Que tourne et re-tourne le moulin du temps [Pv Azurail]

[HJ-je suis troooooOOOOOO0000000oOOOOOOOOoooooop désolée!!!!!!!!><]


Azurail ne prit la peine de lui répondre. C’était au mois la troisième fois que Lyret lui faisait une remarque déplaisante. Comme si ce petit renard de rien du tout pouvait comprendre quelque chose ! Certes, ils avaient vécus beaucoup de moment ensemble. Et puis, il fallait avouer que le canidé avait toujours été présent. Enfin depuis qu’ils s’étaient rencontrés. Il supportait mal ses angoisses, elle le vivait mal aussi. Mais elle ne pouvait pas le vivre autrement.
Et il le savait.

Le désert des mirages, apportait à Noloka quelque chose qu’elle croyait perdu depuis longtemps : le rêve. Pour une fois, Noloka revivait sa dernière danse. Un tourbillon magique qu’elle ne revivrait peut-être plus jamais. Il ne lui restait que les souvenirs d’un temps merveilleux. Si Noloka le pouvait, elle reviendrait en arrière et changerait tout.
Il faisait chaud, très chaud, trop chaud. Lyret aurait largement préférait les montages, lui qui était habitué au froid et à ses amis les loups. Il n’aimait pas la chaleur simplement parce qu’il n’était pas habitué. Ce petit canidé possédait un orgeuil aussi grand que le désert et le lac réunit, seulement rare étaient les fois où Noloka l’avait vu se pavaner. Non, Lyret se sentait tellement supérieur aux autres que parfois, il ne jugeait pas bon pour lui de leurs adressait la parole….il n’y avait que Noloka qu’il estimait au même rang. Les autres fée bien sûr étaient aussi de bonnes amis mais elle n’entrait pas dans le rang….certains animaux resteront incompréhensible toute leur vie.


Encore une mauvaise remarque. Devenue une habitude, Noloka ne répondit pas. Malheureusement, Lyret lisait dans ses pensées : elle ne se sentait pas vivante. Certes, elle retrouver des amis comme Ila Zina Zion, dahalia ou encore sa dernière rencontre avec flonne. Mais depuis la demande en mariage de Butterfly, Noloka avait senti son cœur se serrer. Flonne et lui étaient encore jeune, il devait avoir 18 ans au maximum, ils s’étaient à peine retrouver que Butterfly l’avait demander en mariage…Comme si ce jeune rehlas avait regretter d’avoir été séparer de sa chère et tendre aimée pendant si longtemps.
Et elle ? Noloka aurait-elle simplement la chance de revoir Rey ? Devait-elle abandonner son bien aimé ? Surtout maintenant…elle était en vie, mais pour combien de temps supporterait-elle son absence ? Et puis tous ces doutes ! Il était en vie, quelque chose sur terre le lui disait. Son subconscient ou tout simplement les extra-terrestres de flonne…


Lyret posa son arrière-train au sol et fixa Noloka.

Il comprenait parfaitement pourquoi Noloka souffrait. Ayant été seul toute sa vie, il avait simplement parfois du mal à souffrir avec elle. Tout ce qu’il voulait, c’était l’aider, peut-être m’aime remplacer ce manque qui la faisait tant souffrir. Mais elle ne le voulait pas. Souffrir avec elle était impossible et il ne fallait même pas penser à compenser une place dans son cœur. Rien ni personne ne remplacerait Rey. Son cher Rey…….
Il s’était posé. Il en avait plus que marre de tout ça. Le renard la fixait avec des yeux durs : signe qu’il allait certainement soit lui dire une vérité blessante, soit simplement la mettre au pied du murs.

Lyret leva ses yeux au ciel, mais il ne broncha pas. Assis, il scruta l’horizon quelques minutes avant de s’arrêter sur un point particuliers.


Noloka recommença la marche dans sa direction. Instinctivement, Lyret ne lâcha pas le point du regard. On aurait vraiment dit qu’il était en vie, genre un pauvre type qui s’était perdu ici par hasard…Et puis d’un coup paf, plus rien. Lyret finit par penser que le pauvre type était tombé par terre et qu’il ne relèverait probablement pas. Seulement à aucun moment, le jeune canidé s’état dit qu’il fallait donner cette infos à Noloka…La fée était trop bonne, elle voudrait certainement aller le voir, et ils perdraient encore du temps à faire des rencontres inutiles.

Dommage..elle s’en était rendu compte toute seule.

Noloka avançait à grand pas, il ne fallait pas perdre de temps, le soleil à trop grande dose pouvait parfois être très dangereux…

[Hj-dernier post pendant trois semaine!!]

Elle était enfin arriver.
En premiers temps, Noloka laissa son instinct de guérisseuse prendre le dessus. Elle ne prêta pas à attention au jeune homme qui se trouvait en face d’elle. Du moins à son identité. Elle commença par le déshabiller (la tête et le torse) pour remplacer ses vêtements par tout ce qu’elle avait de blanc…du blanc et rien d’autre ! elle avait précieusement emballer du linge autour de bouteille d’eau afin que celui-ci reste froid…ou tiède…bref moins chaud que l’extérieur. Donc elle enveloppa la tête de l’inconscient et continua son traitement…..Voilà…tout était fait maintenant. Il ne lui manquait plus que de l’eau.
S’en suivit une mini bataille simplement parce que Lyret préférait que ce jeune homme meure plutôt que de lui donner son eau. Elément qu’il jugeait trop rare dans ce milieu si hostile. Ici personne ne pouvait s’en sortir s’il n’avait pas été assez malin pour ramener un peau d’eau. Le renard vint très vite à la conclusion que le rehlas voulait tout simplement mourir : les tarés et les suicidaires se promènes dans les déserts sans eaux, pas les gens normaux.


Bref, la jeune fée sortie de l’eau de son sac, et commença lentement à saisir le visage de son « patient ».
Elle se bloqua net.

La douceur de cette peau lui était connue. Ce parfum aussi. Bien sûr il avait un peu changer et c’était certainement pour cela qu’elle n’y avait pas prêter attention aussi….Et ses traits…..Son visage….Ce corps. Comment pouvait-elle expliquait tout cela ? Si, elle le reconnaissait. Mais étrangement, elle ne cria pas son nom. Pourtant il était gravé dans son esprit comme dans sa peau, dans son être, dans son âme. Mais elle en disait rien. Etait-ce un mirage ? Le hasard lui-même n’offrait jamais ce genre de chose. Il se contentait de provoquer des situations paisibles ou gênantes, ou de vous faire faire les bonnes rencontres au bon moment, ou les mauvaises au mauvais moment.
Eel s’approcha de ce corps. Posa sa tête contre ce torse. Le coeur battait de plus en plus faiblement. Il s’éloignait petit à petit laissant définitivement l’esprit de son hébergeur dans le néant. Il laissait la mort prendre place à la vie…et pour l’instant elle ne bougeait toujours pas. Elle avait envie de lui crier dessus. L’obliger à rester. Le forcer à se relever. Elle était là maintenant. Du moins elle le pensait. Son corps était là mais son esprit était où ? Car toutes ses envies n’aboutissaient pas. Elle voudrait porter cette eau jusqu’à la bouche de son amour. Mais rien. Elle voudrait le secouer et l’obliger à se réveiller. Mais rien. Tous ses rêves l’envahissaient. Ses espérances, ses violences, ses désespoirs, son courage lui-même l’aplatissaient. Il y avait comme une tornade qui faisait rage dans son esprit. Elle avait pris une décision depuis longtemps. Le sauver. Maintenant elle était tout simplement incapable de bouger.


Si Lyret avait bien perçut que plus rien n’allait, il n’avait pas spécialement envie de se morfondre ici. Ainsi pour plusieurs raisons encore inconnues, il décida d’y apporter un coup de patte. D’abord, parce que Noloka était dans un état tel qu’elle s’interdisait presque de respirer. Ensuite, parce qu’il sentait la vie du jeune homme s’éloigner et que ça, c’était le dernier souhait de sa maîtresse. Apparemment elle voulait plus que le garder en vie, mais tous ses sentiments revenaient à la surface. La vague, il la sentait. En même qu’emportait la vie, elle apporter le tourment.
Assez réfléchi ! Il fallait agir et maintenant !
Pour réveiller sa maîtresse lyret commença par lui sauter dessus. Elle ne réagit pas tout de suite mais finit par sortir de ses pensées. Pendant ce temps (qui était assez long quand même), le canidé prit l’eau, et se débrouilla pour l’ouvrir. En vérité il arracha littéralement une bonne partie de la bouteille avant de pourvoir verser moins de la moitié de son contenue sur la tête du malade.

Voilà une remarque qui n’était pas de trop.

Rey était si inconscient, que le faire boire devenait impossible sans risquer de le noyer. Il prenait beaucoup trop de temps à avaler le liquide, sûrement à cause de son état déjà grave. Pourtant, Noloka sentait que tout allait mieux. Elle se disait que sa force à elle, le tirerait d’affaire. Que de toute façon, elle lui donnerait toute la vitalité dont il aurait besoin. Il fallait qu’il s’en sorte. C’était primordiale….voire plus.
Noloka trouva la position parfaite sur son dos. C’était moins confortable que prévu mais facile à transporter sans compter qu’il n’était pas trop exposé au soleil. Ils commencèrent à avancer et le temps s’écoulait lui aussi. Le soleil petit à petit baisser, sans pour autant faillir dans sa mission mortel : brûler.
Après quelques heures, Lyret finit par capter quelques signes. il en fit part à Noloka, mais rien ne produisit. Le renard sentit aussi, qu’ils devaient certainement s’approcher d’un oasis dans peu de temps. Mais, le moment où ils l’attendraient la nuit s’annoncerait sûrement.


La fée sourit.
Elle se sentait plus vivante qu’avant.
Son amour lui donnait une force qu’elle n’aurait jamais imaginé.
Rey revenait-il à la vie ?

Le temps s'écoulait lentement, ou il avait plutôt l'impression qu'une éternité s'était déjà écoulé depuis la dernière fois où il avait repris connaissance et qu'il avait réussi à prononcer quelques paroles. Mais depuis cela, aucuns autres signes distincts auraient pu dire s'il était toujours en vie. On aurait plutôt dit qu'il était sur le point de rendre son dernier souffle. Mais les ressources de notre jeune rehla ne sont pas sur le point de faiblir. A cet instant, il s'accroche à la vie comme une sangsue sur un rocher. Mourir n'est pas une optique qu'il puisse se permettre.
Le corps de Baka était moins chaud. Il était moins fiévreux. Il suait moins. C'était déjà un bon signe, même s'il ressentait des douleurs, et que le moindre effort le faisait grimacer comme s'il avait sur les épaules des chaînes, un poids qui le maintenait au sol sans pouvoir faire le moindre gestes. Et puis ce goût dans la bouche. Assez désagréable en fait. Mais cela lui faisait sentir qu'il était toujours en vie, lui qui avait voulu quelques heures auparavant mettre fin à ses jours !

Un de ses doigts de la main gauche bougea... puis se fut un autre, et enfin toutes les doigts de la main. Il retrouvait partiellement sa mobilité. Son repos devait avoir duré plusieurs heures car il lui semblait que le soleil commençait à décliner. Ce dernier sentait les ombres des palmiers s'étendre sur le sable. Et puis... une voix...

Rey.....

Ouvrant alors les yeux, il posa son regard sur sa gauche. Une bestiole, peut-être un animal se tenait là, près de lui, enfin à quelques mètres de distance. Une boule de poil dans un désert ? Que faisait-elle là ? Et appartenait-elle à quelqu'un ? Peut-être que son maître n'était pas loin ... à y repenser, lorsqu'il avait ouvert les yeux pour la première fois, il y avait bien eu quelqu'un qui s'était tenu près de lui. Il n'en s'en souvenait plus trop avec exactitude, son esprit était embrouillé, mais quelques brides de souvenirs lui remontaient à la mémoire. Le jeune homme dirigea alors son regard vers la droite. Là, près de lui se tenait une jeune fille. Elle semblait avoir pleuré. Des larmes perlaient au coin de chaque oeil, et des poches cernes se dessinaient en dessous. La fatigue sans doute. Mais par quoi ? Par lui ? Pourquoi celle-ci avait alors pleuré ? Et comment ... comment connaissait-elle son nom ?? Il n'avait pourtant pas lié beaucoup d'amitiés sur les terres du yin et du yang. Une ancienne ami peut-être ? Impossible. Mais qui était-elle donc ?
Ses questions, il n'arrêtait pas de les retourner dans son esprit. Mais il valait mieux pour le moment qu'il se repose. Et puis, sachant qu'il avait déjà vécu ce genre de situation, se tourner les méninges n'étaient pas bon, il valait mieux prendre un bon repos, pour un meilleur départ.

Rey toussa une à deux fois, puis tenta de se relever, non sans difficulté. Cependant, des vertiges commencèrent à lui faire tourner la tête. C'était peut-être encore trop tôt. Oui, sûrement. Mais il fallait tout de même qu'il sache une chose... oui, c'était primordiale. Après, il pourrait se reposer tranquillement.
Le voilà donc adosser à une espère d'arbre, peut-être un palmier, ceux-ci poussaient près des oasis normalement. En tout cas, il sentait l'écorce dans son dos. Pas très confortable, mais c'était au moins la réalité, et non une illusion de plus lorsqu'il était dans un état inconscient. Il tenta alors de prendre la parole, mais ses mots s'étranglèrent dans sa gorge. Il toussa alors un petit peu pour que sa voix soit audible. On aurait dit qu'il ne savait plus parlé. Pendant ce temps, celui-ci sentit une présence hostile. Ce n'était pas un ennemi, non il l'aurait tout de même entendu arrivé, mais... une présence ou plutôt une aura qui était contre lui. Comme si quelqu' un en avait après lui. Mais qui donc ? A part la jeune femme qui l'avait sans doute sauvé et qui probablement ne voulait pas sa mort, il ne voyait pas qui serait envieux ou lui voudrait du mal ... Ah! Le furet peut-être ? (eh oui, il a pris Lyret pour un furet ou un animal dans ce genre, de cette espèce). Mais pouvait-il ressentir quelque chose ? Lui et les animaux, ça faisait deux... Bah! ce n'était peut-être qu'une impression, c'est tout.

Ses yeux, à lui, étaient bouffies, un peu rouge et il avait encore du mal à distinguer encore tous les détails, ou les traits. Mais il distinguait tout de même les formes et les masses, et il lui suffisait de se rapprocher, de n'être qu'à quelques centimètres pour qu'il puisse voir dans les moindres détails ce qui se tenait devant lui. Cependant, cela aurait été inconvenant de le faire à ce moment. Rey voyait seulement une jeune femme à ses côtés.
Le rehla lui sourit, puis après un dernier toussotement prit la parole, avec encore toutefois une voix faible mais audible :

Eh bien ... je ne sais comment vous remercier ... vous m'avez sauvé la vie d'une mort certaine, et cela je ne l'oublierai pas. J'étais à l'abyme de la mort, et vous m'avez sauvé. Sans vous, je n'aurai sans doute pas connu des bonheurs, des joies comme des malheurs futurs. Je suis seulement dans la mesure de vous remercier et ...

A ce moment-là, sa vue devint plus distincte, moins flou et donc plus précise.
Certains traits de la jeune femme, l'odeur qu'elle dégageait... cela lui rappelait quelque chose ou plutôt quelqu'un. Il ne fut plus en mesure de parler et les seuls mots qu'il prononça à la suite furent ceux-ci :

Azurail Noloka ...

Rey était réveillé. Il essayait de bouger de parler de...faire plein de chose en même temps mais son corps ne répondait pas aussi vite qu’il le souhaiter. Ses yeux étaient si rouges…et puis ses gestes si lents…Mais il respirait ! il mettait du temps à s’en remettre mais le principal était là : Rey Baka n’était pas mort aujourd’hui ! Noloka restait cependant un peu inquiète. Ce dernier toussotait beaucoup selon elle, il était peut-être malade ? Et se sécher au soleil comme il l’avait fait quelques temps auparavant n’avait sûrement pas arrangé les choses. Elle s’approcha donc de lui, doucement. Elle essaya de cacher sa joie quand il réussit à prononcer quelques mots…puis une phrase entière ! ohoh Qu’elle était heureuse ! Encore un peu et ils serait réunis...physiquement comme spirituellement.
Rey sourit, Noloka aussi. Il toussota encore une fois et prit à nouveaux la parole. Sa voix était très faible, mais la fée n’avait aucun problème à l’écouter….Elle était là pour lui.

Noloka se recula. Elle tenta de sourire vainement. Vous ? Pourquoi la vouvoyer ? Il ne la reconnaissait pas ? D’accord, elle avait vraiment changer d’apparence…c’était vrai. Et puis, il lui fallait un peu plus de temps, au rehlas ! il se remettait lentement….elle ne pouvait lui en demander trop, en même temps.
Lyret commença à sourire. Il était à moitié heureux, à moitié triste. Heureux ! Puisque l’autre homme pratiquement allongé par terre ne semblait la reconnaître ! Et cette blessure lui ferait si mal au cœur de Noloka qu’elle renoncerait peut être à son amour pour lui ! Triste….parce que le devoir du renard était de rendre sa maîtresse épanouie et heureuse. Son malheur ne devait pas nourrir ses joies…..Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Triste réalité !

Rey ne s’était pas arrêté pour rien. Noloka ne l’avait pas tout de suite remarqué mais il ne parlait plus. Pourtant il n’avait pas finit. Intérieurement, elle contenait tellement sa tristesse qu’elle n’avait pas remarquer ce détail. Elle releva sa tête en direction du jeune homme et le regarda droit des les yeux. Là elle se rendit compte qu’il pensait à quelque chose….à elle ? Sa vue était revenue, Ou ses souvenirs refaisaient surface ?

Azurail Noloka ...

Noloka posa ses mains sur son cœur. Elle essaya pendant quelques secondes de se retenir et puis…lâcha. Saisissant la main de Rey avec l’une des siennes, elle prit le col de sa chemise avec une autre. Et puis, sans trop d’histoire, elle vint poser sa tête sur l’épaule de ce dernier et pleura. Que dire de plus ? Oui C’est bien moi ! Non….Les mots ici n’avait plus leur place. Noloka ressentait trop de chose en même temps. Elle était rassurée de le voir vivant, rassuré de voir qu’il allait mieux que ce qu’elle avait pu penser…Heureuse de le voir, heureuse de savoir que tout aller bien. Que tout allait si bien ! Elle resta ainsi pendant quelques minutes. Ceci fait, elle retrouva enfin son contrôle et essaya tant bien que mal d’aligner quelques mots. La première tentative fut un fiasco total.
Une petit rire vint combler les trous.Elle prit les mains de son amant et le fixa. Trop dur, de gâcher ce moment si intense en paroles inutiles. Il l’avait reconnu alors que dire de plus ! elle essaya de parler une deuxième fois. Cette fois-ci ses mots avaient plus de sens et on comprenait….sans forcer savoir où elle voulait en venir.


Lyret fut vexé. Elle n’avait même pas prit la peine de lui répondre ! Hého ! Lui aussi existait ! Mince quoi….ce n’était parce qu’un mec aux longue oreilles et aux allures de taré tombait sur le sol sous un soleil avoisinant les 40°degrés qu’on devait oublier ses amis ! Le renard secoua la tête. Pour l’instant il était inutile d’essayer quelque chose. Noloka n’en avait que pour son Rey de m……N’ayant plus la force de penser sans s’énerver, Lyret partit. Pas très loin. Il s’éloigna juste pour ne pas avoir à regarder ces retrouvailles qui lui faisaient si mal au cœur. L’heure était venue…Noloka venait de retrouver sa moitié. Pourvu qu’elle ne laisse pas tomber son compagnon d’infortune. Il leva la tête une dernière fois avant de replonger son museau dans l’eau. Ce qu’il venait de voir le dégoûter.
Voilà que Noloka embrassait celui qui l’avait tant manqué.

Le réveil était certes douloureux, mais un cadeau inattendue l'attendait. Peut-être était-ce pour cela qu'il était encore vivant. Il avait encore une épreuve à surmonter, et il l'avait passé non sans succès, mais en passant cependant tout près de la mort, la touchant presque du doigt. Il en avait rêvé nuit et jour, et jour et nuit, et voilà que son vœu le plus chère était exaucé. C'était comme dans un rêve, mais pourtant c'était bien la réalité. La pure réalité. Et il ne devait pas en douté, car oui tout ce qu'il touchait, tout ce qu'il sentait, tout ce qu'il entendait était bien la pure et stricte vérité et réalité.
Azurail Noloka se tenait bien près de lui. Et c'était elle qui l'avait sauvé dans le désert. C'était un sentiment extraordinaire qu'éprouvait à ce moment le jeune rehla. Du bonheur, l'apaisement c'est-à-dire le fait d'être apaisé intérieurement et de ne plus être tourmenté par le chagrin d'avoir perdu l'être aimé. Les larmes de joie se mêlèrent à celles qu'il avait déjà versé auparavant Son cœur et son âme pouvaient dès à présent être en paix.

Cependant ... il doutait encore d'une chose ... ou plutôt une question le tourmentait encore ... Pourquoi n'avait-il pas reconnu sa bien-aimée ? Etait-ce du à l'effet de la chaleur et de son état ? Ou bien était-il tout simplement en train de perdre la mémoire ? Non. Impossible. Il avait déjà entendu de pareils cas semblables mais cela ne s'était jamais produit dans sa famille ... ou tout du moins, il ne connaissait que la branche du côté des rehlas et non celle de son autre origine, humaine. Rey tenta alors de se calmer. Reprenant une respiration plus calme, il déglutit avec difficulté. Non. Il ne fallait pas s'alarmer, ce n'était que le contre-coups de la fatigue et des événements passés, rien de plus. Pas de quoi s'inquiéter.
Secouant plusieurs fois la tête, il regarda alors la fée qui était maintenant près de lui, le serrant fort. Rey put alors lire dans ses yeux, toute le bonheur qu'elle éprouvait, et toute la tristesse qu'elle avait enduré depuis leur séparation. Il avait souffert. Elle aussi et peut-être plus. C'était elle qui avait dû souffrir le plus, car lui avait abandonné, mais pas elle. Il se sentit alors honteux de tout l'amour qu'elle faisait preuve envers lui. Le méritait-il ? Se mordant la lèvre, il se promit à lui-même de ne plus jamais recommencer les mêmes erreurs que dans le passé et de veiller sur Azurail, quoiqu'il se passe dans le futur. Non, plus rien, plus aucun doute, plus personne n'entraverait son chemin et son amour pour elle. Car quelque soit son adversaire ou les barrières qu'il aurait à franchir, pour elle, il ferait tout, absolument tout.

L'étreinte entre les deux jeunes gens dura un bon moment. C'est comme si le temps s'était arrêté, pour qu'ils puissent chacun profiter de cet instant présent, qui ne se répéterait pas deux fois. Peut-être que la prochaine fois, cette étreinte serait envers celle d'un mort. Alors ne pensons pas qu'à maintenant, et à cet instant présent.
Rey l'entour alors de ses bras protecteur, pendant que Noloka se serrait contre lui, reposant sa tête contre son épaule. Et il murmura quelques mots :

Tu m'as tellement manqué ... tellement ...

Il souriait. Même si cela lui faisait mal, ses lèvres étant desséchées, il souriait quand même. Ces sentiments pour la fée n'avaient pas changé. Et ils resteraient de même jusqu'à la fin. Tout en prononçant ses paroles, celui-ci caressait les doux cheveux de son aimée.

Toujours la même odeur ... c'est si bon de te retrouver. C'est comme si, je rentrai à la maison et que tu m'avais attendu pendant tout ce temps. Le guerrier revenant du combat ... Il eut un petit rire ironique. Un guerrier, lui ? Haha. Il y avait de quoi rire. Il poursuivit alors : Tu n'as pas changé, tu es toujours la même ... mais tu es devenu plus belle à ce que je vois ... ! A ces mots, Rey lui releva la tête pour mieux l'observer. C'était un tel bonheur que de la revoir...
Il tourna la tête un moment, comme pensif, et aperçut l'animal de tout à l'heure, près d'une flaque d'eau. Fronçant des sourcils, il questionna alors :

Dis-moi ... qui est-il ? Cet animal t'appartient-il, Azurail ?

[Hj-toujours un plaisir d'Rp avec toi!^^]

C’était si bon….
Serrée contre ses bras, Noloka ne voulait plus partir. Le monde pouvait bien s’écroulait de nouveau que Dieu fasse qu’ils ne soient plus jamais séparés ! La fée ne le supporterait pas. Rey lui parlait si tendrement qu’elle ne chercha pas à caser ses mots. Le rehlas était encore très fatigué. Il fallait donc le laisser parler jusqu’au bout et dire ensuite ce qu’on en pensait. Noloka trouvait presque dommage qu’il n’essayait pas de retrouver le sommeil. C’était très important pour qu’il soit en forme ! Mais en même temps, il se remettait vite, et cette retrouvaille lui faisait autant de bien à lui qu’à elle.

« Toi aussi, tu m’a terriblement manqué. »

Terriblement n’était pas le bon mot. Affreusement n’était pas assez fort. Tellement, il venait de le dire ! Mortellement ? Elle aurait passé sa vie à le chercher d’accord…mais c’était assez…lugubre non ? Terriblement ferait l’affaire pour cette fois.

Rentrer à la maison ! Oui ! Bonne idée. Rey était rester un vrai poète. Sans rime d’accord, mais ces métaphores étaient justes et belles. Physiquement il paraissait un peu plus sombre mais heureusement il restait toujours aussi beau intérieurement. Hé oui ! C’était que le rehlas c’était lui aussi enjoli pendant tout ce petit temps. Noloka pensait d’abord que c’était le plaisir de le retrouver qui lui faisait penser cela mais non ! C’était bien vrai ! Les traits du visage étaient un peu plus durs. Qu’avait-il vécu pendant tout ce temps ? Il avait souffert...jusqu’à quel point ? Qu’il ne soit pas tourmenté ! Noloka ne le voulait pas. De toute façon, elle serait là pour lui quoiqu’il arrive !
Elle rigola un petit peu. Plus belle ? Voilà un compliment qui faisait plaisir ! Mais qu’est-ce qui avait changé chez elle ? Ses yeux sûrement. En se regardant dans un glace, elle les avait trouvés plus sombres qu’avant. Ses cheveux aussi ! Ils avaient perdus leur nuance violette pour devenir plus châtain. Et généralement….enfin son buste peut-être….sûrement…..enfin.

Noloka ne demanda pas ce qu’il avait vécu pour l’instant. Elle lui poserait des questions plus tard, quand le moment sera…plus intime ? La jeune se leva un peu pour lui retourner le compliment. Elle s’arrêta quand elle vit la mine pensive de son amant. Fronçant les sourcils quand son regard croisa celui de Lyret.


Voyant qu’il était au centre de la conversation, Lyret partit. Encore plus loin. Il se promit intérieurement de régler ses problèmes avec ce jeune homme plus tard. Lorsque Noloka ne serait pas là. Sans accorder un regard supplémentaire, il partit se délecter autre part. Il jugeait l’air trop empoisonné par ce parfum qu’était l’amour. Horrible chose ! Le renard se posa prés d’un arbre, toujours visible de là où se trouvait le couple. Rey….

Noloka déposa sa tête contre le cœur de son amoureux. Elle continua de se serre contre lui. Puis, elle releva sa tête vers ce dernier et le fixa. Un regard doux, un amour fou, un baiser……sucré.

(Hihihi... je te retourne le compliment !)

« Toi aussi, tu m’as terriblement manqué. »

« J’espère que la guerre ne t’as pas fait trop de mal… »

Les petites phrases de Noloka lui faisaient terriblement plaisir. C'était comme dans un rêve. C'était comme dans un conte, où tout se finit bien à la fin et que tout le monde est heureux. Un happy end comme certains diraient. Cependant, on ne pouvait pas dire que pour les deux jeunes gens, l'histoire s'arrêtait là. Pas le moins du monde. Elle ne faisait en fait que commencer. Un nouveau début. Un nouveau départ, pour eux deux. Ils avaient encore des événements à surmonter, un futur proche à venir. Et le destin avait enfin daigné les rassembler. Les remettre ensemble, pour qu'ils puissent surmonter le tout, ensemble et non séparé comme par le passé. Peut-être que le destin avait changé et était de leur côté, peut-être que même les dieux les avaient pris sous leur protection et leur avaient donné leur bénédiction. ... Enfin, tout cela n'était qu' hypothèse et superstition, mais nous avons tous besoin à un moment ou à un autre de se rassurer pour parvenir à dépasser notre ou nos peurs et à continuer d'avancer.
Une atmosphère réjouissante et de bonheur émanait du couple qui venait donc de se reformer. Cela redonnait du baume au cœur. Une certaine assurance et une certaine confiance en l'avenir qui ne serait peut-être pas si noir qu'il le pensait.

Respirant à pleins poumons, le désert ne paraissait plus si effrayant, ni même la vie ou la mort, car désormais, ils étaient réunis ! Un petit sourire se figea alors sur le visage du rehla, qui paraissait serein et déterminé à la fois. C'était une sensation étrange, mais qui procurait une certaine jouissance et une sorte de pouvoir ou plutôt de contrôle sur ce qui nous entourait et les événements qui pourraient bien se passer par la suite.
Serrant un peu plus la fée dans ses bras, il écouta sa réponse, d'une oreille distraite, mais avec attention tout de même. Il n'était pas du genre à faire la sourde-oreille ou d'être impoli, surtout s'il s'agissait de sa bien-aimée. Un peu de respect tout de même. Ce qu'elle disait était important et avait une valeur crucial à ses yeux. D'ailleurs, ce n'était pas bon si l'un ou l'autre dans le couple n'écoutait pas attentivement ce que l'autre avait à lui dire. C'était un manque de respect, et Rey s'en aurait voulu s'il agissait comme cela.

« Oui ! J’ai oublié de te faire les présentations ! Voici Lyret, c’est le compagnon avec qui j’ai passé le plus clair de mon temps. Il est un peu réservé mais sinon très gentil ! »

Rey hocha de la tête.
L'animal en question, sentant peut-être qu'ils parlaient de lui, s'éloigna d'eux le plus loin possible, sans toutefois perdre de vue le jeune couple. Y avait-il la moindre animosité entre l'animal et lui ? Le rehla ne savait pas pourquoi, mais il trouvait tout de même étrange cette attitude et son comportement envers lui. Ce dernier avait l'impression que quelque chose dérangeait Lyret. Etait-ce lui la source du problème ? Il n'était pas rare qu'un animal soit jaloux, lorsque son maître se désintéressait de lui et s'occupait moins de lui... comme à la naissance d'un enfant ou bien si le maître en question trouvait quelqu'un d'autre avec qui passer son temps. Fronçant des sourcils, le jeune homme ne dit rien, mais tenta tout de même une approche. Il valait mieux ne pas rester en froid, étant donné que l'animal ferait partie intégrante dans leur vie désormais...
Il l'interpella donc d'une voix forte, permettant de couvrir le bruit du sable tourbillonnant.

Hey ! Lyret ... Je suis ravie de faire ta connaissance. Je te remercie d'avoir veillé et protégé Noloka pendant tout ce temps ... maintenant, nous serons deux à le faire.
Ce dernier lui sourit, puis déposa un doux baiser sur le front d' Azurail.
Rey n'allait pas s'interposer entre l'animal et Noloka, car il sentait que tous deux avaient tissé un lien qui ne serait pas facile à défaire. Et de toute manière, cela n'était pas dans ses intentions. Il était heureux que la jeune fille est pu se reposer sur ce petit être. Il avait un peu plus la conscience tranquille à ce sujet. Le jeune rehla avait eu peur que pendant tout le temps de son absence, quelque chose de grave lui soit arrivé, mais heureusement, non. Mais bon, il n'était pas rassuré pour autant. Il savait qu'il aurait du être présent. Mais c'était comme cela. Il ne pouvait changer le passé...

Celui-ci continua alors.

Ne voudrais-tu pas te rapprocher de nous ?

Il laissa sa question en suspens, attendant une quelconque réaction de la part de l'animal...

Noloka sourit. Rey était le premier à avoir tenter une approche direct avec le renard. C’était assez étonnant mais la fée en tirait une satisfaction personnelle. Elle espérait tout de même que Lyret ne lui en fasse pas voir de toute els couleurs. Ben oui ! Elle le savait extrêmement jaloux mais mine de rien, sans cela elle serait bien dans le pétrin pour pas mal de situation….Mais rien n’excuserait un mauvais comportement avec son Rey ! Rien du tout ! D’ailleurs il paraissait un peu plus en forme. C’était une bonne chose. Une très bonne chose.

Hey ! Lyret ... Je suis ravie de faire ta connaissance. Je te remercie d'avoir veillé et protégé Noloka pendant tout ce temps ... maintenant, nous serons deux à le faire

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Lyret plissa les yeux. Ravie de faire sa connaissance ? Le plaisir n’était pas vraiment partagé…Mais bon, il fallait bien un début à tout ! Et puisqu’on le forcer. Le renard leva les yeux en l’air et s’étala par terre. Les pattes en l’air, il essaya de se cacher derrière ses deux plumes qui ornaient son oreille droite. Il se doutait légèrement du malaise qu’il était en train de produire.
Ne voudrais-tu pas te rapprocher de nous ?

*Et puis quoi encore ?*

Lyret se retourna brusquement pour faire face. Il était limite atterrée. Depuis quand els gens prêtaient attention à ceux qui ne voulaient ni les voir, ni leur parler !?! Punaise, ce rehlas allait être plus difficile à supporter que prévu. Noloka aussi était assez surprise. Mais contrairement à son compagnon de route, elle trouvait que c’était une excellente idée ! Sans forcer Lyret elle regarda ce dernier avec une pointe de…bonheur ? enfin d’un air suffisamment gamin pour que le renard se décide.

Lyret traînait la patte en chemin. Il prit le chemin le plus long : histoire de se faire attendre ou de voir jusqu’où irait la patience du Rey. Une fois arrivé, ils e posa pas loin d’eux. Il suffisait à Noloka de tendre le bras pour saisir le petit museau de son ami. Cependant dès que l’un, ou l’autre (Noloka ou Rey) tentait de le toucher, le renard décalait sa tête afin qu’aucune main ne rentre en contact avec son pelage.

Noloka sourit en voyant le regard noir que lui lancer le renard. Rey ne savait pas encore la capacité à réfléchir et répondre des actes. Cette question adresser donc au renard devait éveiller l’esprit de son cher rehlas à qui elle ne mentirait pas s’il lui posait la question. Voilà pourquoi Lyret lui envoyer un regard noir. Il ne supportait pas qu’elle puisse divulguer un secret si important à n’importe qui ! Mais seulement voilà, le canidé n’avait pas encore très bien compris certaines choses : Rey n’était pas n’importe qui.

Collée contre le corps de son amant, Noloka attendait patiemment que Lyret réponde. Seulement voilà, le renard ne semblait pas broncher. Il leva la tête vers le ciel comme s’il ne comprenait pas de quoi on lui parlait : décider à ne rien dire. Noloka en était presque navrée. En vérité elle s’y était préparé, ç’aurait été un véritable exploit si Lyret avait cet effort ! donc bon…Elle n’était pas vraiment étonnée. Malheureusement pour lui, elle refusait que son Rey vive dans l’ignorance surtout que des animaux comme cela on en rencontrait pas à tous les coins de rues.

*Dis lui maintenant ou c’est qui m’en charge.*

Des menaces ? Lyret secoua sa tête de droite à gauche…Cette fille était parfois vraiment insupportable elle aussi.

Il avait fait le premier pas, et il attendait de même de la part de Lyret, mais celui-ci ne semblait pas disposé à lui adresser la parole, ou encore moins à le regarder en face, ou bien même le considérer comme un compagnon de route avec lequel il devra partager sa vie, son voyage, ses peurs et ses attentes et bien d'autres encore. Cela ne dérangea pas outre mesure le rehla. Il en avait vu des belles et des pas murs. Et puis, il pouvait comprendre l'opinion et le point de vue du jeune animal. Comment accepter cet inconnu dont il ne connaissait rien ? Ni le comportement, ni ses actions, ni sa vie passé, ou encore ses opinions sur Noloka ou sur tous autres sujets. Comment accepter cette nouvelle relation entre sa maîtresse et cet inconnu ? Cela devait être inconcevable pour ce petit être. Il ne devait sans doute pas l'accepter. Peut-être était-ce trop soudain. Sa petite vie, bien pépère c'est-à-dire qu'il n'y avait jamais d'imprévu dans sa journée, allait être mouvementé et changé pour le coups.
Lyret fit donc toute une petite mise en scène, mais il s'approcha d'eux au bout du compte sans toutefois être à porter de mains du couple (que ce soit l'un ou l'autre). Il n'était donc pas facile de briser la glace entre eux deux. Peut-être fallait-il que ce dernier fasse le deuxième pas, encore une fois. ... Alors, que faire ?

Rey, toujours assis près de Noloka, réfléchit un moment. Pendant tout ce temps, il observa qu'entre la fée et Lyret, il y avait un petit échange de pensées qui ne devait pas être très plaisant. Tout deux se regardaient, et fronçaient des sourcils. La scène était assez amusante en fait. Mais il n'avait toujours pas réussi à trouver de moyen à faire parler le furet. Mordillant sa lèvre inférieur, le jeune homme observa intensément le petit animal, tentant de le comprendre, tentant de savoir ce qui pourrait le faire réagir.
Il finit par lâcher.

Tu n'as donc ... pas l'intention de te présenter ?

C'était plus un constat qu'une question.
Rey hocha plusieurs fois de la tête à lui-même. Il ne pouvait pas employer la force, cela n'aurait pas plu à Noloka et cela n'aurait servi à rien. Ce n'était pas la bonne méthode pour le faire parler, et puis il aurait dérogé à certains principes ... quoique depuis un certain temps, après le cataclysme des terres du yin et du yang, celui-ci avait développé, ou plutôt il prit conscience d'une part sombre de son être. Enfin bref ...
Ce dernier secoua la tête négligemment sur le côté, puis eut une petite idée. Il fixa un instant Lyret, et eut un petit sourire malicieux. Rey mit sa main dans le sable et commença à jouer avec. Puis petit à petit, il en jetta quelques poignées, quelques petits grains de sable sur Lyret, juste pour le taquiner, tout en répétant ...

Alors ? Tu ne veux toujours pas ? ... Toujours pas ? Toujours pas ?

C'était juste pour le taquiner qu'il faisait cela, attendant une réaction de la part de l'animal.

[Désolé si le poste est petit ! Mais dans l'idée c'est ça !]

[Hj-Oh non t'inquiètes!^^ Je le trouve trés bien ton Rp!]

Lyret fixa Rey d’un air étrange. C’était quoi cette question à deux balles ? Non il n’avait pas l’intention de présenter et puis quoi encore ? Noloka avait déjà très bien commencée en déclinant son, elle pourrait continuer dans sa lancée après tout ça n’avait pas l’air d’être si difficile que ça…Mais en voyant comment le rehlas réagissait, Lyret finit par se dire qu’il ne posa peut être pas une question. Bon, ce jeune homme paraissait plus habile qu’il en avait l’air. C’était déjà une bonne chose !
Lyret pencha un peu sa tête sur la droite en voyant le sourire de Rey. Que préparait-il ? Par prudence, le renard se releva et, il se prit une giclée de sable dans la tête. La première passa mal, et puis le rehlas ne se laissa pas, il continuait à lancer de petites poignés. Comme ça sans raison particulière. Sans trop savoir pourquoi, Lyret essaya de s’en débarrasser puis d’essayer de choper les grains de sable avant qu’ils n’arrivent sur lui. Et voyant qu’il n’avait strictement aucune chance de gagner la partie, il changea la donne en dévoilant une partie de ses capacités.
Le renard contrôlait suffisamment son pouvoir pour que cela ne lui demande aucun effort. Il décida sans hésiter de se servir d’un bouclier d’air pour retourner le sable sur son lanceur. Très simple : on inverser simplement le courant du vent et hop ! Le tour était joué ! Rey se retrouver avc le sable qui jeter à chaque fois qu’il en lançait !

Rey*C’est comme ça qu’on apprend aux enfants à ne pas faire chier les autres !*

Un petit sourire vicieux, Lyret avait bien fait attention à ce que cette pensée ne soit adressée qu’à Rey. Bon, il était un peu dur certes, mais il n’allait pas se mettre à aimer tout le monde après quelques minutes de jeu ! Il ne préférait pas imaginer la réaction de sa maîtresse si elle voyait qu’il avait bien appréciait le lancement de sable : elle sauterait de joie ! Mon dieu quelle horreur ! Et puis d’autant plus que le renard se souvenait parfaitement des histoires concernant ce Rey….Ouais…il en avait de belles sur lui !
Les deux*Alors, Il paraît que vous vous êtes rencontrés dans les montagnes ? Je ne me rappele plus très bien comment déjà…*
Noloka souffla. La question de Lyret était plus un piège qu’autre chose. Elle ne prit pas la peine de répondre. De toute façon, elle préférait que Rey fasse entièrement la connaissance du renard. Sous toutes ses formes. Lyret était parfois voir souvent invivable et le supporter n’était pas une tâche facile….donc si Rey voulait s’en tirer aussi bien qu’elle, il devait voir lui-même quel cas était le canidé...Un vrai de vrai…un psychopathe à quatre pattes ! Sans déconner..
Ainsi donc elle trouva une bonne excuse pour se retirer (le thé ne fera pas tout seul !XD). et laissait son pauvre amant avec le renard.

Rey*On m’a même dit que ça a été le coup de foudre entre vous deux ? Directement ?*

Lyret ne croyait pas aux coups de foudre ni à la chance, et il hésitait encore sur cette histoire de destin. Pour lui...un amour qui se déclare en un regard n’est rien sauf du faux.

[ Thank You ! Au fait, j'ai changé d'avatar ... il fait plus vieux je trouve, et ça colle mieux à mon Rey selon moi !!]

*Rey*C’est comme ça qu’on apprend aux enfants à ne pas faire chier les autres !*

Ce Lyret était très amusant, et était doté d'une certaine réparti qui le fit sourire. Au moins, même si l'animal ne l'aimait pas encore ou peut-être jamais qui sait, leur conversation serait piquante et vif. Elle prendrait toujours un tour inattendue, comme maintenant. C'était assez drôle et amusant, quoique se recevoir du sable l'était moins. Son "attaque" se retournant contre lui, ou plutôt notre jeune furet était doté de pouvoir(s) dont Rey ne soupçonnait pas l'existence. Sûrement qu'il n'envoyait qu'une partie en ce moment. Quelle serait sa réaction, et quelle serait les pouvoirs qu'il pourrait employer lors d'un combat ? Le jeune rehla était excité à l'idée de le découvrir, car curieux comme il l'était, son envie de savoir et de connaître mieux les capacités (physiques, pouvoirs mais aussi l'intellect) pousserait alors celui-ci à le découvrir en le taquinant, en le suivant partout, en l'observant. Ce serait sans doute passionnant, même si il y avait plus de l'animosité entre eux (Lyret envers Rey). Cependant, qu'il accepte de lui parler, sans que l'animal ne s'en rende compte, était déjà un premier pas, une toute petite victoire pour Rey. C'est ce qu'il se dit à présent. Il ne fallait pas qu'il laisse s'échapper la moindre occasion de discuter avec lui.

C'était un bon début, même s'il l'aurait espéré meilleur. Leur toute nouvelle relation venait à peine de commencer, il ne fallait donc pas précipiter les choses et laisser quelques moments de répis à l'animal pour qu'il puisse mieux le juger et le jauger.
Le jeune homme en serait bien resté là, même si l'envie de continuer le démangeait, mais par chance Noloka se détacha de ses bras protecteurs pour aller préparer le thé ou quelque chose dans le genre. La fée laissa donc le rehla et lyret, seuls, tous les deux, face à face, leur laissant le temps à apprendre à mieux se connaître. Peut-être était-ce voulu de sa part ? prémédité ? ou simplement elle avait à faire donc elle s'en était allé ? Aucune idée, mais selon lui sembla une bonne occasion de rassembler des informations et de se rapprocher du petit animal.

Ce dernier secoua, dans un premier temps, ses cheveux qui étaient pleins de sable à force que Lyret lui renvoie ce que lui-même lui avait envoyé pour le taquiner. Pendant ce temps, le petit canidé avait trouvé amusant de ressasser le passé.

*Les deux*Alors, Il paraît que vous vous êtes rencontrés dans les montagnes ? Je ne me rappelle plus très bien comment déjà…*
Et puis rajouta.
*Rey*On m’a même dit que ça a été le coup de foudre entre vous deux ? Directement ?*

Tout cela, bien sûr, avait été dit par pensée. A quel jeu jouait Lyret ? Qu'est-ce que cela lui aurait apporté si Rey lui répondait ? Etait-ce pour le tester ? Un test ? Et puis quoi encore ... il n'était plus à l'école, et ce n'était ni le moment ni l'endroit pour subir un interrogatoire ... ou bien peut-être, seulement, l'animal voulait en savoir plus. Savoir la version des faits raconté par Rey lui-même, car sûrement Noloka avait du déjà le lui raconter, mais à sa manière et de son point de vue. Alors peut-être qu'il voulait le sien ? Ou bien, était-ce seulement pour embêter le rehla, savoir si lui s'en souvenait ? Ou ... ce serait sûrement la réponse la plus plausible, Lyret serait-il jaloux de la position que Rey occupait dans le cœur de Noloka ? Sans doute. Cela expliquerait son comportement vis-à-vis de lui. C'était plus que probable. Sans s'en rendre compte, Rey avait touché un point sensible de la carapace de l'animal.
Cependant, le jeune homme n'appréciait pas trop. Il n'aimait pas trop être questionner. Soufflant un peu, celui-ci se mit dans une position plus confortable. Toujours assis, il avait une jambe replié laissant l'autre étendue. Il avait les bras ballants.

*Lyret* A quoi cela te servirait que je te réponde ? A moins que ... tu sois un pessimiste qui ne crois pas au coup de foudre ?*
Tout sourire, il continua :
*Lyret* Tu veux peut-être que je te donne une définition, ou bien que je te raconte comment j'ai eu le coup de foudre ? Vois-tu Lyret, on peut parler d' Amour pendant très longtemps, en faire un bouquin et bien d'autres. Mais on ne peut pas parler d' Amour si l'on ne l'a jamais connu. C'est pareil pour le coup de foudre. C'est une sorte de flash. C'est la seule manière dont je peux te le décrire, car le reste varie beaucoup d'une personne à une autre. Ma définition n'est pas éronnée, elle est seulement ma propre vision du coup de foudre. Et oui, pour répondre à ta question, j'ai eu le coup de foudre pour Noloka. Le cadre faisait qu'elle était plus que jamais resplendissante dans l'immensité neigeux de la montagne !*

Rey s'arrêta de parler, et laissa ses paroles faire réfléchir Lyret.

*Rey* ... Je pense que tu te trompes.*

Il ne fit aucune remarque. Il ne répondit pas. Il laissa. De toute manière, qu'airait-il pu répondre ? On ne peut vouloir changer à chaque fois l'opinion de quelqu'un, surtout si ce quelqu'un se dénommait Lyret. Rey sentait qu'il avait à faire à une forte tête. Tant mieux, comme ça, ils étaient deux. Le rehla n'en avait pas l'air comme cela, conciliant, tendre et doux avec sa bien-aimée, mais il ne l'était pas toujours. Il fallait parfois prendre des décisions rapidement, selon les situations, et puis surtout selon l'humeur du jour, ce n'était pas un problème pour lui de mettre les points sur les i, ou bien de crier ou d'user de la violence. Cela faisait partie intégrante de sa personnalité, mais surtout de son passé de pirate des mers. Qu'importe. Il obtenait toujours ce qu'il voulait, et le petit animal ne ferait pas long feu à ce petit jeu. Non. Il n'allait pas se laisser faire, il n'aillait pas se laisser marcher dessus ou que Lyret lui en fasse voir de toutes les couleurs. Il n'était pas là pour en baver. Il n'était pas là pour faire ami-ami avec lui. C'était le problème de Lyret s'il était envieux de sa situation. Que pouvait-il faire ? Partir, parce que cela lui ferait plaisir ?! Jamais.
On assisterait peut-être bientôt à un petit bagarre entre eux deux, car il y aura un jour où tout basculera. Un jour de non retour au point de départ. Alors ... alors s'ils devaient en arriver là, il ne pourrait rien y faire pour y remédier. Tous les deux, les deux parties l'auraient sans doute chercher et même si pour Noloka cela serait peut-être et sûrement cela serait sans doute douloureux, on ne pourrait rien y changer.

Dans cet optique, le jeune homme tenta de se maîtriser. Il valait mieux ne pas arriver à cette extrémité. Tournant la tête sur le côté, cette petite discussion l'avait usé, lui avait enlevé l'énergie qu'il avait réussi à conserver depuis son réveil. Cette conversation lui avait donné un petit aperçu du tempérament bouillant de l'animal, et cela s'annonçait chaud. Et cette conversation lui avait déjà fais monté une certaine bouffée de chaleur, mêlé de l'énervement. Soufflant alors, ce dernier regarda l'horizon. Du sables et des dunes à perte de vue. C'était tout de même magnifique, surtout que le soleil commençait à décliner et qu'un spectacle magnifique s'offrait à leurs yeux. Le jeune Rey sembla alors s'apaiser. Son âme et son corps venaient de trouver le repos. Il n'avait plus l'envie de se quereller ou de s'agiter. Il était à présent serein et tranquille. Si jamais Lyret avait eu l'envie de lui lancer des petites piques, il ne lui aurait même pas répondu ou même l'aurait carrément ignoré. D'ailleurs, le petit animal se tenait proche de lui, mais de toute manière, il n'aurait rien tenté. Trop ennuyant, et ne servant à rien qu'à l'épuiser physiquement.

C'est ce moment-là, de répis, que choisit Noloka pour faire son retour. Elle amenait avec elle du thé chaud. Ah! Il ne manquait en fait plus que ça pour que l'atmosphère soit au complet. Il la remercia par un sourire et prit le bol qu'elle lui tendit. Hum. Quelle saveur ! C'était tellement bon. Rey avait l'impression que ses forces lui revenaient tout d'un coups. Et en plus, c'était nourrissant de boire cela. Et, contrairement à ce que l'on pouvait penser, cela le réchauffait, car même lorsqu'il fait chaud, il est bon de boire quelque chose de pas trop froid. Et le thé était parfait pour la situation.
Le soleil venait de décliner complètement, tous les trois se retrouvaient maintenant dans la nuit. Enfin pas complètement. Il ne faisait pas encore noir. Mais il était tout de même urgent de trouver un abris ou tout du moins de se protéger pour la nuit. De plus, il fallait prendre en compte certains facteurs. Il n'était pas impossible qu'une tempête de sable se lèvre pendant la nuit. Bien sûr, le petit groupe se trouvait dans un oasis, mais résisterait-il ? Est-il prudent de rester là pendant la nuit ? De plus, il y avait pleins de bestioles comme les scorpions qui se promenaient pendant la nuit, et aussi peut-être que des brigands avaient repéré leur position, profitant de la nuit pour les surprendre et les attaquer...
Il y avait tant de possibilité, et le désert ne paraissait plus si sur que cela. Mais que lui avait-il pris l'idée d'aller mourir dans un endroit pareil ?!

Ce dernier but une gorgée de son thé, et prit alors par à la conversation.

Noloka ... ne me dis pas que tu as encore oublié tous matériels pour passer une journée dans le désert ? ... Si ?
C'est alors, que Rey éclata de rire. Un rire sonore qui résonna un instant dans l'immensité désertique. Reprenant son sérieux, il reprit.
Je suppose qu'il va nous falloir quitter un de ces quatre le désert, que ce soit ce soir ou demain matin. Cependant, en ayant étudier à l'instant toutes les possibilités, il serait plus que préférable de quitter le plus tôt possible cet endroit. Il fit une moue. Je sais, je le sais. Mon état n'est pas encore stable, cependant Noloka, tu le constateras, je me sens beaucoup mieux. Un tout petit peu d'énergie vaut mieux que pas du tout, tu ne crois pas ? Haussant les sourcils, il la regarda un instant avant de poursuivre. Quand j'y repense ... Azurail, tu ne pourrais pas faire comme la dernière fois ?
En fait, Rey pensait à la fois où la fée les avait sauvé de la montagne, les ramenant au centre ville de Yin et Yang, par la voie des aires. C'était une idée. Il fallait de toutes manières évoquer toutes les possibilités, alors celle-ci ou une autre ...
A moins que tu es une autre idée ? A ce moment-là, le rehla fixa Noloka, puis Lyret et de nouveau la jeune femme.

C’était toujours bon d’entendre Rey rire. Le thé avait l’air de lui plaire et ceci faisait plaisir à la jeune fée. Comme d’habitude elle sourit et pris des airs de boudeuse quand ce dernier se moqua d’elle ! ça voulait dire quoi ce « encore », il ne pensait pas qu’elle était une tête en l’air tout de même ! Parce que sino, et bien…il aurait bien raison !>< Si la fée pouvait se souvenir sans problème des services à rendre pour les autres ou ce genre de chose elle était strictement incapable de se souvenir de chose pour elle. Un jour, elle mourra de froid ou d’une autre chose dans ce style. Pas d’autres possibilités ! Les tête en l’air mourraient toujours parce qu’ils avaient oubliés quelque chose pour eux ! Terrible….
Noloka hocha la tête. Ils devaient quitter ce lieu au plus vite par sécurité. C’était bien préférable. Il s’inquiéta un peu mais se rassura quand le rehlas lui assura d’aller mieux. Il avait uen moue plutôt mignonne et lui-même avouer ne pas être très stable. Voilà quelqu’un de raisonnable ! Cela suffit à lui envoler toutes ses peines. Maintenant Noloka en était sûre : Rey était bien parmi eux. Ce geste de désespoir exécuté quelques instants plus tôt, même si elle ignorait encore sa véritable nature de suicide, elle avait bien sentie que quelque chose ne tournait pas rond. Soit la proposition de Rey la soutira de ses pensées. Comme la dernière fois ? C’était une idée. Bien qu’elle n’aurait pas à rétrécir Lyret puisqu’en général ce dernier tenait facilement dans un sac (comme un chiwawa !XD) ou dans ses bras durant les chemins plus courts. Maintenant peut-être que Rey était encore un peu trop fatigué pour supporter cette opération. Il y avait un risque non négligeable tout de même ! Noloka ne tenait pas à jouer avec la magie !

« Non, pour l’instant rien de beau ne me vient à la tête. »

*à moi si.*

Comme tout à l’heure, cette pensée était adressée à tous els deux puisque que la barrage s’était agrandie à deux personnes. Naturellement Noloka, regarda Lyret avec un air intéressée pendant ce dernier déballa son idée.

*Souviens toi que tu peux copier les pouvoirs des autres. Et dernièrement quelle est la belle rencontre que nous avons faîtes ?*

Noloka réfléchissa quelques minutes……Dianka ? Oh mais oui ! Cette shaïtan un peu folle qui n’ avait pas hésité à prendre en otage tout un hôpital et à enfermer la fée dans son propre corps à l’aide d’une bêbète inconnue. Zuzu (la Noloka contrôler par la bêbète) avait copier le pouvoir de cette dernière afin de transformer un accueil en comptoir d’hôtel de luxe rien que ça ! Les joues de la fée rougirent un petit peu en repensant à cette génie. Elles s’étaient embrassées ! Comment Rey prendrait la nouvelle ? Noloka se sentait bien obliger de lui dire. Peut être que le rehlas lui demanderait si elle avait bien apprécié ce kiss entre fille ? Malheur elle lui répondrait quoi ?
Noloka posa ses mains sur ses joues ce qui eu pour effet de faire rire le renard. Elle était mignonne à se mettre dans un état pareil ! Mais bon, ses problèmes de révélations viendraient plus tard. Pour l’instant il y avait pire.

*Tu pourrais reproduire la métamorphose ? Essaye un petit abri suffisamment fort pour résistait aux tempêtes de sable quand nous seront plus loin.*

Lyret se leva d’une nonchalance exaspérante. Le soleil tournait et la nuit arriverait bien plus vite qu’ils ne le croyaient. Noloka s’approcha de Rey pour partir ensuite aller verser le thé préparer dans des récipients afin qu’il soit plus transportable. Elle attendait avec impatience le jour où ils ne seraient qu’à deux. Cette retrouvaille était merveilleuse, et malgré qu’elle et Lyret soient très proches, Noloka aurait voulut partager ce moment seul avec son amant. Par contre, elle ne se permettrait sans doute pas de l’expliquait clairement à son compagnon. Le renard prenait beaucoup les choses de travers et puis...ce n’était pas utile. La fée était sûre que ce moment viendrait tout de lui-même et qu’il n’avait pas besoin de presser les choses. Mine de rien se sentiment grandissait rapidement. Si ni ses gestes, ni sa voix la trahissaient, Ses yeux par contre étaient de grand tchatcheurs. Ils parlaient trop, beaucoup trop.
Une fois qu’elle eu terminé, ils étaient prés à partir. Noloka ne laissa pas ses sentiments prendre le devant et elle ne fit pas part de son extrême inquiétude légèrement apaisée. De toute façon elle était à côté de Rey et s’il se sentait mal, et bien elle serait là pour le soutenir.

« Je ne crois pas que ton corps supporterait une transformation tout de suite. Nous devrions marcher et nous construire un petit abri plus loin. Je le ferais avec la métamorphose de Dianka. »

Noloka ne se rendit pas compte que Rey ne connaissait peut être pas Dianka. Beaucoup de gens avaient entendu parler d’elle notamment à cause de…enfin ses manies assez spéciales à toujours vouloir transformer ses maîtres en poupée parfaite. Mais bon ! Elle ouvra la marche paisible gardant un œil sur Rey, et sur Lyret. Mais plus sur l’un que sur l’autre.

De son côté, Lyret ne se sentait pas chez lui. Comme on aurait pu le prévoir, il se doutait des sentiments de sa maîtresse. Elle ne s’en rendait pas vraiment compte, mais pour uen fois elle ne voulait pas de lui ce soir….

*Souviens toi que tu peux copier les pouvoirs des autres. Et dernièrement quelle est la belle rencontre que nous avons faîtes ?*

*Tu pourrais reproduire la métamorphose ? Essaye un petit abri suffisamment fort pour résistait aux tempêtes de sable quand nous seront plus loin.*

Rey était toujours assis, pendant que les deux discutaient. Il entendait tout ce qu'ils se disaient, mais ne prenait pas part à la discussion, même si elle était d'une importance capital. Trouver un abri pour la nuit dans le désert s'avérait une tâche bien plus difficile que prévue. Et son état n'était pas prêt de s'améliorer. Même si le thé, qu'avait préparé avec amour Noloka, l'avait réchauffé, il ne se sentait pas encore capable de faire des mouvements trop abruptes. Et recourir à ses dernières forces d'énergies le ferait tombé dans une espèce de léthargie (un mini coma) ... alors tout ce qu'il pouvait faire pour le moment, était de rassembler ses forces et de faire le moins de mouvement possible (comme parler !).
Ah! Qu'est-ce qu'il aurait voulu retourner dans son passé, plus exactement au moment de sa prime jeunesse. Encore vaillant, tout plein d'énergie, celui d'un guerrier prêt au combat chaque jour, à chaque instant, à n'importe quel moment. Mais ce n'était pas l'instant à se remémorer les souvenirs du bon vieux temps. Et il n'était pas si vieux que ça tout de même !

Resserrant son étreinte sur le gobelet qu'il tenait, il sentit la chaleur de la boisson dans sa main gauche. Plissant les yeux, son regard se portait vers l'horizon de dunes, comme s'il essayait d'y voir pus claire, peut-être que son avenir était tracé là-bas, au loin ? Il aurait tellement ... tellement voulu être plus fort à cet instant précis. Il y avait tellement de choses qu'il aurait voulu faire dans le passé, et des choses dont il aimerait faire maintenant, mais dont il était dans l'incapacité actuelle. Cette incapacité qui le frustrait. Une incapacité qui l'énervait au point de détruire tout ce qu'il y avait autour de lui, comme pris d'une convulsion incontrôlable. Pourquoi se sentir comme cela ? Qu'est-ce qui le mettait dans cet état ? Ces sentiments, qu'il n'avait ressenti qu'une fois, la fois où il avait appris qu'il avait une demi-sœur, mais surtout le mensonge de son père. Ces questions, il se les était déjà posé. Mais aujourd'hui, bien que ressentant la même chose, la raison était toute autre. Et à cela se mêlait la tristesse ... de quoi ?
Clignant des yeux, il crut l' apercevoir au loin ... mais ce n'était rien d'autre qu'un fait de son imagination, produit par ce vide, ce manque affectif qui maintenant était impossible à combler.

Posant alors son verre sur le sable, ce dernier se passa la main droite dans les cheveux tandis qu'il ramenait ses jambes vers lui.
Oui, ... plus rien ne sera jamais comme avant. Et à cette pensée, cela le faisait paniqué, un sentiment de frayeur s'insinuait sournoisement dans son être. Qui aurait pu prédire ces événements ? Qui aurait pu pensé qu'un jour, il en serait là ? Ces pensées, bien que l'assombrissant, il n'en fit rien, il n'en dit rien et se prépara à se mettre debout. S'aidant de l'arbre où il s'était adossé quelques temps auparavant, celui-ci se mit alors sur ses deux jambes. Bien que tremblotantes, il réussit néanmoins à faire quelques pas et reprit tout doucement le contrôle. Faisant quelques étirements, il s'adressa alors à Noloka.

Je vois que tu as déjà tout rangé... Il poursuivit alors, d'un ton résolu qui se voulait à la fois ferme et déterminé. Bien ! Alors c'est parti. Iko !

Son regard porté vers le lointain, Rey se mit à marcher en direction de l'horizon, là où on pouvait voir le soleil décliner. Il s'arrêta quelques secondes plus tard, puis se retourna vers eux. Son visage, illuminé par le soleil, le jeune rehla leur souria comme s'il les invitait à le rejoindre promptement ...

* J'arrive ! Enfin ... *

Voilà la lune.
Pièce maîtresse dans le puzzle de la nuit, la reine blanche était visible au plus haut dans le ciel. Le ciel était, pour une fois, illuminé de milliers d’étoiles. Une vie entière ne suffirait pas à les compter. Ce n’était pas comme en ville, où deux trois étoiles se battaient en duel dans l’océan bleuté aux centaines de reflet de cette même couleur. Noloka se réjouissait et voulut débuter un de ces jeux où les amoureux s’étalaient sur une nappe, face au ciel dos au sable, et essayaient, malgré le fait que ce soit impossible, de compter le plus de ces petits points brillants. Elle se repentit cependant, en voyant Son Rey chéri dont les forces revenaient petit à petit. Ce soir, elle tenait à passer le plus de temps possible avec lui et non pas s’émerveillée devant un spectacle aussi splendide et rare soit-il.
La métamorphose avait été un franc sucé. Construite à partir de sable, de bois et autres débris qui se trouvaient là, la jeune n’avait pas eu beaucoup de mal à reproduire le pouvoir de Dianka Jeni. Ce fut donc une jolie tente plutôt grande et espacée qui se tenait devant eux. Le mobilier était plutôt pauvre puisque Noloka n’avait pas cherché à se fatiguée sachant qu’ils n’y passeraient qu’une nuit.
Lyret entra le premier. Il ne tenait à pas geler dans une nuit désertique où la température vacillait plus rapidement que dans n’importe quel autre lieu sur Cassilmena. Il en voulut presque à mère Nature d’avoir donné raison à Noloka : s’ils ne s’étaient aventurer ici, ils n’auraient jamais trouver Rey, le rehlas serait mort certes mais au moins ils ne serait prisonnier d’un désert aux allures peu rassurantes. Le renard partit au fond de la tente se livrer à ses pensées légèrement noires. Il n’était pas spécialement fâchée…il voulait juste rentré et oublier que demain plus rien ne serait pareille. Juste se sentir aimé comme avant et ne pas savoir le cœur de sa belle partagé entre un simple animal et un homme.
Demain ne serait plus jamais comme hier.


Noloka mourrait d’impatience. Jusqu’ici, elle s’était retenue du mieux qu’elle pouvait, mais maintenant elle voulait savoir ! Que s’était-il passé ? Comment s’était-il sentit une fois réveillé et qu’elle n’était plus là ? Avait-il fait des rencontres ? De mauvaises rencontres ? Avait-il simplement trouver une réponse à certaine de ses questions ? Noloka se sentait presque rougir. Elle devrait avoir honte d’attendre autant en ne posant qu’une seule question : c’était presque malsain de sa part. D’autant plus qu’elle ne tenait pas spécialement à raconter tout ce qu’elle avait vécu de son côté. Elle jugeait cependant, qu’il était important que chacun sache c qu’il était arrivé à l’autre, histoire de lever des doutes qui auraient eu le temps de s’incruster entre eux deux.
Noloka se posa sur une espèce de tapis à l’intérieur de la tente. Elle s’assit en tailleur, le dos droit comme à son habitude et afficha un sourire, limite lasse indiquant une certaine dose de fatigue. Oui ! Cette journée l’avait épuisée…Ils pourraient peut être en parler demain. Quoique ces histoires risqueraient de perdre de leur originalité : sa petite personne ne devait plus passer avant les choses plus importante. La jeune fée en avait presque marre de toujours penser à elle, comme si rien d’autres n’existait que son petit bonheur personnel avec celui de Lyret. Maintenant que Rey et elle étaient réunis, bien des choses pouvaient changer et ce devait commencer par là. Avec un air peut être légèrement provocateur, Noloka bascula une partie de sa chevelure derrière son dos.


C’était comme une biographie à voix haute. Une thérapie de groupe qui se faisait à trois. Chacun de son côté raconterait son histoire, des évènements particuliers, ce qu’il en a passer, ce qu’il en a retenu, où il en est à présent. On arrêtait le temps quelques secondes et on faisait le point.
Maintenant, Noloka se demandait si sa vie avait un réel sens.

[ !! C'est normal si tu ne comprends pas tout. Je mélange rp et pensées de Rey. Il est dans sa période "folie", donc t'inquiète pas et puis c'est un peu ma façon d'écrire n'est-ce pas ? Avec ça, de jolies petites musiques. Bonne lecture et bonne écoute.]



I lost.
Perdue dans mes pensées, j'en viens à perdre le peu de santé mental qu'il me reste. Le peu de dignité, le peu de confiance en moi, le peu d'humanité qui est en moi, le peu d'amour, le peu de sentiments, le peu d'émotions que j'éprouvais. Le tout du peu forme un ensemble de peu. Qui suis-je pour prétendre le contraire ? Qui suis-je pour dire si je suis quelqu'un de bien ou quelqu'un de mal ? Qui suis-je réellement ? Cet enfant au coin de la rue, ou bien ce rat parcourant le pavé, ou encore ce vieux triste et seul dans sa grande maison, aigri par le temps ? Je ne suis ni l'un ni l'autre, je ne suis en fin de compte rien qu'à part le reflet d'une humanité décadente, d'une race sous-jacente, d'un être pas tout à fait comme les autres dans un monde ou rien ni personne n'est parfait, ou rien n'est ce qu'il semble être. Car tout n'est qu ' illusion et apparat. Lumières et ténèbres se confondent. Le bien et le mal n'existent plus, ils cohabitent sous le même toit. S'en est que plus répugnant, s'en est que plus dégoutant et surtout s'en est vomissant.
Perdue dans ce monde qui n'est plus le mien. Perdue parce qu'il n'y a plus rien à sauver, pas même un animal, pas même un enfant car déjà leur âme et leur cœur sont corrompus. La noirceur les envahit. Il est impossible d'y échapper. C'est un poison bien plus coriace que prévu, c'est un poison trompeur, un poison qui en devient à être pervers, jouant de mauvais tour. Il n'est pas là pour faire du bien, seulement planer quelques heures et redescendre bien plus bas qu'on ne l'était avant de le prendre. Un cercle vicieux. Du bonheur au malheur. De la joie au désespoir. De la vie à la mort. Du monde des vivants au monde des morts. De courir à être paralysé. C'est ça. Ce sont les effets de ce poison qu'est la vie. La vie est le poison, ce n'est pas le cadeau, ce n'est pas un don, ce n'est pas une chance. La véritable identité, la véritable signification de la vie, c'est un poison. Comme on dit : vivre pour mourir. Comme on dit : toute chose a une fin. Comme on dit : né poussière, je retourne poussière. C'est aussi simple que cela.
Psychose vous dites ? Paranoïa vous dites ? Pensez ce que vous voulez, la vérité c'est ça. Pas besoin de se voiler la face lorsque l'on a déjà traversé le corridor de la mort. Il suffit simplement de se laisser faire. Vous verrez, la mort, cela procure bien plus de joie que jamais tu n'en recevras dans toute ta vie. S'en devient jouissif.



Le regard vitreux, une expression sur son visage qui en fait n'en était pas une, le rehla était vraiment ailleurs. Il avait laissé faire la jeune fée leur construire un abris pour la nuit. Quand à lui, bien que physiquement présent, il ne l'était plus mentalement. Laissant divaguer ses pensées dans les méandres et dans les coins les plus sombres de son esprit, de son cerveau, il s'était forgé une carapace, un visage froid et distant, sans expression particulière à part la lassitude qui pouvait s'y lire. Passé, présent, futur. Tout se mélangeait, tout se confondait, il n'était plus sûr de rien. C'était tellement confus en lui. Rien n'avait changé apparemment, mais l'extérieur ne reflète pas toujours l'intérieur des hommes. On n'est jamais sur de ce qu'il peut arriver, on n'est jamais sur des intentions des autres, on n'est jamais sur de soi. Alors en qui avoir confiance ? Quel rôle peut avoir l'autre qui pourrait influencer notre vie ?

« Doute. Peur. Frustration. Psychose. Envie. Meurtre.
Shut Me Up
Besoin. Tentation. Malade. Ténèbres. Rouge. »
Get Psycho

Sensation étrange, ces simples mots l'avaient fait revenir à la réalité. Dure et cruelle réalité, mais qui était la sienne pourtant. Un sourire ravageur, un sourire de folie s'étira sur ses lèvres. Folie passagère sans doute. Mais, c'était si bon. Cette sensation, était-elle normale ? Que signifiait-elle ? Quels effets extraordinaires ! Il en revoulait. Il ne redemandait. A cet instant, il se sentait rempli d'une énergie nouvelle, oubliant tous ces tracas physiques, tous ces tracas de sa vie présente, tous les tracas qui le faisaient souffrir. No combe back for him. No return to the futur. Perfect moment. He would like this fort the eternity. But ... mais chaque chose a son temps, et chaque chose prend fin. Ce moment de plénitude, il le savait désormais ... il en aurait d'autres comme celui-ci, et rien que cette pensée réconfortante, lui donnait l'énergie nécessaire pour affronter ces démons et surtout pour le moment, affronter les vivants.

Rey était resté pendant tout ce temps dehors. Celui-ci se décida alors à rentrer dans la tente. Il devait maintenant faire face à Noloka, et faire face à ses interrogations. Planté devant l'entrée, ce dernier laissa la jeune fée vaqué à ses occupations puis elle vint quand même vers lui. Il était clair qu'il ne pouvait l'éviter. Il était clair qu'ils allaient devoir passer par là. Alors, allons-y droit au but. Le jeune homme finit par faire quelques pas dans la tente. Le mot « Alors ? » résonna un instant puis fut emporté par le silence, ou bien par le vent. Alors, quoi ? C'est vrai, il s'en est passé des choses, mais rien de très intéressant qui aurait pu attiser la curiosité de celle-ci ou tout simplement elle n'était pas concerné par ses affaires. C'était à lui de régler ça. Il valait mieux que certaines choses restent dans le secret. Il valait mieux, il en était sur. Rien d'important pour elle à savoir, seulement important pour lui.
Ce dernier ne répondit pas, faisant mine de réfléchir. « Tu t'es pas trop ennuyé de moi ? » Quelle question. Un peu oui. Résonnait encore dans sa tête la douce mélodie, les bruits de pas de danse, le brouhaha environnant, les gens autour d'eux, les lumières ... tout ça, il s'en souvenait. Le souvenir de ce triste jour où la ville Y&Y tomba dans les profondeurs des eaux. Cataclysme rare, mais cataclysme qui les avait quand même touché et séparé l'un de l'autre. D'un côté, cette rupture était tragique, et d'un autre côté, tout deux avaient pu tracé leur chemin un petit moment comme ils l'entendaient. Inévitable. Se perdre, pour mieux se retrouver, n'est-ce pas ?

Le jeune rehla ne répondit toujours pas, toujours rien.
Ce dernier se baissa pour se mettre à niveau de Noloka, ses yeux plongeant dans ceux de la fée, sondant son âme, sentant sa bonté qui se mêlait à la noirceur de la sienne. Il murmura finalement, dans un souffle.



Sur ce, celui-ci prit le menton de la jeune femme et déposa ses lèvres sur celles de Noloka. Un baiser de feu, un baiser sucré. Puis l'interrompit, et alla s'assoir près d'elle. De toute manière, elle ne connaissait sûrement pas Kyoko, alors lui annoncer cette nouvelle ou une autre, cela revenait du pareil au même pour Rey.

[Trés beau post!^^]

Noloka vacilla. Rey ne répondait pas à la question. Il semblait être dans un autre monde, un autre univers. Comme si une tempête de glace avait pétrifié sa bouche refroidie sa peau, amoindris ses mouvements…avait-elle congelé son cœur ? … horrible sensation. Rey avait changé. Ses yeux parlaient pour lui, le rehlas perçait le silence devenu atroce par ce regard incompris. Elle le trouvait beau, elle n’avait cessé de le trouver depuis leur rencontre et son charme n’avait qu’empli après leur séparation. Cependant, le temps ne s’était pas gêné, de l’eau avait coulé sous les ponts tant d’eau, une rivière non un fleuve, une mer, un océan peut être. Dire qu’elle ne le comprenait serait avouer une défaite alors que la bataille ne s’était pas encore livrée mais pour l’instant la vérité se trouvait : Rey lui disait quelque chose et elle ne comprenait pas. Il lui parlait et elle ne décernait pas les mots des sous-entendus, oublier le contexte en se précipitant dans l’erreur. Son amoureux semblait si loin, trop loin pour qu’elle puisse essayer. Noloka tint donc la main de Rey durant ce cours instant de doute. Elle lui tint la main pendant le silence et attendit.

« Kyoko est morte… »

Un murmure, un secret ? Il lui donna un baiser. Noloka ne savait plus si elle devait être rassurer ou au contraire terriblement inquiète. Elle se doutait que le simple fait d’avoir à se poser la question était un problème. Dans cette idée, elle posa plus de question. Cette Kyoko….son identité lui serait utile, en quoi cette fille avait pu perturbé le cœur du rehlas ? Avait-elle…une place importante dans le cœur de ce dernier ? Plus importante que la sienne ? Jusqu’où devait-elle pour qu’il oublier cette jeune femme ? Qui était-elle que s’était-il passé ? Pourquoi il lui parlait d’elle de cette manière sans prendre la peine d’introduire une quelconque présentation comme rien n’avait d’importance : ni cette Kyoko, ni les sentiments que sa mort entraînaient ni rien…même l’inquiétude de la fée qui restait dissimuler sous ses airs de douceur.


La fée est blottit contre le corps de son amant. Elle le sent prés de lui mais garde l’horrible impression qu’il peut partir à tout moment. Ce sentiment expliquait sûrement sa main tremblante qui saisissait le haut de jeune rehlas pour le maintenir. De ses 5 doigts, Noloka ne lâchait plus prise. Elle s’excusa une seconde fois, ne sachant plutôt trop si elle s’excusait, où le faisait à la place de quelqu’un d’autres. Non, elle demandait pardon à personne d’autres que Rey. Comme elle aimerait l’aider, mais il la stressait, la rendait folle depuis le début de leur histoire. Pour un rien, pour un tout. Comme pour agie tel un calmant, Noloka posa un de ses mains, presque givrée, sur le cou de son amant et le regarda profondément. Elle ne posa pas de question, non elle attendait une réponse. Ou du moins une histoire, une vérité, un cauchemar qui sait. Elle se pencha sur Rey, l’embrassa une fois, et garda son air le plus désolée possible : qu’il lui parle…pitié qu’il lui en parle !

Lyret se leva et se dirigea vers la sortir de la tente. Il ne voulait rester avec ses fous. Non, il n’avait pas dû comprendre le sens du mot « coup de foudre » mais leur histoire allait-elle durer ? Tout le monde l’avait compris : les ailes du moulins avaient tournés. Si demain les grains de sable qui se tenaient devant le taudis n’avaient pas bouger, alors peut être Noloka pourrait considéré que le temps s’arrêtera, pour une nuit. Lyret la laisserait croire toute l’histoire peut recommencer non mieux, qu’elle est encore à écrire. Elles tournent, tournent, encore et encore ces ailes personnes ne peut les arrêter. Elles existaient bien avant dieu et continueraient bien après lui. Mais il commençait à se demandait si ces jeunes gens l’avaient compris. Lyret sortit de la tente : laissant les amoureux faire leur point sur leur amour et leur histoire. Mais il devait bien avouer qu’il ne s’assistait pas l’intérêt de s’inquiétait autant pour une personne ni pourquoi tomber amoureux si au final on en souffrait.
Lyret quitta la tente : l’animal ne comprenait l’humain.

[HJ-j'ai mis les paroles de Rey en rouge(vu que tu as écrit en rouge) et euhm j'ai changé la police ça te va?]