Lecture abusive, compulsive. [PV Lady]

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La culture était un signe distinctif dans les rapports humains d’autrefois. Aujourd’hui, on se plaît à croire que la chose à changer, que toute personne peut être intégrée sans pour autant arborer des connaissances. On se plait à croire que c’est vrai, mais nous le savons tous, nous les êtres de prestance. La classe n’est rien si elle n’est pas soutenue par un éventail large de culture, un vase, aussi beau soit il, perd une grande partie de son intérêt s’il n’est pas rempli par des belles fleurs…
L’éveil de l’esprit est une activité que l’on ne doit jamais relâcher. Si il est bien un muscle primordial dans le corps c’est le cerveau, il est le dirigeant de la marionnette que nous sommes. Grace à lui nous sommes capables de penser, de se forger un caractère, de se définir en tant que personnes, ou encore d’user de sa subtilité. Pourtant, bien que primordial, s’il n’est pas entretenu ce muscle devient faible et dès lors inutile.

C’est dans ce but précis qu’en ce soir frais d’automne, notre cher maître Malkavian se rendait dans un lieu sacré : la bibliothèque. Le lieu de recueil des êtres cultivés, lieu où tous savent tenir une conversation digne des plus grands. Pourtant c’est dans ce genre de lieu propice à la concentration que l’homme a le plus de mal à assouvir son désir de paix. Il y trouve toujours une distraction, un fait qui l’empêche de captiver son esprit…
Le jeune vampire était enfin arrivé devant le bâtiment ; un lieu de pèlerinage à part entière. Il se tenait devant un bâtiment massif à la décoration très sobre, une simple façade dans un ton pastel. La particularité de cette caverne aux livres, c’était ses aménagements horaires, elle n’était jamais fermée. A croire que la culture avait outrepassée ses droits sur le temps. La porte massive en chêne était éclairée par deux lampadaires postés devant les colonnes de la bâtisse.
Nostra Damus se dirigea alors vers l’entrée, grimpa les quelques marches qui surélevaient le temple de la lecture et poussa la porte.
Devant lui se tenait maintenant un hall à faire pâlir les plus grands monuments. Une superbe moquette bordeaux couvrait la totalité du sol, des étagères hautes comme deux hommes et réparties dans la largeur du bâtiment indiquaient la route vers le comptoir. Un comptoir aux allures luxueuses bien sur. Le jeune vampire s’avança alors vers la guichetière.
On entendait à peine le bruit de ses souliers noirs. Vêtu d’un pantalon de costume noir et d’une chemise elle aussi noir, le Malkavian marchait avec une prestance rare vers l’autel des « livrophiles ».
Son visage avait reprit des formes tout à fait correcte, la maigreur avait été balayée par la soif vampirique. Ses cheveux bruns masquaient quelque peu ses yeux pourpres d’une grande intensité. Les cernes dues au peu de sommeil du vampire ne le rendait pas moins beau, elles lui donnaient un aire relativement inquiétant. Sonnez fin appelait le regard à se poser sur une bouche fine, aux canines apparentes.

Une fois devant le guichet, l’homme eu à faire avec une femme des moins féminines possible. La laideur de son visage la rendait parfaite pour son métier, on n’a pas besoin d’être beau dans ce lieu, seul la culture compte. Elle leva son visage osseux vers Nostra qui dans un sourire caustique, même trop, déclara à voix basse son intention. Elle était bien sur évidente, il désirait entretenir son cerveau. Elle prit alors une feuille cartonnée qu’elle tamponna et remit aux mains du fils de Caïn.
Lentement le représentant classieux de sa race se dirigea vers un rayon quelconque. A quoi bon chercher à s’orienter ? La bibliothèque était tellement grande, il ne tombait jamais deux fois sur le même livre.
Bizarrement, ce soir il se dirigea vers le fond de la bibliothèque, là où la lumière se faisait un peu plus tamisée. Au rayon des littératures diverses. Il s’enfonça alors dans un rayon où la lumière des lampadaires avait quelques difficultés à passer. Il prit un livre en main, l’ouvrit au hasard et entama une lecture distraite.

Code:: Le médecin était là, devant son patient endormi sur la table d’opération. L’homme allongé allait se faire opérer par le meilleur chirurgien du monde. Ernest Pools entama son opération. Il manda une lame de dix pour inciser le thorax du patient. Il fit sa coupure à merveille, laissant derrière lui une fine ligne de sang brillant. Il prit ensuite une paire d’écarteurs qu’il disposa correctement. On pouvait dès lors voir le cœur de la victime, car oui, elle venait de devenir une victime…
Le regard de notre homme changea brutalement, laissant une lueur brulante envahir ses yeux. Qu’allait-il faire ? Lentement il tourna la tête vers l’équipe chirurgicale qui se mit à rire doucement. Ernest se tourna alors vers le corps endormi de l’homme et se mit à rire, un rire presque nerveux, un rire de folie… Il lâcha alors ses instruments et plongea sa main dans la plaie du patient.

Nostra Damus venait d’entrer dans le bouquin. Il serrait difficile de l’en sortir. Seul un contact physique le ramènerait, il se tenait là, debout adosser à l’étagère, il n’entendait plus rien, et ne voyait que les lettres qui défilaient sous ses yeux.

Plongée dans ses rêveries profondes qui saisissent le monde, cachée sous les plis onduleux d'une cape de Chaperon Rouge et attentive aux sons de cette nuit lunaire flâna d'un pas frivole et tumulteux cette arrogante, délicieuse et friponne de vampiresse, à travers les rues inanimées de ce qu'il restait de cette morne ville endormie où la plupart des habitants réfléchissaient encore au lendemain, une bouteille d'alcool en main, le regard vide de passion et de vivacité...contrairement à notre charmante Seigneur de La Nuit qui, quant à elle, ne se souciait que de l'instant présent. Pourquoi donc se préoccuper du futur quand des plats aléchants se présentent sous votre nez avec une indécence parfaite? Revenant tout juste de "la danse des morts "où s'était réunie toute sorte de races maléfiques comme les succubes, démons, anges déchus, réprouvés et vice versa ainsi que bien sûr, les vampires! Une soirée arrosée où s'étaient trimousser les plus jolies femmes de la région, pompeuses, avides de sang ou de meurtre, faisant rouler les dentelles, les blondes, la mousseline autour de leurs flancs délicats. Et pour ajouter la cerise sur le gâteau, une vapeur de parfum et l'ivresse générale sur les imaginations affolées...de quoi rendre fou n'importe quel innocent ou simple d'esprit. Mais Lady, elle, ne s'était pas davantage attardée à cette soirée. Pourquoi? Il arrive que, parfois, l'envie de calme vous submerge totalement et, malheureusement pour elle, cela l'avait atteint en cette nuit si attrayante. Gelée par un de ces vents coulis qi vous gèlent une moitié du corps, la damnée s'arrêta sur la place publique, d'un côté se trouvait la bibliothèque réputée pour sa richesse culturelle, de l'autre côté se trouvaient les ruelles animées plongées dans un folie totale...Elle n'eut pas à attendre longtemps avant de faire un choix et, dans un élan nonchalant, elle monta pas à pas les marches en pierre de l'établissement avant de jeter un dernier regard derrière elle et, dans un soupir exhaltant, elle fit une entrée discrète et élégante dans cette atmosphère instruite et ancestrale, où regorgent des multitudes d'ouvrages de personnages dont les noms restèrent encore célèbres de nos jours, ou encore ces bonnes vieilles formules pour assouvir de quelconques vengeances dissimulées par ces sorcières autrefois pendue pour leur esprit farfelu. Un senteur de cendres titilla ses narines qu'elle trimoussa légèrement avant de contempler les vastes lieux plongés dans une pénombre poussièreuse et mystique.

Habillée d'une longue robe rouge moulant parfaitement ses formes exquises et mettant en évidence sa poitrine plus que généreuse, Lady avait mise l'une de ses plus belles robes en l'occasion de la soirée qu'elle venait tout juste de quitter. Sa longue chevelure d'or était rattachée en un noble chignon habituel et, pourtant, toujours aussi parfait et sans la moindre imperfection. Un soupçon de malice s'accrocha furtivement sur ses lèvres rougies par le sang d'une victime antérieure et, tandis qu'elle déambula lentement à travers les différentes rangées de la bibliothèque, elle remarqua une silhouette familière accrochée par une lecture peu importante pour notre jeune muse qui, un sourire plus prononcé aux lèvres, s'approcha discrètement de ce Galant plongé dans sa lecture et qui n'était d'autre que ce désirable Nostra Damus. Cet être au charisme parfait pourrait faire tomber dans ses bras une horde de femmes soumises à leur hormones et Lady en ferait sûrement partie. Mais pourquoi le nier? Elle se souvint de sa dernière rencontre avec ce damoiseau à la Crypte...in lieu familier à la vampiresse qui ne manquait jamais une occasion de s'y aventurer puisque son logis se situait dans les entrailles de ces vastes lieux méconnaissables. Elle effaca ce souvenir pour revenir à la délicieuse réalité qui se profilait devant ses yeux et, poussée par son instinct, proche du jeune homme, elle frôla son dos pour remonter doucement sur son épaule et finir par de sveltes caresses le long de son cou finement construit par les âges...Elle s'en approcha dangereusement de son visage pour lui murmurer doucement à l'oreille, glissant ses fines mains sur les pans de sa chemise, le long de son torse;

"Ce Charmant Nostra pourrait-il se retirer de cette lecture qui lui semble si passionnante?"

Et elle reprit coquettement ;

"Coucou mon joli..."

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La lecture est le loisir des sages, la culture est une affaire de personnes. Certains ne sont pas faits pour ce genre de loisir. S’assoir et prendre un livre est bien trop dur pour eux, ou bien rester hypnotiser par quelques lignes est un maux bien douloureux pour ces rebus de culture.
Peu de choses pouvaient perturber notre cher maître Malkavian durant sa lecture. Obnubilé par son bouquin il n’avait strictement rien vu venir, on l’aurait transpercé d’une lame qu’il n’aurait rien fait pour l’éviter. Une odeur de sang l’avait pourtant titillée, une imagerie de son roman fort sanglant avait-il cru ; voilà jusqu’où il pousse le pouvoir des mots.
Il s’était aperçu qu’on s’occupait de lui lorsqu’il sentit une main remonter le long de son dos. Le vampire avait alors suspendu son divin plaisir pour sentir qui cela pouvait-il être. Une chose était sur, cette personne devait valoir une telle peine, car pour notre vampire, stopper les mots et un maux. Il se laissa caresser, et finit par remettre cette personne ; cette femme si belle et enivrante. Celle qu’il devait appeler « ma reine » en publique, tout en étant son amant interdit en privée.
Il laissa les mains délicates de miss Lady le parcourir, puis il entendit sa voix charmeuse proche de son oreille, elle aurait pu le mordre tout cru qu’il en aurait été ravi.
Doucement il plaça le marque page et ferma le bouquin, il le reposa sur une des étagères de la bibliothèque, et de façon tendre il se tourna pour faire face à la belle. De manière véhémente il prit ses mains qu’il posa autour de son cou et dit à voix basse :

« Il semblerait que notre reine ai ses petits chouchou parmi les vampires. »

Et sans même laisser le doute s’installer, comme s’il avait eu sa place, le jeune vampire posa un premier baiser sur les lèvres exquises de Lady De Caminel. Encore une fille de noblesse, à croire que Nostra Damus aimait les femmes de luxe. Le challenge du moment n’était pas tant la séduction de la conquise, car ils s’étaient déjà promis physiquement, mais plus le lieu de la conquête. La bibliothèque n’est pas un lieu prédisposée à tant d’affection.
Le jeune vampire était amusé par ce fait, le jeu n’en serait que plus grand. Alors qu’il guettait les lieux de sa grandeur il finit pour voir une porte non loin d’eux. Ce jeu relevait des adolescents, c’était d’un puéril…
Amusé par son idée stupide, le vampire oubliait toutes ses envies de meurtres, ou même ses besoins nutritifs. Le maître Malkavian était l’incarnation même de la folie, et c’était ce en quoi il excellait. On le sait tous, les idées les plus folles sont celles qui sont les plus plaisantes.
Le grain de folie venait de frapper, le vampire tira alors sa reine par la main pour discrètement se diriger vers la porte. Il posa alors sa main sur la poignée, et usant de ses dont vampiriques, il fit sauter le verrou. Il entrouvrit alors la porte et s’y glissa, entrainant Lady avec lui.
Deux gosses qui devaient se cacher pour assouvir leur désir, voilà ce à quoi nous avions droit en cet instant même. Amusé par tant de sottises le vampire lâchait des petits sourires de satisfaction.

Le Malkavian dérivait dans sa folie, il attrapa le visage de Lady entre ses deux mains, et doucement il posa ses lèvres sur celles de sa reine. Un baiser qui n’avait qu’une seule vocation, le plaisir. Le jeune fou jouait avec l’exquise marquise qu’il avait devant lui, chahutant tendrement les lèvres de miss De Caminel. Le maître de la névrose avait une fois de plus gravement dérivé dans la folie, et se laissait bercer par la symphonie luxuriante de deux corps jeune et frais.
Rapidement il jeta à œil à cette salle ; une salle où la culture ne trouvait pas de frontière. Des étalages de bouquins étaient fièrement disposés dans des rayons en ébène. Qui aurait cru voir une bibliothèque derrière la bibliothèque ? Les terres délabrées du yin et du Yang regorge encore de ressources. Non loin d’eux se trouvait une disposition de sofa, ils finiraient sans doute par là.

D’une voix amusée, le jeune vampire lâcha :

« On dit souvent que la folie côtoie de trop près le pouvoir. »

Nostra Damus commença alors à amener Lady vers les canapés de la réserve, une réserve plutôt bien garnie dirons-nous. Délicatement il fit s’allonger la reine des vampires, pour la rejoindre de façon pour le moins passionnée. Il continuait de poser quelques baisers sur les lèvres pulpeuses de Lady, pour venir descendre dans son cou, le contact de ses lèvres sur sa peau, l’envie insatiable de la croquer…
Il ne savait pas s’il ne la mangerait pas ce soir. Le fait est que le Malkavian était épris d’euphorie, chose accompagnant la folie. Peut être le jeune maître dépassait-il les limites, après tout, on ne fait pas de pareils choses avec ses supérieurs…
Croyez-le, il ne l’aurait pas fait si soudainement avec une autre, elle le fascinait tout simplement. Nostra Damus éprouvait un intérêt non dissimulé envers Lady De Caminel. Une envie curieuse de l’épier en permanence, une histoire folie encore une fois.
Le fait est que ce soir, ces deux épris d’ivresses apprendraient sans doute à mieux se connaître…

A choisir entre la lecture et la présence d'une bien audacieuse demoiselle, le choix n'est certes pas dur et il serait parfaitement idiot de se contenter de quelques mots inscrits sur des pages usées par les siècles, n'est-ce pas? Comme choisir entre un homme tel que Nostra qui était difficilement descriptible tant il reflètait l'image type de l'homme désirable...un "genre", voilà ce qu'était Nostra bien qu'il fut rare de trouver un homme pareil à lui et, avouons-le, c'est ce qui reflète si bien son charme propre à lui-même. Ce mélange d'arrogance, de séduction, d'audace, de sensualité et de viciosité faisait de lui un être "à croquer"...le genre d'Homme sur lequel notre charmante damnée se serait automatiquement jetée sans sa permission avant de l'emporter vers les péchés luxuriants et enivrants. "Sa reine", comme il l'évoque si habilement, eut un frivole sourire coquin à la commissure des lèvres, se délectant de son odeur fertile, et eut une pensée satisfaite lorsqu'il se retira de sa lecture, fermant au passage le livre, pour porter toute son attention sur notre vampiresse. Il lui rétorqua des faits bien rééls car Lady avait bel et bien des chouchous parmi les siens tel que Nostra ou, par exemple, Erika pour qui elle éprouvait un important respect et un lien plus que difficile à exprimer. Elle n'eut guère le temps de répondre à ce vil chenapan qu'il déposa un délicieux baiser sur ses lèvres qui répondirent avec délice à cet appel coquin. Comment pourrait-elle résister à une si belle offrande? Mêlant sa langue capricieuse à sa cousine, elle ne put retenir un désir ardent de se mêler à la saveur particulière que dégageait son conquérant et, une fois le baiser rompu, elle répliqua d'une voix noyée d'un malice innocent;

"Tu sembles bien sûr de toi! Qu'est-ce que celà te ferait-il si...tu te trompais mon coco?"

Elle reprit coquettement;

"Il serait vexant, en effet, pour un si bel homme de se tromper sur un point pareil ..."

Elle suivit le regard de son prédateur et remarqua une porte exclue qui devait certainement mener à une sorte de réserve ou, qui sait, de pièce secrète? Interdite aux petits curieux tels que nos deux jeunes êtres soumis à un vapeur d'ivresse et prêts à mêler leur souffle et leurs folles passions pêcheresses. S'adonnant aux plaisirs de se trouver auprès de son bourreau, elle s'amusa du peu de Modestie de ce petit Coquin qu'elle dévora d'un regard lacté. Entreprenant notre vampire se montrait à peine les regards plongés l'un dans l'autre...Chose qui ne pouvait qu'être appréciée par cette noble princesse des ténèbres et même, par les mots de Nostra, une reine qui, les paupières à demi-closes et cachant des saphir brisés, se donna toute entière, corps et âme...mais surtout corps, au vampire représentant la perfection même et la sournoiserie de sa race qu'elle chérissait tant avec tant de loyauté. Noyée dans une effervescence d'extase, elle railla intérieurement, telle une muse vicieuse, nénuphar de la perfection, victorieuse d'un quelconque plan, et se laissa volontièrement emportée dans un élan prompte dans cette pièce autrefois désignée comme réserve et où se passeraient, le reste du temps, des aventures bien mouvementées. Les dieux jaloux guettèrent les deux créatures de la nuit, maîtres d'Art, un soir d'éclipse, dans un cône d'ombre, au coin d'une planète complice. Désirant les décapiter par la foudre, ils ne purent que regarder la scène se profilant devant leurs yeux ébaillis, tels de simples spectateurs soumis à leur triste destin. Une fois allongée sur un sofa bien trop confortable à son goût pour moisir dans une réserve, la Belle regarda sa Bête d'un regard tinté d'un vice exhubérant et, lorsque Nostra ajouta quelque chose, elle ne put retenir un soupir amusé et sarcastique à ce "quelque chose" que venait d'interprèter le Malkavian. Elle se releva légèrement, enlaca ce Don Juan né de ses bras délicats autour d'une nuque tracée avec une finesse picotante et, lentement, elle l'attira pour l'embrasser passionnémant avant de rétorquer;

"J'en ai bien l'impression aussi..."

Elle repoussa le jeune homme pour se retrouver au-dessus de lui, à quatre pattes tel un félinx prêt à attaquer sa proie. Lady se lècha sensuellement les lèvres avant frôler son corps contre ses jambes, son intimité, sa musculature voilée de tissus et, trouvant celà gênant, elle posa ses mains sur la nuque du bellâtre avant de descendre petit à petit, ouvrant cette chemise de trop et dévoilant un torse intact et qui éveillait sa gourmandise enfantine. Déposant de chastes baisers le long de sa nuque, elle releva son joli minois, jeta un petit coup d'oeil sur les lieux avant d'ajouter subtilement;

"Quel endroit luxueux, digne de nous, pauvres créatures que nous sommes, soumises à leurs propres hormones et guettées par des âmes perverties par la jalousie..."

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