[Libre] La victoire se mesure en sang

- Un troll géant vous dites?
- Absolument! Immense, caché dans une grott' tout le jour, sur la plaine.
- Une grotte dans la plaine?
- Sous une grosse colline. Y'a pleins d'arbres qu'ont poussés dessus. C'est à... deux cents pas au sud-ouest je dirais.
- Bon, je ferais envoyer des éclaireurs.
- Il va les aplatir vos air cléreurs le troll. Faut envoyer de quoi lui percer le lard avant qu'il arrive ici.
- C'est à moi de juger. Faites le sortir.

Le plan de Slize était assez simple: faire croire qu'une troll géant avait élue domicile dans la plaine pour que viennent des hommes d'armes de la milice en grande quantité pour son entraînement à l'épée. La troupe d'éclaireurs avait été démembrée sans autre sommation une fois le fond de la grotte atteint, et le capitaine de la milice fut ainsi contraint d'envoyer de véritables forces pour combattre le monstre. Et le mot "forces" n'était pas de trop. L'Ombre, qui s'était caché dans un creux à l'entrée de la grotte décorée de membres sanguinolents, vit ainsi passer devant lui une vingtaine d'épéistes, cinq marteliers, quatre myrmidons avec des filets et des glaives, douze piquiers, ainsi qu'un sorcier et sa garde de trois hallebardiers. Tout ce beau monde descendit au fond de la cave dans un cauchemar de restes humains, s'attendant à croiser le troll d'un instant à l'autre.

Le "troll" attendit là où il s'était caché que les miliciens remontent. Il avait dans l'idée de s'attaquer à eux sur la plaine, et non dans l'espace exigu de la grotte. Slize prit donc son mal en patience, assuré que les hommes de la milice remonteraient rapidement. Le souterrain ne courait que sur deux ou trois cent mètres, et seule l'entrée titanesque - dix-huit mètres de haut - pouvait laisser entendre qu'un monstre massif se terrait là. Et, afin d'être sûr que le gros des troupes ne décide pas de rester à l'abri en attendant leur proie, l'Ombre avait laissé de très nombreux trophées des éclaireurs un peu partout, dans une exposition macabre du corps humain. Aucun homme ne pourrait rester ici plus que nécessaire, soit une vingtaine de minutes.

C'est effectivement au bout de ce laps de temps que, très éprouvés, remontèrent les hommes de la phalange de combat envoyé contre le troll. Ils avaient l'air assez secoués, mais il faut dire que le repaire avait été agrémenté en ce sens. Quarante-cinq paires de pieds se précipitèrent à l'extérieur pour respirer autre chose que l'air vicié empestant le sang et la mort, et voir autre chose que des restes méconnaissables de l'anatomie humaine. C'est alors qu'ils reprenaient leur souffle que l'homme frappa.

Sa priorité était les piquiers. Leur charge inopportune pouvait très facilement mettre un terme à son entraînement et à sa seconde vie. Les hallebardiers étaient plus dangereux, mais se contentaient de protéger le sorcier. Il n'y avait donc que peu de chances qu'un coup en traître vienne de ce côté-là. Les épéistes seraient sans doute la seconde grosse menace. Maintenant qu'il pouvait les compter correctement, Slize pouvait voir que les vingt-et-un hommes armés d'épées courtes et parfois de boucliers n'étaient pas, à proprement parler, des enfants de cœur. Les myrmidons pouvaient gêner ses mouvements, bien que l'Ombre avait de quoi pallier à cette menace, et leurs courts glaives ne pouvaient rivaliser en allonge avec la lame d'argent. Tout au plus avaient-ils un bonus d'agilité, étant équipés de simples armures légères. Les marteliers seraient de la rigolade, trop lents pour être un danger quelconque. Enfin, le sorcier ne représentait rien du tout, ses sorts étant incapables d'atteindre l'Ombre. Au pire pourrait-il soigner ses alliés, mais il s'agissait sans doute d'un mage de combat à voir les attributs qu'il portait.

Déroulant et enroulant la nuit dans un ballet impossible, Slize s'était approché du groupe de piquiers. Les ténèbres qu'il tissait autour de lui comme une toile d'araignée semblaient légèrement irréelles pour l'observateur externe, qui ne voyait qu'une ombre par terre se déplaçant tout seule. Puis, quand il fut arrivé à portée d'attaque, il hurla, et frappa.

Le fil d'argent fut la première chose à réapparaître des ténèbres, accrochant les derniers faibles rayons du soleil dans le ciel. Le métal précieux faucha un premier piquier, éclatant sa cage thoracique dans une trajectoire courbe parfaite. Avant que quiconque ait même tourné la tête en direction du meurtre, l'épée s'abattait sur la tête d'un autre piquier qui se reposait agenouillé. La lame s'enfonça de plusieurs centimètres dans la boîte crânienne avant de ressortir pour chercher une nouvelle victime. Maintenant tout le monde s'agitait pour combattre la menace apparue de nulle part. Un nouveau piquier trouva la mort lorsque la pointe s'enfonça dans un défaut de l'armure, à l'épaule. Le sang gicla en gargouillant de la plaie et le malheureux tomba en hurlant. Puis ce fut le tour d'un épéiste qui se précipitait sur la silhouette humaine qui réapparaissait des ombres. L'arme tailla dans les chairs au niveau de la hanche en remontant. Le milicien hurla, déchiqueté jusqu'au sternum alors que le tranchant se retirait en glissant de sous la cotte de mailles.

A nouveau parfaitement visible au milieu du carnage qui commençait, Slize chargea le piquier le plus proche, sa cape roulée en bandoulière dans son dos, par-dessus sa faux inutilisée. Son regard d'acier se focalisait sur ses nouvelles cibles, cherchant une victime après chaque attaque. Et à chaque fois, il répétait les mêmes gestes. Hurler. Viser. Frapper.

Assise sur la branche d'un arbre de la plaine, la démone observait la scène de loin. Le plus étrange fut qu'aucun details de ce carnage ne pouvait lui echapper...

Petit papillion s'en allait voler parmis les morts et les vivants, parmis l'ombre et les cadavres. De ces yeux vitreux, il observait la scène, se jouant bien d'être perçut ou non par celui qui l'avait, par le passé, déja rencontré.

Cette connexion entre la démone et le lépidoptère restait encore un mystère néanmoins avantageux pour Lilyanna qui avait su, avec le temps, s'en accomoder.
La vie pour elle était un jeu, une grande pièce de théatre dont nous etions, et nous sommes encore a ce jour, les acteurs principaux. Du haut de son arbre elle narrait donc la scène dans un murmure enjoué.

- C'est alors que le mal s'avenca parmis les enfants de Dieu; d'abord sous la forme d'une ombre, furtive et fatal, innombale mais redoutable; puis grandit pour montrer au monde sa véritable nature. Les mortels étaient désamprés; povres petites créatures qui, s'étant cru libre de toute menace en fuyant la caverne, ne faisaient que se jeter dans la gueule du loup.
L'armée constituait cependant une menace non négligeable pour le povre fou qui, solitair, s'était attaqué a ses armes.
Prevenant, il attaqua tout d'abord les premières lignes, ceux qui pouvaient constituers la "faille" de son plan. Puis, prit d'une folie sans nom, il se faufila parmis les survivants afin de frapper, d'un coup critiques, les plus aptes au combat.
Son cri fendait l'air tel le tonnerre annoncant ainsi le courroux de sa lame.

A ces derniers mots elle rigola discrètement. Son regard ne pouvait inspirer que de la folie. C'est alors, que, prennant part a ce "jeu", elle sauta d'un bond de sa branche et s'élenca droit vers cette personne qui ne lui était pas inconnu. Elle prit grand soin de cacher sa présence aux yeux des hommes.
Sa course s'arreta non loin de là, à quelques pas des morts. Dissimulé dans un buisson assé epai, elle fit grimper la temperature contenue dans le corps des morts tant et si bien que ceux-ci brulèrent de l'interieur. Leure peau noircis se voyait apparaitre par endroit d'ennorme cloque qui gonflait jusqu'à exploser; deversant sur le sol du sang coagulé mélangé a du pu. Puis, dans un crépitement si doux aux oreilles de la jeune fille, les corps s'enflammèrent pour ne laisser place qu'à des cendres. L'odeur putride qui se dégageait de ce lieu était devenu des plus insuportable.

Un nouveau piquier chuta, le visage éclaté par le diamant qui ornait le pommeau de l'épée de Slize. La pointe de la pierre précieuse s'était enfoncé de quelques centimètres dans la face de l'homme, pulvérisant un œil et sans doute la cervelle derrière. Le guerrier habillé de noir projeta son arme dans la direction opposée et égorgea un myrmidon qui tentait de le prendre à revers avec un cimeterre. Le bout de l'épée se dégagea de la trachée en tranchant veine jugulaire, tendons et muscles, et poursuivit sa route horizontale pour tuer de la même manière un autre homme, armé d'un filet et d'un trident court.

L'Ombre se retourna. Une pointe de bois et de fer lui fonçait dessus, et un pas de coté de dernière minute laissa la route libre à l'arme d'hast qui embrocha un de ses alliés armé d'une épée, se jouant de la cotte de maille qui était supposée protéger le plexus solaire. Le prétendu troll fit un nouveau pas le long de la hampe, et un nouveau piquier s'effondra mort, un trou effilé se dessinant à travers son crâne d'une oreille à l'autre.

Ce n'est qu'alors que Slize remarqua que la température avait monté de manière significative. Il avait déjà chaud, du fait de son activité incessante, mais l'air tout autour de lui devenait lourd et brûlant, comme si les cadavres pourrissaient en accéléré. Il coupa un bras, puis une jambe, à un nouvel épéiste, avant de se rendre compte que les corps par terre noircissait et se cloquaient, tannant la peau qui se racornissait puis s'embrasait. Les restes alentours s'enflammèrent ainsi, dans une explosion pyrotechnique de feu et d'os, fauchant encore plus d'humains. Quelques-uns, mal placés, moururent immédiatement, tandis que les plus malchanceux ne voyaient que leurs pièces de métal chauffer jusqu'à fondre, et tentaient en hurlant d'enlever qui une cotte de maille, qui un casque. L'Ombre, pour sa part, se déphasa pour devenir inatteignable du brasier ou des éclats de cadavres. Il avisa un endroit proche où l'herbe était épargnée du combat, et fonça en ligne droite, ignorant tout obstacle dans sa forme dématérialisée.

Ce n'est qu'une fois hors d'atteinte de l'enfer que le guerrier s'était rematérialisé. Les hommes devant lui fuyaient de manière désordonnée dans toutes les directions, n'hésitant pas à abandonner les armes trop encombrantes pour courir - comme les piques. Malgré cette manifestation impressionnante de destruction, peu de soldats étaient effectivement morts. Les survivants n'en étaient pas moins complètement démoralisés et fuyaient sans réfléchir. Mais ce n'était pas cela qui intéressait présentement Slize. Du regard, il cherchait qui pouvait avoir déclenché pareil cataclysme. Le sorcier humain était hors de cause, pareil sortilège ne pouvant conduire qu'à la mort de plusieurs de ses alliés. Alors qui?

La confusion se répendait dans son sang tel un poison. Il avancait parmis les cadavres de ses amis. sans trop savoir où aller ni de quoi se défendre. Les attaques ennemis étaient invisibles, elles tranchaient la chaire, broyaient les os et semaient la mort avant même que l'on puisse se sentir en danger.
Le poison le troublait car, bien que la pluparts de ses camarades pouvaient aisément comprendre et attaquer leur ennemi, lui ne faisait que béguailler en titubant. Un miracle qu'il fusse encore en vie! Il ne resistait même pas au stress, ou alors était-ce du a cette ennorme entaille qui lui divisait le dos le long de la colone vertebrale et qui ne l'avait pas encore tout a fait achevé?
Perdu dans un brouillard d'atrocité, il trébucha sur la jambe d'un cadavre en pleine putréfaction, et tomba a terre dans un gémissement d'ours. Plus rien ne lui semblait réel, plus rien ne pouvait l'être. Non ce n'était pas la mort qui l'entourait, il devait surement rêver. Oui! Essaya-t-il de se convaincre tandis que la douleur de son dos le lancait à nouveau. Tel un brave guerrier il serra les dents afin d'ettoufer sa souffrance. A quoi bon? Tout ce qui l'entourait était si horrible, si chaotique que cela ne pouvait être réel a ses yeux; il laissa donc rugir sa voix dans un appel a l'aide dedié a sa gentille maman

* Pitoyable *

Pensa-t-elle en fixant le mastaudont qui venait d'échouer pile en face de son buisson.

Ca venait de bouger... Dans le buisson.. Il en était sùr, enfin il l'avait vu car en cet instant il n'était plus sùr de rien. Fixant alors cet ennorme buisson il appercut, petit a petit, deux pupilles briller d'une flamme vivace. Deux boules incandescante qui flottaient en plein milieu de ces feuillages inanimés. La fascination qui venait de l'envahir laissa rapidement place a un sentiment de terreur indéfinissable: un apperçut des enfers dans le regard d'un démon. Sa bouche s'ouvrit a la hate afin de crier haut et fort ce qu'il venait de découvrir mais son cri fut a nouveau étouffé. La langue tranchante de la démone venait de se faufiler dans la gorge de celui qui luif aisait face. Déchirant sa gorge dans presque toute sa longueur, elle mit brutalement fin a ses jours.

Ravalant son arme sans faire de bruit, elle comprit bien vite que ce geste venait de trahir sa cachette. A present il n'était plus compliquer de savoir où elle était. Un sourire vaincu sur ses lèvres elle se redressa, mine de rien, se tourna vers SLize qui venait de s'éloigner. Forcement is'était tourné vers elle suite a cet "incident". Elle lui adressa un clin d'oeil complice en lui tirant la langue...Quelle gamine!
Un des soldats qui n'avais pas encore fuit le massacre, fendit l'air de sa lame et la pointa droit vers le "coeur" de la démone. Sans même se soucier de quoique ce soit, elle se décala légèrement vers la droite afin d'éviter le coup. Aussitot qu'il la dépassa il se mit a cuir de l'interieur, tout comme ses congénères, sauf que lui était encore en vie lorsque les cloques de pue éclatèrent sous la pression.

Du sang, de la sueur et des larmes. Le champ de bataille était parcouru de cadavres qui exhibaient leur cage thoracique éclatée dans un spectacle obscène de tripes et de boyaux, ou fixaient les vivants de leurs orbites vides, calcinées au milieu d'un visage nettoyé de sa chair. L'hémoglobine engraissait le sol qui devenait vaguement spongieux là où plusieurs morts s'entassaient. Les carcasses s'enflammaient jusqu'à ce que ne reste que les os noircis. Le ciel du lent crépuscule se teintait d'un bleu sombre au couchant, et d'un rouge sanguinolent sur la plaine.

Depuis son coin d'herbe, Slize observait le tapis de braises humaines qui exhalait une puanteur malsaine. La phalange venue casser du troll s'éparpillait, et l'homme compta encore trentaine d'hommes d'armes capables de se battre. L'Ombre lui-même en avait tué neuf - il se rappelait de chaque personne qu'il tuait, les flammes magiques en avaient donc éradiqués six ou sept. Mais toujours pas trace d'un mage noir aux alentours. Le sorcier ennemi tentait de circonscrire les flammes et éteindre les habits ardents.

Un hurlement retentit non loin de la "cachette" de l'homme aux yeux gris, et il tourna la tête. Un soldat désarmé avait trébuché sur un l'os d'une jambe noircie et s'était étalé de tout son long dans la boue visqueuse. Sous le regard enchanté de Slize et l'allure réprobatrice du crâne propriétaire de la jambe. Le serviteur de la mort s'avança, l'épée à la main, décidé à mettre une fin à cette existence méprisable. Mais quelqu'un ne l'entendait pas de cette oreille. Le pleurnichard avait à peine remarqué quelque chose dans le buisson touffu en face de lui, qu'une sorte de flèche en sortait pour lui transpercer la gorge. L'Ombre s'arrêta net, son épée reprenant une garde plutôt que cette position de repos menaçante. Il fit un pas, et la flèche surnaturelle disparut.

Sortant du buisson, une silhouette connue qui lui fit face. Lilyanna Vanberg lui tira la langue avant de s'éloigner tranquillement. Un épéiste, venu en premier lieu aider son frère d'arme, attaqua avec rage la démone qui le tua sans se fatiguer. Le malheureux hurla tandis que sa poitrine s'embrasait de l'intérieur, brûlant tout son corps et faisant apparaître de sinistres cloques noires sur sa peau. Il hurlait encore quand les boursoufflures éclatèrent sous la pression, laissant s'échapper eau et sang. Il ne s'arrêta que lorsque ses poumons, carbonisés, lui sortirent de la bouche en volutes noires et nauséabondes. Ses spasmes de douleurs, implorant de l'aide, ne s'arrêtèrent que trois minutes plus tard, quand il eut finit d'asphyxier.

Il ne fallut pas trois minutes pour que la cohorte ait fini de se rassembler tant bien que mal, réduite d'une dizaine d'éléments à cause des fuyards. Les piquiers survivants avaient troqué leur lance contre une courte épée, délaissant la pointe de bois et de fer qui devenait bien trop dangereuse pour eux-mêmes. Les hommes hurlèrent en chargeant sur le duo mortel.

Hurlant en retour, Slize contre chargea à un contre vingt.

[désolé pour le retard, mais j'ai encor déménagé...]

Quel plaisir de vivre un tel massacre, et surtout d'y prendre part! Lilyanna ne pouvait s'empecher d'esquisser un sourir plus que ravis. Non seulement la mort s'emparait avec ardeur des lieux, mais elle venait de retrouver une ancienne connaissance qui ne l'avait pas laissé de marbre. Peut-être qu'une fois le jeu terminé, elle aurait l'occasion de converser avec l'Ombre.

Un rire clair s'échappa de ses fines lèvres tandis qu'une troupe de trois homme s'était rassemblée en face d'elle.

*Ils sont mignon *

Pensa-t-elle, comprennant bien que leur seul et unique but serait la mort de la demoiselle. Tout autour d'elle s'élevait une fumée opaque et noséabonde provenant des cadavres. Quelle douce odeur que celle de la mort... Les 3 hommes, toujours en position d'attaque, ne s'emblaient pas du même avis. Une grimace d'écoeurement tronait sur leurs visages balafrés tandis qu'ils essayaient tant bien que mal, de s'épargner la douleure d'une autre inspiration. Certains cachait leur nez avec un bout de tissus, d'autres respiraient par la bouche.
C'est alors qu'ils foncèrent droit sur leur adversaire. Ils avaient rapidement décidé d'une stratégie car l'un d'eux se décala légèrement, prenant pour cible le flanc droit de la victime. Un autre s'attaqua au flanc gauche et le dernier attaquait de front. Simple mais éfficace, du moins contre quelqu'un d'humain.
Entrant dans la peau de son personnage, Lilyanna prit un air indigné puis dit d'une voix outré tandis que l'homme a sa droite lanca la pointe de son épée vers les cotes de la démone

- Allons allons

D'un geste simple elle évita le coup et attrapant son poignet elle lui tordit le bras jusqu'à le coincer dans son dos. Utilisant l'homme comme un bouclier, elle le placa dans la trajectoire de l'attaque venu par la gauche.

- Où sont passés vos bonnes manières?

L'homme "bouclier"cria de douleure tandis que son amis ecarqilla d'éffroi ses petits yeux. Il ne l'avait pas vu bouger, tout était aller trop vite. La demoiselle possedait donc une célerité qui n'avait pas été prise en compte dans leurs calculs.

- A trois contre un!

Ajouta-t-elle en poussant la victime contre son amis.

- Et contre une fille en plus de cela

Elle fit un bruit réprobateur tout en fixant son atention sur le dernier attaquant immobilisé par la peur. Il s'était stopé net en découvrant la facilitée avec laquelle la jeune femme s'était défendu. Il posa son regard sur ses coéquipiers s'écroulèrent d'un seul coup, le corps parcouru de spasme, souffrant du même symptôme que tous les defunts qui jochaient le sol: Bruler de linterieur.
Lilyanna rigola à nouveau tout en enfilant ses bagh-nakha. Le survivant se pencha en avant, ne pouvant retenir plus longtemps son écoeurement, il deversa le conteu de son estomac. Son rire s'intensifia pour le coup et l'homme se redressa, éssouflé, fatigué, dépourvu d'éspoir. Ses yeux de chien battut fixèrement longuement la démone avant de se remplir de haine. La folie s'était emparé de lui. Il s'élanca d'un bond sur son adversaire tout en lui criant.

- Démon!!

Elle coinca l'épée dans les lames de ses gants. La force n'était pas un problème pour elle.

- Vas en enfer!!!

Ajouta-t-il en élancant son poing droit sur le ventre de Lilyanna. Elle fut plus rapide que lui et lui infliga le même coup. Ses lames transpercèrent sa chaire jusqu'à atteindre son organe moteur: le coeur. Tué sur le coup, l'homme s'éfondra a ses pieds.

- J'y suis déja

Sussura-t-elle a sa victime.

Une douleure profonde s'empara tout à coup du molet de la démone. Sortant les crocs elle baissa les yeux et se rendit compte que sa jambe était prisonnière d'un etau de glace. Un grondement menacant s'échappa de sa gorge. Apparement leur sorcier, s'étant rendu compte que ses sorts étaient inéficace sur Slize, avait profité de l'attaque de ses amis pour lancer son sort sur la démone. Elle augmenta au maximum la temperature de son corps pour se liberer mais le sorcier ne lachait pas l'affaire. Grondant de plus belle, elle brisa le sortilège et tomba sur ses genoux, le souffle court. Arf le sorcier n'avait pas l'air d'être un débutant! Elle releva son visage et cette fois-ci ce fut un hurlement de rage qui s'éleva dans les airs. Lilyanna n'était pas contente du tout et la pureté de ses traits s'était dissipeé pour laissé place à de la haine. La garde du mage trembla d'effroi mais ne quitta pas son poste pour autant.
Son corps juvénil tressailit un instant tandis que d'immense ailes transpercèrent son dos. Sa jambe étant inutilisable pour le moment elle emprunterait la voie des airs. D'un bond elle quitta le sol, s'envolant dans le ciel suivis d'un tourbillon de flamme. Ses mains pointèrent vers le mage, lancant ainsi les flammes sur lui. Habilement ce dernier éleva un bouclier tout autour de lui et de sa garde. Le choc fut tel que le sol tembla; les flammes s'élancèrent dans tous les sens brulant au passage deux hommes.

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