[Libre] Envie de meurtre

L'homme regarda le ciel menaçant qui se chargeait de lourds nuages noirs comme de la suie. Bien que l'heure n'était pas très avancée dans la journée, les lieux semblaient plongés dans l'obscurité d'un crépuscule constant. Des chauves-souris et autres créatures nocturnes profitaient de la prise de la nuit sur le jour, et les humains d'ordinaire diurnes restaient pour la plupart enfermés chez eux. Les ruelles du nouvellement reconstruit quartier résidentiel étaient vide de monde à l'exception de quelques personnes rentrant chez elles.
Et d'une Ombre.

Slize était venu ici en quête de réponses. Dans le Magister Dixit qu'il avait récemment trouvé par hasard s'étaient trouvées de nombreuses informations concernant son nouveau statut, la tâche qui y était liée et beaucoup d'autre choses. Une véritable illumination après un temps très long passé dans l'errance. Mais enfin, il avait trouvé des réponses. Le livre n'avait cessé de l'abreuver de réponses à toutes ses questions durant une durée que Slize n'avait pu estimer. Il se doutait vaguement que l'ouvrage était maudit, mais peu importe.

La dernière fois qu'il avait rouvert le livre, l'ombre n'avait trouvé qu'une seule ligne. Une adresse, qui l'avait amené ici. Il n'était plus loin de son but maintenant. L'homme marchait d'un pas résolu, apparaissant de manière un peu floue quand une tache de lumière baignait la rue, disparaissant presque le reste du temps. Et si lui-même était difficile à discerner pour l'œil d'un humain, le chat noir qui le suivait était l'incarnation même de la furtivité. On ne distinguait de Nightmare que ses yeux jaunes qui luisaient dans la lumière.

Slize tira un livre à la couverture violette immaculée, à peine grignotée sur les bords et les coins et l'ouvrit à une page au hasard. Cela ne changeait rien au final, car toutes les pages du livre ne comportaient que la même et unique indication. La même adresse. Il leva les yeux, comparant les indications du livre avec ce qu'il voyait. C'était bien ici. L'Ombre rangea le livre en le coinçant à sa ceinture, dans son dos, et inspecta les lieux.

"Ici" se trouvait être une ruelle entre deux maisons pour le moins médiocres, jonchée de chaque côté de poubelles galvanisées d'où apparaissaient dans une gerbe puante divers restes d'un mélange de restes de nourritures et d'autres déchets. Des deux cotés, se faisant face à proximité des tas de poubelles malodorantes, se trouvaient des portes, rigoureusement identiques, sombres dans la nuit diurne. Les murs jaunes étaient sales près du sol et des poubelles, teintés de nuances vertes, grises et noires.

Hormis, loin au-dessus de sa tête, les bruits d'un orage approchant et le sifflement du vent, pas un son n'animait l'endroit mal éclairé. L'homme ouvrit le livre pour vérifier l'adresse une nouvelle fois. Mais, alors que jusqu'à maintenant toutes les pages indiquaient le même impératif (venir ici), une nouvelle indication avait pris la place.

"La Mort frappe les vivants
Avant qu'ils n'entrent en Son royaume."

Cela le laissa perplexe. Mais il n'eut pas beaucoup de temps pour se poser la question qu'un bruit le fit réagir. Quelqu'un allait sortir par la porte de gauche! Slize se plaqua contre le mur en question et tira sa cape contre lui. Sans y prêter beaucoup d'attention, il se dématérialisa, devenant encore plus difficile à distinguer qu'auparavant. La porte s'ouvrit à un petit mètre et un jeune homme passa la tête et le bras, jetant dans la ruelle une poubelle dans le tas déjà présent. Mais l'Ombre n'avait d'yeux que pour l'humain qui était apparu.
Il devait le tuer.
La rage qui le saisissait en ce moment s'imposait, vindicative, impérative. Il devait le tuer. Telle était le caprice de la Mort. Mais alors que Slize allait sans beaucoup plus réfléchir trancher le cou qui soutenait la tête qui dépassait, il prit conscience de ce qu'il avait lu. "La Mort frappe les vivants avant qu'ils n'entrent en Son royaume." Des souvenirs de lecture donnèrent à cette phrase un sens tout nouveau.

Le condamné à mort se tourna et commença à tirer la porte sur lui, mais Slize se faufila à l'intérieur, pareil à un souci dont on ne peut se détacher, auquel on ne peut échapper, Nightmare sur ses talons. Le jeune homme esquissa l'ombre d'un cri, mais son ainé plaqua une main qui reprit instantanément consistance sur sa bouche, l'empêchant de poursuivre. L'Ombre emmena avec lui la pauvre personne et laissa au chat le soin de fermer la porte sur les cauchemars qui allaient prendre vie.

Ce n'est que très longtemps après que la porte sur l'espoir, la vie et la lumière s'était refermée sur une éternité de lamentation, de peur de larmes et de désespoir, que Slize entendit un bruit.

Calypso s'approcha en catimini, banda son arc, prit deux flèches dans son carquois et avança vers Slize et sa victime elle se plaqua contre un mur, visa, tira et les deux flèches arrivere en plein dans leur cible, une flèches arriva dans l'épaules droite et l'autre dans les côtes gauches . Elle se cacha derrière des tonneaux où l'on ne pouvait la voir de la fenêtre, remis son arc en place dégaina son épée et se prépara à l'attaquer si il la trouvait .

[H RPG: Calypso, je ne sais pas si tu as l'habitude de faire des posts plus longs mais je crois qu'un passage dans les conseils pour faire des jolis posts ne serait pas superflu]

- Pourquoi vis-tu encore? Pourquoi endures-tu pareille douleur? Pourquoi n'as-tu pas déjà tiré un trait sur tout ceci?

Le jeune homme l'observa avec de grands yeux, l'air hagard. Son esprit était en train de s'émietter, et bientôt, très bientôt, il serait libre de ses attaches avec ce monde.

- Regarde donc autour de toi. Vois ta vie. Elle se résume à une cuisine sombre puante et sale, vide d'autres personnes que ce besoin pressant d'en finir. Tout le monde t'ignore, personne ne veut de toi, personne ne se rappellera de toi, personne ne se souciera de ta disparition.

Il était assis sur une chaise en bois dont le rempaillement faisait des siennes sur les bords. A coté de lui se trouvait une table médiocre où se trouvait les restes défraîchis d'une côte de bœuf que les mouches se bataillaient. La lampe au plafond ne faisait rien pour bannir les ténèbres de la pièce et la seule lumière venait de la fenêtre donnant sur la rue éclairée. L'autre fenêtre, qui permettait d'admirer les poubelles, ne montrait rien d'autre que la ruelle sombre.

- Tu es seul. Seul dans le noir qui te saisit et devient les barrières de ton petit monde puant. Tout le monde se fiche de ton petit monde, ils préféreraient que tu disparaisse, que tu ne fasse plus insulte aux terres du Yin et du Yang.

Il gémit, et Slize sut qu'il avait gagné. Sa victime n'était plus que l'ombre d'un vivant maintenant, et il chercherait à atteindre la chaleureuse entrée des enfers par tous les moyens. Le mort-vivant sourit et une lueur malveillante s'alluma dans son regard. Il se pencha en avant pour chuchoter dans l'oreille du vivant-mort.

- Maintenant, jeune homme, il est temps de mourir.

L'Ombre recula et leva sa faux, offrant une image de la Faucheuse des plus saisissante. Derrière sa cible, à travers la fenêtre, l'homme aperçu un visage qu'il connaissait. Il nota à peine le cœur dans la buée, ne se posa de questions que quelques infimes millisecondes, avant de frapper. Son attaque retira la tête des épaules au moment où deux traits vinrent percer ses habits et sa chair.

Il hurla, non pas de douleur, mais de rage. Par terre, les restes étêtés du jeune fou tombaient mollement, mais semblèrent légèrement attirés vers l'Ombre. Ce dernier tira avec force sur les empennages qui déchiquetèrent les muscles de son épaule et de sa taille sans qu'il s'en soucie beaucoup. Pour la première fois depuis longtemps, Slize vit son sang couler. Il resta là, au milieu de la pièce, contemplant les déchirures écarlates qui se confondaient avec les habits dans les ténèbres de la pièce.

Un instant, il songea à en profiter pour se suicider terminer lui aussi le cauchemar de sa vie et de sa non vie. Puis il changea d'avis. Il n'avait plus envie de mourir. Désormais, son seul désir était de servir la Mort. Le corps par terre se flétrit à grand vitesse alors que les blessures à vif de l'Ombre se refermaient dans le même temps.

L'homme regarda dans la direction de la fenêtre où il avait vu Dame Vanberg, puis rejeta l'idée qu'elle avait tenté de le tuer. Les flèches venaient d'une autre direction...
L'autre fenêtre était brisée. Là se trouvait l'être pathétique qui avait tenté de le tuer. Dans la ruelle sombre, une autre âme à faucher avait tenté de l'arrêter.

Slize se saisit d'un couteau de cuisine dont le manche lui était présenté sur un porte-couteau et se dirigea vers la porte de derrière.

L'ombre ne prit que très peu de temps, une fois arrivé dans la ruelle, pour choisir sa cible. Il remarqua une forme sombre vaguement cachée derrière un tonneau, arma le couteau et lança. Il y eut le bruit sourd d'un jet de couteau réussi, avec l'ustensile s'enfonçant jusqu'à la poignée, un cri étouffé de douleur et de surprise, et des bruits de pas mal dissimulés. L'homme envisagea un instant la poursuite, mais abandonna l'idée aussi vite qu'elle était venue. Il n'avait pas de temps à perdre avec ce genre d'amateurs.

Remarquant enfin qu'il avait toujours deux flèches coincées dans l'épaule, Slize les tira sèchement. A sa grande et agréable surprise, les blessures ne saignèrent pas du tout. Il jeta les flèches en bois médiocre d'un mouvement rageur et regarda à nouveau la ruelle autour de lui. Un papillon violet qui, dans d'autres circonstances, n'aurait pas du tout retenu l'attention de l'ombre, flânait autour de l'endroit où s'était trouvé l'irritant personnage qui avait tenté d'arrêter Slize auparavant. Dans l'esprit du chat, ce papillon était imprimé au fer rouge, et il courut immédiatement pour tenter d'attraper l'horripilant insecte.
Slize fut moins précipité. Il marcha lentement en direction de la rue principale, observant le coin où celle-ci croisait la ruelle sombre avec insistance.

- Bonsoir, Dame Vanberg.

Calypso arracha le couteau et cracha elle se soigna du mieux qu'elle pouvait, puis remis son arc normalement et prit son épée elle attaqua Slize par derrière et lui enfonça à plusieurs reprise en se servant de son iperpropultion, elle le vit tomber par terre elle siffla et une petite boule de poil arriva puis se transforma en un loup blanc :
_Maintenant terminon le boulot, elle s'avança vers Lilyanna et le loup sauta et l'attaqua de toutes ses forces, avec Calypso puis Lilyanna s'évanouit, elle s'approcha du corps du pauvre innocent mort elle se pencha vers lui le fit revivre, appene revenut à la vie qu'il partit en courant sans la remiercié et sans demandé son reste . Elle s'ecoua la tête désesperer :
_Bas au moin il sera bien se tenir ! pensa t elle
Elle partit des ruelles en laicaant derrière elle les deux jeunes gens, suivit de près pars son loup qui bondit et mangea le petit papillon puis la devança en commencent à aboyer joyeusement et en l'invitent à faire la course avec lui, elle courut après lui en riant joyeusement .

Bonjour,

Je trouve vraiment abérrant ce qu'elle vient de faire. Pauvre Slize chéri.

Ses fautes n'en parlont même pas...C'est....déplorable.

Je l'ai banni une semaine, elle n'a pas compris. Je l'a banni donc ce jour définitivement.

Désolée du contre-temps.

Bon rp ^^

Bisous

Alicia