Pour votre personnage:
- Nom : Seika
- Prénom : Miokara
- Sexe : Féminin
- Âge : 18 ans
- Race : Orine
- Pouvoirs : – Copier le pouvoir d’un ennemi pour le transmettre à son maître.
- Lire le cœur de son maître afin de le servir au mieux
- Se rendre, elle ou son maître, invisible
- Contrôle du feu
- Guérir ou ressusciter quelqu’un
- Armes : Fouet et arc
- Histoire : Tout commença il y a des années. Le décor était planté dans une vaste forêt. Il neigeait. Les flocons tombaient et l’endroit revêtait peu à peu mon habit blanc. La neige commençait également à recouvrir un corps gisant sur le sol froid. Ses vêtements étaient maculés de sang. Cette personne n’était autre qu’une simple orine qui maîtrisait à peine ses pouvoirs. Elle venait de se faire attaquer par un démon qui possédait bien plus de force qu’elle, tout simplement parce qu’elle l’avait accidentellement bousculé. Sandora, c’était le nom de l’orine, remuait à peine à présent. Elle avait eu le malheur de croiser son chemin. Il ne lui restait certainement plus beaucoup de temps à vivre, à présent. Entre mourir de froid ou de ses blessure, la dernière manière était bien la pire. A présent, Sandora regrettait amèrement d’être venue ici. Elle aurait dù se contenter de rester bien sagement chez elle ; au moins, il ne lui serait rien arrivé ce jour-là.
C’est sur cette brève pensée que quelqu’un arriva. A voir la couleur de ses ailes, ce devait être un démon. L’orine laissa échapper un soupir : Il n’y aurait aucune chance que celui-ci la sauve. Pourtant, elle eut un bref regain d’énergie, qu’elle utilisa pour l’interpeller. Il ne lui répondit pas. Sans doute n’avait-il rien entendu ou il faisait tout simplement semblant que soit le cas. Evidemment, quel être aussi maléfique qu’un démon pouvait donc parler à une simple petite orine, qui plus est sur le point de mourir ? Il passerait devant elle en l’ignorant, c’était évident.
Ce fut pourtant au troisième et dernier appel qu’il répondit, à sa façon. En effet, il alla juste s’agenouiller après d’elle. Le regard qu’il lui lançait n’était pas cruel, ni empli de dédain. Non. Seule une tristesse infinie emplissait son regard, comme si celui-ci était en train de revivre un grand malheur enfouis dans son passé. Le démon ne dit pas un seul mot. Avait-il l’intention de la laisser mourir ainsi devant ses yeux ?
Sandora rassembla ses dernières forces pour parler, d’une voix entrecoupée de sanglots. Sa souffrance était grande. Mais c’était pourtant une solitude plus profonde que la douleur qu’elle ressentait à présent. Peut-être était-ce dû au fait qu’elle approchait à grands pas de la mort. Elle avait à peine dix-huit année, n’avait pour horizon que le village où elle était née, n’avait pas eu de maître, n’avait même pas encore connu l’amour. Elle qui était toujours si joyeuse et qui pensait avoir sa vie devant elle s’était trompée sur toute la ligne ... Mais revenons-en à notre histoire.
Les mots qu’elle prononça frappèrent le démon. Elle le suppliait d’abréger ses souffrances. Elle ne voulait pas avoir à supporter sa douleur plus longtemps. Elle ne voulait plus rien ressentir du tout. Mourir maintenant était la meilleure solution. Cependant, la réponse qu’il lui fournit la sidéra : « Non ». Il ne fournit aucune explication. Quelques minutes passèrent, qui semblèrent être une éternité pour l’orine, avant que le démon se lève et sorte une pièce de sa poche avant de fixer Sandora dans les yeux et de lui dire :
« Pile, je t’achève. Face, je te laisse mourir. »
Ainsi furent ses paroles. Pendant que notre orine le regardait sans mot dire, la pièce que le démon venait de lancer retomba sur le sol. Le résultat fut spectaculaire : La pièce s’était immobilisée miraculeusement sur la tranche ...
« Alors là, c’est bien la première fois qu’une pièce me fait ce coup-là. Bon, eh bien tant pis. Solution finale. »
Sur ces étranges paroles, il entreprit de la ... Soigner !? Un démon qui avait un pouvoir de guérison, elle n’avait jamais vu cela jusqu’à présent. Ce ne devait pas être très courant, et ils ne devaient pas non plus être très fiers de posséder ce genre de pouvoirs. Quand Sandora fut entièrement guérie, il se leva et ramassa sa pièce tandis que l’orine se redressa pour s’adosser à un vieux chêne. Il la rejoignit ensuite. Il se passa à nouveau quelques minutes avant qu’elle ne commence à parler.
«- Je ne vous serai jamais assez reconnaissante de m’avoir sauvé la vie. Si je peux faire quoi que ce soit pour vous ...
- Je me suis toujours demandé quel effet cela faisait d’avoir une orine.
- Si vous le voulez, je serai la votre. »
C’est ainsi qu’one orine posa son énigme, qu’un démon y répondit et qu’une nouvelle orine arriva dans ce monde à la mort de celui-ci ...
Miokara naquit donc, comme toute orine, à Maëlith, élevée par sa mère qui, après avoir fait le mal durant des années, obéissant cœur et âme à son maître sans relâche, s’occupait de sa fille avec une grande sévérité. Sandora cherchait seulement à préparer son orine de fille au fait d’avoir à obéir sans cesse à son futur maître qui pourrait éventuellement être très exigeant. Pas de chance, la petite commença très vite à se rebeller contre cette mère qui, selon elle, lui pourrissait la vie. Elle en avait marre de tout le temps recevoir des ordres et annonça même à sa mère qu’elle ne voulait pas être commandée, qu’elle ne voulait pas qu’un maître vienne lui pourrir la vie, qu’elle resterait jusqu’à sa mort au village. Cruel destin que devoir servir quelqu’un jusqu’à sa mort pour une personne qui détestait qu’on lui dise de faire quelque chose contre son gré. Il ne se passait pas un jour sans qu’une crise éclate et que cela finisse en larmes, en cris.
Lorsqu’elle atteignit ses dix-huit ans et que sa mère se transforma en campanule, Miokara ne laissa même pas échapper une larme. Elle détestait toujours celle qui l’avait mise au monde mais détestait à présent encore plus le fait d’être une orine. Mourir dix-huit années après son maître après avoir donné naissance à un enfant qu’il fallait élever qu’on le veuille ou nom. Après avoir déposé la fleur, elle partit, sans regret de la maison. Marchant vers son destin, espérant trouver le maître qu’elle souhaitait même si elle ne voulait pas l’admettre.
- Physique : Miokara est une assez jolie fille. Tout d’abord elle a un teint assez clair. Elle a un beau visage assez pointu, encadré par de beaux cheveux blonds et bouclés. Elle ne les coiffe jamais totalement car elle apprécie de laisser sa longue chevelure flotter au gré du vent. Ses yeux sont d’un beau vert, se rapprochant du jaune selon l’humeur du moment, ou bien du le temps qu’il fait, ce qui est assez surprenant en soit. Elle fait bien son âge puisque l’on voit bien ce qu’est une assez jeune fille. Ses formes sont tout de même assez généreuses disons. Côté vêtements, elle porte généralement des habits de couleur sombre, soit noirs soit marrons, voire bordeaux. Sa tenue favorite est constituée d’une jupe marron avec une ceinture et d’un débardeur de la même couleur, ainsi qu’une longue cape bordeaux qui ne la quitte que rarement. Comme accessoires, elle porte aussi des petits brassards du même tissu et de même couleur que sa tenue et des bracelets en or.
- Caractère : Il est vraiment difficile d’expliquer le caractère de Miokara car il peut changer du tout au tout, à n’importe quel moment de la journée. Elle peut être vraiment blessante ou bien douce et gentille même si cela cache souvient quelque chose. Cependant, la première chose que l’on remarque chez elle est le fait qu’elle profite de sa liberté pour faire ce qu’elle veut, même si souvent ça se résume à embêter son monde ... Sinon, elle possède une grande intelligence mais ne s’en sert pour ainsi dire jamais car elle réfléchit toujours après avoir agis et non pendant. C’est une personne très directe et elle ne se gène jamais pour dire ce qu’elle pense, et tant mieux si ses propos sont blessants.
- Qualités/défauts : Il faut chercher loin pour trouver des qualités à Miokara. Cependant, si on fouille bien, on découvre qu’elle n’en est pas dépourvue, loin de là. Tout d’abord, elle possède un grand sens du courage même si cela tourne parfois trop à la témérité. Elle est capable de se jeter à corps perdu dans ce qu’elle aime grâce à sa détermination : Elle fera tout pour parvenir à ses fins, même s’il faut pour cela manipuler les gens ou être gentille, ce qu’elle n’est pas et ne sera jamais sans raison. Elle est aussi généralement ingénieuse et arrive souvent à se sortir d’une situation délicate. Côté défauts, elle est généralement casse-pieds, et dotée d’un humour assez spécial. On constate très souvent que lorsqu’elle se met à faire des blagues, celles-ci sont de mauvais goût. Elle a tendance aussi à s’énerver pour rien et est terriblement têtue, surtout quand elle parle avec quelqu’un qui a des idées contraires aux siennes et qu’elle sait qu’elle a raison. Enfin, c’est une personne solitaire et autonome, ce qui risque de poser bien des problèmes à son futur maître ...
- Aime/aime pas : Notre chère orine n’a qu’une préoccupation, elle-même. C’est son côté narcissique qui ressort, elle n’aime véritablement que sa propre personne, même si elle apprécie tout de même le silence, la solitude, les lieux effrayants ou dévastés, bref là où personne ne va de préférence et elle adore plus que tout se sentir libre. Sinon, comme elle a une vision assez manichéenne du monde, ainsi elle dit ne pas aimer la société et encore plus le fait d’être une orine. Elle déteste plus que tout qu’on lui donne des ordres ce qui complique tout. Elle n’aime pas non plus les personnes qui s’entêtent à voir la vie en rose, couleur qu’elle n’aime d’ailleurs pas. Elle déteste également au plus haut point qu’on lui manque de respect, si quelqu’un le fait c’est à ses risques et péril. Elle n’aime pas non plus les animaux et n’en possèdera d’ailleurs jamais car après tout, eux aussi ont droit d’être libres et pas rattachés à leur maître. Si elle ne les aime pas c’est pour une raison très simple : Ils lui rappellent sa condition d’orine.
- Petit plus : Méfiez-vous, malgré ses airs de gentille fifille, elle a plus d’un tour dans son sac ...