Chance, Destin ou simplement Âmes Soeurs? [PV Elys]

Trois mois ... Oui, trois mois qu'elle avait quitté les Terres de Cassilmena, mais la douleur était toujours la même. Il était futile d'avoir pensé, même imaginé que la fuite aurait pu résoudre ses problèmes. Elle s'en était longuement convaincu pourtant elle s'était leurrée. La vie n'est que mystères que personne ne pourra jamais comprendre. Certains vivent dans des situations idylliques et d'autres dans le désespoir, mais où se situe vraiment la limite ? D'aucuns disent qu'il n'y a pas de formule magique pour réussir, sauf peut-être une acceptation inconditionnelle de la vie, et de ce qu'elle apporte. Mais avons nous vraiment le choix ? Une question qui restera certainement sans réponse ....

Cassilmena ... Elys foulait maintenant cette terre comme elle l'avait fait autrefois. Elle s'était résolue a enfin accepté la réalité. L'éloignement n'y ferait rien, la douleur était là et y resterait peut être à jamais. Il fallait donc l'accepter et vivre avec, en espérant qu'un jour elle disparaisse avec le temps. La fuite n'avait pas été la solution et elle avait le devoir de revenir chez elle, auprès de son peuple qui avait placé tant d'espoir en elle. Les abandonner fut une terrible erreur et elle espérait qu'ils sauraient lui pardonner. Mais à quel prix ? Au plus profond d'elle même, elle espérait tout de même que quelqu'un avait pris sa place. Au moins pourrait elle vivre quelque temps en paix, chez elle près du lac. Un conseiller lui avait dit une fois : "Un royaume ne peut exister sans inégalités entre ces habitants, certains doivent êtres libres d'autres servir, certains règnent d'autres se soumettent". Et elle ? Dans quel camp se trouvait elle ? Aucun homme ou aucune femme qui poursuit un idéal en empruntant sa propre route, ne peut éviter d'avoir des ennemis. Elle avait voulu suivre son propre rêve et elle en avait assumer les conséquences.

Elys arriva tard, la nuit était tombée et seule les étoiles guidées ses pas vers son foyer. Étrangement elle retrouva la maison comme elle l'avait laissé. La jeune femme se doutait bien que quelque uns de ses sujets avaient du venir pour entretenir la maison pendant son absence. Elle leur en était fort reconnaissante. S'allongeant sur son lit, elle s'endormit d'un paisible sommeil sans rêve comme si toute la fatigue cumulée par le voyage et sa fuite, l'avait vidée. Le lendemain, les rayons du soleil la réveillèrent et elle resta là, pendant une heure à observer à travers la fenêtré le paysage au dehors. Elle devait admettre qu'elle était bien ici. Tout n'était que calme et tranquillité, tout était parfait pour une paisible retraite. Seule ... encore et toujours. Mais elle ne s'en inquiétait pas, tout sa vie n'avait été que solitude et elle n'en était pas morte pour autant, enfin presque ... Elys prit un bon petit déjeuner et entreprit d'aller dans son jardin pour déraciner les mauvaises herbes qui s'y étaient installées. Elle aurait très bien pu utiliser la magie mais ces temps ci, elle ressentait la nécessité de laisser loin derrière elle tout ce qui l'a rattaché à son passé assez trouble. Elle voulait vivre comme une simple humaine, ressentir chaque tiraillement de ses muscles au moindre effort, sentir la fatigue dans son corps et la sueur couler sur sa peau.

Attrapant une vieille robe verte maintenant délavée, mais qui lui allait encore parfaitement bien, elle s'arqua d'un tablier et de gants. De loin, elle ressemblait à ses paysannes travaillant dans les champs. Qui auraient cru qu'elle était la reine des humains ? Personne ... Poussant la porte d'entrée, elle fit un pas dehors sous le doux soleil hivernal. Il faisait frais mais on pouvait encore sortir sans se couvrir de lourdes capes. Alors qu'elle se dirigeait vers son jardin, elle sentit son cou la picoter comme si quelqu'un l'observait. Mal à l'aise, elle se retourna vivement pour voir si quelqu'un se trouvait dans les parages. Non loin, elle vit un homme aux cheveux noirs et aux yeux si rouges qu'il en paraissait malfaisant, pourtant toute son aura dégageait le contraire. Son souffle se fit court : jamais elle n'avait ressentie une telle chose. Troublée, elle ne put s'empêcher d'éprouver un léger frisson. Son cœur battait la chamade et ses poils s'hérissaient sur ses bras comme s'il y avait de l'électricité dans l'air. Qui était il ? Et que pouvait il bien faire ici ?

On aurait dit que le temps s'était comme suspendue, la tension était palpable et rien ne semblait couper court à cela. Elys fit un pas en avant et dit d'une voix chaude et sincère :

- Hum ... Je peux vous aider ?

Que pouvait elle dire de plus ?

[hj: désolée, ce n'est pas super ... ca ne vaut pas mes rp sur mon forum mais promis je ferais mieux la prochaine fois ... j'ai préféré poster ce soir car je savais pas si j'aurais pu dans la semaine ...]

Spoiler:

Une femme aux cheveux noirs comme l'ébène,cascadant le long de ses épaules, la peau d'une blancheur magnifique et les lèvres rouges dont l'envie d'y gouter devient très forte. Les yeux bleus, comme l'océan, charmèrent encore plus le garou. Elle était peut-être vêtue d'habit servant pour exécuter des travaux extérieurs, mais Amaldriel la trouvait magnifique.

Le jeune homme, empathe, ressentit des émotions similaires aux siennes, mais qui ne lui appartenaient pas. C'est ce que la jeune femme face à lui ressentait et elle semblait ressentir le même émoi pour lui qu'il a pour elle. Maintenant, c'est le silence qui régnait entre les deux personnes. En observant la jeune femme, Amaldriel a oublié de détailler un truc: une aura semblait émaner du corps de la jeune femme. Une aura d'une blancheur apaisante et magnifique. Était-ce elle qui dégageait cela ou était-ce seulement lui qui pouvait observer ce phénomène? Comme s'il était adresser à lui et seulement à lui...

Le silence, si longtemps instauré, fut brisé par la magnifique et resplendissant jeune femme dont les courbes aurait pu faire évanouir Amaldriel tellement qu'il était déjà secoué par ce que son coeur et son corps ressentait comme émotions.

- Hum ... Je peux vous aider ?

Imitant la belle, il avança d'un pas. Ne sachant pas quoi dire, Amaldriel essayait de se contrôler pour dire quelque chose, mais les mots sortirent rapidement sans aucun contrôle de lui-même.

"Vous êtes magnifique..."

Réalisant ce qu'il venait de dire, le garou rougit un peu puis resta à la regarder, observant la beauté qui lui faisait face et essayant de comprendre tout ce qui se passait à l'instant. Que faire? Que dire? Amaldriel en avait aucune idée. Il se contrôlait grandement pour ne pas lui sauter dessus et l'embrasser passionnément pour laisser son corps s'exprimer.

Alors qu'il respirait, il sentit un parfum dans l'air. Un parfum doux et exquis. Était-ce le parfum de la belle? Si ce l'était, son parfum est enivrant et Amaldriel avait de plus en plus de difficulté à pouvoir contrôler ce qu'il ressentait pour elle. Si c'était vraiment l'âme soeur, il voulait la connaître là et tout de suite. Traverser les terres de Cassilmena en sa compagnie, l'écouter rire, pleurer, chanter et parler pendant des heures sans s'en lasser. Tout ce qu'il voulait, c'est ressentir pour toujours sa présence à ses côtés. Il l'avait toujours attendu et maintenant qu'elle lui faisait face, l'attente et le silence lui semblait insoutenable.

Amaldriel serait prêt à faire n'importe quoi pour elle. Il traverserait le monde pour la sauver. L'impossible deviendrait possible. Il traverserait l'Enfer et le Paradis pour la retrouver, au péril de sa vie. La mort n'est rien avec elle et dans l'espoir de la trouver s'il la perds...

Ne sachant plus se contrôler, le jeune homme laissa son corps aller et étrangement, il réagit d'une façon qu'il ne se croyait pas capable de faire. Restant debout, face à elle, il s'éclaircit la voix pour murmurer une chanson. Sa voix était assez forte pour qu'elle puisse l'écouter sans devoir nécessairement s'approcher, mais elle et seulement elle pouvait l'entendre.

Spoiler:

Après avoir chanté cette chanson, il attendit une réponse d'elle. Trop gêné pour dire un mot, il disait rien, en la regardant droit dans les yeux. Elle était toujours vêtu de sa robe verte délavé ainsi que de son tablier et ses gants, mais ce n'était pas ça qu'il avait remarqué. Il trouvait que la robe épousait ses magnifiques formes d'une façon qu'il lui aurait sauter dessus pour pouvoir sentir la douceur de sa peau et celle de cette aura qui brille autour d'elle. Les gants et le tablier prouvait qu'elle était une femme travaillante, prenant ses responsabilités à coeur et n'attendant pas le Prince Charmant qui exécutent toutes les tâches quotidiennes. Était-ce un ange descendu du ciel rien que pour lui?

(Il est bien ton RP je trouve ^^ Pour la chanson et la citation, je les ai mis, car elles m'ont fait penser à ce que tu disais dans ta réponse = ) Et pour la chanson, tu fais comme si tu comprenais tout, même s'il a de l'anglais xD (je ne crois pas que l'anglais soit un dialecte connu de Cassilmena xD) N'oublie pas de regarder les spoilers et d'écouter la chanson )

"Vous êtes magnifique..."

Elle était sereine, sans aucun doute ni peur. Ce jour là, pour la première fois de sa vie, elle accepta d'ouvrir son coeur. Cet homme qu'elle ne connaissant pas, venait de lui ouvrir ses yeux sur une multitude de chemins qu'elle n'avait jamais entreperçus. Des chemins inconnus jusqu'alors, mais qui l'a mènerait vers un bonheur infini et sans détour. Elle le voyait, dans ce brouillard, cette nuit aussi noire que l'encre sur le papier ... Cette étoile aussi lumineuse que l'astre du jour, venait lui ouvrir les yeux dans un monde fait de gris et de noir. Elle était prête à cet instant à tout laisser tomber, à se laisser aller rien que pour le meilleur et à en endurer tous les malheurs s'il le fallait. Rien que pour lui ...

Pourtant elle qui n'avait jamais connu un tel sentiment ne savait comment réagir. Devait elle laisser court à ses sentiments ? Devait elle au contraire les refouler et attendre de voir ? de voir quoi ? Qu'il était le bon ? Celui qu'elle attendait ? Mais elle savait au fond d'elle même qu'elle ne pourrait pas s'en remettre s'il l'a quittait là, maintenant, sans un mot , sans un regard. Elle pourrait supporter son absence si elle avait au moins l'espoir de le revoir un jour, même si pour cela ils ne devaient jamais se toucher ni se parler. Il était son étoile qui l'a guidait dans la nuit noire, tout était clair à présent et s'en était presque douloureux. La jeune femme ne pouvait plus quitter du regard cet homme qui faisait battre son cœur. Oui ... Il venait de la faire revivre, son passé semblait maintenant lointain. C'était comme si elle refaisait surface à travers des années d'errance.

Son cœur se serra encore plus lorsqu'elle l'entendit chanter. A l'époque elle aurait trouver cela stupide, mais venant de sa part, s'était aussi magique et irréel que tout ce qu'elle avait vécu jusqu'alors. C'était comme si une bulle les enveloppait, les coupant du monde extérieur. Plus rien ne comptait, seule sa voix la guidait vers lui. A tout jamais. Rêvait elle ? Est ce une illusion ? Si s'en était une ? Elle aurait volontiers donner son âme au diable, pour que cet instant dure à jamais. Troublée, elle n'arrivait plus à penser correctement. Toutes ses pensées se percutaient avec une force inimaginable, sans qu'elle ne puisse rien y faire. Des sentiments contradictoires l'empêchaient de faire le moindre mouvement, ni même de parler. Sa gorge était nouée, et ses yeux la piquaient.

Se retournant pour essuyer furtivement les larmes qui lui montaient. Elle dit d'une voix vacillante :

- C'est ...C'était une très belle chanson. Mais ne vous trompez vous pas de personne ? C'est la première fois que je vous rencontre, pourtant j'ai l'impression que cela fait des siècles que je vous attends ...

Elle porta sa main à sa bouche. Le rouge lui monta aux joues, comment avait elle pu dire aussi librement une chose si intime ?

Elys se retourna et s'approcha de cet inconnu qui faisait vibrer son coeur. Son souffle se faisait plus court : il était si beau ! Il n'était qu'à quelques mètres pourtant elle pouvait sentir son aura douce et forte à la fois.

- Etes vous réel ? Ou suis je en train de rever ?

Levant sa main pour écarter une mèche de son visage, elle s'arrêta à quelques centimètres de sa peau et s'empressa de s'écarter de lui vivement. Et elle fit demi tour pour le fuir ...




[hj : j'ai pas pu écouter la chanson, ca marche pas snif ......]