Retour en ville et petite chute [Masshiro Sanada]

Dévasté, c'était ainsi qu'était le nouveau monde qui se profilait alors sous les yeux de celle que l'on nommait autrefois La Grande Faucheuse, de par son allure, sa dégaine nonchalante, ainsi que son calme que l'on lui connaissait si bien. Mais de par son visage empli d'une douceur mystérieuse, elle avait réussi en ébranler plus d'un. Au jour d'aurjoud'hui, cette énigmatique dame qui parcourait en silence le monde était plus fragile qu'elle ne l'avait jamais été. Tant d'évènement s'était écoulé depuis quelques années maintenant, un temps qui craquelait ses émotions, un sablier qui se jouait d'elle. Mais qu'est-ce que cette notion pouvait bien lui faire? N'était-elle pas une ange déchue? Que peu d'importance... seulement, celui-ci lui avait éclaté en pleine figure. Quand la terrible vérité vous saute aux yeux, alors tout n'est plus qu'un nuage brumeux et brûlant. Toutes les vérités n'étaient pas bonne à dire... C'était ce que l'on disait couramment. Néanmoins, ces vérités avaient fait de la jolie femme une personne dont la confiance en elle avait été décapitée, un peu à l'image de ce qu'elle faisait à ses adversaires d'un jour. Se rendre compte du jour au lendemain, que cette vaine tentative de reprendre goût à la vie n'eut été qu'une perte de temps, car toutes les certitudes imposées n'étaient que purs mensonges.

Colère, amertume, une estime au plus bas. Minable. terriblement minable. C'était ainsi que l'ange aux immenses ailes noires se sentaient. Plusieurs années déjà s'étaient écoulés depuis que la vérité fut dressée devant ses yeux, une vérité qu'elle avait fauché car elle fut aveuglée. Le mépris d'elle-même, le mérpis de son erreur. Callisto n'était que l'ombre de la magnifiscence qu'elle fut. Mourir... elle avait désiré tellement de fois tellement la culpabilité qu'elle portait sur ses frêles épaules étaient pesantes, mais c'était sa méladiction, son fardeau. Mais elle se considérait morte depuis bien longtemps déjà... Maintenant, une seule ambition animait son coeur meurtri : la vengeance. Ho celle-ci ne la quittait plus depuis que sa déchéance fut prononcée. Mais les évènements cruels que l'on plaça sur sa route n'avaient que renforcer sa détermination. La faucheuse ébranlerait le ciel! Les anges hyporcites paieraient tous de leur vie, ils mourront tous autant qu'ils étaient! Ho diable ses enfants de Dieu! Si elle en pouvait l'atteindre LUI, alors ce sont eux qui paieront pour la cruauté de leur Père. Pourquoi? Parce qu'ils obéissait tous comme de gentils petits chiens à ses préceptes, parce qu'ils se jouaient juge, parce qu'ils se disaient de bon samaritain alors qu'ils étaient tout aussi misérable que quiconque. Hooo! Callisto n'était peut-être plus le même, mais la Faucheuse, elle, était toujours plus présente.

Présentement, l'allure de l'ange n'était plus aussi rapide que cela lorsque ses pieds foulaient le sol. Sa démarche tanguait légèrement sur le côté. Depuis que la mer s'était déchaînée sur les îles, la demoiselle avait une hanche douloureuse, une blessure bien faible face à la colère des vagues. Mais les caprices de la mer n'avaient pas jugé Callisto, car sa vie fut sauve contre toute attente. C'était donc par le biais de son immense faux que la demoiselle avançait, prenant appui sur sa camarade de combat. Légèrement cadensée, elle n'avait jamais cessé de marcher.

Malgré son désarroi et ses malheurs, il y avait une chose qui n'avait pas vraiment changé : son charme et son élégance. Elle était toujours aussi bien soignée, une chevelure délicatement relevée, décorée par de belles barettes. Elle dégageait un doux parfum fleuri, délicat et sensuel. Un splendide corsage taillait ses hanches et relevait sa poitrine sans aucune pudeur, sans vulgarité pour autant. Une longue jupe trainant un peu en arrière, échancrée sur le côté, lui permettant une plus grande fluidité de mouvement. Ses bottines grinçaient quelque peu, à cause de leur matière en cuir. Ses épaules étaient couvertes d'une cape de bure noire, munie d'une capuche rabattue en arrière. Et sur son épaule, un corbeau. C'était Abel son fidèl et bel oiseau de ténèbre. Lui aussi avait connu quelques frasques ces dernières années. Il portait toujours avec amour son délicat ruban de soie rouge à sa patte, marquant sa loyauté et sa fidélité à sa maîtresse. Mais maintenant, l'animal ne voyait plus que d'un oeil, l'autre était devenu de verre. Cependant, cette perte n'était rien pour lui, si ce n'était qu'il ne pourrait se pardonner si cela lui empêchait de protéger sa Callisto.

Brusquement, ce même compagnin croassa lugubrement. La jeune femme haussa son visage, obeservant l'horizon.

" Oui Abel... La ville est toujours là... Cela faisait longtemps que je ne suis pas passée en ces lieux. Peut-être de la nostalgie de ma part? Mais tu comprendras que la curiosité m'anime... j'aimerais savoir ce qui a... changé. "

Le corbeau croassa à nouveau, mais de façon plus douce. Un léger sourire se dessina alors sur le visage de la jeune femme, mais il s'effaça rapidement. Affectueusement, elle porta sa main sous le gosier de son ami, lui caressa alors ses plumes obsidiennes et douces. Si il avait été chat, on aurait pu l'entendre ronronner. Ces petites attentions de la jeune femme le mettaient toujours dans tout ces états.

Il fallut alors quelques minutes encore afin de parvenir devant les grandes portes. Le chemin était sinueux et caillouteux. Pourtant la jeune femme ne volait-elle pas? N'était-ce pas plus rapide pour une ange? C'était qu'ellenne désirait pas se faire remarquer plus que cela. Voler inconsciemment dans les airs, c'était prendre le risque de se faire repérer facilement et être prises comme cible. De plus, elle n'avait pas le coeur à sentir le vent frais fouetter son visage, ni d'entendre le sifflement de l'air dans ses plumes. Une autre fois peut-être...

Ses petits yeux rosés observèrent alors les alentours. Tout était si silencieux alors? C'était si... Mort. Les portes de l'ancienne ville donnaient l'impression d'être fatiguées et étaient abîmées par le temps, et sans nul doute les intempéris. Vraisemblablement, le tout n'avait pas été entretenue et qu'il faudrait tant d'année afin de tout reconstruire. Mais cela importait peu en soit à la jeune femme, elle n'y avait jamais élu domicile. Cela serait hypocrite de sa part de prétendre le contraire. La cité en soit ne lui causait aucun chagrin, mais c'était ce qu'elle voyait au delà : la désolation.

" Et bien Abel... regarde tout cela... Je me demande si un jour tout reprendra son cour... normal si l'on peut dire ainsi les choses. Tout n'est que tristesse. Hoooo...."

Brusquement, Callisto porta une main à sa hanche. Une douleur lancinante était apparue et lui causaient quelques désagrément. Légèrement courbée alors, Abel commença à s'inquiéter et s'agitait un peu. Ce fut alors que la faux qu'elle tenait en main disparut brusquement, et la demoiselle céda sous le tremblement de ses jambes. Présentement à genoux, son visage s'était crispé. Cela lui faisait mal...vraiment mal.

" Abel... cesse donc... ne... ne t'inquiète pas pour si peu... je... je vais bien.... "

Cependant, l'oiseau ne cessa de s'écrier, et cela ne lui ressemblait pas de ne point écouter sa tendre maîtresse. Ce fut alors qu'elle comprit... elle le sentait... Il y avait quelqu'un non loin des parages, quelqu'un qui s'approchait. Maintenant, il n'était qu'à espérer que ce n'était pas un individu qui était animé d'une quelconque agressivité envers les anges déchus. Mais elle n'avait pas ses ailes déployées, camoufflées par la magie noire...

Invité

La douleur c’est une chose étrange, si belle et si atroce a la fois.. Massh avait eu de la chance beaucoup de chance.. Pas de blessures… Pas de douleur dans son corps, le ciel lui avait épargner cela, tant de douleur pourtant dans son cœur… Il avait été appeler ailleurs, combattre les forces adverse, pas du mal, jamais il ne prononce ce mots… Akari le déteste et lui même le comprend… Ce mot ne veut rien dire il est juste l’image de ce que pense quelqu’un d’autre, il n’est pas ce qu’il pense lui… Personne n’est le mal a l’état pure, personne ne fait le mal, il on juste une vision du monde complètement différentes… Etrange pour le chef des anges de parler ainsi, mais il n’était pas vraiment comme les autres… Les mots qu’avait prononcer l’archange qui était venus lui annoncer sa nomination de chef… L’avait blesser, il lui avait fait du mal… Les hommes ne les ont pas corrompus, les anges qui vivait sur terre, n’était pas moins pure que ceux qui vivait au ciel…. Il était juste différents, plus humain qu’angélique…. Plus enclin a comprendre la douleurs des êtres que ceux de la haut… Pendant les catastrophes Massh, aurait put se réfugier derrières les portes du paradis, se barricader derrières les porte de lumières… Mais a quoi bon sa place était sur terre, a lutter avec les humains a protéger ce qui pouvait l’être…. Sa place avait toujours été sur terre.. Et nulle par ailleurs… Les éléments qui se déchaînes, qui déchire tout autours d’eux… Il avait plusieurs fois risquer sa vie, et empêcher Yun-Yun de mourir a plusieurs reprise… Et le monde qui est dévaster par un colères qu’il ne comprend pas le désastre il l’avait pressentit.. Et avait voulut soutenir, la reine blanche le mieux possible, mais que peuvent faire quelque homme face a la folie meurtrières des éléments…

Rien il ne sont qu’inutile… Maintenant, Akari a disparut.. Il sait au fond de lui qu’une deuxième chance lui a été donner… Il a demander au tout puissant… Il l’a supplier de lui dire la vérité.. Car si il ne l’avait pas sue…. Il aurais chercher encore et encore a la retrouver, sans jamais prendre de repos.. Savoir qu’elle était vivante bien qu’amnésique, lui avait permis de voir le monde autrement.. Et de sourire a nouveau.. Et de voir l’avenir…. Yuurei, voilà son avenir, un partie… Elle et l’enfant qu’elle porte de lui… Etrange sensation que de se savoir père… Ou bientôt père… Mais qu’elle bonheur, une lueur d’espoir dans la nuit noir…
Effleurer en douceur le pelage soyeux de son tigre… Aussi blanc que la neige, aussi blanc que ces ailes, un cadeaux de la par d’Akari, qui a veillez sur elle jusqu'à la fin.. Le pauvre Tenshi il déprime…. Il a du mal depuis la mort de la gardienne des lumières… Pour lui comme pour l’ange, aucune vie ne mérite de s’éteindre, aucune vie ne mérite de finir…. Et pourtant il y avait eu tant de mort dans se royaume , tant de vie que l’on avais couper.. Un soupire lui échappe, dieu (désolée seigneur d’utiliser votre nom mais bon)qu’il peut en avoir marre des blabla inutile dans son dos… Ces êtres qui parle de ce qu’il faut faire.. Un mouvement brusque et il se tourne, ces yeux bleu, aussi vide que la mort se posant sur les personnes présente… en quelque mots bref il leur fait savoir que le temps n’est pas au discutions mais a l’actions… avant de sortir en claquant la porte… Bien quoi un ange a bien le droit de crier sa colère… Surtout que cela fait trois jours qu’il parle pour ne rien dire, trois jours qu’il n’a put voir sa fiancés… Ho et puis zut il vas aller aider les gens dans les rue c’est plus simple…

L’orphelinat de la ville, c’est la que le mène ces pas.. Enfin son vol… Un vol gracieux silencieux, ces ailes blancs battant souplement dans son dos.. Se poser dans la court… Toujours habiller proprement l’ange dégage quelque chose de doux de rassurant… Malgré son costume noir… A peine eu t-il fait quelque pas, qu’il se retrouva… attaquer par une horde d’enfant… Ca fait peur une horde d’enfant qui vous fonce dessus, pourtant l’ange ne perdit pas le sourire au contraire il accueillit les enfants avec le sourire… Il adorait les voir comme cela, il adorait les voir vivant et sourire… Il resta quelque instant avec eux, avant de se diriger vers le bâtiments, la ou était les enfant et même des adultes traumatiser par les déchaînement, depuis son retours sur ces terres il passait quelque instant dans les chambre des plus toucher par la terreur, sa voie douce apaisant les âmes quelque instant… C’est tous ce qu’il pouvait faire ici… En plus d’aider a soigner et a réparer.. Il resta la quelque temps, une heure, ou deux qu’elle importance… avant de ressortir, ces ailes sagement repliée dans son dos.. D’un pas calme, un peu triste de ce qu’il voyait…. IL traversa la ville… Ce silence...Si lourds si mort, tant de décombre, de massacre, même si ces yeux était aveugle, il pouvait encore sentir la lourdeur de la détresse… Un instant poser dans la main d’un mendiant un fruit.. Et lui murmurer quelque mots.. Sans plus, c’est tout ce qu’il peut faire… Inutile, face a tant de douleur, tant de pauvretés… Il se sent des fois comme un ange clouer au sol, qui ressent la souffrance des autres et qui ne peut rien faire…

Tiens un animal qui s’agite… Un corbeaux, non c’est pas le cris d’un animal qui se prépare a manger un cadavre… Non c’est autre chose.. Marcher vers le cris, oui c’est plus le cris d’un animal qui prévenait quelqu’un de quelque chose… A pas lent calme, sans s’en faire, accompagner de son tigre qui pouvait passer pour une tigre d’aveugle…. Alors que Massh, n’avait besoin de personne pour se diriger même priver de vue… Un grondement… Un sensation qu’il connaissait… Quelqu’un en face de lui.. Doucement il renifle l’air, un parfum de femme… Un relent de magie noir, mais qu’elle importance… D’après Tenshi, c’était quelqu’un qui souffrait… Bon si on souffre on y vas… Un sourire calme sur les lèvres, et aucun signe d’agressivité, il n’y a que Tenshi qui restait sur ces gardes la magie noir il ne supportait pas…

« Sieur Corbeau, ne vous égosiller point.. Je n’ai aucune mauvais intention envers votre maîtresse… »

Oui s’adresser au corbeau d’abords c’est tout a fait logique, la voie de Massh était grave et chaude, doucement modulée, comme pour apaiser l’animal, pour ne pas l’effrayer, et pour bien montrer qu’il ne ferait rien… Doucement il tends la mains a la jeune femme, il sait qu’elle est au sol… Et la rune de la vie palpite sur son poignets.. Signe que la personne en face de lui souffre…

« Damoiselle… Acceptez vous mon aide pour vous redressez.. Je sais que cela peu paraître cavalier.. mais je ne supporte pas de sentir quelqu’un souffrire… »

Un voie douce, mais qui avait perdus son pouvoir apaisant, il voulait pas l’influencer…

Callisto se tenait toujours à genoux à même le sol. Dans une position pareille, elle pourait donner l'impression qu'elle était en train de prier. Qui aurait pu croire que c'était sa hanche qui lui faisait défaut? Sur les premières impressions personne. La demoiselle sombre ne laissait qu'échapper un léger gémissement qui était la marque de sa douleur. Quelques mèches de sa chevelure d'ébène lui voilait alors son visage abaissée. Seul Abel continuait ses éternels cris d'inquiétude. Il tentait tant bien que mal de demander à sa maîtresse de reprendre le dessus sur ses maux, car il se supportait pas la voir ainsi, mais il ne supporterait pas que quelqu'un d'autres la trouve ainsi affaiblit. Pour lui, Callisto était tout : une mère, une amie, une maîtresse, une bienfaitrice et sa bien-aimée. Malgré sa condition de volatile, le temps avait affecté bien des choses en lui, comme faire naître ses sentiments humains. Etait-ce parce que le monde changeait? Parce que la magie planait autour de lui depuis toujours? C'était mystérieux mais il n'en fut jamais angoissé, seulement frustré.

A ce même instant, la jeune femme avait l'esprit ailleurs, l'esprit enkylosé par les souvenirs, anhilé par le lancinant tiraillement qui lui prenait sa fine cuisse angélique. Elle en avait fini par ne plus vraiment distinguer les croassements de son compagnon. C'était comme si elle se laissait emporter par une vague étrange. Cela lui rappelait lorsque l'île sur laquelle elle était fut engloutie. Callisto revivait alors la puissance de cet eau glacée, cette sensation étrange d'être engloutie, cette bataille qui faisait que l'on cherchait à tout prix et naturellement à s'oxygéner, à retrouver de l'air avec le peu de force qui nous restait, sans se rentre compte que l'on venait d'être fauchée par Dame nature, relativement furibonde. Sans se rendre compte que du bois venait de trancher sa jambe parfaite dans sa longueur, que son sang se mêlait alors la pureté de l'eau azur. Pourtant, malgré tout cela, l'impression d'être libre, que la fin était là, que tout allait s'arrêter. Que la culpabilité allait s'envoler, que la douleur allait disparaître. L'ange avait toujours été par ses curieuses manières présentait comme étant la Grande Mort elle-même, ou sa digne représentation. Une ange de la Mort aussi belle que dangereuse. Et ce jour là, c'était elle qu'elle pensait que l'on venait chercher et elle était prête à se laisser entraîner si tel aurait été son destin. Cependant, ce bercement par les flots conduisit son corps sur les rives d'une plage inconnue, la laissant inanimée et évanouie. Parfois, lorsqu'elle se mettait à rêver, elle se rappelait de tout cela... son envie était que tout recommence, mais qu'elle n'atteigne jamais la rive, pas après tout ce qu'elle avait fait, pas après l'acte impardonnable qu'elle commit. Assassinée le seul bonheur qui fut le sien, parce qu'elle fut une femme abusée par les mensonges. Une naïveté qu'elle ne pourrait jamais se pardonner et qu'elle ne pardonnerait pas. A qui le devait-elle? Aux anges... oui ces anges qu'elle haïssait encore plus vivement aujourd'hui.

Brusquement de nouveaux cris qui la ramena à la réalité, mais des hurlements d'oiseaux accompagnée par une voix douce et masculine. Le ton évoquait bien évidemment de la gentillesse et certainement de bonnes intentions. Néanmoins, Abel ne cessait, s'écriant toujours. La jeune femme n'avait toujours pas redressé la tête et ne s'attendait qu'au pire si son compagnon ne se voyait nullement calmer. Etrangement, les doigts de la demoiselle traçaient des marques de ses griffes imaginaires sur le sol. Une impression de colère grandissait alors. Pourtant, elle n'avait pas encore vu l'individu mais l'impression était toujours la même.

Silencieuse, toujours à genoux, la grimace qui s'était dessinée sous le poid de la douleur disparut pour ne dresser qu'un calme serein. Néanmoins, son regard rosé qui était le signe de son calme intérieur vit rouge, et s'impreigna tout simplement de la couleur du sang. Ce qui avait pu la connaître savait ce que cela signifiait.... mais tous étaient morts. Elle les avait tous tué. Généralement, la folie pouvait aisément prendre possession d'elle, surtout si ses suspiscions étaient fondées. Pourtant, prenant en compte le mal qui l'incombait, elle joua la prudence car la défaite, elle ne pouvait la prendre en compte si son adversaire était... un ange. Elle se contenait, toutes ses émotions se battaient déjà en duel en son coeur, et le changement de couleur de son regard en était la preuve physique. Cependant, contraîrement à ce que l'on pouvait croire, la sagesse de la demoiselle était tout aussi grand que sa haine.

Toujours les yeux sur le sol, elle vit une ombre, celle de la main tendut de l'inconnu. Mais elle ne la saisit pas, comme elle ne répondit toujours pas d'ailleurs, malgré la politesse et la gentillesse de la personne. Brusquement, le corbeau cessa ses cris. Ce fut si soudain que cela donnait l'impression d'un mauvais présage et c'était peut-être le cas. Et tout aussi surprenant, la faux majesteuse de l'ange déchue apparut de nouveau dans l'une de ses mains. Courageusement, elle préféra prendre appui sur elle plutôt que l'ange en face d'elle. Ces gestes étaient là, maladroit en une façon mais gracieux. C'était paradoxal et pourtant...

Quand elle fut enfin sur ses deux jambes, d'un mouvement de tête, elle balaya sa longue chevelure. Puis, dans un premier temps, elle tapota ses vêtements, l'époustant de la terre qui s'était accrochée. Son regard se riva alors directement sur l'individu. Elle ne voyait pas ses ailes mais elle le sentait...

" Vous ne supportez pas voir quelqu'un souffrir... Si tel avait été vraiment le cas, la souffrance du monde vous aurait tué depuis bien longtemps ou vous aurez tout simplement rendu fou. Quelle hypocrisie de votre bouche... Cela est inconvenant de se montrer ainsi lors d'une première rencontre... mais peut-on s'attendre à autre chose..."

Dans son esprit, la suite de la phrase était "lorsque l'on est un ange". Néanmoins, elle s'abstint. Elle en avait déjà assez dit pour paraître étonnemment désagréable dans ses propos. Pourtant, sa voix n'était enraillée d'aucune agressivité particulière, ni amertume. Malgré la couleur de ses yeux, ils n'étaient pas froncés ni sévère. Comment pouvait-elle alors se montrer aussi calme subitement? Sa haine était-elle si grande que les limites avaient été dépassées?

Le corbeau qui l'accompagnait alors observait er jugeait le damoiseau de son unique oeil noir. Il n'avait rien de rassurant... mais on sentait pourtant la douleur grandir...

Invité

Changement léger dans l’air, colère… Oui de la colère, non autre chose de la haine qui flottait en douceur, par dessus le calme qui s’était installer, de la colère, de la haine, des sentiment qui ne font que brûler le cœur, il n’aime pas la haine.. Mais il la connais, elle a couler dans ces veines, une haine qui dévaste, qui brûle tous sur son passage, et qui laisse épuisée au fond d’un trou… Un abîme de douleur encore… Une de plus… La haine un sentiments si humaine, que son père ne connaissait pas mais que lui vivait plus qu’il ne pouvait le dire… Le silence, il n’en a pas peur, il en prend mesure, le laissant prendre possession de lui, goûtant ce qu’il ne pouvait voir… Quand l’arme apparus, le sourire de Massh s’agrandit un peu plus il l’avait sentie sans la voir, il l’avait entendues, chant de fers dans le silence…

Lui ne réagit pas .. Mais tenshi se placa entre lui et la jeune femme… Le tigre blanc… Ne voulait pas qu’un autre humain placer sous sa protection soient blesser, la douleur de la mort de la reine de lumières avait bien trop blesser l’animal… Il avait de plus en plus de mal a comprendre les humains….
Doucement l’ange laissa retomber sa main, sa rune lui faisait mal, mais qu’elle importance, la souffrance est un cadeau quand on a des fautes a expier… Son regard aveugle poser sur la jeune femme, preuve dans un sens qu’il était mort.. Il n’était pas né ange et il en était fières…

D’après son tigre la jeune femme était belle… Un beauté fatal, la beauté de la faucheuse, celle qui apporte la mort d’un sourire… Un sourire triste vint garnir le visage de l’ange…. Il savait tous cela, il avait faillit devenir fou, si il n’avais pas eu Yuurei prés de lui, il le serais devenus… Car si il ne pouvait la voir, il la sentait, aussi lourds que le temps avant un orage…

« Lorsque l’on est un ange n’est pas.. Ne me comparer pas a ceux qui sont en haut sil vous plait… je suis différents d’eux par ma nature… »

Masshiro sourit doucement, différents …. Complètement différents.. Sa fiancée n’avais jamais sut ce qui lui avait dit la partie bénéfique de Némésis, ni a qu’elle point ces mots l’avais blesser…

« Bien sur que si j’ouvrait mon esprit a toute les douleurs du monde je deviendrait fou.. Mais je ne suis pas assez courageux que pour le faire… Un amie a voulut protéger le monde, le protéger de ces douleurs… Ca l’a amener au suicide… Je ne suis pas fou… Si je peut tendre la main a une personne c’est déjà bien… Même si cela parais égoïste.. Je ne peut agir qu’a mon niveau… La souffrance des autres… M’est insoutenable, c’est vrai… Mais je sais bien que je ne peut rien faire… aussi inutile qu’au jours de ma naissance.. Je le sait et je vit avec c’est tout… »

L’ange baissa doucement la tête, sa voie était toujours chaleureuse, tranquille, même pas blesser par les paroles de la femme… Un pas en avant pour poser une mains sur la tête du tigre… Pas un instant il ne se montre agressif.. Jamais il ne l’avait été, seulement quand des êtres avait attaquer ceux qu’il aimait.. Doucement redresser son regard et repousser ces cheveux sombre derrière son oreilles, des yeux bleu aussi vide que ceux d’un mort, des yeux d’aveugle…

« Et vous vous connaissez un moyen pour enlever la douleur de chaque êtres… Pour faire cesser les pleures des enfants… Je voudrait pouvoir faire cela pour ce monde.. Mais j’en ai pas la force.. Et puis l’équilibre doit être maintenus… La douleur fait partie de la vie.. Mais certaine son injuste.. Et si je peut en apaiser un seul j’en suis ravis…. Mais pour l’instant j’ai l’impression que je parle un peu de trop… Beaucoup de trop… C’est un défaut dont je ne peut me défaire. »

Sourire triste, d’un homme qui sait qu’il ne peut pas faire grand chose pour la terre, d’un homme qui n’a pas put sauver ceux qu’il voulait… Il sentait un tension dans l’air, en dehors du sentiments que la femme n’aimait pas les ange… Mais il n’était pas comme eux, si différents de son père.. Des autres…. La haut c’était pas chez lui, chez lui c’était ici.. Le cours tant qu’il a passer dans les citée céleste c’était un plaisir , mais jamais il ne s’était sentit a sa place…. Ne pas se défendre si la femme cherchait a l’attaquer, ne pas bouger.. Signe qu’il ne voulait pas de mal, il sentait qu’elle était une déchue, mais qu’elle importance, pour lui tout le monde est égale… Pas de mauvaise race.. Juste des avis différents… Des rêves différents…

Impassible, gelée, c'était l'impression subite qu'elle laissait paraître, alors que la rage grandissait au fur et à mesure que le temps s'écoulait aux côtés de cet être angélique. Ce qui lui faisait le plus mal était de penser qu'autrefois, elle faisait partie de cette faction, qu'elle s'était battue à leur côté, que son étoile était soit disant bonne alors que sa mère la maudissait depuis sa naissance. Ce qui la répugnait était qu'elle avait cherché des explications aurpès du grand Père, mais qu'il s'était toujours montré sourd à ses supplications, comme si son existence ne comptait pas à ses yeux. D'ailleurs, il ferait de sa vie une chose embrumée et parsemée de malheur. Celui qu'on nommait Dieu n'était que le Diable pour elle. Pourquoi lui avoir offert une âme et fait naître dans les cieux si ce n'était que pour la torturer. Etait-elle donc aussi monstrueuse pour ainsi s'attirer la colère du ciel lui-même? Finalement, elle n'était que le fruit de leur incompétence, de leur hypocrisie et leur fausse bonté. Elle se tiendrait toujours à cette explication car aucune ne pourrait expliquer le mal qui lui fut fait.

De façon stupéfiante, et peut-être avec un fond d'audace, le curieux personnage angélique termina les propos de la jeune femme. A ces mêmes instants, le tigre blanc qui l'accompagnait barrait la route de la déchue, se plaçant entre celui qui semblait être son maître et une manoeuvre maléfique de la sombre dame. Elle ne lui jeta qu'un vague regard, furtif et montrant son profond désintérêt pour le félin, mais suffisant pour lui faire comprendre qu'elle l'avait bien évidemment pris en compte et qu'elle l'avait perçu. Abel, lui, tint principalement tête à l'animal puisqu'il était présent. Si le gros chat devait donner ne serait-ce qu'un coup de patte à Callisto, il n'hésiterait pas à lui crever les yeux, pour le rendre aussi aveugle que l'homme qui l'accompagnait.

L'inconnu tint des propos que la Faucheuse trouvait relativement curieux, curieux sortant de la bouche d'un Ange. Il se trouvait différent des autres anges? Pour la jeune femme, c'était des paroles incongrues et elle lui ferait bien évidemment savoir à sa façon, accompagnée par ses discours dont les mots ne cachaient pas sa colère contre les sus-nommés, bien que sa suave voix n'en donnait pas le ton.

" Différent? Ho! Et en quoi si je puis me permettre? Vous avez été élevé sous leur précepte faux, élevé au rang de gardien... Vous êtes né sous la protection du Père. Vos blanches ailes en sont la preuve. Vous n'êtes donc que comme eux... fourbes et traîtres, vous ne valez pas mieux que ses êtres. Si vous étiez effectivement différents de ces gens, leur marque blanche ne prônerait plus votre dos. Avoir leur bénédiction, c'est être comme eux. "

Les propos ainsi tenus pouvaient paraître assez restrictifs, mais quand on connaissait la vérité et les peines qui se cachaient derrière le masque apparemment serein de l'ange noire, le discours pouvait prendre un semblant de sens, dans ses pensées ainsi formulées. Mais alors qu'elle se tenait toujours sagement devant un homme qu'elle se devait de considérer comme un ennemi juré, sa main qui empoignait sa faux comme appuie, se serrait subitement, alors qu'un léger sourire se profilait sur le calme visage de l'ange aux blanches ailes.

Callisto dicernait une forme de sincérité dans les propos de l'aveugle mais elle ne faiblirait pas devant sa détermination. Sa colère n'était tout de même pas soulager parce qu'un unique ange semblait avoir un peu de bon sens et ouvert, ne serait-ce que de peu ses yeux, si l'on pouvait dire les choses ainsi. Mais les prochains dires de l'inconnu allaient faire naître un sourire que l'on pourrait qualifier de quelque peu cinique sur le visage de la demoiselle. La réponse était simple, terrifiante et n'en restait pas moins une solution, bien que funeste. Car après tout, on ne pourrait dire le contraire, bien que l'on se refusait bien à cette alterntive.

" Ho... bien évidemment qu'il existe une façon de faire cesser la douleur... et votre amie l'a touvé. La Mort. La mort serait la solution pour mettre fin aux souffrances. Car après tout, bien des individus la considèrent comme une délivrance et non un châtiment. Les anges... vous... n'êtes que pures hypocrites en feignant les bons samaritains. Ma douleur n'est autre que vous, si je souhaite la faire disparaître, cela sera avec votre règne. Vous m'avez tout ôtez, et lorsque j'attend des pauvres fous profanaient pareils discours cela me met hors de moi. Comment pouvez-vous prétendre soulager la douleur alors que vous en êtes les témoins passifs et les coupables? Je ne pourrais tolérer cela! "

Brutalement, Callisto donna un violent coup de faux dans le sol, le tambourinant d'un seul coup sec et net. C'était une façon abrupte de contenir sa rage et son désir de couper la tête de l'impudent qui souriant face à elle. Elle se sentait hors d'elle mais n'osait céder à ses simples impulsions, à sa colère simple. Mais sa part d'ombre réfléchissait lugubrement à comment elle allait s'occuper de lui... et la part de lumière de son coeur se voulait clément... cependant, elle était étouffée par la noirceur.

Invité

Tenshi ne ferais rien a la jeune femme, simplement parce qu’il ne frappait jamais un femme.. Oui il est légèrement débiles se tigre… Mais bon tous ce qu’il ferais se serais se mettre entre la jeune femme et la faux… Sont regard se posa sur le corbeau, sans bouger un instant.. Aussi immobile qu’une statue…

« Justement, je n’ai pas été élever par les anges… Oui je suis né sous la protection du père comme chaque enfant de cette terre… Mais je suis né homme, et non ange… Mon père m’a juste appris a suivre ce que je pensait juste… Sans m’inculquer les principes dont vous parlez… »

Bon le principe de la haut, il ne les comprenait pas vraiment, il les connaissait par cœur, mais avec son esprit, un peu déranger il s’amusait a les traduire de travers… Ces ailes blanches, il les avait gagner parce que même humaines, il aidait les autre, parce que même humains jusqu'à la fin, il a chercher a protéger la femme qu’il aimait… Parce que même humains, il a toujours été contre la douleur gratuite… Fourbe et traite… Etrange façon de voir les ange, il ne les estimait pas vraiment non plus.. Mais jamais il n’en aurais parler comme cela, simplement que pour lui, il avait un vision du monde, différentes, il ne comprenait pas vraiment ce que les humains ressentait.. Cette envie de les protéger, sans prendre en compte leur destins…

« J’ai la bénédiction du père… Mais pas celle de la plus par des autres de la haut… Il parais que je suis trop humain, pour être un ange parfait. »

Un rire qui s’échappe de sa gorge, trop humain, trop souiller par les émotion humaines, par ce qu’il sont, mais qu’elle idiot, comment veule t’il comprendre ce qui se passe sur terre, si il ne veule pas ressentir comme ceux d’en bas…. Qu’elle bande de lâche…
Il ne jugait pas encore une fois, il ne cherchait pas a juger la jeune femme, parce qu’il sentait que contrairement a Myu, qui détestait tous ce qui était blanc, la déchue devait bien avoir un raison, de le haire, enfin non de haire ce qu’il est…

« Je ne suis pas d’accords la mort n’est pas un solution…. Parce que la mort n’est qu’un nouveau dépars.. Une expériences… Pour certain une deuxième chance de vivre… La mort n'est pas une fin, elle est juste un passage vers autres chose... »

Oui un deuxième chance de vivre dans se monde, surtout quand on a pas envie de le quitter…. Non la mort n’est pas la fin de tout, la femme qu’il aime était devenue un fantôme après sa mort, une âme torturée qui errais dans le monde.. La mort est une délivrance en effet, quand on souffre trop la mort est si douce, il le sait bien.. Et il est d’accords avec la déchue….
Sa douleur a été causée par eux… Disparaître avec leur règne… Faire disparaître la douleurs en faisant disparaître une race.. Qu’elle utopie.. Même après la mort de tout les ange, elle souffrira encore… Encore et encore….

« Je ne sais ce que les autres vous on faite.. Damoiselle… Je ne prétends pas connaître les douleurs qui habite votre âme.. . »

Ho il aurais put savoir depuis qu’il était devenus chef, il avait un paquet d’information dans son cerveaux sur les ange et ceux qui l’avait été… Il aurais du logiquement, éliminer purement et simplement l’ange déchue, mais il ne voyait pas l’intérêt de le faire.. A quoi bon mettre un peu plus de poids sur les épaules de la jeune femme…

« Oui je suis fou, et fières de l’être…. Frapper si vous en avez envie, frapper si cela vous soulage je ne bougerais pas… Je vous demanderais juste de bien vouloir appeler ma femme par la suite… »

Un ordre bref télépathique a son tigre lui ordonnant de ne pas bouger d’un poil… Souffrire il avait l’habitude, il savait ce que cela faisait mais il n’en avait pas peur.. Doucement il ouvre les bras… Son sourire triste toujours sur ces lèvres… Il n’avais pas peur, qu’elle le décapite, qu’elle le blesse… Il était morts d’un florilèges de coup de couteau de flèche… Il avait souffert des jours croyant qu’il pouvait aider celle qu’il aimait, avant de mourir devant le bûcher… et ça faisait bien plus mal que les blessures physique… Qu’elle frappe, c’est pas souvent que le chef de la race , offre a quelqu’un cette possibilité…
Un instant l’esprit du jeune homme retourna en arrière… Son parcours n’avais jamais été vraiment très droit, bien des douleurs, une mère qui l’ignorait, qui hurlait sa peur des fois quand il le voyait, qui le repoussait quand il avait besoin d’elle, un père presque toujours absent, parce qu’il avait des missions a remplir… Toujours… Il aurais put haire, il aurait put les détester, mais non il avait chercher a les comprendre, a les accepter … Le peut de temps qu’il avait passer au ciel après sa mort, avait été difficile aussi, un ange humain, ça prêtres a moquerie…. Ca fait rire, mais pauvre fou vous êtes dans le faux… Des douleurs il en avait connus, plus qu’il ne l’avouerais, mais il ne dirait rien en cet instant pour une fois il se tairais, qu’elle face ce qu’elle veut, si ça peut apaiser son âme tourmentée… Non lui n’était pas témoins silencieux, sinon il ne se serait pas battu, il n’était pas silencieux, il se battait, luttait pour aider quelque personne.. C’était son but sur terre… Mais il savait qu’il ne pouvait pas vraiment lui faire comprendre… La haine aveugle, la haine déforme….

Si les circonstances n'étaient pas ce qu'elles étaient, la première chose que l'ange déchue aurait été de ne pas perdre son temps à parler, simplement frapper de sa grande faux. Les anges, elle les haïssait tous autant qu'ils étaient, aucun n'avait de grâce à ses yeux. Il était évident que celui qui se tenait audacieusement devant elle n'échappait bien évidemment pas à la règle, et tôt ou tard, elle brandirait son bras pour ne lui laisser que de vides épaules. Mais curieusement, son membre n'avait pas la force nécessaire pour commettre cet acte sanguinaire, il n'avait pas la force d'écouter la déraisonner de sa maîtresse. Abel en était étrangement stupéfait qu'elle n'agisse pas. Mais il savait pourquoi. Il savait qu'elle se battait encore au fond d'elle, contre son coeur, contre ses souvenirs, contre toutes ses douleurs. Callisto ne se laissait pas toujours emporter par la rage, sa sagesse était plus grande par instants. C'était peut-être l'une de ses raisons... ou peut-être pas.

Le corbeau s'était déjà fait son opinion. Il n'avait pas assisté à la scène, mais il savait que depuis le jour de la Grande Bataille, quelque chose était survenue lorsqu'elle combattait. Elle avait fui précipitemment et anormalement le combat, une chose qui ne lui ressemblait pas depuis qu'il la connaissait. Elle s'était refusée toute explication pendant des jours, jusqu'à ce qu'elle cède sous le poid des questionnements de son volatile. Il était son unique ami, son seul soutien. L'animal s'était senti affreusement mal, coincé entre une jalousie maladive et le désarroi de sa tendre maîtresse. C'était également pour la première fois qu'il n'avait pu se résoudre à être du côté de la jeune femme. Pourquoi? Parce qu'il s'agissait de l'ancien amour de Callisto. Il ne pourrait lui pardonner de l'avoir fait souffrir une fois de plus, de l'avoir transfiguré alors... que dans la réalité, elle était peut-être la plus coupable. Mais pour le corbeau aveuglé par son amour pour celle qui lui sauva curieusement la vie sous l'influence d'une étrange compassion pour un oisillon mettait tout sur le dos du réprouvé. Il était la raison principale de la faiblesse de l'ange noire et il ne pouvait se résoudre à lui pardonner, bien que l'individu lui était inconnu. C'était une autre forme de déraison.

C'était ainsi qu'Abel fit sa déduction. Il n'y avait pas seulement cette jambe blessée qui la tiraillait qui lui empêchait de prendre les armes, mais ce qui lui servait de conscience. Pourtant, la demoiselle ne savait que trop, que si les Anges avaient été une seule fois honnête avec elle, alors rien de tous les malheurs qui l'accablaient ne seraient arrivés. C'était pour cela que sa colère ne se verrait jamais estompée. D'une voix monotone, elle réussit tout de même à glisser quelques mots.

" Vous avez la bénédiction du Père... il est le personnage central de toute l'histoire... je me fous bien de ce que les autres puissent penser de vous... Vous êtes ses enfants, vous ne valez pas mieux que lui! "

Callisto ne pourrait être raisonnée, non, elle ne le pourrait pas. Sa main la démangeait bien trop, cette envie de le saisir violemment et de le sentir s'effriter sous ses doigts, sentir cette vie que le Père aimait tant s'échapper de l'un de ses disciples... Une curieuse façon de se venger, telle Médée qui sacrifia ses propres enfants contre la trahison de Jason, de son abandon pour une autre femme, sa propre soeur... Une légende assez triste et pathétique en soi qui consuidit une femme bafouée aux pires des actes. La tromperie venait des anges, les blessures étaient profondes, d'autant plus lorsqu'elles touchaient l'âme. Pour ébranler une demoiselle qui autrefois était également une femme d'honneur, une dame angélique, le supplice qui fut le sien n'avait pas de prix.

Lorsque que son adversaire aveugle se mit légèrement à rire, Callisto s'avouait quelque peu surprise. Tous les anges qu'elle connaissait était bien plus vaniteux, et lui sortait un peu du moule si l'on pouvait dire les choses ainsi. Ho! ce n'était pas forcément une bonne chose, cela ne faisait qu'attiser d'autant plus sa méfiance.

" Mais vous qui vous considérez différent d'eux, permettez moi si je ne puis comprendre pourquoi vous restez avec eux. Cette nature que vous dites ne pas être la vôtre. C'est lâche et lamentable... tout comme ce que vous semblez nier. Vous êtes exactement comme eux. Pitoyable, pathétique, sans courage... Celui que vous servez ne fait que vous utilisez comme des pions. Vous me semblez assez intelligent pour le comprendre, pourtant vous continuez à travailler pour cet Homme... le Père. Tant que vous êtes Ange, vous ne serez jamais libre de faire ce que vous souhaitez... Pauvre fou. Aveugle de par vos yeux, mais bien plus encore apparemment. "

On put sentir alors quelque chose osciller, c'était peut-être la colère de la jeune femme aux yeux aussi rouge que le sang. Se calmait-elle ou était-ce en train de s'envenimer? Comme pour montrer qu'il participait et qu'il était accord avec sa maîtresse, Abel croassa légèrement. Il ne pouvait que jouer le rôle de soutien dans cet affaire, avec ce petit corps de volatile.

Le visage de la jeune femme se froissa alors soudainement, elle ne pouvait retenir l'insupportable qui la brisait, le pourquoi de sa haine. Elle n'avait pas la force de porter sa faux, mais elle pourrait rendre les choses bien plus évidentes. Elle ne cherchait bien naturellement aucun pardon, elle ne cherchait pas la compréhension. Elle ne souhaitait que la vérité.

" Ho! Bien évidemment vous ne pouvez le prétendre! Bien évidemment... et même si vous disiez le contraire, il ne serait que fourberie dans votre bouche! Savez vous qui vous servez seulement? Voyez ce qui sont à vos côtés.... Ecoutez donc ma jolie petite histoire. Il était une fois une ange qui naquit sous la mauvaise étoile. Un père qui la désirait mais qui mourrut, une mère qui la considérait comme un poid et qui pria les siens qu'on lui ôte sa fille de sa mémoire. Elle grandit sous le mensone, on lui compta qu'elle devait abandonner l'homme qu'elle aimait pour le protéger... elle le fit. On la poussa à trahir pour protéger. N'est-ce pas le propre des anges? Protéger? Mais on lui rapporta une nouvelle comme quoi il était mort... l'ange devait vivre avec l'idée qu'elle avait menti à l'unique personne qui comptait et qu'elle ne pourrait jamais se repentir de cette douleur. Obligée de le repousser de son grè pour son plus grand malheur... quand elle finira par apprendre d'elle même... qu'il n'était finalement pas mort. Ho! Mais ses malheurs ne s'arrêtèrent nullement car la demoiselle portait un enfant. Un enfant dont le père perdu était un réprouvé. Et devinez? Un réprouvé n'a pa de place au ciel... On lui ôta l'enfant sans qu'elle ne puisse savoir si c'était une fille ou un garçon, sans lui donner l'occasion de percevoir son visage de tout ce qui restait de plus cher. Est-il mort? Est-il vivant? Elle ne pourrait jamais le savoir... Pour son bien et pour le bonheur de l'enfant lui répéta-t-on... Voilà, ceux que vous servez, voilà ce que le Père protège. Voilà ce que vous êtes! Un ange... un usurpateur... O ma douleur vous ne la comprendrez jamais... JAMAIS parce que vous ête un ange! Je vous maudit tous! TOUS! Je vous entrainerais dans la douleur et la déchéance! "

Un bien peinante histoire que celle-ci, une histoire qui défigura une demoiselle qui aurait pu devenir quelqu'un de grand, bien au delà de ce qu'elle était... Callisto ne pourrait certainement pas être arrêté, pas dans un état aussi émiétté. Cependant, son engouement, son discours fut brutalement interrompu par la douleur. Elle sentit comme une crampe violente dans sa poitrine, un souffle coupé, et sa jambe. Coupée de court, elle céda une nouvelle fois sous son poid, ses genoux attirés comme des aimants par le magnétisme du sol. Des toussotements s'échappèrent, mais la haine qui s'échappait d'elle n'en était pas amoidri... non, cela la rongeait jusqu'à l'âme...

Invité

Pour lui le père était un juge silencieux, prisonnier de lui même , prisonnier de ce qu’il avait créer… Du bien comme le mal, il souffrait de voir ces créations mourir, mais il ne pouvait rien faire, parce qu’il leur avait donner le libre arbitre, le droit de choisir, pourquoi… D’ailleurs, cela il ne comprenait pas.. Mais il savait, il savait que Dieu, n’était pas tout puissant, seulement omniprésents… En tous chose, comme Satan… Le bien le mal, en toute chose, la vie la mort en tout être… Cette fille qui criait la haine des enfants de dieu, mais elle en était un, un enfant d’Eve, créer par le puissant… Mais il se tut, parce que cela pouvait faire bien plus mal… Se n’est pas parce que l’on se détourne de lui, que lui se retourne, c’est ces disciples qui le croie, lui croit toujours en ceux qu’il a créer…

Pourquoi il restait avec eux… Il n’était pas vraiment avec eux… Il était juste fière de l’honneur qu’on lui avait fait, et surtout parce qu’il voulait changer leur façon de voir, leur façon de faire… Parce qu’il la trouvait le plus souvent injuste et sans logique… Il jugeait d’après le bien parfait, alors qu’au fond de leur cœur dormait la noirceur… Sans courage… Un sourire triste apparus sur le visage de l’ange, oui il avait été lâche, oui il était pathétique et puis qu’elle importance, il suivait le chemin qu’il s’était tracé, comme la jeune femme suivait le sien…. C’est pas Dieu qui se servait d’eux c’est les autres… Jamais libre mais personne ne l’est, tout le monde est soumis au chaîne…. Même si on les nie…

« Nous sommes tous aveugle a notre façon… Nous avons tous des choses qui cache un vérité… Parce que la vérité appartiens a chacun, et non a une seule personne… Vous avez la votre j’ai la mienne »

Oui il n’y avait pas un vérité, il n’y avait pas une seule réalité, mais autant de réalité, de vérité qu’il y a de personne, et cela les ange l’avait oublier… Le ton de la jeune femme lui faisait mal , non parce qu’elle se moquait de ces convictions, mais simplement parce qu’elle sentait la tristesse dans son ton.. Et plus que cela même…
La tête penchée sur le coté, l’ange écouta calmement l’histoire de la jeune femme, ça faisait mal a entendre, mais il savait que la haut il son contre , contre tous, qu’il ne comprenne pas toujours… Abandonner l’homme qu’il aimait pour le protéger, abonder Yuurei, pour ne pas qu’il lui arrive du mal.. Doucement l’ange sent comme un pincement a son cœur… Tromperie, mensonge, il connaissait tout cela, il savait que cela faisait mal… Il avait sauver l’âme de la femme qu’il aimait, mais elle ne se souvenait plus d’elle, et il n’avait pas eu le droit de la voir… Séparer un enfant de sa mère, qu’elle idiotie, qu’elle connerie, un enfant n’est jamais mieux qu’auprès d’un mère qui l’aime… Sourire qui disparaît, pas de pitié pour la jeune femme qu’un tristesse qui écrase son cœur…

« Justement je la comprend votre souffrance…. Pas tout mais certaine partie… Je suis né d’une humaines… Elle me maudissait a chaque fois qu’elle me voyait, parce que je suis le portrait vivant de mon pére... Il est atroce n'est pas pour un enfant, de voir sa mére, hurler, crier quand il la voit.. Et frapper même... De voir la terreure quand elle pose son regard sur lui... la femme que j’aimait a été brûlée sur un bûcher... Vive...devant mes yeux alors que je cherchait a la sauver… J’ai sentit le métal entré dans mon corps.. Je me suis écrouler sans avoir rien put faire…. La dernier image qui est gravé sur mes paupières et celle que j’aime qui brûle…. »

Sa rune qui lui fait encore plus mal mais qu’elle importance… Doucement il fait un pas, insensible a l’animal qui crie, au mise en gade que lui donnait son tigre qu’elle importance tous cela… Sans laisser le temps a la jeune femme se réagir, il s’agenouille, et prit la jeune femme dans ces bras faisant fi de la haine qu’elle dégageait… Sans qu’il ne lui demande sa rune agit… Prenant une partie de la douleur de la jeune femme juste physique … Il la sent couler dans son corps mal qu’elle importance, la rune agit c’est tout…

« La femme que j’aime, m’a été retirer…. Devenue fantôme , on m’a interdit de la revoir, parce qu’elle faisait le mal… Je n’ai pas la même histoire que vous… Je n’ai pas souffert de la même façon que vous… Mais je peut faire quelque chose… Une goutte d’eaux peut être… Mais je peux le faire, et je me contre fiche d’être egoiste… La déchéance est déjà sur nous de toute façon.. Il on oublier que les autre était vivant, qu’il avait un cœur qui bat des sentiments… Il ne juge que par leur visions.. Je le sait, et même si je reste ange… Je ne veut pas perdre cette par d’humanité, que l’on accuse d’être impur. »

Le poignet de l’ange brillait, la douleur dans son corps… Il était fou d’agir comme cela, il risquait a chaque fois sa vie quand il utilisait sa rune.. Comme il risquait sa vie a serrer la jeune femme contre lui… Mais qu’elle importance, il voulait apaiser un peu ces douleurs physique qui la clouait au sol, parce qu’il n’y a rien de pire que de mettre un genoux a terre, face a un être que l’on déteste plus que tout… Il savait que sa rune agissait, qu’il prenait la douleur de la jeune femme pour sienne, qu’il apaisait celle de l’ange déchue, pour se l’infliger a lui, comme un châtiments de la douleur que d’autre avait infliger…

« Je suis un ange, c'est vrai… Mais avant tout un homme.. Et c’est bien cela que certain me reproche. »

Ha! Que les paroles de l'ange étaient lourdes et pesantes à ses oreilles d'ange déchue. Elle ne supportait pas ce genre de discours altruiste et qui se disait bienfaisant. Cela la mettait dans tous ces états d'horreur. Combien de fois avait-elle dû faire face à ses moralités du genre? Un nombre incalculable c'était évident... Mais à vrai dire, il était également l'un des premiers anges à tenter de la comprendre, ce qui l'agaçait encore plus. Cela allait à l'encontre de tout ce qu'elle avait connu jusque là. Les seuls individus du ciel qui se dressaient face à elle étaient présent pour l'éliminer. Tout simplement... sauf à une exception près, un ange partageant sa personnalité avec un déchu, un certain Némésis disparu depuis bien longtemps. Tant mieux, elle ne le portait pas dans son coeur, leur rencontre lui avait laissé un goût amer. Ils ne voyaient pas les choses de la même façon et donc forcément... lorsque les idéaux divergent dans un même camp, les tensions étaient forcément prévisible.

Les paroles de son opposé n'avaient que peu d'intêret pour elle, ses mots ne trouvaient pas d'échos en son coeur, pas de sens. Ils n'étaient que brouillard, du poison pour son esprit. Chacun avait sa vérité? Sans nul doute.. oui peut-être. Mais Callisto n'avait jamais réellement trouvé la sienne, et c'était ce qui la rendait sans doute folle de rage. La vérité? Quelle pouvait-elle être quand toute sa vie n'était que mensonge?

Portant ses yeux rougis sur la pâle figure de l'aveugle, peu après son récit, elle vit que son sourire s'était effacé. Par nature, elle ne l'aimait pas, c'était ainsi, c'était sa promesse. Les Anges paieraient tous, même lui. Responsable ou non, il était un désigné du Père, elle lui ferait connaître la même souffrance. Il était celui qui avait permis à un des siens d'avoir une emprise sur sa vie, de lui retirer son enfant, alors elle lui rendrait indubitablement la monnaie de sa pièce... les enfants du Père mourront, si ceux-ci persistent dans leur folie aliénatrice d'être sous ses ordres.

Mais quelque chose ébranla Callisto. Lorsque Masshiro prononça qu'il connaissait sa souffrance, elle se sentit hors d'elle. Comment pouvait-il maintenant prétendre la connaître cette peine? Qu'importe les propos et son histoire, aussi tragique soit elle ne pourrait lui valoir sa compassion. Son indignation était trop grande. Oser comparer leur peine pour prétendre connaître cette souffrance!!! La feu de sa rage n'en était que plus ardent! Même si celui-ci avait avoué qu'il n'en comprenait que quelques miettes, il n'avait pas assez peser ses mots dans son discours...

" Vous me comprenez? VOUS ME COMPRENEZ?? Comment osez-vous affirmez cela!! Quelle impudence! Je reconnais bien là les anges! Je me moque bien de votre malheur car il n'est que ce que vous méritez pauvre âme que je damne! Vous êtes un ange, c'est tout ce que je vois! Et vous ne valez pas mieux que tous ces imbéciles!!! Moi ils m'ont obligé à me retrouner contre l'unique personne qui n'ait jamais compter à mes yeux!!! Leurs mensonges ont voilé mes yeux, leurs mensonges m'ont présenté la surpercherie là où elle n'y était pas! Leurs mensonges m'ont fait commettre l'irréparable et tuer... le tuer... Lui!! Comprendre! Non! Vous ne comprendrez jamais!! JAMAIS! "

La colère avait ôter toute raison chez Callisto qui, d'habitude, était d'un calme déconcertant... mais depuis, elle n'était plus que l'ombre d'elle-même, une femme désespérée et coupable, une femme qui portait la honte et la culpabilité sur son dos. Mais alors que la demoiselle cédait une nouvelle fois sous le poid de sa blessure, l'inconnu angélique s'agenouilla devant elle, et la saisit dans ses bras. Pris de surprise, Abel qui jusque là se tenait toujours sur l'épaule de sa dame, prit son envol sans jamais ne cesser ses croassements. Il considérait le geste de l'individu comme une souillure! Mais il ne pouvait attaquer sans prendre en considération le tigre, ainsi que sa maîtresse puisque présentement, elle se trouvait dans les bras de l'homme qu'il maudissait.

De son côté, la jeune femme en fut toute bouleversée, mais tout aussi bien dégoûtée. Son regard s'écarquilla, sa colère aurait grandi en temps normal alors que... Non... Quelque chose d'étrange se produisait... Elle le sentait, elle le sentait dans tout son corps, une vague étrange la parcourrait, sous sa peau, dans tout son être... sa colère, sa douleur, sa haine... Il était en train de la lui voler, de la lui retirer. Bien des gens auraient considéré ce geste comme étant noble et une initiative altruiste, mais Callisto ressentait cela comme un viol de son intimité, de son être. Ses douleurs étaient les siennes, aussi pénibles qu'elles étaient... c'était ses douleurs qui avaient fini par la forger, et l'ange les lui volait... Son but n'était que curatif et dans ses éternelles objectifs de faire le bien autour de lui... mais il tentait de sauver quelqu'un qui ne le pouvait pas.. ou qui ne pourrait l'être ainsi.

Sa magie fonctionnait en une façon, car elle n'était pas banal. Généralement, Callisto était insensible à toute magie... mais là, cela dépassait vraisemblablement cette fonction bouclier. Ses yeux rouges sang commençait à devenir rosé, retrouvant leur couleur apaisé... mais ce ne fut que pendant un bref instant. Brutalement, une violente poussée de magie noire fit son apparition autour de la déchue. Et malgré sa douleur, la jeune femme aux long cheveux d'ébène, de ses bras tremblants, tenta de repousser l'ange qui l'étreingnais, puis une vague sombre le repoussa violemment en direction des portes.

Se redressant alors, notre faucheuse fit appel à nouveau de sa faux, alors que son corps se ballotait de droite à gauche comme un mort qui s'éveille. Sa souffrance était sans doute toujours aussi perceptible... Abel revint alors aussitôt se mettre à voltiger au desus de la jeune femme, mais silencieusement.

" Quel impi! Vous avez osé mettre vos mains sur moi! C'est intolérable!! Vous.... vous métirez la mort pour avoir osé user de votre magie sur moi... Aucune grâce pour les effrontrés de votre genre! Aucune.... aucune.... Je ne vois pas l'homme, je ne vois que l'ange et cela me suffit... vous êtes sous dieu le Père... je vous entrainerais dans sa chute! "

Callisto eut brusquement un soubresaut, elle se mit à tousser et d'agrippa de ses deux mains frêles sur son arme. Elle n'allait pas bien, c'était évident... mais son entêtement, sa détermination, sa fierté, ses buts... tout cela faisai sa force... et c'était dans la noirceur qu'elle se nourrissait... Malgré les évènements, le Mal avait trouvé moyen de naître sous d'autres formes dans le malheur de certain...

Invité

La verité était tellement difficile a trouver, tellement difficile a comprendre, pour chacun différents, et pourtant pareil pour chaque personne…. Que tous paye pour le malheur d’une personne, tant de douleur dans un corps fin.. tant de malheur pour une seule âme, ho que si il comprenait mieux qu’elle ne pouvait le croire, croyait t’elle que sa vie avait été aussi simple, qu’il n’avait pas été trahis, qu’il n’avait pas du agir sous le manteau du mensonge sans le savoir… Bah au moins si elle crie c’est qu’elle n’est pas aussi insensible qu’elle voulait le montrer… Il sentait bien la colère de la jeune femme , il la sentait pulser dans l’air… Il devrait peut être apprendre a fermer sa bouche ou a réfléchir avant de parler…. Personne ne mérite de souffrir personne ne mérite de vivre dans la douleur.. Personne même pas le pire des démons…. Oui il était un ange.. Et il en était fierts… Parce qu’il avait put aider la femme qu’il aimait, parce qu’il avait put soutenir sa plus chérie amie… Parce qu’il faisait perdurer la mémoire de sa mère…

Il savait bien qu’il ne valait rien, ce qui ne l’empêchait pas de croire, de vouloir encore croire qu’il pouvait un jours aider quelqu’un… Se retourner contre la personne que l’on aime le plus.. Le cœur de l’ange se serre, et la douleur se lit sur son regard… C’est triste en effet… Tuer… Tuer toujours tuer… Un instant l’ange doute, pas longtemps, il a tuer, quelqu’un qui lui était cher, non jamais, enfin si Yuurei est morte par sa faute, il aurais du la sauver, mais il n’a sut que la regarder mourir…
Tiens le corbeau il est pas content… d’ailleurs Tenshi le surveille du coin de l’œil, un coup d’ailes et l’oiseaux il partirais faire un tour très loin….

L’ange sentit bien le dégoût de la femme, mais qu’elle importance, la rune agissait sans qu’elle ne puisse rien faire pour l’empêcher… La colère la haine, il la lui laissait, c’est juste la douleur des blessure ressente qu’il voulait prendre… Mais bon la rune elle lui échappe des fois… ce qu’il voulait, c’est qu’elle puisse tenir debout, sans vaciller… Sans devoir se mettre a genoux devant ceux qu’elle détestait… C’était aussi simple que cela….

L’ange se sentit repousser… Un mouvement d’aile pour s’empêcher de cogner quelque chose.. Il ne se redresse pas tout de suite… Sa rune lui faisait un mal de chien… Doucement il se redresse.. Son poignet brillant d’un étrange lueur.. Il la sentait s’affoler… La rune voulait guérir, elle voulait agir.. Ou alors est-ce lui… Sans qu’il ne s’en rende vraiment compte son aura se relâcha, alors qu’il la tenait cachée, il n’en avait pas encore l’habitude, pas l’habitude de la sentir aussi forte…

« C’est vrai je n’aurais pas du vous toucher…Mais maintenant le contacte est présent… et je vous rassure, ça n’a rien de la magie angélique… C’est juste un rune, un pouvoir différents… »

Le ton du jeune homme avait un peu changer, plus profond… Plus rauque aussi… Il sentait que la magie agissait toujours…. Pas de grâce, le sourire sur le visage de l’ange se fit un peu plus triste… Douceur et tristesse, tout le monde l’était sous sa protection sous son regard, comme sous celui de l’autre , de celui qui entraînait les âme loin du père… Peu être que ces deux la ne formait qu’un, qu’une personne pour deux visage comme Janus, le bien, le mal, tout en un… La rune brilla un peu plus fort… maintenant que l’ange lui avait donner sa puissant, elle se libérait.. tant pis si il mourrait.. parce qu’elle était épuisant a soigner… Soigner son seul but… Donner la force nécessaire a la femme pour exécuter sa vengeance…

« Si vous voulez faire chuter le père… Il vous faut des force.. a cet instant un seul geste de ma par et vous tomberez… Toujours se battre pour une cause c’est très bien… Surtout si c’est pour sa cause a soi… Mais croyez vraiment que vous pourriez allez loin comme cela… Et je suis egoiste… a vous rebellez comme cela vous m’avez donner envie de vous soigner… Et ma rûne… Ne me laisse pas le choix.. Tuer moi.. Si vous en avez la force… »

Toujours la voie douce, ou sa rune agissait toujours, sur les blessure les plus ressente de la femme.. Juste soignez celle la, il sait que la douleur peut être une punition un fardeau…Il le savait mieux que quiconque et il ne voulait pas alléger le fardeaux de la femme, juste lui donner la force de le porter encore, et de reussir sa vengeance… Oui étrange non cet ange…

L'ange déchue était omnibulait par sa colère aveuglante, elle était coincée dans une bulle enragée, une bulle qui se refusait à se percer mais dont les étranges ondes émanant de la rune curieusement brillante sur le bras de son adversaire semblait capable de passer au travers. Bien que la magie qui s'échappait de là était puissante, la douleur de la jeune femme était si grande que cela rendait la magie instable, et puisait que beaucoup trop en elle... les effets ne pouvaient donc aisément se faire sentir, mais il y en avait tout de même... Le changement de son regard, le temps de quelques minutes en était la preuve, tout comme les forces dans lesquelles elle puisa afin de repousser l'ange lui-même.

Seulement, comment soigner quelqu'un qui s'y refusait? La tâche était ardue, et la Dame faucheuse ne rendrait certainement pas les choses faciles, bien au contraire. A elle seule, elle était un défi pour tout ange bénéfique. Elle se qualifiait elle-même comme une cause perdue, et lui, il se perdait de façon déraisonnable à vouloir la soulager? Il ne savait que répéter cela, ce qui ne faisait d'ailleurs, qu'agrandir la colère de la demoiselle. C'était de l'ordre de l'incompréhension, tout ce qu'il disait, ses mots, son comportement, sa nature. Rien n'avait de logique et grossissait la colère de Callisto.

Agrippée alors à sa grande faux, l'ange noire releva lentement son visage en direction du damoiseau. Elle semblait épuisée, sa pâle figure affichait des traits tirés, las. Pourtant, elle persistait à ne pas prendre de repos ou se relâcher. Finalement, sa détermination l'épuisait bien plus vite, lui croquait à petit feu de sa vie, élargissant sa douleur. Ses muscles étaient endolories, elle sentait la cicatrice de sa cuisse la tirailler encore, son corps l'abandonnait mais elle le forçait à se maintir en puissant dans ses propres ressources. C'étai dangereux, surtout qu'elle persistait à refuser tous les soins de l'ange. C'était inconcevable pour elle que de se laisser ainsi "sauver" par des êtres qu'elle méprisait tant.

Mais alors que le ton de la voix de Masshiro changea, laissant place à la gravité de la situation de par sa voix, Callisto se redressa de toute sa prestance et sa hauteur. Pendant un bref instant, ses pas la firent vaciller, elle recula de quelques pas mais resta finalement sur ses deux grandes jambes. De la sueur perlait sur son front, comme la rosée pouvait le faire sur les pétales des fleurs des champs. L'ange déchue était perdue... oui perdue par tout ces discours. Le tuer? Il se laisserait donc tuer seulement pour assouvir son désir de vengeance? Il la soignerait pour qu'elle puisse accomplir et continuer son destin? Celui-là même qu'elle s'était forgée afin d'amener les anges à leur fin? N'est-ce pas en un sens une forme de trahison?

Masshiro avait devant lui, une femme qui pourrait être un sérieux problème pour l'équilibre angélique, une femme qui ne souhaitait que la destruction de son peuple, mais il ne désirait en rien l'arrêter... bien au contraire, l'aider à avancer? c'était bien trop curieux pour Callisto. La fourberie était maîtresse angélique, il y avait forcément quelques choses de plus malsains derrière ces paroles, non? Cela ne pouvait être que cela?

D'ailleurs, elle sentait toujours cet étrange aura qui tentait de l'envelopper, que la sensation de douleur commençait à s'effacer, moins rude mais encore présente. C'était l'occasion, elle pouvait bouger, ses jambes étaient à nouveau siennes! D'une voix colérique, mais dont la féminité était toujours branlante et perceptible, elle brandit sa faux qui appelait le sang, aussi criarde que sa manipulatrice.

" Pauvre fou!!! Comment peux-tu penser ainsi!!!! Tu ne vivras pas longtemps! Et je te hais comme tous les autres!!! Vous les anges!!!!! Je vous HAIS !!!! "

Dans ces dernières forces, Callisto semblait se diriger vers Masshiro dans toute sa furie. Abel, surpris, dût prendre rapidement son envol et seulement jouer les observateur face à la déferlante colère de sa maîtresse. Des larmes coulaient dans le coin des yeux rouges de la demoiselle. Pas des larmes de peine, pas des larmes de joie, des larmes de douleurs.

Vociférant toujours ses mêmes mots "haine" "je vous hais", sa course stoppa alors brutalement tout comme ses hurlements. Les yeux de Callisto s'écarquillèrent brutalement comme si un choc étrange venait de la saisir à part entière. Etait-ce un maléfice de l'ange ou sa faiblesse qui la gagnait? La faux qu'elle dirigeait férocement vers l'ange disparue d'entre ses doigts, s'évaporant énigmatiquement. Puis doucement, les paupières de la déchue se fermèrent, un vague soupir... elle tomba... son corps qui lui semblait tant lui peser chuta...sans conscience... elle en avait trop demandé, beaucoup trop fait.... Elle ne se trouvait alors à quelques mètres de son adversaire. Elle y était presque parvenue, presque... pourquoi? Pourquoi perdre ses esprits maintenant? Elle touchait à son but...

Abel s'écria alors, s'agitant dans tous les sens affolés. Que deviendrait-il si il la perdait? Est-ce que l'ange serait assez fourbe pour profiter de la situation....serait-il assez fou?

Invité

Flutte faut qu’il entraîne plus sa rûne, le seul problème c’est que si elle s’emballe et bien sa vas faire mal, et il ne peut pas vraiment mourir , pas tout de suite.. Il a encore quelque petit chose a faire sur la terre avant de regagner le néant… Yuurei a encore besoin de lui, et ce qui grandit en elle aussi… Masshiro n’était en rien logique il ne l’avait jamais été pour ces semblable quand il était humain, il était bien trop gentil, et quand il avait passer quelque temps la haut, il ne l’était pas assez, pas assez parfait… Toujours a coté de ce que les gens attendait de lui, et pourtant il ne changeait pas parce qu’il préférais rester lui même que de devenir un poupée entre les mains de quelqu’un…

Il voyait bien que la jeune femme était a bout de force, qu’elle ne pourrais sûrement pas aller très loin comme cela… Mais pourquoi elle ne se laissait pas soigner.. Même Taurnil qui pourtant détestait qu’on le touche, qu’on l’approche, se laissait soigner quand il était blesser car cela lui permettait de continuer le combat… La haine de la jeune femme doit vraiment être énorme pour cela.. C’est d’un tristesse…. Elle était belle aussi, en tous cas c’est ce que transmettait le tigre a son maître, un femme dans tout sa splendeur.. Mais enfin qu’elle blablateur ce tigre.. C’est pas le moment de penser a cela, qu’elle soit belle moche, jeun ou belle, tous ce que savait le jeune homme c’était qu’elle était blessée… Gravement…

La pauvre , il la sentait perdue, bon il savait bien qu’il était troublant, mais quand même c’est pas sa faute a lui si il ne pensait pas comme les autres ange… Il n’était pas fourbe, sinon il aurais déjà détruit la jeune femme , mais a quoi bon bien trop de sang a déjà couler ces temps si… Bien trop de douleur qui avait pousser sur ces terre dévastée….
Le regard aveugle de l’ange se posa tranquillement sur la jeune femme… Comment il pouvait penser ainsi, c’est ce qu’avait toujours dit Akari, ce qu’il avait toujours dit lui, allez toujours jusqu’au bout, ne pas se perdre et vivre ce que l’on veut jusqu’au bout… Qu’elle le haïsse, ce n’en fera qu’une de plus, il n’en a pas vraiment quelque chose a faire, mais qu’elle continue son chemin…

Le jeune homme ne bouge pas d’un pouce alors que la jeune femme approche… Il pourrais voir si il le voulait, mais ‘était sa punition son fardeaux que de fermer les yeux sur la beauté du monde, c’était son fardeau que de ne voir ce qui pouvait arriver…. Quelque chose dans l’air, et l’ange se met en mouvement, Tenshi l’a prévenus, la jeune femme bascule… Un mouvement pour la rattraper avant qu’elle ne tombe au sol… Bon elle serait pas contente si elle savait qu’il la tenait encore dans ces bras, mais bon…

« Calmez vous Messire corbeau… Je ne la laisserais pas mourir.. Et je ne lui ferais rien… »

L’ange c’était adresser directement a l’oiseaux alors que ces pensée allait vers un ailleurs, un appelle télépathique a quelqu’un.. Puis a son tigre qui s’envola rapidement… Saisir la jeune femme en dessus des genoux et sous les épaules, avant de la soulever légèrement… Un peu plus loin, les maison avait commencer a être reconstruite, même si tout n’était pas habitée… A pas rapide, malgré la douleur qui se faisait en lui.. Putain de rûne, qui soigne , en lui faisait si mal.. Un maison… Un vieil homme , simple garou… Qui lui ouvre.. Deux trois mots avant qu’on ne le laisse entré.. Et allez déposer la jeune femme dans un lit…

L’ange ferma les yeux et laissa son pouvoir agir sans aucun problème…. Enfin on ne peut qu’espérer… Les blessure les plus ressente celle qui handicapes le corps de la jeune femme, c’est celle la qu’il soignait.. C’est celle la qu’il apaisait pas les autres, pas les cicatrices, signe d’un passer douloureux… Le grand tigre entra dans la pièces un panier en gueule.. Qu’il posa au pieds de son maître, sur son dos, un violon noir… Celui de Massh, tiens Yun-Yun y avait penser…

Des mots simple tracer sur un simple feuille, enfin pas vraiment l’encre puisque c’est le don sur les plantes de l’ange qui avait tracer les mots.. Prendre son violon et demander a Tenshi de garder la jeune femme jusqu'à son réveille.. Quand a lui il sortit s’éloignant légèrement.. Avant de se laisser tomber au sol… La rune réclamait son du… Mais l’ange ne poussa pas un cris.. Même si ce fut violent…
Quand la douleur fut un peu partie.. Il prit son violon.. Simplement pour jouer, pour oublier un peu, étrange facon de ne pas succomber a la douleur… Juste jouer un air a la limite de la joie et de la melancolie… Juste attendre tenshi pour savoir ce que la jeune femme avait fait

Quand au grand tigre il resta tranquillement coucher prés de la porte en silence, ces ailes blanche replier contre son dos.. Juste attendre…

Lourd, si lourd... c'était ce qui lui semblait alors son receptable charnel. C'était curieux... alors que l'on disait des anges qu'ils n'étaient légèreté, ou tout du moins qu'ils en avaient l'allure avec leurs grandes ailes, dans leur comportement gracieux. Mais là, Callisto sentait comme des poids à ses chevilles, son coeur était une enclume dans sa poitrine. Une vague de froid curieux se saisit d'elle, frémissant alors comme si un vent gelé tentait de la repousser on ne sait où, cependant, l'attraction terrrestre l'entraînait irrémédiablement vers le sol. Le plus ironique dans tout cela, était que cette sensation lui était familière, si étrangement familière.

Ce fut alors qu'un terrible souvenir lui revint, celui de sa déchéance. Celui où ses ailes blanches furent troquées pour l'ébène qui les recouvrait. C'était il y a si longtemps, cela lui semblait s'être produit il y a une éternité. C'était peut-être le cas, le temps n'avait pas d'importance dans la vie des anges, non? Il coulait inflexiblement sur eux comme l'eau suivant le lit d'un ruisseau. Sans obstacle, il n'avait de raison de s'arrêter. Pourtant, tout lui revenait en mémoire comme si elle vivait ce jour à nouveau.

Callisto sentit son esprit glisser vers le passé, lentement mais surement, et omnisciente, elle se revoyait, elle revoyait sa faute, sa naîveté angélique qui la conduisit à sa fin. La jeune femme n'avait jamais connu quoique se soit d'autre que les cieux, elle était une sang pure et sa vie était déjà écrite, prédestinée à ne connaître que la blancheur et la pureté. Cependant, elle était née sous une mauvaise étoile et vraisemblablement, mais dans un univers aussi bénéfique que le royaume du seigneur, le mal et ses péchés arrivaient à s'y immicer.

" La pureté du ciel doit être maintenue " disait-il, " cet enfant n'a pas lieu d'être dans notre monde, il faut le rendre à ses origines, il ne peut vivre ici... sa vie ne serait que honte... il doit vivre en bas", lui répétait-on. Voilà le discours qu'on lui prononça un peu avant qu'elle mette à terme son enfant. Le père n'était un bâtard comme l'on disait vulgairement, le fils n'était donc pas mieux, même si celui-ci était plus ange que son propre père dont le sang était mêlé à celi d'une démone. Il ne pouvait donc être élevé au ciel. Il était déjà miraculeux que la jeune femme n'était pas bannie pour son propre péché, mais on lui conféra alors avoir été trompée, tout comme de bien nombreux individus de l'époque. Un impie dans leur univers... Mais les anges connaissaient le pardon, c'était le devoir. Elle serait donc pardonnée, mais l'enfant innocent était d'une nature qui ne pouvait accueuillie. Bien que les prémices de sa déchéance avait déjà bien longtemps commencé, que le doute s'était installé, sa foi fut ébranlée ce jour là. On lui arracha l'enfant qu'elle ne connaîtrait jamais... puis on lui demanda de faire comme si de rien n'avait été, de continuer son rôle de gardienne du monde des cieux, d'être une ange aimante. Comment faire lorsque l'on se sentit incomprise et trahie par les siens? Le mal intervient... la folie la gagne.... la colère, la haine, la rage.... un besoin de faire déferler sa vengeance... Le péché de mort est commis, puis tout son être la lâche.

L'espoir s'échappe comme si le corps de la jeune femme était la boîte de Pandore, mais à effet inverse. La béatitude, la joie, l'ivresse de la vie... toutes ses choses qui coulaient en elle, lui sont aspirées. Une profonde peine, la douleur... c'était tout ce qu'elle ressent. Puis son dos lui est douloureux, ses ailes sont comme arrachées, mais c'était seulement une impression. Le sol qu'elle a toujours connu s'ouvre sous ses pieds comme un précipice et elle tombe.... non elle se laisse tomber de désespoir. Dieu l'abandonne pour sa faute. Elle chute... c'était la même sensation qu'elle ressentait maintenant.

Puis, le noir devient blanc. Callisto a mal encore un peu partout, sa tête lui fait mal et l'épuisement aussi. Lorsque les paupières s'éveilla enfin, la faucheuse ne reconnait nullement les lieux. Elle n'était plus devant les portes, non, mais dans une chambre de bonne ou tout du moins, cela en avait l'allure. Allongée dans un lit, tout était silencieux ou presque.... un étrange ronronnement grossier se faisait entendre derrière la porte des lieux.

" Où suis-je donc? "

Callisto porta une main fébrile à son front, puis elle se rendit compte qu'elle n'avait vraisemblablement plus mal nul part. Elle avait les membres engourdis mais... tout était là, aucune blessure,et la douleur évaporée. Qu'est-ce lui avait fait donc cet ange si atypique? Quel fou! Espérons qu'il n'allait pas croire que la jeune femme lui serait redevable pour un tel geste, ou qu'elle lui épargenrait obligatoirement la vie. C'était hors de question, elle ne ferait jamais marche arrière, elle ne le pouvait pas...

Ce fut alors que l'ange noire détourna la tête sur le côté, et avec stupéfaction, elle trouva un panier rempli de fruit, ainsi qu'un mot. Quelle attention étrange. Elle chercha alors à se redresser un peu, et avec un peu d'effort, elle y parvint. Puis la curiosité la poussa à voir ce qui avait inscrit... mais là, son regard s'enflamma de rage. Elle fit du message une boule de papier qu'elle jeta à travers la pièce et en fit tout autant avec le panier fruité.

" Pauvre fou!!!! Crois-tu que l'on m'achète!!!!! Masshiro Sanada... je retiendrais ton nom.... Tu y passeras comme tous les autres..."

Même au sein de ce lit inconnu, la jeune femme se refusait toujours à se ploire face à l'ange... le plus ironique était de se dire que si il avait été d'une aurtre race, elle n'aurait point autant d'animosité à son égard. Paradoxalement, elle ne savait que trop que son comportement manquait de logique, que c'était stupide et puéril, pourtant, c'était une colère qu'elle ne contrôlait plus depuis longtemps... elle n'avait plus la main sur cette rage, cela la dépassait... Malgré sa sagesse, celle-ci ne semblait pas se montrer aussi puissante que son désir de vengence et de souffrance...

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