Rencontre avec le charme... [PV with Junya Verconset]

A peine Shinzo venait-il d'entrer dans la grande ville, que ses pas et son instinct l'avaient mené dans un lieu à l'air peu fréquentable, où l'on trouvait des marchands à l'air suspects, des passants au regard fuyant, des jeunes filles qui vendaient leur corps pour subsiter, et toute sorte d'autres individus étranges. Shinzo se sentait à l'aise ici, et il décida à regarder ce que vendaient les différents commerçants. Bien entendu, il n'y avait que des objets inutiles, cela se voyait, mais pourtant, les marchands en ventaient les mille et un mérites, bien entendu inexistants. Shinzo n'était pas dupe, et comprenait bien que toutes ces marchandises plus alléchantes les unes que les autres n'étaient qu'un leurre...
Alors qu'il continuait tranquillement sa marche dans ces étranges quartiers, un commerçant attira son regard : il ne disait mot, et se cachait le visage à l'aide d'un turban parfaitement enroulée autour de sa tête. Celui s'effaçait tellement dans le décors que Shinzo ne put réprimer l'irrésitible attraction que les marchandises du mystérieux homme avaient sur lui. Il se pencha afin de voir en détails tout ce que contenait le petit stand traquille. Il y avait des objets nettement plus intéressants que les marchandises des autres commerçants : des armes en tout genre, contendantes, fouets, lames d'assassin, haches, ainsi que des grimoires anciens, et dont la couverture étaient, le plus souvent, couvertes de perles aux valeurs inestimables. Tellement intrigué par les marchandises de l'homme, Shinzo ne remarqua pas que ce dernier fit un signe de la tête à un de ses complices afin d'accomplir ce pourquoi ils étaient ici : le complice courrut à une vitesse impressionnante en direction de Shinzo, le bouscula afin de passer sa main dans sa veste et de lui soustraire sa bourse bien remplie. Pour toute réponse, Shinzo saisit en une fraction de seconde son fouet Itami, et déjà l'une des tresses fonça le voleur, et le saisit à la gorge avant de s'enrouler tout autour de lui...

" La prochaine fois, choisis mieux ta cible...
- Pitié, j'ai une femme et trois enf...
- Il fallait y penser avant ! Adieu. "

Shinzo effectua un léger mouvement du poignet, afin de porter le coup fatal à l'homme qui tentait de le voler. Les tresses enroulées autour du voleur lui brisèrent tous ses os, et le corps sans vie de l'homme s'affala dans un bruit lourd sur le sol. Shinzo réattacha ensuite sous fouet à la ceinture, tout en se dirigeant vers le cadavre de sa victime. Il récupéra sa bourse, ainsi que quelques piécettes que l'ordure avaient surement voler à un enfant. Et alors qu'il se retournait afin de tuer le marchand qui était à l'origine de ce vol, il le vit partir en courrant à l'opposé. Shinzo n'éprouva que de la pitié pour cet homme qui n'avait que le vice pour vivre. Puis le jeune Fujiwara regarda tout autour de lui, et remarqua que personne n'avait fait attention à cette courte scène de crime : cela semblait monnaie courrante dans ces quartiers... Tant mieux, Shinzo n'aurrait pas à perdre son temps à ôter la vie à d'autres misérables personnes. Il se décida donc à continuer sa visite de ces quartiers de plus en plus intéressant, après avoir régler un petit détail : Shinzo venait de mettre le feu au stand des deux complices...

Quartier mal famé, un quartier qui portait bien son nom. Tous les jours se passaient des crimes, des vols, des viols, des assassinats, bref, des choses pas vraiment très bien. Junya s’en fichait pas mal de ce qui se passait dans ce lieu, mais elle y était toujours intriguée. Elle avait pris quelques proies dans cet endroit, surtout dans l’une des tavernes. Tous les jours également elle se souvenait de son père, qu’elle avait tué de ses propres mains, il lui avait fait tant de mal. Elle en rigolait même, le plus souvent c’était nerveux, il lui avait quand même donné la vie, mais pourquoi ? Elle était devenue un succube, une créature cruelle, et alléchante.

Ce soir là, Junya n’avait pas envie de chercher une proie, ni de faire du mal, mais juste une petite promenade. Razaks son serpent était toujours avec elle, fidèle au poste. Depuis qu’elle l’avait recueilli, ils ne pouvaient se quitter. Une fois qu’elle était arrivé, elle vit quelque chose d’affreux se passer, enfin d’affreux pour quelqu’un qui n’avait pas l’habitude de fréquenter ce lieu. Elle avait vu, elle devait bien être la seule, un homme qui en tua un autre de plein fouet, c’était le cas de le dire. De plus, il brûla l’étalage du marchand, et bien il devait avoir une bonne raison pour faire ce genre de chose.

Bref, Junya continua son chemin, elle ne savait pas vraiment ou elle allait, mais elle savait que ou elle allait ce serait intéressant. Elle entendit ensuite des bruits suspects, en effet au coin d’une rue, deux jeunes étaient entrain de faire des choses pas vraiment catholiques. Elle passa assez vite pour ne pas en avoir plus à entendre, quand elle tomba nez à nez avec l’homme qui avait commis un meurtre quelques minutes plus tôt. Il était jeune, il pourrait faire une proie parfaite, mais ce soir elle c’était promis de ne rien faire. Elle eu un petit sourire en coin, et passa son chemin. Une fois à quelques mètres de lui, elle sentait comme une attirance envers cet homme, qui était plutôt un jeune homme. Junya se retourna, le regarda droit dans les yeux, elle ne cherchait pas la guerre, mais quelque chose d’indéfinissable. Puis d’un seul coup, elle sortit un cri.

« BOUHHH »

Elle lui fit les gros yeux, se retourna et continua sa route. Elle ne voulait pas faire quoi que ce soit avec lui, mais juste histoire de lui faire peur. Razaks était derrière elle, il ne savait pas vraiment ce que sa maîtresse faisait, mais il était tout excité.

« Du calme, il ne se passe rien, du moins pas encore .. »

Junya sentait la présence du jeune homme derrière elle. Elle se retourna d’un seul coup et vint plaquer le jeune homme contre le mur. La jeune femme le regardait ensuite dans les yeux, elle ne l’hypnotisait pas, mais son devoir de charmeuse pouvait faire que .. L’une de ses mains touchait son torse, tandis que l’autre le poussait contre le mur. Elle vint ensuite lui murmurer quelque chose au creux de son oreille.

« Ne t’avises plus de me suivre, tu y perdrais tes plumes.. »

Junya voulait lui faire peur, jusqu’ou pouvait-elle aller dans ces conditions. Junya était joueuse, là pouvait être son défaut quelques fois. Elle le lâcha ensuite, recula sur quelques mètres, pris ensuite son serpent dans les bras, et partit.

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