Cassilmena
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 Heart of Darkness...les quartiers de la peur au milieu d'une ville de lumière...[Orion]

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Morion
~ Révolté ~
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Morion


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Âme(s) soeur(s) : Callisto...tu hantes mes songes et mes rêves...mon coeur est entre tes mains mon amour...à jamais.
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Date d'inscription : 02/05/2008

Feuille de personnage
Pouvoirs: Contrôle de l'eau / Modification de la température / Résurection / Contrôle de gravité
Armes: Une paire de cimeterres baptisés Sadness et Rebirth / Dague élémentaire donnée par Delyndil
Morceau de Cristal: ///

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MessageSujet: Heart of Darkness...les quartiers de la peur au milieu d'une ville de lumière...[Orion]   Heart of Darkness...les quartiers de la peur au milieu d'une ville de lumière...[Orion] Icon_minitimeMar 4 Nov - 20:08

Sous la chaleur oppressante du soleil de midi, il se déplaçait comme si les ombres l'enveloppaient toujours...même en ces lieux qui en comportaient pourtant si peu...et comme si la poussière omniprésente ne pouvait l'atteindre. Le marché à ciel ouvert était bondé...les commerçants et les clients marchandaient âprement jusqu'à la plus petite pièce de cuivre. Aux meilleurs endroits, là où on se bousculait, les voleurs étaient postés à l'affût. Au moindre pépin, ils se fondaient dans la foule bariolée avec leur butin bien mal acquis...
Au premier coup d'oeil Morion le Réprouvé repéra les tire-laine. D'un regard, il distinguait les camelots des coupeurs de bourses...et n'évitait pas cette dernière engeance. Au contraire, il passait tout près des ladres en repoussant sciement un pan de sa bure nocturne sur sa bourse pansue...et ses cimeterres d'obsidienne qui le protégeait si efficacement. Deux lames d'ébènes au passé tristement exangu, véritable griffe du Seigneur Noir, et deux des armes les plus redoutables des bas-fonds de la ville. Il savourait les respect craintif des autres voleurs. Mieux, il l'exigeait. Car il avait passé des années à se tailler une réputation infernale, au coeur de Cassilmena. Et aujourd'hui, le beau ténébreux, notre bel avatar de Lucifer...l'ennemi des peuples libre, se retrouvait omniprésent...irrémédiablement là au coeur d'une ville de lumière...dans ces quartier oublié de tous...

...triste ironie, et preuve irréfutable d'une corruption immortel aux yeux du peuple bénéfique...leur ennemi était là, sous leurs yeux...et ils étaient trop aveugle pour le voir.

Il traversa l'avenue animée en direction de la terrasse d'une taverne aux tables rondes disposées sous un grand auvent, l'enseigne y indiquait "Au Serpent Noir". La place était prise d'assaut, mais au premier coup d'oeil, il repéra son contact, le flamboyant Sha'lazzi Ozoule coiffé de son inévitable turbant jaune vif, et fonça vers lui. Ozoule était attablé avec trois lascars qui ne comptaient manifestement pas parmi ses amis. En fait, c'était pour lui de parfait étrangers. Le trio tenait une conversation à voix basse pendant qu'Ozoule scrutait la foule.
Morion arrivant devant lui, Sha'lazzi, embarassé, haussa les épaules. Le prince noir dont les traits restaient à moitier dissimulé sous les ombre de son capuchon jeta des regards intrigués aux trois importuns.


Morion : "Vous ne leur avez pas dit que cette table était prise ?"

Ses paroles glacées n'étaient plus qu'un soupir délicieusement venimeux, et aussi dénudé d'émotions qu'un pic à glace.
Les trois compères interrompirent leur conversation pour toiser de haut le nouveau venu. En sueur, Sha'lazzi s'essuya le front.


"J'ai tenté d'expliquer..."

D'une main levée, Morion le fit taire tout en foudroyant du regard les indésirables.

Morion : "Nous devons parler affaires."

"Et nous avons à boire et à manger."

Riposta un des types.
Le jeune homme planta son regard dans le sien...longuement.
Il ignora les remarques des autres. Loin de se distraire, il se concentra pour faire plier l'impudent à sa volonté, lui signifier l'implacable pureté de sa détermination.
Un des deux types se leva et affronta le Révolté.


"Que signifie tout ça ?"

Sha'lazzi commença à baragouiner une prière. Le Seigneur Noir resta silencieux.

"Je vous ai posé une question !"

Grogna le type en faisant mine de bousculer le jeune adulte. vif comme l'éclair, Morion lui bloqua le pouce et le lui tordit. Sans quitter des yeux le premier gaillard, toujours assis devant lui. L'homme que notre bel avatar de Noctulius tenait avec une poigne acéré voulut tirer de sa main libre une dague incurvé, glissé sous son ceinturon. Sha'lazzi se lança dans une autre prière. Le type qui affrontait le ténébreux du regard indiqua à son compagnon de se calmer...et de garder sa main éloignée de son ceinturon.
D'un signe de tête, Morion intima à l'homme encore assis l'ordre de déguerpir. Il lâcha l'autre, qui se massa le pouce en lui lançant des regards mauvais. Mais ni lui ni ses camarades ne tentèrent quoi que ce soit, se contentant de ramasser leurs écuelles, leurs chopes et de décamper. S'ils n'avaient pas reconnu le Prince Noir, celui-ci avait parfaitement su leur signifier qui il était...sans même dégainer.

"C'est ce que je voulais faire."

Ricana Sha'lazzi

Subtilement, le visiteur incongru s'installa face à lui et l'étudia. Comme toujours, avec sa grosse tête disproportionnée, le maigre Sha'lazzi paraissait émacié. Tranchant sur sa peau et ses yeux noirs, son éternel sourire dévoilait une dentition à l'éclatante blancheur.
Il se racla la gorge.

"Je suis surpris que vous soyez venu. Votre ascension au sein des armée de Darkness vous a attiré beaucoup d'ennemis. Vous ne craigniez pas la perfidie, ô redoutable ?"

Ajouta t-il en gloussant.

Morion le lorgna sans anémité. Oui, il avait craint un piège, mais il devait s'entretenir avec Sha'lazzi.
Cela faisait presque dix ans qu'il n'avait plus foulé le sol pavé de la cité d'or de Cassilmena...jadis connu sous le nom de yin & Yang...à cette époque bien des choses étaient différente, et la subtilité caline exprimé par ses iris bleuté également...à cette époque Morion avait existé...

...sous le nom d'Anakiel Echtelion.

Clignant des paupière, le bel homme à l'air glaciale qu'il était devenu chassa ces souvenirs douloureux...reportant son attention sur son indicateur.


"C'est de notoriété publique. je savais que vous étiez bon, mon ami, mais à ce point...!"

Le Réprouvé dévoila un mince sourire sur l'ourlet de ses lèvre délicieusement glacée...amusé par un seul fantasme...plonger la lame de Sadness dans ce cou squelettique...sans raison, sinon qu'il détestait les parasites. Hélas il avait besoin de lui. Voilà comment cet informateur de premier ordre survivait depuis si longtemps. Sha'lazzi avait fait du renseignement son gagne-pain. Mieux, un art...pourvu que le prix fût convenable, il apportait à ses clients toutes les informations voulues. Il savait si bien prendre le pouls de la ville, il connaissait tellement les familles reignantes et les minables frappes des bas fonds qu'il en était devenu trop précieux pour être assassiné. Même si les guildes étaient toujours à couteaux tirés.

"Hmmm si vous désiriez recruter du beau monde ici bas je crains que vous ne risquiez guère de trouver un personnel convenable...ici...il n'y a que les guildes qui régissent les bas quartiers...rien de plus rien de moins..."

Morion : "Et s'il ne s'agissait pas de cela..."

"Que voulez-vous dire..."

Morion : "Un portail...un lieu de passage pour les légions de..."



Ses prunelles semblables au rougeoiement virulent de deux soleils jumeaux scintillèrent sous l'effet de la surprise lorsque Morion s'interrompit avec une véléité à vous glacer le sang...cimeterres aux poing, le beau ténébreux fit volte face en direction de la présence qu'il venait de ressentir...une présence qui n'avait rien de maléfique...au contraire...

...se pouvait-t-il que le Millenium de Cristal ait envoyé un agent sur ses traces...?


Dernière édition par Morion le Mer 5 Nov - 3:02, édité 2 fois
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Orion Shidori
~ Ange gardien ~
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Orion Shidori


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Camp : J'ai fait trop de mal autour de moi le temps est venu de se repentir
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MessageSujet: Re: Heart of Darkness...les quartiers de la peur au milieu d'une ville de lumière...[Orion]   Heart of Darkness...les quartiers de la peur au milieu d'une ville de lumière...[Orion] Icon_minitimeMar 4 Nov - 21:32


Oui Orion, c'est dure de s'y faire au début mais tu verras, Tu trouveras bien vite quelqu'un dont tu voudras absolument le bonheur, quelqu'un qui te feras comprendre que cette quête est la plus louable et honnorable qui soit. Bien sûr, je ne te garantis pas que tu la trouvera rapidement, certains de nous la cherche encore, mais, ne désespère jamais et crois en toi et en ton pouvoir à faire le bien autour de toi. Une fois que tu en seras capable, alors tous ces doutes que cette quête t'inspirent disparaîtront en fumée et tu seras alors prêt à tout pour le bonheur de ceux qui croiseront ta route.
Je n'ai qu'un mot à te dire : Patience.



Ces mots étaient encore présents dans l'esprit de Orion, l'ange revenu de la déchéance, omniprésents même, résonnant sans cesse dans sa tête, brillant et scintillant de mille feu dans son âme comme si ces parôles pourraient lui faire accepter plus facilement que maintenant, il ne devrait consacré sa propre existence qu'au bonheur d'autrui. Mais et son bonheur à lui me direz vous? t bien j'avoue que moi même je me pose la question en ce moment mais, vous savez, les anges sont tout sauf des êtres conventionnels. En effet, il paraîtrait qu'il puise leur bonheur dans leurs bonnes actions. En effet, en y réfléchissant bien, qu'y a t-il de plus heureux et de plus chaleureux qu'un sourire brillant d'une reconnaissance sans borne et qui en plus vous est adressé? Si on résonne comme ça, je pense qu'on peut un peu plus facilement comprendre pourquoi les anges se détache si facilement de leur propre sort pour ne se concentrer que sur celui des autres, car si leur bonheur vient des remerciements de tous ceux qu'ils ont rendu heureux, alors, le paradis est une immense fête où, jour et nuits, des milliers d'anges, distributeur de bonheur et de sourire, dansent une gigue endiablée.

Seulement voilà, Orion était encore trop inexpérimenté en tant qu'ange, pour savoir tout cela. Bien sûr il avait été ange dans son enfance, prince même. Cependant il était tellement choyé qu'il ne pouvait voir la vrai raison d'être d'un ange. En plus de cela, l'épisode lugubre de sa vie d'ange déchu avait chamboulé tout dans son esprit au point qu'il ne se retrouve aujourd'hui comme un ignorant, un novice qui tente encore de comprendre ce qu'on attend de lui.
Pourtant, quand je vous ai dit qu'il ne comprenait pas comment un ange ne peu se soucier que des autres, j'avais tord dans une certaine mesure, car, les rares personnes qu'il avait secouru depuis qu'il était un ange, avaient réchauffé son coeur nouvellement retrouvé et lui avait apporté un peu de bonheur, se sentant tout à coup util.
Bien sûr ce n'était qu'un début et le temps viendrait où il ne douterait plus que la force et la chaleur de son coeur viennent uniquement de ses bonnes actions.

Mais pourtant, à l'heure actuel, il en était toujours au point de départ. Et, c'est plongé dans ses pensées encore et toujours, qu'il marchait dans les rues bruyantes de la ville de Cassilmena, se demandant ce qu'il devait faire maintenant. Devait-il allé au devant de son destin et chercher celui aui aurait besoin de lui, ou devait-il simplement attendre que quelqu'un à secourir ne croise sa route?

Et, alors que cette question ne cessait de le perturber, une aura particulièrement ténébreuse vint embuer son esprit.
Orion reporta donc son attention sur son environnement, cherchant la source de cette présence sinistre.
Et, alors qu'il évoluait entre les échoppes d'un quartier un peu plus lugubre que les autres, L'ange remarqua que cette aura avait quelque chose de torturée, comme si une maigre lueur d'espoir, noyée dans cette étendue obscure, hurlait à la mort qu'on vienne la délivrer.
Cet appel au secourir si imperceptible et pourtant si poignant saisi Orion jusque dans les tréfond de son coeur. Cette personne avait besoin d'aide ça il en était convaincu. De son aide? Bizarement cette question le fit douter d'un coup.
Puis, oubliant ses doutes devant tant de desespoir et de lamentations, Orion décida que même la plus petite lueur d'espoir méritait que l'on se batte pour elle. Il décida donc en connaissance de cause de faire abstraction de ses doutes pour venir en aide à cette lueur égarée dans un océan de noirceur.
Et, alors que l'ange cherchait toujours dans la ville la personne dégageant une telle aura néfaste, la voix mystérieuse et apaisante retentit à nouveau dans son esprit, comme cela s'était produit dans l'église.

Tu vois tu comprends plus vite que tu ne veux bien le croire ce que le ciel te demande. Va et secours cette âme égarée. Attention cependant à ne pas manquer de prudence : on peut secourri les autres tout en faisant preuve de tact et de subtilité. Quand tu auras compris cela aussi, tu eras alors vraiment devenu un ange accompli.


Et, alors qu'Orion songeait aux paroles de cette voix si douce, tout en continuant de chercher la source de l'aura qui l'avait interpellée, il tomba au détour d'une rue sur une taverne lugubre dont l'enseigne indiquait : Au serpent noir.
L'ange n'était pas encore suffisemment proche pour distinguer parfaitement tous ceux se trouvant sur la terrasse, mais il sentait que le receptacle des ténèbres qu'il avait sentis se trouvait sur cette terrasse.

Et, alors qu'il s'en approchait, bien décidé à secourir cette âme égarée dont il avait brièvement entendu l'appel au secours, Il vit un être encapuchonné dans une cape aussi noire que les fours de l'enfer. C'était de cette sihouette qu'émanait cette noirceur sinistre et, alors que Orion se dirigeait d'un pas résolu vers elle, Celle-ci se retourna brusquement, révélant à l'ange un jeune homme, sa main sur une lugubre épée et, obscurcissant son visage à demi masqué, un regard animal où rougoyant une haine millénaire.
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