Des mots, des maux, des mots... [textes en tout genre]

Voilà, ça sera la rubrique des textes vu que je pense que je ferais aussi une rubrique de dessin.


Aujourd'hui, un homme m'a dit:"Je suis à la limite de la mort."
C'était un homme pauvre, qui sentait fort, bronzé par le temps passé en dehors des foyers. Il était couvert de plaies rouges en train de cicatriser. Il sentait l'alcool et parlait mal.
Aujourd'hui, il m'a dit:"J'ai 57 ans, j'ai fait mon vécu."
Aujourd'hui, je lui ai dit:"Mais non, vous avez encore le temps."
Aujourd'hui, il m'a dit:"Tu vois cette bague, c'est celle des aviateurs de la marine, ceux qui tombaient tous dans mer pour y mourir. Ceux qui se sont combattus sans avoir le gain, ceux qui sont morts pour tous et qui ont été oubliés, emportés par l'amnésie des vagues."
Demain, il sera peut-être mort.
Il s'appelait Philippe, pensait qu'il était connu par tout le monde, étonné de voir un jeune homme qui ne le connaissait pas et qui avait osé l'écouter, lui, le clochard.







Je lui ai souhaité une bonne journée.
Et je n'oublierai jamais cette bague métallique aux lettres inscrites.
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Ma mère m'a porté en chrysalide
J'ai éclot et papillon j'ai été
Je me suis envolé dans le vide
Jusqu'à ce que le corbeau m'ait fauché
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J'poste la suite plus tard.

J'ai retrouvé la suite de mes textes
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Chat bien élevé
Chat bien nourri
Ils ont tous deux vécus rassemblés
Une amitié liée sous le signe du solitaire profit

Les autres ont faim, les fourmis bossent
Pour la Reine qui n'en peu plus
De faire toujours des gosses
Pour que la ruche évolue

Ca fait mal, les deux félins les regardent de haut
Perchés sur la gouttière de leur chateau.
Ils se disent fièrement:
"C'est triste..." dit l'un lentement
"Ne faudrait-il pas les aider ?"
"Vous seul pourriez trouver cette idée."

D'un pas élégant, les deux Basses-Têtes
Se faufilaient entre les bêtes.
Les fourmis, folles de voir le monde exterieur
Virent des géants et prirent peur

Le duo rencontra la reine dans le terrier
La fixant de leurs yeux félidés
L'un d'eux se délecta les babines et pendant
Qu'il se nourrissait du corps de l'insecte
L'autre parlait bruyamment
Cherchant l'attention des antennes.

Tel un Nazareth sur une montagne
Le Basse-Tête créait des pagnes.
Légion dominée par des courants de pensées
La disparition de la Reine fut oubliée

Chercher à rendre la plèbe folle
Dominer dans un sombre complot
Par la taille et les belles paroles
Voilà la clef de ces idiots.
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C'est quand les mots manquent
Et que la pensée s'éveille
Que le haïku nait.

C'est quand la simple remarque apparait
et que le défaut devient unique
Que le haïku nait

C'est quand le banal
est lié à la légèreté
Que le haïku nait
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Des mots bouts à bouts
L'écrit se forme
Lueur d'espoir.
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L'esprit,
Ami du néant,
N'est que la corne d'abondance.
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Les rayons d'un soleil brûlant
Face aux glissements d'un vent glacial
Ciel bleu d'hiver.

J'adore ton style, je suis complètement fan^^

oui moi aussi j'aime beaucoup ^^
je l'avais lu y a une semaine mais j'avais oublié de mettre un commentaire ^^
et ce que tu as fais sur le myspace dont tu as donné le lien c'est vraiment formidable (surtout très drôle XD)

Merci beaucoup, ça me fait plaisir !
J'vais sans doute mettre mes dessins sur un autre sujet.

J'mettrai d'autres textes plus tard si ça vous intéresse.

ah les dessins...
oOo regarde les siens... oOo

tiens je les mettrai peut-être aussi un jour XD

En tout cas, impatiente de voir les tiens =)

D'autres textes comme ça quoi:

Ô ma déesse au parfum doux comme la mangue
Ô ma déesse à la caresse de la plume échouée
Ô ma déesse au regard perçant et spirituel
Ô ma déesse à la peau sucrée
Ô ma déesse au son voluptueux
Ô ma déesse au visage angélique
Ô ma déesse à la présence magistrale
Ô ma déesse à la démarche d'une fée
Ô ma déesse à la pensée philosophique
Ô ma déesse à l'esprit onirique
Ô ma déesse au rire taquin
Ô ma déesse au sein maternel
Ô ma déesse aux larmes créatrices
Ô ma déesse à l'aura douce
Ô ma déesse au corps sulfureux
Ô ma déesse à la tentation dominante
Ô ma déesse à la sueur de miel
Ô ma déesse au souffle chaud
Ô ma déesse à la grande attraction
Ô ma déesse aux charmes naturels
Ô ma déesse à la vie tumultueuse
Ô ma déesse à l'envie
Ô ma déesse à la vie
Ô ma déesse, tu réveilles en ton fidèle ce qu'il désire.
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(Un peu plus gore)


Les cloches ont cessé de faire du bruit.
Aucun son, aucun bruit, aucun murmure.
Soudain, un froissement, le rideau se lève, deux protagonistes- ils auraient pu être plusieurs.

Toi, moi
Toi et moi
Toi ou moi
Toi en moi ou moi en toi. Qu'importe.
Je veux sentir, je veux te sentir, d'une manière ou d'une autre. Je veux le goût de ton ambroisie ou l'odeur musquée qui émane de toi, je m'en fiche en fin de compte tant que mes narines puissent être comblées par le naturel.
Les doigts voyageront au delà des terres connues, partant d'une entrée en spirale pour arriver sur deux grandes falaises où la rivière semble couler. Un s'y introduira pour se faire croquer par la bête interne tandis que l'autre se perdra dans les plaines.

Je veux que l'un soit en l'autre, je veux que les choses bougent, je veux que les horloges se mettent à balancer, je veux que les vents deviennent un rythme.
Au dessus de sa nuque, il hurlerait dans un souffle Zéphyrien son nom. Ses yeux bleus, bruns, verts ou noirs, vireraient aux blancs. Ses tripes bouillonneront, ses ongles deviendront des griffes, ses dents des crocs, sa bouche l'interprète de son désir et plaisir. La peau se mettra à transpirer comme sous une averse, une pluie sans arrêt, un hommage torrentiel, une pluie tropicale. Les corps s'entremêleront pour une ultime jouissance, dans des cris démesurés, dans une orgie sale et mouillée, dans une explosion de sécrétion, dans un truc crade que tout le monde aime.

*o* fan *o*
ohh! j'aime ton art (aime le deuxième XD)
le premier aussi en fait...
enfait j'aime tout et puis moi ça me plait ce style gore pour le deuxième...je sais pas...c'est...j'aime hi hi ^^

si seulement je pouvais faire des poèmes comme ça...

dis dis dis, c'est quand que t'en met d'aaaauuuttrreeeeuuuhhh???

Bah j'en mettrais d'autre un autre jour xD
Faut faire p'tit à petit quand même hein !