maintenantr?_C'est sigentillement demandé !répondit-il, un nouveau sourire
esquissé au coin des lèvres.
Mais tu es libre ma belle._C'est tout? Jepars comme ça? Vous me laisserez m'en aller, s'en riend'autre?_Bien sur._En ce cas....Elle fit mine de se
lever. Il ne la retint pas.Ce fut elle qui resta d'elle meme. Partir
oui, mais pour aller ou? Pour la première fois depuis des
mois, elle venait de retrouver une once de civilisation. Cet homme
était sa seule échappatoire, sa seule issue pour
échapper au cauchemar qu'elle avait vécu, son seul
moyen pour réaliser ses reves. Elle ne retournerait pas dans
la foret. Elle se retourna vers l'homme qui lui souriait.
_Tu l'avais prévu depuis le début pas vrai.L 'homme ne dit rien. Il tourna les talons. Siam le suivit. Une longue aventura
commençait.
- Citation :
edit : il reste encore deux chapitre et j'ai eut un bug au niveau du postage,je sais pas pourquoi il y a cette présentation comme ça, il revient à la ligne tout le temps, c'est super bizzarre....