Cassilmena
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 Ayako Seika / Elfe.

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MessageSujet: Ayako Seika / Elfe.   Ayako Seika / Elfe. Icon_minitimeJeu 24 Juil - 23:11

Ayako Seika / Elfe. F005ux7




Nom : Seika.
Prénom : Ayako.
Sexe : Féminin.
Âge : Paraît avoir 22 ans.
Race : Elfe.

Armes : Arc et épée Elfique.
Pouvoirs :
- Guérir voire ressuscité quelqu'un.
- Contrôle de la Nature.
- Fusion végétale.
- Contrôle de l’eau.
- Régénération en absorbant la vie d'un animal ou d'une plante.


Physique : Cette jeune femme, Ayako, est une créature magnifique faisant chavirer la plupart des cœurs des hommes. Elle possède de long cheveux lisse et de couleur rouge vif qui font pensé un peu au feu. Ces yeux sont exactement de la même couleurs quoi que plus foncé. Son teint est très pâle, son nez petit, sa bouche fine et ses oreilles grandes et pointues, typique d’une Elfe… Son visage est de forme angélique. Son habit assez provoquant, est de couleur rouge dans des tons plus ou moins varié. Un énorme décolleté, si on peu appelé ça comme ça dont les tissus sont rejoins par des fils noirs. De taille plutôt grande, elle possède de grandes ailes puissantes couleur noir et un peu rouge qu’elle dissimule dans son corps. Elle ne les sort que quand elle en a besoin. On pourrait croire qu’elle n’en possède pas quand elle ne les utilise pas. Vu les couleurs dominantes de son aspect physique, on peut croire que Ayako est du côté maléfique, alors que se n’est pas du tout le cas…

Caractère : Il y a au moins une chose aussi à savoir, c'est que Ayako s'énerve rapidement, très rapidement. Elle n'aime pas qu'on fasse des remarques sur son comportement, son physique ou autre. Si elle a une idée en tête et qu'elle veut la suivre, elle le fera, rien ne l'en empêchera. Cette jeune fille, pourtant belle et qui semblerait ne pas faire de mal à une mouche prouve tout le contraire ! Véritable combattante, elle n'hésitera pas à tuer ses adversaires. On peut penser à une fille rebelle du monde, mais se n'est pas le cas, c'est ce qu'elle essait de montrer. Elle peut vexer les personnes car elle dit toujours ce qu'elle pense. C'est peut-être pour cela qu'elle n'a pas vraiment d'amis. De toute façon, elle les a quitté depuis qu'elle est partie. Comme toutes filles, elle rêve elle aussi du prince charmant...

Qualités / Défauts : Ayako a plein de qualités que elle même elle ne les connaît pas vraiment Les deux principaux sont les suivants : elle est fidèle et courageuse, comme la plupart des Elfes. Sinon, Ayako aime beaucoup aider des personnes qui en ont besoin. Surtout les vieilles personnes en difficultés. Mais depuis qu’elle est partie en aventure dans ce monde, il est bien difficile d’aider des personnes. Juste celles qu’elle croise de temps en temps…
Son plus gros défaut c'est le faîte qu'elle se met très facilement en colère. Et quand elle y est, elle fait un 'massacre'. Un petit défaut aussi : elle est très très très gourmande…


Aime / Aime pas : Ayako aime par dessus tout l'aventure ! Oui, déjà quand elle était petite, elle rêvait de vivre une très grande aventure; et ce rêve, il s'était réalisé quand elle avait quitté son cocon familial... Etant Elfe, la jeune fille aimait bien s'occuper de la nature : la soigner en quelque sorte. D'ailleurs c'est grâce à cette nature qu'elle pouvait soigner. Elle aime aussi s'entraîner au Karaté. Elle en fait depuis son plus jeune âge et est devenue assez forte. Il y a peut de chose qu'elle n'aime pas. Elle déteste par dessus tout qu'on la contredise ! Elle crois toujours avoir raison alors que des fois, ce n'est pas le cas.

Petit plus : Juste un tatouage noir en forme de dragon autour de son poignet et sa main.




Histoire : Chapitre un : Naissance.
Lune interminable, univers opaque, grondement, tornade, séisme ! Rare étaient les moment de repos ; front contre genoux, bras autour de la tête, je pensais, j'écoutais, j'aspirais à ne pas exister car je savais que mon existence allait être méprisée. Mais la vie était là, transparente. J'étais aveugle. 'Qui suis-je ?' demandais-je à la Mort accroupie à mes pieds. Celle-ci grogna et ne répondit point. 'Où suis-je ?' demandais-je, entendant des rires ou des voix qui disaient : ‘Ce sera sûrement un garçon ! Il bouge, il a la rage en lui !!’ Peu lui importait qui je serais. J'étais déjà lasse d’attendre, d’être elle, le centre du monde. J'entendais murmurer que le garçon serait appelé Hiroki. On parlait de vêtements, de couches, de fêtes… On interdisait même de prononcer ce nom de peur que les démons s’emparent de mon âme.
Au fond du lac, dans les eaux de couleur sépia, je pivotais, me recroquevillais, me déployais, pirouettais. De jour en jour, mon corps enflait, me pesait, m’étranglait… J'aurais voulu être une pointe d’aiguille, un grain de sable ou encore le reflet du soleil dans une goutte d’eau. Un souffle me soulevait et je me balançais. Je s’indignais contre moi-même, contre la femme qui était ma geôlière, contre la Mort mon unique amie. J'avais pitié de ces êtres fervents, avides et affables. Ils ne savaient pas encore que j'allais détruire leur monde pour reconstruire le mien. Ils ne savaient pas que j'allais apporter la délivrance par les flammes !
Un nuit, je sursautais, les eaux bouillonnaient. Des vagues furieuses s’écrasaient contre moi. Blottie, je luttais contre la peur en me concentrant sur la respiration. Je glissais entre les rochers, mon corps saignait. Ma peau se déchirait… Tout d’un coup, quelqu’un me tira par les pieds et me tapa sur les fesses. La tête en bas, je vomissais mes pleures. On m’enveloppa dans un tissu qui m’écorchait. On entendit par la suite, la voix anxieuse d’un homme…
« Garçon, ou… fille ? »
Personne ne répondit. L’homme s’empara du bébé et tenta de déchirer son tissu mais on l’en empêcha.
« Encore une fille mon seigneur. »
« Ah ! s’écria l’homme avant de fondre en larme. Tué là, comme sa sœur aîné… »
« B-bien… »
« Non ! Cria une femme en larme… »


Dernière édition par Ayako le Ven 25 Juil - 13:50, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Ayako Seika / Elfe.   Ayako Seika / Elfe. Icon_minitimeJeu 24 Juil - 23:12

Chapitre 2 : Enfance.
Une dizaines de femmes veillaient sur ma croissance. Trois me nourrissait. L’une poussait mon berceau. Une autre agitait un éventail pour chasser les insectes volants qui s’était introduits dans cet univers parfumé. Mon appétit effrayait Je riais déjà. Mes yeux, grosses perles rouges, roulaient dans leurs orbites. Je regardais le monde jour et nuit sans vouloir s’endormir. Mon agitation inquiétait ma Mère. C’est pour cela qu’elle avait fait appel à des moines exorcistes… Mais personne ne réussissait à expulser le démon qui m’habitait.

A mes trois ans, mon existence donnèrent l’occasion d’une célébration. Ma Mère avait fait ouvrir le pavillon au milieu de l’étang et avait réuni de la familles et des amis pour un banquet somptueux. Dans la salle entourée des eaux scintillantes, je circulais. On me caressait, me flattait. Une dame m’avait offert un bracelet de la couleur d'un rubi. Elle était persuadée que mes yeux rouges exprimaient de l’intelligence. Une autre fit porter neuf lingots d’or sur un plateau d’argent, disant que mon front large présageait un avenir placé sous le signe d’un mariage riche et heureux. Ma Mère était contente. On déroulait un tapis de soie au sol puis on me plaça au centre. Autour de moi, on sema cinq ou six objets. Donc une boite à fard de Beauté, une plume de Poésie, Un l’abaque du Commerce, un livre de Sagesse, une épée de Combattante. Je devais choisir l’un des cinq objets pour savoir ce que j’allais devenir plus tard. Sous le plus grand malheur de ma famille, j’avais attrapé l'épée.

Ayant peur que je devienne une guerrière comme le présageait mon avenir, mes parents commencèrent à me mépriser. Mais quelqu’un était venue pour montrer à mes parents qui avait tord de la traiter ainsi. ‘Hé bien ! Il ne faut pas s’en affliger ! A notre époque, les femmes sont capables de mille prouesses. Autrefois, la grande princesse de Tan a combattu pour son père. Ta fille a le front bombé pour recueillir le souffle céleste, les prunelles lumineuses, la mâchoire ferme, les lèvres généreuse, elle a touché l'épe de son père, formidable ! Ma chère, habille-la en garçon, donne-lui une éducation digne de sa détermination !!’

Le royaume où Père régnait en maître absolu se divisait en deux parties. Le quartier du Devant était réservé aux hommes. Intendants, secrétaires, comptables, cuisiniers, pages, valets, écuyers, gardes, laquais s’affairaient dès l’aube. Militaires et fonctionnaires recevaient des ordres et s’en aillaient à cheval. Des troupes de soldats s’entraînaient toute la journée dans la cours latérale. Ce monde viril s’arrêtait devant un portail pourpre. Derrière le haut mur couleur neige, vivaient des centaines de femmes, vieilles, jeunes, fillettes… Elles portaient des chignons piqués de fleurs, des anneaux de jade noués à leur ceinture de soie. Elles se levaient à l’aurore et se lavaient au crépuscule. Fleurs du jardin de mon Père, elles s’épanouissaient pour concourir la beauté d’une seule personne. Balayeuses, servantes, tailleuses, brodeuses, porteuses, nourrices, cuisinières, gouvernantes, intendantes, dames d’atours, chanteuses, danseuses, elles s’avançaient lentement et parlaient à voix basses.

Un jour, on appris le décès de mon père. Le lendemain, dans l’ancienne chambre de Père, j’assistais à l’Appel de son âme. Le cercueil et les offrandes furent placés derrière un rideau à gaze. Les membres de la famille déchirèrent leurs vêtements et se frappèrent le front contre le sol en poussant des lamentations. Le sorcier dansa jusqu’à qu’une voix puissante s’élève de sa gorge. Face au Nord, où se situe le Royaume des Ténèbres, il agitait une tunique de Père et l’interpellait en chantant :

« Ame, reviens !
Pourquoi as-tu quitté ton corps ?
Désolée et esseulée, tu erres aux quatre coins du monde !
Ame, ne va pas à l’Est ! Là-bas, dix soleils ont asséché les mers, incendié les champs. Ils te séduiront par l’éclat de leurs flammes et te brûleront en cendres !
Ame, arrête-toi devant le grand marécage du Sud ! Les serpents vénéneux s’enrouleront dans la boue et leur venin a empoisonné la brume. Ils se changeront en belles femmes nues et vêtues de colliers d’or. Elles t’étoufferont avec leur langue souple et boiront ton sang !
Ame, ne va pas vers l’Ouest ! Les sables du désert dissimulent l’abîme du monde. Les tempêtes soulèvent les cailloux et blanchissent les squelettes. La terre gronde depuis la création de l’Univers. Les vautours aux trois yeux, les ânes sourds et aveugles se livrent une guerre éternelle.
Ame, ne franchis pas les glaciers du Nord. Les ours aux neuf têtes gardent la porte céleste. Les flocons de neige couvrent les scorpions de jade qui guettent les âmes errantes. Leur venin pétrifie les vivants et liquéfie les morts !
Ame, reviens à la maison ! Ici, la famille te fait l’offrande. Voici le riz blanc, le riz brun, le millet ! Voici la soupe au bœuf, le pot-au-feu de dinde, le sauté à la chair de tortue. Voici le vin de tous les pays, nectar terrestre, douce ivresse ! Voici le lit tendre, les couches de soie, les coussins moelleux, les belles femmes plus parfumées que les orchidées ! Ame, n’as-tu pas la nostalgie des regards tendres, des bouches charnues, des mains caressantes ? Ame, as-tu oublié les nuits d’amour, les plaisirs de printemps ?
Ame, reviens à ton corps ! La fête commence et on attend que tu composes le poème de la célébration !
Ame, te voilà ! Oublie les cris des fantômes, le monde sans ombre où la lune pâle ne se couche jamais. Te voilà qui reprend ton habit… !»


Le sorcier s’effondra. L’assistant sorcier retira la tunique d’entre ses mains inerte et s’éclipsa derrière le rideau..
L’âme revint du Sud. Après une vie de conquêtes, mon père, qui avait changé son destin en quittant la terre de ses ancêtres, retourna à la maison natale. Sa fin rejoignait son commencement…


Dignitaires, fonctionnaires, parents lointains… Ils accoururent des quatre coin de la région. Je me mis à quatre pattes, entre Mère et Frère qui recevaient les présents condoléances. Je n’avais plus de larme, je n’avais plus de voix. Je cachais mon visage derrière mes manches et me tordais tout en poussant des cris. Je n’acceptais cette mort ! Pourquoi Père, ce héros pur comme un être céleste, parfais comme une disque de Jade, nous avait-il quitté ainsi ? Pourquoi son visage rayonnant s’effaçait-il déjà derrière les traits rustres de ses parents ? Leur démarche disgracieuse et leur voix empreinte d’un accent râpeux m’obsédait. Ces hommes avaient ses yeux, ses mains ses oreilles, sa barbe… Ils m’offraient des parcelles de laideur avec lesquelles je recomposais un autre père. Partout, son ombre rodait. Sans le dire à Mère, je m’étais rendue plusieurs fois au cimetière pour pleurer cet être cher, mon père… Dans un bois de bouleaux soigneusement entretenu, son tombeau se dressait aussi grand qu’une maison. Sur l’imposante stèle de pierre, je reconnu l’écriture de Père gravé pour l’éternité. Il contait la tristesse. Mon père, si près de son accomplissement, avait manqué son destin…
Au village, le banquet battait son plein. De maison en maison, portes et fenêtres ouvertes, les invités trinquaient et dévoraient. Le port du grand deuil interdisait aux enfants du défunt le vin, la viande et les plats chauds. Prenant un soupe au riz froide à chaque repas, je devenais aussi légère que les monnaies funéraires que l’on répandait sur les routes. Fuyant les brouhaha, j’errais dans le méandre de passages et de galeries. Un jardin se dévoila. Les boutons-d’or jonchaient le sol. Des poiriers étaient en fleur. Quelques rocailles s’élevaient au milieu d’un étant minuscule.



Chapitre 3 : L'adolescence.
Le regard des femmes changea. Je décelais dans leurs prunelles indignation et envie. Je perdis la liberté de courir dans les champs et le droit de porter des pantalons. Confinée dans mon appartement, je subis un traitement qui éclaircit ma peau brunie par le soleil. Mère était affolée. Elle me donnait des leçons de maquillage et d’habillement. Elle me farcissait l’esprit de ses recettes cosmétiques et médicinales. Elle veillait à la préparation de mon trousseau et m’expliquait tant bien que de mal le règlement de la cour. Ses monologues s’interrompaient, larmes et soupirs lui échappaient. Mon voyage au royaume des Divins était sans retour, je renonçais à jamais le monde extérieur. Une délégation de serviteurs impériaux, vêtus de tuniques jaunes et blanches arriva. Leur Chef, un homme sans barbe à la voix de femme, inspecta la maison, expliqua le déroulement de la cérémonie. L’été passa et le rouge de mûres passa au noir dans les feuillages. Le jour de mon départ approchait. Petite Sœur ne me quittait plus. Son silence était le plus accablant des discours. Je ne savais pas comment la consoler, et je ne pouvais rien lui promettre. L’ardent désir de quitter le village m’avait rendu insensible à leur souffrance.
Des guerriers arrivèrent et me présentèrent la dot offerte par le gouverneur délégué : rouleaux de brocart, bijoux, livres et éventails. Après le départ, j’errai dans le village. Dans l’interstice des murs, grillons et sauterelles chantaient. J’éprouvais de la pitié pour ces maisons immuables.

La colère ne domptait point ma haine. Le désir de vengeance était d’un fiel vénéneux qu’il s’infiltrait chaque jour d’avantage dans mes organes. Un jour, ma colère éclata :
Ryouki, le fils d’un cousin, un adolescent robuste, était le chef d’une bande de jeunes qui rôdaient dans le village No. Mon village natale, mes racines. Quand ils nous voyaient, Petite Sœur et moi, ils mimaient nos voix et ridiculisaient nos manières. Normalement, nous répondions à leur provocations en détournant nos regards. Ce jour là, en tenant Petite Sœur par la main, je traversais une venelle quand les garçons surgirent de derrière les arbres. En chœur, ils criaient :
« Vous êtes des souillons ! Vous êtes des bâtardes ! »
Le sang se mit à battre dans mes tempes, je m’arrêtais et ricanais :
« Mon Grand Père et mon Oncle maternelle ont été de grands ministres au conseil. Ma mère est la cousine d’un empereur. Nous sommes plus nobles et vous, vous êtes des roturiers, des chiens ! »
Ryouki répliqua :
« La ligne maternelle ne compte pas. Tu es une roturière comme nous depuis que ton père est mort ! Roturière, roturière ! »
Je lâchai la main de Petite Sœur et m’élançai vers Ryouki. D’un coup de tête, je le renversai. Jamais un enfant du village n’avait osé offenser leur grand chef réputé pour sa force. Stupéfaite, la bande s’écarta et me laissa rouler avec mon adversaire. Revenu de son premier étourdissement, il commença à me donner des coups de poing. Curieusement, cela ne me fit mal, je hurlais et me battait en me servant de mes ongles. Dans l’herbe, mes doigts effleurèrent une grosse pierre. Je la saisi et l’abattis sur le crane de Ryouki qui perdis connaissance.
A la maison, Mère me lava, pensa mes blessures et me gronda pas. Couchée sur le lit je regardais le plafond, silencieuse. Je restais dans mes pensées. Je voulais tellment partir d'ici, à l'aventure. J'étais comme un oiseau dans un cage... Je ne pouvais voler pour m'épanouir. Je me relevai alors et attrapai l'épée de mon père. Je serrai ce dernier dans mes bras et m’endormis avec.


Chapitre 4 : Un nouvel air.
Mère avait décidé d’améliorer mon éducation en m’envoyant dans un centre. Là bas, j’étais censé apprendre de nombreuses choses, mais pas ce que je voulais. Devenir une poupée en soie, alors là jamais ! Pourtant, j’en étais obligée, toute les filles du village l’étaient. Pourquoi y faire une exception ? Des femmes arrivèrent à ma rencontre, me saluant. Je découvris un large sentier pavé de briques dorées au milieu de la forêt. Un parfum exquis emplit mes narines. Le bruissement du monde des hommes avait cessé. Un silence cérémoniel et pur de toute souillure m’encercla. J’entendis battre mon cœur. Les servantes me saluèrent respectueusement. Tenant entre leurs mains des cuvettes d’or, des récipients d’argent, des serviettes tissées de fils d’or, elles me firent laver les mains et visage, puis monter dans une litière. Je traversais la forêt. Au fur et à mesure que j’avançais dans la profondeur de la Terre Sacrée, je distinguais des bruits à peine perceptibles, murmures des feuilles, pincements des instruments à cordes, tintements des sources. Devant un portail en forme de lune, on m’invita à descendre et à pénétrer dans un pavillon. Assise au milieu d’une chambre décorée de fresques, j’attendis, face à la porte ouverte donnant sur une cour calme et des rocailles entourées de lierres inconnus qui portaient des fruits rouges. Déhanchements lents, têtes baissées, quatre jeunes filles longèrent une galerie, montèrent les marches et franchirent le seuil avec savon, serviettes, verres, jarres, récipients… Elles me firent laver les mains de nouveau, rincer ma bouche. Lorsqu’elles disparurent dans un bruissement de soie, quatre autres apparurent. Elles déposèrent à terre des tables basses couvertes de petits plats et dressèrent le couvert. On m’apporta une bassine de bronze, nénuphar géant orné de feuillages en bas-relief. L’eau de bain était mêlée d’huiles odorantes et d’écorces de bois parfumées. Deux servantes me frottèrent, savonnèrent, rincèrent, séchèrent. Leurs gestes étaient précis et expérimentés.

Escortée de nombreuses jeunes femmes en habit masculin, une femme âgée en tunique de lettré, chapeau d’homme, chaussures à pointes carrées recourbée, se présenta. Elle prit mon pouls, inspecta mes cheveux, mes yeux, ma langue, mon haleine. Sa voix haute et sèche dictait deux scribes de couleur, l’odeur, la forme des mes orifices. Elle me fit déshabiller, mesura mains, bras, épaules, seins, hanches, cuisses chevilles, pieds, orteils. ‘Ronde, carré, triangulaire, osseuse… Rose, rouge, blanche…’ Elle me décrivait. Elle me fit coucher sur le dos et me demanda d’écarter mes jambes. J’obéis sans rougir. Elle fit noter la largeur et la longueur de mon organe et introduisit un instrument glacé dans mon ventre. ‘Vierge !’ conclut son inspection…
Vers la fin de la journée, je reçus un jeune homme en tunique jaune. On me demandait de le charmer. Je ne comprenais pas. J’étais ici pour apprendre les bonnes manières comme le faisait les princesses, pourquoi me demandaient-ils cela ?! Seule avec lui dans une pièce, il me demanda de me déshabiller. Aussitôt je compris ses attentions et fuit. Traversant la forêt en pleine nuit, je me dirigeais vers mon village pour y retrouver ma maison. Non, je n’allais pas voir Mère ou Petite sœur. Ma décision était prise, j’allais commencer mon aventure. Entrant dans la maison, le sommeil y régnait. Silencieuse, je me glissai dans l’établis de mon père, forgerons, mort depuis bien des années… Pourtant, la pièce était telle qu’elle était avant sa mort, personne n’y avait toucher ou s’était débarrassé de ses outils. Dans cette pièce, j’y trouvais un arc accroché au mur, au dessus d’une cheminée. Sur l’établis, une vingtaine de flèches… J’emportais tout ceci en plus de l’épée que j’avais choisis qui elle, était dans ma chambre. Avant de partir, je fis un mot pour expliquer la raison de mon départ et qu’il n’était nullement besoin de partir à ma recherche car j’étais prête à tuer ceux qui m’empêcheraient d’accomplir mon destin déjà tracé…


Dernière édition par Ayako le Ven 25 Juil - 13:47, édité 11 fois
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Sayuki
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MessageSujet: Re: Ayako Seika / Elfe.   Ayako Seika / Elfe. Icon_minitimeJeu 24 Juil - 23:23

Bienvenue ^^ 11
Pour l'instant tout est ok, préviens nous quand tu aura finit ^^
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MessageSujet: Re: Ayako Seika / Elfe.   Ayako Seika / Elfe. Icon_minitimeVen 25 Juil - 13:51

Merciii ! 33

Je profite pour dire que j'ai terminé !
(Enfin ! ><)
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MessageSujet: Re: Ayako Seika / Elfe.   Ayako Seika / Elfe. Icon_minitimeVen 25 Juil - 15:31

Pour moi tout est bon Miss ^^

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MessageSujet: Re: Ayako Seika / Elfe.   Ayako Seika / Elfe. Icon_minitime

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