Le bruit des pas sur l'herbe givrée (PV Sanosaki)

"Excusez mon indiscrétion, mais je me demandais quelque chose. N'aviez-vous pas froid, dehors, assise ainsi, par une température comme celle d'aujourd'hui?"

*Ais-je frois?* Azumie se posa cette question instentanément après la question du prénommé Sanosaki. Et la réponse lui venu aussi rapidement *Non je n'ai pas frois.* L'elfe ne pensait pas le moin du monde au froid et puis son épèce robe et sa grande cape la protéger du vent et du froid. Elle n'avait pas grandi dans le froid mais les nuit passées dans la clairière même si s'était le printemps étaient fraiches pour sa petite robe blanche.

"Non je n'ai pas froid merci. Et vous non plus n'est-ce pas?

La réponse crevait les yeux non l'expression pour l'elfe était très mal choisie, une personne qui pose une question de se genre était généralement insensible au sujet ou alors l'était vraiment beaucoup et voulait se faire plaindre... Et une question traversa l'eprit de l'elfe, elle ne se gena,pas pour la poser.

"Vous venez de loin? Ou alors il y avait des endroits très froids sur les terres du Ying et du Yang?"

La demoiselle ne connaissait presque rien sur Cassilmena, les quelques mois passés ici lui ne lui avaient apris que le strict minimum, peut être pourait-elle avoir quelques informations du métamorphe, il faudra qu'elle essaye.

« Eh bien...C'est grâce à cette grosse cape que vous n'avez pas froid, ou bien vous êtes comme moi? D'où venez-vous, au juste? »

« Ce n’est que ma cape qui me tient chaud et peut être aussi le fait que je n’y pense pas… Je viens d’une forêt à quelques centaine de kilomètres après la frontière vers l’Ouest, il ne faisait pas spécialement froid mais j’ai passé beaucoup de nuit dehors, je ne sais pas si sa a un rapport. Et puis le froid, il suffit de ne pas y penser… »

Le soleil devait se montrer éblouissant, il réchauffait la peau fine et blanche du visage de l’elfe rougit par le froid qui ne l’atteignait même pas. Il n’y avait plus de vent juste le froid et le soleil, le ciel bleu presque sans nuage, comment faisaient ces matins de débuts d’hiver pour être presque aussi parfait? Et puis l’elfe pensa à son interlocuteur, il avait peut être faim, tout le monde ne trouvait pas de charmantes personnes pour leur offrir du pain frai le matin, elle n’allait pas le garder pour elle comme une sauvage, elle sortit deux tranches de pains de sa sacoche et en proposa une à Sanosaki, elle mangerait la sienne juste après.

« Vous en voulez? Il y en a trop pour moi de toutes façon »

Elle avait déjà déjeuné mais l’esprit compliqué de l’elfe pensait que le métamorphe n’accepterait pas si elle ne mangeait pas en même temps.

[Excuse mon manque d’inspiration mais je suis malade et je ne voulais plus laisser ton message sans réponse.]

La jeune elfe lui répondit rapidement, et il comprit qu'elle ne provenait pas d'un endroit comme celui d'où il venait. En effet, il se doutait bien que peu de gens auraient accepté de s'installer dans une région aussi froide que chez lui: même les siens, à l'origine, l'avaient fait par dépit, parce qu'ils n'avaient nulle part où aller à part là, et également parce que les ennemis ne pourraient pas venir sans être habillés très chaudement, et ils devenaient malhabiles avec ces gros habits et dans une forêt enneigée. Un net avantage pour les nordiques qui pouvaient se permettre de sortir sans gros vêtement sur le corps. Ils étaient plus légers, plus rapides, plus agiles, et ils connaissaient l'endroit mieux que quiconque. Mais ce n'était pas le moment de penser à la stratégie de défense. Sanosaki était très maladroit avec les gens qu'il ne connaissait pas, et cela se transmettait par une froideur et une indifférence involontaires, simplement parce qu'il était trop antisocial pour savoir comment développer une conversation. En tout cas, pas consciemment. Ça venait tout seul, la plupart du temps, il se surprenait à poser des questions auxquelles il n'aurait pas pensé. Il vit à l'instant même où il se demandait ce qu'il pouvait bien dire l'elfe sortir deux bouts de pain, et elle lui en proposa un. Il accepta d'un signe de tête et en saisissant la tranche de pain.

"Merci."

Ce fut le seul mot qu'il prononça avant de mordre avec appétit dans le pain frais. Il ne lui fallut pas deux minutes pour engouffrer goulûment l'aliment et pas une miette ne restait. Lui qui était habitué de manger comme un ogre...Mais il n'allait pas s'en plaindre, au contraire, il était bien content d'avoir enfin avalé quelque chose de savoureux, car oui, pour lui le goût des choses était très développé, étant donné ses similarités avec les canidés, donc son odorat très développé. Mais l'interrogation "fatale" n'avait toujours pas de réponse: comment développer une conversation? Il ne voulait pas avoir l'air d'un mal élevé du genre "Salut! J'te pique ta bouffe, pis après ça j'm'éclipse parce que j'm'en fous de pas t'connaître, j'avais juste faim!" Il avait plus de manières que cela... Quelques mots s'échappèrent alors de sa bouche, sans qu'il ne puisse les contrôler, et il parut bégayer.

"Qu...Qu'est-ce qui vous amenée ici?"

[Ça va, c'est pas grave...Bonne guérison...]

« Qu...Qu'est-ce qui vous amenée ici? »

Il y avait deux façons de traduire cette question: la première était « qu’est ce que vous faite ici ? » et la deuxième, d’après les circonstances c’est « Pourquoi vous n’êtes pas resté chez vous, pourquoi vous êtes venu ici, sur Cassilmena » et l’elfe avait choisi (enfin pas vraiment) de comprendre la deuxième proposition, pourquoi était-elle sur Cassilmena… Le regard de l’elfe se voila d’un coup, elle était perdue dans ses pensés. C’était simple, elle fuyait le passé, elle fuyait cet adolescent qui lui avait fait connaître son premier amour, elle fuyait ces nuits dans la clairière, elle fuyait les dernières années de sa vie. Elle se ressaisit et regarda en direction de Sanosaki pour lui répondre après quelques secondes d’absence :

« J’ai entendus dire avant d’arriver que les terres du Ying et Yang avaient eu une deuxième chance, il n’y avait pas de raison que je n’en profite pas moi aussi. »

L’elfe avait prononcé cette phrase sur un drôle de ton, il n’était pas sec, loin de là ! Mais, il n’était pas aussi enjoué que d’habitude enfaite c’était un peu un ton… Neutre. Et pourtant ce n’était pas un sujet qui laisser l’elfe indifférente, il s’agissait tout de même de son passé non ? Azumie remarqua se manque d’expression et se dit en souriant que se n’était peut être pas si mal. Elle retourna la question au métamorphe en se rendant compte d’une chose :

« J’espère que j’ai bien répondu à votre question et que je n’étais pas complètement hors-sujet. Et vous, pourquoi êtes vous là ? »

Cette question avait plus d’entrain que la première et ne manquait pas totalement d’émotion. Cela rassura l’elfe qui n’était comme même pas vraiment inquiète pour une phrase sans entrain.

« Ton pain sent à des kilomètres. C'est ça qui m'a attiré ici. Je ne veux pas t'accabler avec les méandres de mon passé, je ne déteste pas en parler, mais je ne crois pas que cela va t'intéresser, et que tu as autant de temps à perdre... De toute façon, qui est-ce que ça va intéresser, ce qui m'est arrivé dans le passé... »

Sanosaki se trompait, son passé intéressait l’elfe et de plus, elle avait tout son temps devant elle et ne pensait pas que le passé du métamorphe sot une perte de temps. Azumie voulait en savoir plus, elle ne savait pas si l’homme aux cheveux noirs lui en parlerais. Elle lui demanda :
« Entendre ton histoire ne me dérangerait pas le moins du monde tu sais. Et si tu veux me la raconter je t’écouterais volontiers, à toi de voir. »

Sans vraiment que l’elfe s’en rende compte, le métamorphe l’avait tutoyé et elle lui avait naturellement rendu la pareille sans se poser de questions.
Azumie se demander si Sanosaki lui parlerait de son passé ou s’il avait que sa ne le déranger pas juste pour ne pas étaler sa vie à une elfe qu’il connaissait à peine. Et cette hypothèse était parfaitement acceptable, l’elfe se demanda alors si, si elle avait était à la place du métamorphe, se serait-elle confiée à une parfaite inconnue ? Après tout dépendait aussi du type de passé, une enfance heureuse et sans histoire se raconter beaucoup plus difficilement qu’une enfance difficile.

L’elfe regarda le métamorphe de ses deux grands yeux pâles l’écoutant attentivement pendant tout son récit. Sanosaki n’avait pas connu une enfance heureuse mais n’avait pas l’air vraiment malheureux d’en parler. Elle ne pouvait pas voir l’expression de son visage mais de toute façon la voir ne saurer d’aucune utilité ne connaissant pas la gamme d’expression du visage, une aveugle pourrait-elle reconnaître des expressions ? Sa restait à prouver. Et puis, sa ne lui aurait pas servit, Azumie n’avait pas besoin de sa vue pour connaître l’humeur des gens.

Et l’elfe ne savait pas comment interprété le fait que Sanosaki lui ai raconté son histoire, était-ce une preuve de confiance ou juste la preuve qu’il se foutait complètement des personnes qui pourrait connaître son passé? Azumie n’en avait aucune idée, ne connaissant pas assez le métamorphe pour pouvoir choisir entre ces deux hypothèses. Une autre chose interpella l’elfe, son interlocuteur n’avait pas l’air embarrassé quand il lui parlait de son passé. Même si ce n’était pas sa faute et qu’il n’avait rien fait de mal. I s’était juste battu, assez pour survivre mais pas assez pour ne pas se faire battre ; Azumie trouvait que le jeune aux cheveux de jais avait beaucoup de chance d’avoir un caractère fort. L’elfe savait bien que si le métamorphe lui avait demandé son histoire, elle ne serait pas resté impassible et pourtant son passé n’avait rien d’aussi tragique.

Elle avait beau avoir perdu ses parents très tôt, elle n’avait plus le souvenir de leur voix. Elle avait été recueillie et aimée par deux personnes âgées qui lui avaient appris à vivre avec son handicap. Elle avait juste flanchée quand son chemin croisa celui d’un jeune garçon qui fut son premier amour. Il avait disparu ne laissant derrière lui que ce collier qu’elle portait autour du coup en la laissant seule. Son collier, elle ne l’avait pas quitté, il était à elle et à elle seule ! C’était stupide, elle vivait dans son passé. Elle s’en rendait compte de rencontre en rencontre sur cette ile pleine de surprises. Puis elle se reprit, en rougissant, elle avait oublié le métamorphe devant elle. Elle voulut connaître la fin de l’histoire.

« Ah désolée, j’était perdu dans mes pensées mais je t’écoute si tu veux bien continuer ton histoire »

Elle accompagna sa phrase d’un sourire chaleureux.

Azumie avait encore écouté le métamorphe pâle avec grande attention ne replongeant pas dans ses souvenirs qui ne la hanteraient désormais plus. Elle ne faisait pas non plus attention à ses cheveux, fins, verts et électriques à cause du vent du froid et de la laine de sa cape mais sa n’intéressait personne et c’était normal, ce n’étaient qu’une chevelure après tout.

A la fin du récit, quand l’elfe s’apprêté à demandé à Sanosaki si il n,’avait pas dit plus tôt qu’il était né dans un village de métamorphe (sa mère n’aurait pas dut donc être au courant non), Azumie entendit un bruit suspect ressemblent à du tonnerre amplifié. Le son étrange paraissait encore loin mais se rapprocher très rapidement. La terre se mit à trembler dangereusement. La jeune femme bien que prise de panique faisait ce qu’elle pouvait pour garder son équilibre et comprendre se qu’il se passait. Avant qu’elle puisse questionner le jeune homme sur la nature et les raisons des tremblements et du bruit étrange le sol s’ouvrit sous les deux jeunes gens laissant apparaître une crevasse dont on ne voyait pas le fond. Azumie essaya de se rattraper à une pierre qui aurait put sortir de la paroi froide mais ne réussi qu’a se rattraper à la fine racine d’un arbre. Le grondement s’arrêta brusquement et le séisme avec.

L’elfe appela Sanosaki pour savoir, ayant pressenti avec plus de précision que l’elfe le séisme il avait réussi à rester hors de la faille, si il avait réussi à se rattraper comme elle ou si il… était tombé dans le gouffre qui paraissait sans fin.

« Sanosaki ! Tu es là ? »

Usant de toute la voix dont elle disposait elle appela le métamorphe. En attendant un quelconque signe de vie, elle chercha un appui plus stable qu’une fine branche qui pliait sous le poids (plume mais elle pesait comme même une cinquantaine de kilos). Elle trouva un petit rocher qui sortait du mur gelé. En voulant s’y appuyer l’elfe causa un éboulement et la racine qui la maintenait suspendu dans le vide craqua. L’elfe toucha le sol du gouffre en un bruit sourd.

*Qu’est ce que c’était ? Des battements réguliers comme des applaudissements ou... Un cœur qui bas ?*

« […] N’importe quoi ! »

*Une voix ? Elle m’est familière… Qui est-ce, je n’arrive pas à parler ! C’est tout près, la voix m’appelle, je la connais c’est tout près dans ma mémoire. Je ne parviens pas à m’en rappeler… Sanosaki ? Oui c’est lui.*

L’elfe ressenti une vive douleur au niveau du genou, d’horribles picotements, elle avait l’impression qu’un vampire la vidé de son sang… Elle voulu ouvrir les yeux, elle n’y arriva pas ! Elle voulu crier, impossible d’ouvrir les lèvres ! La demoiselle retomba dans l’inconscience…

Azumie était là, allongée à même le sol, la figure pleine de griffure, sa cape trouée et le genou en sang. De petites particules bleues voletaient gracieusement autour de sa tête, de la magie ? Certainement, mais Azumie n’avait d’une elfe que l’apparence, elle n’avait jamais réussi à utiliser ne serais ce que le plus petit de ses pouvoirs. Sauf peut être le soir de la mort de ses parents, même à quelques kilomètres d’eux, une lame invisible lui transperça le ventre et elle s’était évanoui à à peine quatre ans. L’empathie c’est sa?

*Encore se bruit ? Ce claquement qu’est ce que c’est ? Et cette douleur au genou ? Ah! Au bras, c’est comme une vielle plait rouverte je ne suis jamais tombée sur mon bras gauche ce n’est pas possible !*

Elle ouvrit les yeux en un sursaut tant les douleurs du bras et du genou étaient vives. Il n’y avait plus de poussière de magie dans l’air et il n’y n’en aurait sûrement plus dans le corps de la jeune femme avant un ou deux jours. Mais elle ne s’en souciait guère.

« Sa… Sanosaki… »

La voix de l’elfe était tremblante et mal assurée. Elle était terrifiée mais ne savait pas pourquoi. La douleur dans son bras la faisait souffrir et elle ne comprenait pas pourquoi, posant sa main sur le point de sa douleur, il n’y avait rien. Son manteau était intact et pas une goutte de sang ne sortait de son coude. Elle avait vraiment peur.

Sanosaki tendit un pansement et de l’onguent à l’elfe aux cheveux verts. Il lui fallu une ou deux secondes de concentration pour pouvoir trouver la main du métamorphe et par la même occasion, le nécessaire pour soigner le mieux possible son genoux blessé. Elle ne se concentra que sur la douleur venant de sa jambe gauche pour localiser le plus précisément possible sa blessure. Elle passa délicatement l’espèce de pommade sur sa blessure laissa une trentaine de seconde sa blessure (qui lui piquait atrocement) à l’air libre. Elle pansa ensuite son genoux gauche habilement malgré le peux d’expérience en matière de pansements.

Enfaite c’était aussi une des premières fois qu’elle soignait une blessure si profonde. Petite, quand elle courait dans les bois, il lui arrivait bien sure de tomber, mais c’était toujours ses parents, ou plus tard le couple qui l’avait recueilli qui la soigner et plus tard, courir ne lui apportait aucun avantage donc elle ne courrait plus et avait encore assez d’équilibre pour ne pas tomber sans raisons.

Fière de pansement, elle préféra demander confirmation à Sanosaki et par la même occasion lui demander pour sa blessure (l’elfe sentit bien sure la douleur dans son bras mais elle préférait demander. Et au moins, ils parleraient un peu)

« Mon pansement est bien mis ? Et ton bras, sa va mieux ? Enfaite, ta blessure me parait étrange, comment te l’ai tu faite ? »

La douleur dans son bras s’atténuer légèrement mais la faisait toujours souffrir. Mais l’elfe ne laissait rien paraître n’ayant aucune envie de passer pour la pauvre martyre de service.

En plus, le froid commençait à l’atteindre. Pourtant elle sentait presque les rayons de soleil sur sa peau. Presque, ils ne l’atteignaient pas. Les parois rocheuses faisaient de l’ombre, en plus le vent s’engouffrait entre les murs de pierres gelées. Un court frisson parcouru Azumie. L’hiver n’était décidément pas sa saison préférée.

« Ça va beaucoup mieux. Maintenant, il faudrait trouver un moyen efficace de remonter jusqu'en haut de la fissure, et revoir la lumière du jour... »

Effectivement l’elfe ne sentait presque plus la douleur dans son bras. Son genou ne la faisait plus souffrir mais elle savait qu’elle ne saurait nullement en mesure d’escalader la paroi rocheuse (même sans son genou blessé elle n’aurait pas réussi à l’escalader de toutes façons). Elle pouvait essayer d’utiliser ses pouvoirs, en tant qu’elfe elle avait une certaine maitrise sur la nature malgré son entrainement quasi-inexistant, elle était elfe depuis sa naissance et devait pouvoir réussir à… peut être modifié la forme des rochers de façon à les transformer en escalier ou alors à faire pousser un grand, très grand arbre ou encore un haricot géant comme dans Jack et le haricot géant, et normalement, aucun ogre ne vivait sur ce continent et la plante ne serait pas assez grande pour toucher les nuages (impossibles à toucher, c’est du gaz, il n’y a aucun château dedans). Elle prévint Sanosaki de ses intentions :

« Je vais essayer de faire pousser un arbre ou alors de décaler les pierres de façon à nous faire un escalier. Mais je dois d’abord m’entrainer, en plus je ne maitrise pas encore vraiment mes pouvoirs donc c’est juste un peu risqué, il ne vaudrait mieux pas que je fasse exploser ce fossé… »

L’elfe eu un petit rire nerveux et savait bien qu’elle ne devait pas rater son coup. Même en s’entrainant elle pouvait provoquer un tremblement de terre involontairement.
Elle ferma les yeux pour se concentrer, elle sentait les petites particules de magie traverser son corps, Azumie faisait de son possible pour les rassembler et les diriger vers ses mains blanches et égratignées. Elle voulait juste faire pousser un peu d’herbe sur le sol dur et terreux. La magie lui démanger les mains et ne demander qu’a sortir, il fallait qu’elle la contrôle pour ne pas exploser le sol plutôt que le couvrir. Elle laissa s’échapper une dose de magie bleue, en se concentrant sur l’image d’un sol couvert d’herbe vert. De fines étoiles de magie voletaient autour du sol en un bruit cristallin et inaudible pour une oreille humaine.

« Sa a marcher Sanosaki? Est-ce qu’il y a de l’herbe au sol ?»

« Oui. Ça a pris du temps, mais il commence à y avoir un peu d'herbe sur le sol... C'est un contrôle de la nature, que tu fais là? »

L’elfe avait du attendre une minute qui lui parut une éternité avant d’entendre un petit cri satisfait puis la voix du métamorphe lui annoncer qu’elle avait réussi. Mais elle savait que faire pousser quelques brins d’herbes et un arbre géant étaient deux choses très différentes. C’était un contrôle de la nature, c’était sa, en tant qu’elfe elle se devait de réussir au moins sa…

« Oui, enfin c’est juste un essaie parce qu’en faite je ne me suis jamais entrainée… »

L’elfe se releva en titubant un peu à cause de sa blessure récente mais elle guérissait vite et ne saignait plus. Elle s’appuya contre la paroi froide quelques secondes. Il allait falloir qu’elle fasse pousser cet arbre géant et se ne serait surement pas chose facile, Azumie n’avait pas de pouvoirs infinis…

Mais rien n’était jouer, il parait que quelque sois la chose qui arrive, c’est toujours pour notre bien et que même quelque chose qui nous parait négatif peut en réalité s’avérer positif ! Et si dans le pire des cas, on ne sait pourquoi rien ne marcherait comme prévu, il y aurait là deux cerveaux prêts à réfléchir pour trouver une solution à leur problème et à tous les autres qui se trouverons sur leur route. Si Azumie réussissait, elle se prouverait qu’elle sait utiliser ses pouvoirs et dans le cas contraire, il lui faudrait juste de l’entrainement. De toutes façons, il fallait y croire, peut importes les causes ou les conséquences des ses actes. Si elle s’en pensait incapable, la jeune femme ne pourrait rien faire… Il fallait juste qu’elle ai confiance en elle !

« Un arbre géant, c'est une idée... Seulement...si tu as besoin d'assistance, n'hésite pas à me le demander puisque...je possède également le pouvoir de contrôler la nature... Mais tu sembles positive, et c'est le meilleur moyen de réussir ce que l'on entreprend. Ceci dit, je n'interviendrai qu'à ta demande... »

L’elfe regardait Sanosaki avec étonnement, sa la surprenait qu’un métamorphe ai le contrôle de la nature, enfaite, elle pensait même que seul les elfes avaient ce pouvoir… Mais sa tomber bien ! Au moins, Azumie était rassurée sur le faite que même si elle ratait son coup ou manquer de puissance, Sanosaki pouvait l’aider grâce à ses pouvoir.

« Il n’y a aucun problème, tu peux m’aider quand tu veux. Je pense qu’il est même possible qu’on agisse en même temps même si je n’ai aucun problème. »

La « révélation » du métamorphe lui avait fait beaucoup de bien et elle avait retrouvé son optimiste légendaire. Elle se sentait prête et après, une fois qu’ils auront fait pousser cet arbre, ils pourront l’escalader, (sauf si les branches sont trop éloignée, se qui serait quand même très, très bête). Ils escaladeraient l’arbre et se retrouverait à la surface. Il faudra juste ne pas tomber à nouveau dans la dosse parce que là se serait vraiment fait exprès.

« A trois, j’essaierais de faire pousser cet arbre, à toi de voir si oui ou non tu m’aidera et quand. »

Azumie ferma les yeux et se concentra.

« Un… »

Elle faisait circuler la magie vers ses mains, rassemblait la moindre petite goute.

« Deux… »

La magie flottait autour de ses mains blanches bleutées à cause des petites lucioles surnaturelles.

« Trois. »

L’elfe ouvrit les yeux, gardant toujours en tête l’image de cet arbre géant, elle lâcha toute sa magie pour faire pousser cet arbre. Des petites particules bleues voletaient près d’une paroi rocheuse, il y avait déjà une jeune pousse qui grandissait à vue d’œil.