Elvanna, follement vampire!!!

Nom : Odessa, mais elle possède un titre de noblesse, donc c'est Vicomtesse Odessa (mais chuuuuuuuut! C'est un secret! ^^)
Prénom : Elvanna
Sexe : Féminin voyons! Féminin!!
Âge : Ouuuuuu... je ne saurais dire, à quoi cela me servirait de compter?? J'ai l'apparence d'une jouvencelle et l'âge de mes ancêtres... Au moins plus de deux siècles.
Race : Vampire!!! Les canines, ça me connaît!
Pouvoirs :
- Faire prendre au sang la forme de n’importe quelle arme
- Émission d’ultrasons pour contrôler les chauves-souris
- Entendre n'importe quel son quelque soit son volume
- Traverser n'importe quelle matière
- Contrôle de la nature

Armes :
_ Une chaîne de combat, réplique d'un chapelet grandeur nature, mais en bien plus dangereux et piquant. Il y a une croix à chaque extrémité, qui sont elles-mêmes tranchantes. Le tout est forgé dans du métal associé à du bois.
_ Une dague qu'elle camouffle sous ses jupons, près de ses jarretelles... Il comporte les armureries de sa famille sur le manche de chaque côté, dans un style argenté. La lame est en argent et le manche en ivoire nacré.

Physique :
Une fleur qui s'épanouit dans le sang, voilà comment l'on pourrait parler d'Elvanna. Il y a tant à dire et rien à la fois. Banale et extraordinaire, elle est tout et son contraire.

Le premier attrait frappant chez notre demoiselle n'en est pas moins que son teint opalin et laiteux, rappelant alors vivement la neige de Sibérie, voir même l'éclat de la lune. Il donne une impression de fragilité et juvénile à la voix, sans nul doute par son aspect de peau de pêche, aussi douce au toucher que celle d'un nouveau né.

Ses grands yeux sont emplis d'indifférence et de mélancolie, presque peu expressif parfois, mais dans certain moment ou songe, il se trouve plein de tendresse et poésie, tout comme paraître haineux et avide de vengeance (quand elle a soif). Ce ne sont pourtant que de perles brunes en guise de prunelles. Elle n'hésite pas à user de maquillage, les soulignant de noir, se faisant alors que porter son attention sur son regard langoureux. Mais tout cela de façon à ce que ça paraisse naturel et relativement léger.

Son nez est fin et délicat, comme les traits de son visage. Parfois ses petits joues rosirent face au froid ou une surprise, voir timidité soudaine, mais chose relativement rare. Ses lèvre sont fines et délicieusement sucrés, passant d'un rose bonbon à un rouge carmin.

Ses cheveux ne sont qu'un voile de soie et de douceur. Les portant mi-longs, bien qu'à l'origine il l'était bien plus, leur couleur brunâtre n'est pas sans rappeler celle de ses yeux, assombrissant alors un peu son teint laiteux. Mais ceci ne fait qu'accentuer l'aspect ténébreux de son espèce.

Sa voix est assez sombre, créant un parfait paradoxe avec son allure de poupée. Rauque, vibrante, suave, sa sonorité est véritablement mélodique et envoûtante, et apaise les âmes, presque hypnotique. Pourtant, son chant est mélancolique, juste, et doux. Mais paradoxalement, elle peut se faire sèche, froide, et directe, rompant les plus grandes rêveries, sauf les siennes!

Elle est de taille assez moyenne, mais possède un atout trompe l'oeil : de longues jambes fines, qu'elle n'hésite pas à mettre en valeur par des tenues plus ou moins suggestives, cependant toujours avec élégance. Quoique?? certains uniformes qu'elle aime à se revêtir sont bien peu catholique.
Sa taille est fine, parfaitement dessinée, laissant ses hanches discernables. Ses formes ont tout ce qu'il est nécessaire d'avoir, à la fois modeste et suffisant, ajoutant à cela un charme supplémentaire à sa personne, lui offrant néanmoins de jolie décolleté si elle le souhaitait.

Il réside en elle un charme ténébreux difficilement explicable. Elle impose naturellement une présence, malgré cet aspect de femme-enfant sur lequel elle aime jouer.
Sa démarche gracieuse est aussi un peu aguicheuse mais n'est nullement calculée, un naturel assez déconcertant et ravageur, sans doute liée à sa nature vampirique.

Caractère :
La jeune femme est une personnalité relativement complexe par nature. Oui difficile à cerner car il y a bien longtemps, la folie la gagna et lui fit perdre la raison. Quoiqu'il en soit, autant dire qu'elle n'est pas une petite nature et qu'elle est bien plus mystérieuse que les apparences le laissent croire.

Ce qui marque le plus lorsque la première fois l'on aperçoit ce petit brin de femme vampire, on peut d'avance constater ce curieux magnétisme qui s'échappe d'elle. Est-ce dû à un charme vampirique qu'elle doit cela? Ou simplement son originalité? Elvanna est un peu du genre excentrique, voir fofolle dans ses manières qui pourtant respire la grâce. C'est cela qui est assez troublant chez cet jeune demoiselle. Rêveuse, elle semble prisonnière d'un monde mystérieux dont il est difficile d'y accéder, si ce n'est par elle. Entrer dans son monde, et vous passerez dans un univers bien énigmatique... là où la logique n'a pas lieu d'être, là où se torturer l'esprit ne sert à rien. Quoique...

Aussi étonnant que cela soit, elle respire une vraisemblable joie de vivre (est-ce seulement de la comédie? Peut-être... il faudra étudier la question!). Toujours souriante, Elvanna est partante pour tous les jeux qui soient. Elle sera toujours de la partie quoiqu'il en soit.

Eminament têtue, la vampiresse est capable de tenir tête à n'importe qui, même les individus les plus dangereux. Son visage empli d'innocence est bien évidemment un leurre qu'elle aime à user de temps en temps, pourtant, il n'est pas rare qu'elle fasse également preuve de naïveté dans ses paroles. Généralement, ceci est dû à la raison qu'elle a perdu... Mais il ne faut pas trop s'y fier.

Elvanna est capable d'en surprendre bien plus d'un, car en effet, issue d'une bonne éducation, elle connaît toutes les coutumes et bons usages de bienséance. Mais pas seulement... La demoiselle possède une étonnante mémoire, ce qui lui a permis de conserver en mémoire de grandes connaissances sur n'importe qu'elle domaine. Elle ne possède aucune difficulté d'apprentissage. Bien plus maligne et vive d'esprit qu'elle ne le laisse croire, son intelligence est une arme redoutable.

Malgré tout cela, tout vampire possède une face bien plus sombre. Elvanna n'échappe point à la règle. La demoiselle est capable d'être à fleur de peau mais cela a tendance à la rendre véritablement agressive. Cependant, c'est généralement lorsqu'elle est en "manque" que ses instincts primaires reprennent le dessus, mais cela la rend totalement incontrôlable. Cela m'est en avant notamment sa grande détermination et son entêtement.

Néanmoins, il n'y a pas seulement cette animalité qui ressort de sa personnalité lorsque sa nature vampirique ressurgit, il y a également l'aspect sensuel de son individualité, car Elvanna n'en reste pas moins une femme possédant un charme bien à elle. Et elle ne sait que trop que la séduction est fortement utile lorsque l'on souhaite assouvir ses soifs ou obtenir quoique se soit d'autre. Par contre, avec une excentricité comme la sienne, il est difficile de déterminer avec exactitude si elle est sérieuse ou pas... D'ailleurs, Elvanna peut entraîner quiconque dans des situations rocambolesques, n'ayant aucune pudeur, ni véritablement timidité (liée à son côté inconsciente et déconnectée de la réalité).

Qualités/défauts :
Elvanna est une jeune femme pouvant se montrer d'une grande imprévisibilité. On ne peut savoir comment elle va réagir à telle ou telle situation. Autant dire que l'on ne peut donc dire si cela est un défaut ou non, tout dépendra de l'instant.
En soit, la jeune vampire est une femme remarquable et intelligente, bien plus que le laisse présager ses enfantillages. Elle serait capable d'éblouir bien des individus par ses connaissances, pourtant elle préfère de loin les rêveries et l'aventure.
Par contre, la demoiselle est capable de devenir de temps à autre exaspérante dans le meilleur des cas, dans le pire, elle devient une demoiselle incontrôlable et assoiffée, bien plus animale que la normale, se laissant emportée par ses besoins primaires.
Têtue comme une mule, elle peut vous tenir tête facilement jusqu'à ce que vous cédiez, même si elle venait à avoir tord. Cependant, il est très rare que l'on amène la demoiselle à de pareilles extrémités. Et puis, elle passe aisément du coq à l'âne et n'agit que sur l'instant (une des raisons qui fait qu'elle ne possède aucune rancune envers qui que se soit). Elle ne prévoit jamais rien à l'avance sauf dans certains cas.

Aime/aime pas :
_ Aime:
Elvanna est une jeune femme curieuse. Elle aime les livres et s'adonner à l'écriture d'ailleurs... elle est autant capable d'apprécier un conte pour enfant que des recueils philosophiques. Gourmande, elle adore manger par-ci par-là, ce qui est curieux pour quelqu'un de son type.. des fraises. Oui, oui... elle adore les fraises aussi étrange que cela paraisse.
La jeune femme a un goût prononcé pour tout ce qui est uniforme, elle aime à se déguiser, ce qui explique notamment ses tenues vestimentaires. (Et encore, elle est capable de porter bien d'autre chose extravagante! Sa préférée reste l'uniforme de nonne!). D'ailleurs, elle peut aller très loin et se confondre parfois avec le rôle qu'elle s'amuse à interpréter.
Femme de la nature, le pouvoir qui est le sien est une bénédiction pour elle. Elle a toujours apprécié les fleurs et ce qui tourne autour du vert, les grands jardins et autres... Elle adore les insectes, même si beaucoup de gens les considèrent comme répugnant, elle leur voue une grande fascination, passant par le papillon, la luciole, la mante religieuse, l'araignée, le scarabée... ainsi de suite.

_ Aime pas:
Si il existe bien une chose capable de la mettre hors de ses gongs, c'est que l'on vienne à lui porter la main dessus. Pour avoir connu plus d'un mauvais traitement dans sa vie humaine, ses anciennes angoisses restent de même et sont le feu de ses colères. Elle déteste que l'on vienne à la prendre de haut ou que l'on la juge stupide du par simple fait qu'elle semble "ailleurs". Certes, certains de ses comportements font d'elle une femme-enfant, néanmoins elle déteste que l'on vienne à la considérer comme cela ou tout du moins qu'on lui parle comme une autiste.
Elvanna ne supporte pas que l'on frappe les animaux, alors que paradoxalement, si l'on vient à martyriser devant elle un humanoïde, elle ne réagira que peu. Elle n'aime pas non plus que l'on gâche la nourriture.

Petit plus :
Elle est ce que l'on peut qualifier de folle. Elvanna a perdu la raison avant d'être vampirisée et elle en possède encore de nombreux stigmates dans son comportement.
Son corps est parsemé de diverses cicatrices dans le dos qui sont les souvenirs des mauvais traitements que l'on lui a fait subir quand elle était humaine.
Autre chose notable, elle est issue d'une famille noble et sait magnifiquement jouer du piano.

Coucou^^

Tout est parfait pour le moment. il manque juste l'histoire ^^

gros bisous

Histoire :

" C'est bien la pire folie que de vouloir être sage dans un monde de fous. "

On peut être libre de croire que tout va parfaitement dans le meilleur des mondes, libre de croire que l'on peut tout obtenir avec un peu de volonté... seulement, il y aura toujours des hommes qui se montreront avares et envieux de votre bonheur. Ils deviendront alors l'objet de votre désespoir pour vous conduire à votre fin. Il ne tiendra alors qu'à vous de leur tenir tête... toutes les voies vous seront ouvertes.

Il nous faut alors remonter quelques années en arrière, des années que l'on pourrait considérer bien sombres dans un domaine perdu et qui n'existe plus au jour d'aujourd'hui. C'était un lieu resplendissant, mais qui cachait de terribles vérités. Les jardins faisaient le bonheur de ses locataires ainsi que leur fierté, les bals qu'ils organisaient tout autant. Nous étions chez le Vicomte Odessa. Un homme impitoyable, froid, acariâtre dont le seul intérêt était sa propre fortune, son bien-être personnel et son image. Il avait autant de domestiques que de meubles dans ses appartements. Il n'avait vraiment rien pour lui si ce n'était que ses poches étaient pleines et qu'il était bel homme. Cependant, son statut lui imposa alors d'avoir une épouse, et bien entendu, elle se devait d'être belle. Ce fut le cas : Ursula. Voilà le prénom qui était le sien. Un regard de biche, des manières dignes des elfes, une femme douce et soignée. Elle était si convenable qu'elle n'osait jamais ouvrir la bouche en la présence de son époux. Cela était bien peu étonnant. Le Vicomte était un homme exécrable, qui n'avait aucune répugnance à tromper sa femme sous son nez avec des courtisanes, les épouses d'autres grands Ducs, ou simplement des femmes de chambre. Ursula ne pouvait qu'observer que sa vie lui était volée, sans geindre, que sa jeunesse de fanerait dans ses bras là. Ne l'avait-il aimé ne serait qu'une seule fois? Bien entendu que non. Cet homme là n'aimait que lui. Ursula ne représentait qu'un "investissement", un produit élégant à afficher qui montrait sa réussite. La jeune femme accepta ce sort car elle ne possédait nul autre choix. Cependant, bien que des raisons multiples pourraient pousser cette épouse parfaite à détester le Vicomte, elle n'en était pas déraisonnable et ingrate. Il lui avait offert une vie de château, de belles tenues... mais son bonheur n'était pas dans cette matérialité. Non... ce fut une enfant, une enfant unique : Elvanna. Ce petit être fut la seule illumination de sa vie, et aussi ironiquement que cela paraisse, indirectement, elle causa sa fin.

La fillette grandit donc dans l'opulence mais aussi une éducation stricte et bien sévère. La majorité de son instruction lui fut offerte par son propre père et devinez quoi? Elle se devait de l'appeler "monsieur" et non "papa". Lorsque ce mot lui échappa involontairement en sa présence, elle reçut un soufflet si fortement donné, que cela la balaya comme une poupée de chiffon. Une bien triste anecdote qui montrait ce que fut son quotidien....
Pour le reste du temps, Elvanna le passait auprès de sa mère qui avait refusé qu'elle soit confié à une nourrice. Etonnement, le Vicomte se plia à cette requête qu'il jugeait saugrenu. Cependant, il veillait bien évidemment au grain, sachant que la fillette était sa seule héritière.

Ce fut auprès d’Ursula qu’elle apprit ce que les livres ne pourraient jamais lui apprendre. Elle partagea l’amour des plantes et des jardins de sa mère, celui des rêves aussi, ainsi que des voyages et des découvertes. Elle lui expliqua aussi que le monde dans lequel ils vivaient n’était que celui des apparences mais qu’elle devrait en grandissant se faire seule juge de ses opinions, une femme de libre pensée. Ursula rêvait pour son enfant tout ce dont elle fut privée, car son seul bonheur n’était autre que Elvanna. Mais la vie de la petite fille bascula lors d’une simple soirée....

Tout ce passa après une réception bien arrosée, et autant dire que le Vicomte avait une bonne trinque. Elvanna devait avoir près de treize années, et déjà, son père pensait à lui trouver un bon partie. Cependant, pour la première fois, Ursula n’était point de l’avis de son époux, et toutes ses années qu’elle passa en silence... ne purent ne plus être contenues.
Cette nuit là, la jeune adolescente voulait passer la nuit avec sa mère, une petite coutume des deux jeunes femmes qui s’aimaient profondément. Attendant alors avec impatience son retour, elle guetta alors dans les appartements de sa mère. Mais les vociférations de son père, ainsi que les hurlements de sa mère dans les couloirs, lui firent prendre peur. Son réflexe enfantin fut de se cacher sous le lit de sa génitrice.

Là, alors que son corps tremblotant frémissait dans l’ombre, les portes s’ouvrirent de façon fracassantes. Les cris fusèrent dans tous les sens, mais aujourd’hui, Elvanna ne se souvint pas de l’échange, seulement du ton haineux et colérique. Elle se bouchait les oreilles comme elle le pouvait, bien trop effrayé. Brusquement, elle entendit que le Vicomte gifla son épouse qui lui renvoya la donne, puis un autre coup qui projeta la jeune femme contre le sol. Puis celui-ci enchaîna des coups de pieds violents... avant de s’arrêter quelques instants. Il cracha impunément sur le sol, retroussant ses manches.... Ursula tenta de se redresser, s’appuyant contre sa coiffeuse. Là, elle se saisit d’un flacon qu’elle lança sur la tête de son époux, ce qui le mit dans une rage folle. Celui-ci se remit alors à abattre son poing sur le visage de son épouse. Il trouvait inconcevable que cette impudente lui réponde de cette façon, elle lui devait le respect. Puis toujours dans sa rage, il se saisit d’un pic de cheminée, près de l’âtre qui ne servait pas en cette période de l’année. Là, il lui assainit un grand coup qui la fit renverser sur le sol, saignant abondamment. Mais Ursula n’était pas tombée dans l’inconscience. Cependant, alors qu’elle ne pouvait pousser aucun cri de douleur, ses yeux écarquillés se tournèrent accidentellement sous le lit. Elle vit les petits yeux d’Elvanna larmoyant, mettant ses menottes sur sa bouche afin de retenir des hurlements. Ursula se sentait soudainement impuissante et murmura « pardon ». Le pic se rabattit de nouveau sur sa tête, avec une telle force qu’il lui fendit le crâne dans un bruit terrible. Le sang éclaboussa les lieux de par et d’autres, atteignant même par fines gouttelettes le visage laiteux de la fillette. Son regard à elle fixait avec horreur la tête ouverte béante de sa mère, ses cheveux poisseux par son sang, et ce père qui ne cessait ses coups, s’abattant alors sur le reste de son corps pour finalement ne laisser l’arme du crime embrochée sur la dépouille. Puis quand le silence retomba, le Vicomte partit en titubant, et méprisant. Il ne sut jamais que sa propre fille fut le témoin de se crime, muette, choquée... Elvanna ne redevint jamais la même...

On raconta alors plus tard des insanités que Ursula, et l'on plaignit et pleura même le Vicomte. La rumeur disait que la jeune femme avait pris un amant qui s'en était retournée contre elle, et la massacra avec sauvagerie. Le prix de l'adultère disait-on... Mais paradoxalement, on raconta qu'un mauvais sort fut lancé sur la famille de par cette faute, car l'unique fille perdit brusquement la raison. Aucun médecin ne réussit à trouver le pourquoi de sa torpeur, son père lui même n'avait pas idée que son enfant avait assisté à cette nuit sanglante. Pendant près de deux ans, la jeune fille ne prononça aucune parole, jusqu'à ce qu'elle finisse par se perdre dans ses songes, ses rêveries, comme une enfant autiste. Ses yeux étaient vides, ternes... et chacune de ses nouvelles paroles n'avaient aucun sens.

Lorsque Elvanna retrouva ses mots, ce fut l'enchaînement vers bien d'autres douleurs, car chacune de ses divagations étaient une honte pour le Vicomte. Un homme tel que lui ne pouvait se permettre d'avoir une descendante folle, et d'autant plus, que dans cet état, elle n'était plus bonne à marier.
La violence du père se détourna alors sur la jeune fille qui grandissait petit à petit, mais sous la crainte et la terreur des coups. Il allait jusqu'à employer des méthodes que l'on disait révolutionnaire comme des électrochocs. Ho! Elvanna connut la torture... mais rien de cela ne semblait pouvoir effacer les images terrifiantes de sa mémoire. Les souvenirs ne voulaient la quitter, ses yeux larmoyants de sa mère impuissante, qui expira lorsque son crâne éclata sous les assainissements de son père.

Lorsque le Vicomte ne supportait plus de l'entendre crier, il la bâillonnait, prisonnière d'une camisole, puis l'enfermait tout simplement dans une cave humide et froide. Dans cette petite pièce cauchemardesque, il n'y avait aucune fenêtre, rien. On pouvait voir les traces d'ongles et de mains de Elvanna sur la porte et les murs... C'était ce qui conduisit notamment à ce que l'on la prive de ses mouvements. Et là, sa raison s’éloignait encore plus et il ne lui restait plus que le rêve et la hantise... celui des nouvelles expériences que l’on allait tester sur elle pour la « soigner ». Que des fous... et cela les perdrait.




Les années s’écoulèrent aussi tristement que Elvanna prenait de l’âge. Elle avait quitté l’adolescence pour s’épanouir en une resplendissante jeune femme... ou tout du moins... cette femme là se cachait sous la crasse et sa silhouette famélique de dame mal nourri. Elle avait des bleus un peu partout sur le corps, des plaies dans le dos, marques de fouets ou de ceinturon, des mains abîmées... Si elle n’était pas aussi amaigrie, elle aurait la beauté de sa mère, voire même qu’elle la dépasserait sur ces critères. En tout cas, rien n’avait changé. La folie de la demoiselle ne l’avait jamais quitté... pourtant, elle conservait tout son intellect, ses facultés. C’était ce qui déconcertait le plus. Malgré son « autisme », elle apprenait encore, lorsqu’elle retrouvait l’usage de ses mains, à jouer des morceaux de piano, voire même des poèmes. Mais depuis quelques temps, elle n’incarnait plus qu’un poids, un fardeau pour cet homme qu’elle n’avait pas le droit d’appeler père, même qu’il venait à oublier que l’enfant était enfermée dans les sous-sols. Elle ne devait son salut qu’à certains domestiques pris en pitié lui apportait de la nourriture quand leur maître l’oubliait.

D’ailleurs, en parlant du Vicomte, celui-ci avait pris la peine de se remarier, avec une ancienne maîtresse. Celle-ci se montrait bien plus docile, plus prude et sage. Elle avait appris à connaître cet homme acariâtre et vaniteux. Mais cela ne la sauverait pas.... car cette nuit là.... une autre fureur allait s’abattre.

Une autre nuit d’ivresse était donnée dans la grande salle de bal du domaine, et il y avait bien nombreuses personnes friponnes. Boissons, femmes, musique.... il y avait tout. Une atmosphère joyeuse d’apparence, des visages inconnus mais plaisants, une occasion parfaite pour faire de nouvelles connaissances. Parmi tout cela, des vampires. Des vampires d’une élégance splendide, ayant connaissance des bonnes manières, au parler adorable et aux gestes emplis de grâce. Ils étaient majestueux parmi la foule humaine.... Il fallut attendre la fin des festivités pour que le bain de sang se fasse. Le buffet était servi, et imbibé d’alcool. Cela rendait la tâche plus aisé. Il y avait tout un clan présent, un clan dont on ne connaît pas le nom, ou ne s’est pas fait connaître ce jour là. Tous moururent, égorgés, torturés, vidés, éventrés... tous? sauf une. Une oubliée, la folle que l’on cachait à la vue de tous dans les caves....

Et O étrangeté ou providence, un, oui un vampire s’aventura alors un peu partout dans le domaine. La curiosité le titillait mais aussi toutes les richesses présentes. Il était peut-être vampire, il en aimait pas moins le luxe, autant vérifier si des trésors n’étaient pas cachés dans les recoins du château. Mais son ouïe fine discerna quelques bruits, des grincements étranges... Attiré, il se laissa emporté par son défaut et s’engouffra alors dans les dédales du domaine pour parvenir jusque devant les portes de la « chambre » d ‘Elvanna. Mais lorsqu’il ouvrit, il s’étonna de trouver cette petite chose, ce petit bout de femme aux cheveux ébouriffés, aux regards hagards qui ne semblaient pas effrayés. Mais le vampire fut émue par les propos de la démente.

« Mange moi.. mange la folie qui est mienne... libère moi... mange moi... Je ne vis pas dans la lumière... mange moi... libère moi... Sang... sang... je ne vis que dans le sang... »

C’était surréaliste. Les humains pouvaient être encore plus sadiques entre eux que le ne pourrait l’être les vampires. Cette vérité l’étonna d’ailleurs. Ce jeune homme, ce vampire, apparut alors avec beaucoup de surprise face à Elvanna. Et lorsqu’il lui apparut, ses mots s’atténuèrent dans leur tonalité, jusqu’à ce qu’elle ne dise plus rien que de le fixer sans le quitter. Il était si beau... venait-il la délivrer? Oui... il était là pour ça, mais ce n’était que dû au hasard. Or, dans l’univers de la jeune femme, elle tournait cela comme une romance, un conte de fée... Elle voyait les choses autrement. De plus, Elvanna était encore dans son univers, et la faible lumière qui brillait apparut comme une auréole encadrant le visage de bel homme.



Ho! Il ne fallait pas la croire naïve, la jeune femme s'était bien rendu compte qu'il était un danger en soit. Il y avait du sang sur le recoin de sa bouche et quelques éclaboussures sur son chemisier blanc. Pourtant, il ne semblait pas désireux de l'attaquer, même lorsqu'elle lui proposa d'elle-même de le faire, car son discours n'était autre qu'une invitation à donner la mort. A la place, le bellâtre s'avança vers elle, et délicatement lui ôta sa camisole, et elle conserva son silence. Il la porta simplement dans ses bras, comme si l'on portait une enfant. Elle était si fragile, si maigre et sale. Lorsqu'il examina brièvement la pièce, elle perçut alors toutes les marques qu'elle avait pu laissé. Puis il quitta les lieux, tout aussi silencieux que sa "prisonnière", qui avait fini par s'assoupir sur son épaule.

Quel était son nom? Il ne le prononça jamais, comme si il désirait conserver une distance avec l'humaine. Pourtant, il passa quelques mois près d'elle et loin de son clan, ce qui attira d'ailleurs quelques suspicions de leur part. Et ce temps là, il le partagea avec la jeune aliénée.
La première fois, lorsqu'il la trouva, il l'emmena dans sa chambre, sa véritable chambre, faisant parfaitement attention à ne pas passer par la salle de bal qui était inondée de sang. Elle était si épuisée, qu'il la laissa dormir pendant près de deux journées entières! Veillant sur elle, près d'elle, l'observant de ses yeux ténébreux. Pourquoi? Il ne le dévoila jamais, mais ce sentit troublé. Plus tard, il choya Elvanna comme une poupée vivante avec politesse et bienveillance. Il la lava dans un bain, lui coupa les cheveux, il la soigna sans jamais se laisser tenter par l'envie de son sang. Il se prit d'affection pour elle, bien plus qu'il ne l'aurait cru, voire même au delà. Il se surprit à aimer cet esprit étrange déconnecté de la réalité, il se surprit à se laisser envoûter par sa façon de voir les choses et sa capacité surprenante à apprendre. Mais ces mois là, tout autant idyllique et qui rendait une part d'humanité à ce vampire, s'apprêtait à partir en fumée, lorsque Elvanna tomba malade. Voilà le terrible défaut de l'humain, cette fragilité. Pendant cette période, la jeune fille se montra bien plus délirante, bien plus ailleurs qu'elle ne pouvait l'être. Le vampire se sentit étonnamment mal, il ne souhaitait pas que cet enfant lui soit ôté. Non... Se serait-il donc épris d'elle? Oui... sans aucun doute. Ce fut alors qu'il bafoua l'une des règles de son clan. Aucun d'entre eux n'avait le droit de donner le pouvoir obscur des vampires à un autre sans une concertation avec le clan, sous peine que le nouveau né soit tué, et le maître puni. Le jeune homme brava l'interdit lorsque la jeune fille fut au plus mal, ne voyant aucune autre alternative. Il lui apportait la mort... comme elle lui avait demandé lors de leur première rencontre... mais derrière, il y avait une nouvelle renaissance.



Une douleur... son cou lui faisait mal... elle sentait son esprit vogué vers un monde sombre. Elle revoyait le sang... du sang partout. Ho! Le beau visage du prince qui la sauva, ce gentil homme élégant et fringuant qui s'occupa d'elle avec tant de chasteté. Pourquoi? Il était le premier après sa mère à se montrer si doux. Il l'avait sauvé... par deux fois...

Lorsque Elvanna rouvrit les yeux, tout lui paraissait différent et pourtant rien n'avait changé, si ce n'était elle. Elle sentit quelque chose lui tenir la main, ce n'était ni chaud, ni froid. Son compagnon mystérieux. Elle détourna simplement la tête, émettant un léger sourire... mais il disparut quand elle perçut une larme qui coula le long de la joue du damoiseau. Et sans savoir pourquoi, il la prit simplement dans les bras. Cela étonna grandement la demoiselle, d’autant plus qu’il n’avait jamais fait cela... comme ça. En tout cas, il ne lui fournit aucune explication et il conserva le silence toute la journée... jusqu’au soir quand... son clan revint le chercher.

Enigmatiquement, elle entraîna Elvanna rapidement avec lui, la priant de sauter par la fenêtre et de fuir le plus loin possible.

« Voler? Je n’ai pas d’ailes? Je ne suis point un oiseau.... Plouf et crash! Voilà ce que fera mon corps en contrebas. »

Cependant, il la pressa tout de même. Si elle restait elle mourrait. La jeune femme était persuadée de toute façon, que sauter la conduirait aussi à la mort. Ce fut avec de grands yeux curieux qu’elle l’observa paniqué mais relativement sérieux. Il disait :

« Je vais m’occuper de ses gens... tu es mon chef d’oeuvre, ils ne doivent pas d’abîmer... que dirait Pygmalion si on assassinait sa statut de perfection? »
« Ho oui! Cela serait affreux! Impardonnable que de s’en prendre aussi impunément à l’art! »

Ce fut alors que la jeune fille, qui n’avait pas encore conscience de sa nature vampirique et leur capacité qui surpassait les simples humains, enjamba légèrement la fenêtre puis surprise par le brouhaha qui régnait dans sa maison, elle prit peur et s’accrocha au rebord de la fenêtre. Elle commençait alors à être gagner par l’angoisse.

« L’oisillon ne sait pas voler!! L’oisillon va tomber et se briser!! »
« Non... l’oisillon ne se brisera pas... il va voler car tel est son instinct. Tes ailes s’ouvriront Elvanna, laisse toi guider comme l’oisillon. »

Le vampire lui saisit alors la main et la détacha du rebord de la fenêtre. Un dernier sourire de sa part, et il entraîna Elvanna dans une grande chute. Elle revivait cet instant dans ses rêves, sa main froide tendue vers lui à la fenêtre, qui l’observait sagement tomber... puis disparaître de ses grands yeux bruns.
Dans cet appel de la gravité, la nouvelle vampire se souvint que son sentiment d’effroi s’était lentement évaporé, pour ne laisser que la confiance. Comme l’oisillon qui ouvrit ses ailes, la jeune femme atterrit sur ses deux pieds. Perdue et soudainement esseulée, elle ne savait pas quoi faire. Puis... du vacarme se faisait entendre... cela lui donnait un mal de tête énorme. Elle avait l’impression d’être dans toutes les pièces de sa demeure... Affreux, terrifiant, ses voix inconnues, ses cris, les coups... elle devait partir. Elle aurait aimé attendre le retour de son prince auréolé... mais il la pria de partir. Il la rejoindrait? Certainement.... Cependant, elle ne le revit plus jamais...

Pendant sa petite épopée, elle se surprit à ne pas être fatiguée... par contre elle avait faim. Énormément faim. Cela l’obsédait et ce n’était pas l’heure du petit déjeuner, c’était la nuit. A force de marcher, elle arriva à un village et le seul lieu ouvert, fut une église. Elle avait entendu dire que les religieux ouvraient leur bras à n’importe qui... alors pourquoi pas. Elvanna trouva le lieu saint magnifique, splendide et coloré. C’était une bien belle maison pour l’homme que l’on nommait Dieu. Il avait du goût et aimait les grands espaces. Peut-être qu’elle aurait l’occasion de le rencontrer? Mais on mit sur sa route.... une nonne. Que voilà un curieux personnage qui lui faisait... envie. Elle portait un bien beau uniforme et elle semblait si.... appétissante.

La jeune vampire ne comprit donc pas ce qui lui arrivait. Son odorat, son ouïe... tout semblait se concentrer d’eux même... le coeur... elle entendait le coeur palpitant de la femme sainte... et elle avait soif... soif... soif de sang. Et sans qu’elle ne puisse se contrôler, éberluée, elle se rua simplement sur la pauvre nonne. En quelques secondes, ses canines poussèrent et se plantèrent dans la chair tendre de sa première victime... et la vida de son sang. Elvanna ne comprit pas alors ce soudain bien-être qui la gagna, la faim s’était calmée... elle se sentait apaisé. Pourtant, elle n’éprouvait aucune fierté... la pauvre nonne gisait sur le sol avec des yeux exorbités, elle n’eut même pas l’occasion de crier.

« Hoooo! La none n’est plus, aussi froide que le marbre des piliers de la maison de son seigneur. Dame sainte, vous n’avez donc plus besoin d’un si joli apparat! Vous vivrez à travers moi! Mes rêves seront les vôtres! Ho ho ho!! Je prierais pour vous! »

Sur ses paroles, Elvanna déshabilla sa victime décédée et lui ôta son costume pour s’en revêtir elle-même. Pour la journée, elle remplacerait la jeune femme. En attendant, elle plaça le corps dans le confessionnal... Ce jour là, la vampire découvrit également que les siens possédaient une faiblesse car le petit matin se leva. Lorsque les rayons commencèrent à traverser les vitraux. Ignorante alors de sa photosensibilité et éblouie par la lumière, sa déraison l’entraîna alors vers elle. C’était si jolie! Mais n’eut-elle à peine tendue la main vers le bleuté du décor qu’une affreuse brûlure la gagna. Elle poussa alors un cri.

« Méchante lumière!! Méchante! Comment peut-elle me faire mal alors que je l’admire!! Injustice! Le soleil est un astre dont je ne tirerais plus jamais éloge! »

Elle dut alors attendre sagement la nuit, dans l’ombre d’une chapelle. Recroquevillée sur elle même, elle passa sa journée ennuyante à lire une bible qu’elle avait trouvé. Un recueil aussi intéressant qu’absurde pensa-t-elle mais si la nonne aimait cela, c’était son devoir de le connaître.... Sa folie avait entraîné la demoiselle sur les pentes de la démence et déraisonnablement à perdre sa propre identité...

A la suite de cet épisode, la faim l'emporta également sur sa raison. Tous les catholiques passèrent sous ses canines, du prêtre aux suppliciants venant prier dans l'église... Ses victimes préférées? Celles qui portaient des uniformes. Mais elle ne se contrôlait pas et lorsqu'elle parvenait à retrouver une part de sa conscience, elle se mettait à penser à son prince sans nom et ses fautes. Le cadeau qui lui avait offert était empoisonné... et elle ne pouvait partager ce poison qu'avec un elle-même aliéné... et ceux, pour toutes les années avenirs...



Ne pas mourir de l'âge, ne pas mourir de la famine, ne pas mourir de maladie. C'était tout ce qu'elle avait gagné grâce à sa nouvelle nature. Son humanité lui paraissait si loin et si proche à la fois. Ne plus pouvoir dormir à proprement parler, ne plus pouvoir rêver comme elle le souhaiterait, avoir perdu un maître sans le connaître si ce n'est avoir partagé de rares moments de tendresse avec lui... Elvanna ne commençait à comprendre que présentement les mauvais aspects des vampires. Elle n'avait plus le droit au coucher de soleil, seulement à celui de la lune. C'était dommage... Elle possédait le souvenir que tout cela était agréable pourtant. Elle ne sentait que peu la chaleur d'un corps sur sa peau. Étrange qu'elle se soucie de cela maintenant... Ou peut-être pertinent.

Son corps était sous l'eau. Oui, oui vous avez bien compris sous l'eau. Comment cela se faisait-il? Et bien une vague s'était abattue violemment là où elle se trouvait. A cet instant, elle portait un index empli de réflexion sur sa bouche, ressentant le bercement des vagues... alors que la mer investissait lentement son cercueil.
N'avez-vous pas jeté un oeil sur l'étrange embarcation qui coulait de plus en plus sur la mer? C'était Elvanna ou la boite dans laquelle elle était pour se protéger du soleil. Comment avait-elle fait? Et bien à l'origine, elle était sur une bateau qui coula mais... aussi providentiellement que cela se produisit... la voici.

La vampire n'avait strictement aucune idée du cataclysme qui s'abattait et puis, même si c'était le cas, en aurait-elle vraiment conscience? Sans doute que non, raison pour laquelle elle réfléchissait dans son cercueil, et surtout, pourquoi elle prenait l'eau. Mais un autre miracle se produisit quand elle se sentit soudainement freinée, ou plutôt stoppée. Il y eut un grand vroooooooouuuuum! Puis le bruit des vagues qui allaient et venaient. Le calme semblait revenu et la mer l'avait rejeté. Pendant quelques secondes, elle trouva cela cruel puis finalement.... Puis, comme une petite souris, la jeune fille réussi à faire un petit trou dans sa boîte, afin de pouvoir observer l'extérieur. Elle n'avait pas de moyen à proprement parler pour vérifier si le soleil était bel et bien là... donc. On faisait cela à l'ancienne. Ce qu'elle vit? Et bien.... elle sentit plutôt une horrible odeur de vase. Dégoûtée, et imprudente certainement, elle éclata à proprement parler le couvercle l'objet de son enfermement. Heureusement, il faisait nuit... mais quoiqu'il en soit.... ce qu'elle vit la troubla.

Il n'y avait rien... rien que des morceaux de bois flottants, des arbres décimés, des caisses qui venaient s'échouer. Tout n'était que mort et seul l'astre lunaire semblait désireux de tout présentait de sa lumière, comme des acteurs sur une scène.

« Hoooo! Que tout est triste! Que tout est mort! La mer enragée vient de punir les mauvais!!! Mais leur odeur est restée. Dommage. O toi Dame la lune, seule astre qui puisse me réchauffer, peux-tu m'indiquer le chemin que je ne vois rien? »

Alors que l'atmosphère se faisait macabre, alors que l'océan recrachait encore quelques corps de marins malheureux, Elvanna la déraisonnable entama un chant aux sonorités joyeuses mais dont le texte était sans queue ni tête, d'un pas tout aussi gaie qui fit naître des pas moussus tout au long de sa marche...

« Terre ébranlée, ta gloire n'est plus
Renaître le pourras-tu? Finis les contes de fées!
Ingrats sont tes enfants, marchant au pas galant
Piétinant tes os, craquelant ta peau
Tu finiras comme moi! Être une folle au abois! »

Lorsque la vampire disparut, ses empreintes fleuries flétrirent.... et un rire terrifiant et dément retentit dans la nuit....

Tu veux me tuer? XD

Un jour, moi aussi, je ferai aussi long ( j'ai bien écris 100 pages dans mon livre, j'arriverai bien à faire une fiche du même genre que la tienne ^^)

Tu es validée ma puce

Bon rp