Une irrésistible envie de .... ( libre pour 1 male XD )

Invité

Le bar du Troll Farceur était sacrement bondé pour un mardi soir et Emyllianna s'en félicitait. Au moins, elle aurait plus de choix ... Elle n'aimait guère se contentait des restes ou de la mauvaise qualité, mais comme on dit, parfois il faut bien faire avec. La jeune succube se rappelait qu’une fois elle avait dû jeter son dévolu sur une mauviette et elle avait vite regretté son choix. Elle ne s'était pas autant amusée et ça avait été si simple qu'elle s'était demandée s'il ne cherchait pas justement à mourir ... Quel gâchis ! Au moins ce soir, elle pourrait déployer ses charmes et aiguiser ses griffes.

Il y avait bon nombre de spécimen qui pouvait retenir son attention même si elle n'avait pas encore rencontrer celui avec qui elle pourrait pleinement s'amuser. Rien qu'à cette pensée, son corps commença à bouillonner de l’intérieur. Quelle délicieuse sensation ! Ce désir si palpitant lui mettait l’eau à la bouche. Elle aurait tant aimée trouver quelqu'un qui pourrait arriver à sa hauteur, ainsi son démon de père serait si fier d'elle. Certes, Emyllianna venait juste de commencer dans ce domaine ...

Succube, un mot qui sonnait si bien dans ses oreilles et qui lui allait parfaitement bien. Elle n’avait pas besoin, comme ses consoeurs de se rendre aussi jolie. Elle était d’une beauté naturelle. Seule les cicatrices sur son dos rappelait ce qu’elle était réellement. Ainsi, à chaque fois qu’elle dénudait son si beau corps, elle faisait disparaître tant bien que mal ces affreuses marques. Mais elle savait qu’au fur et à mesure de son ascension, elle n’aurait plus aucun soucis à faire disparaître ces affreuses traces. Et ce jour là, personne ne pourra se mettre en travers de son chemin.

Son attention fut particulièrement attirée par un charmant jeune homme traversant son champ de vision. Un sourire malicieux traversa son visage parfait et elle s’empressa de vite finir son verre. Elle était le chat, et lui la petite sourie. Elle s’en léchait déjà les babines. Elle se leva gracieusement de son tabouret, tout en jouant avec les courbes de son corps et elle commença à marcher vers sa proie. Les hommes la fixaient outrageusement du regard et elle s’en réjouissait. Elle voyait dans chacun de leurs yeux leur envie, leur désir mais aussi la jalousie. Car Emyllianna ne s’intéressait à aucun d’eux mais seulement à sa victime.

En cette soirée, La jeune succube portait une chemise noire décolletée et assez serrée pour mouler sa jolie poitrine. Son pantalon de cuir noir lui siée à merveille. Rehaussé de bottes noires et d’une ceinture tressée, on aurait dit une déesse. Elle avait choisis de laisser ses cheveux d’un noir de jais, libre et ils tombaient sur son dos telle une cascade. Seul contrastaient ses yeux d’un bleus profond et énigmatique, mystérieux et envoûtant. Sa bouche était pulpeuse, ses lèvres d’un rouge sang ne demandait qu’à être embrasser. Tout son corps irradiait d’un parfum enivrant et exaltant. Les femmes l’enviaient et les hommes bavaient sur son passage. Emyllianna flottait sur un petit nuage : elle n’était qu’à quelques centimètres de sa petite sourie lorsque quelqu’un la bouscula par derrière. Son attention fut un instant relâchée et sa victime potentielle en profita pour sortir du bar.

Une montée d’adrénaline et de colère traversa ses traits et elle se retourna vivement pour savoir qui avait osé laisser s’enfuir sa petite sourie … (Miaouuuh !!! XD, sort les griffes).

Matis arrivait sur l'île, et la première chose à laquelle il pensa, sous ce soleil de plomb, c'était qu'il avait faim. Et soif. Il errait depuis le début de la matinée, en quête de quelque chose à se mettre sous la dent, et même Mirukowaï, son vautour fauve, s'entendait pour dire qu'il serait temps de trouver de la nourriture. Il écoutait attentivement, et cherchait un quelconque son pouvant déceler la présence d'un être à sang chaud, même s'il pouvait se passer de sang pendant assez longtemps, sa transformation côté caractère et instinct n'étant pas tout à fait terminée. Le visage caché sous sa capuche, il maudissait les rayons du soleil pourtant couchant, qui l'aveuglaient et le brûlaient. En quête d'un abri, il entra dans un bâtiment plutôt sombre. Une forte odeur d'alcool lui monta au nez, et il devina qu'il s'agissait d'une taverne.

*Tant mieux, je me sens déprimé...Un petit verre ou deux me changeront peut-être les idées...*

Il sentait tous les regards posés sur lui, non à cause de sa cape à capuche noire, mais bien parce que le vautour femelle aux plumes jaunes se tenait fièrement sur son épaule. La pénombre partielle de l'endroit faisait un peu de bien à ses yeux, mais il n'enleva pas sa capuche pour autant: c'était trop clair, et sa peau blanche comme un drap attirerait trop l'attention. Il commanda quelque chose à boire, et s'assit un peu en retrait des gens, observant attentivement les personnes qui entraient. L'une d'entre elles, une femme assez jolie, attira son attention, par son simple style assez particulier à ses yeux, et parce qu'elle semblait faire exprès pour faire glousser tous les hommes présents dans la taverne. Il sortit un morceau de viande de sa poche, et le donna à Mirukowaï, qui le déchira avidement avant de l'avaler tout rond. Elle lâcha un cri joyeux, le remerciant, mais il était trop occupé à observer la femme, de qui il ne pouvait détacher ses yeux, sans même savoir pourquoi exactement. Puis il s'en désintéressa, surveillant celui qu'elle regardait. Un jeune homme d'allure assez vigoureuse, et qui semblait intéresser beaucoup de femmes. C'est à ce moment qu'il vida son verre, et décida d'aller s'en chercher un autre, au moment où la femme se levait et se dirigeait vers celui qu'elle convoitait, mais il ne la voyait pas, plongé dans ses pensées, et écoutant ce que lui disait Mirukowaï. Il sentit qu'il bousculait quelqu'un, et il reprit brusquement contact avec la réalité. La femme, visiblement en colère, lui jetait un regard haineux, et celui qu'elle convoitait était sorti de l'endroit. Il regarda dehors. La nuit était tombée.

*Enfin...*

Il ôta sa capuche, dévoilant du même coup ses traits fins et réguliers d'elfe, ses cheveux d'un brun si foncé qu'il serait bientôt noir, et ses yeux violets qui trahissaient ce qu'il pensait de l'être qu'il était devenu, et avec lesquels il fixa glacialement tous les regards curieux qui le fixaient, et chasser leur attention. Il posa son verre sur le comptoir, et ordonna à la serveuse de lui servir la même chose, puis regarda la femme qui semblait vouloir le déchiqueter en pièces.

"Je n'ai pas d'excuses à faire, vous étiez sur mon chemin, et vous pouviez savoir où exactement j'étais, alors que moi non. Et puis, ce n'est pas ma faute non plus si l'objet de votre convoitise s'est enfui en ressentant votre énergie..."

Sa voix se tut, mais le mot "démone" se lisait sur ses lèvres, alors qu'on lui rendait son verre, et il retourna s'accoter sur le mur où il était quelques minutes plus tôt, dans un coin sombre. Toutefois, avant de partir, il lui murmura, en passant à côté d'elle:

"Si vous m'en voulez tant que ça, vous savez où me trouver..."

Invité

Un instant elle faillit perdre la face, mais elle se reprit rapidement. Heureusement pour ces crétins d'humains car si elle avait relâché toute sa colère dans ce bar aussi bondée, personne n'en serait ressortis vivant. Cela lui était arrivé une seule fois dans une petite boutique de tissus du vieux quartier : elle avait rencontré une démone qui avait essayé de lui chiper son gagne pain. A la fin, leur petite discussion avait fini en bain de sang. Mais ce soir elle ne voulait pas repartir les mains vides. Avec beaucoup de difficulté, elle reprit son calme, fermant les yeux et chantonnant une petite comptine dans sa tête :

*Un deux trois, je m'en vais au bois. Quatre cinq six, cueillir une p'tite fille. Sept huit neuf, torturer ce p'tit oeuf. Dix onze douze, dans son sang bien rouge ... *

Finalement, sa tension baissa comme elle était montée et elle rouvrit ses yeux. Il ne reflétait plus des yeux emplis des flammes de l'Enfer, mais plutôt un bleu azur envoutant. Elle avait senti que la personne qui l'avait bousculé n'était autre qu'un vampire ! Intéressant même ... Elle se rappelait la fois où elle s'était amusée avec l'un d'eux. Cela avait été si excitant ! Un petit sourire naquit sur son visage parfait, qui ne fit qu'augmenter l'excitation des hommes dans tout le bar. Hum ... Pour une fois, elle allait tenter quelque chose de différent. Et puis, de toute façon, même si elle ne réussissait pas cela lui ferait une bonne expérience en la matière qu'elle pourrait renouveler plus tard. Qui plus est, à apprendre de ses erreurs lui permettrait de mieux contrôler ces pouvoirs. Certes son pouvoir agissait sur tous les hommes mais elle s'était aperçu que sur les races démoniaques, elle n'avait aucun controle. Mais cela ne lui posait aucun problème car ils étaient toujours avide de sang et de sexe. Et puis, s'amuser avec un vampire n'était pas la même chose qu'avec un humain : ceux ci ont un seuil de douleur plus élevé étant donné leur auto guérison. Mais chose qui la délectait encore plus, c'était que les vampires adoraient ce genre d'expérience.

*Niark niark niark !! XD*

Elle ne l'avait écouté que d'une oreille distraite sachant pertinemment qu'il cherchait à la provoquer. Peut être voulait il qu'elle perde son contrôle et que le sang de ces petites créatures se rependant sur le sol. Souiller l'âme de ces humains l'a délecté à un tel point qu'elle sentit des petits frissons parcourir l'échine de son cou. Mais elle ne voulait pas tomber dans son piège. S'il voulait du sang, autant qu'il se débrouille tout seul. Elle n'allait pas lui macher son travail. Et puis quoi encore !!!

Emyllianna le regarda porter son verre vers sa bouche et sans qu'elle n'accorde le moindre regard vers les autres hommes, elle s'approcha de lui telle une déesse sortit tout droit d'un rêve éveillée. Elle entendit plusieurs soupirs s'échappaient de leurs lèvres et d'autres carrément qui avait arrêté de respirer. Hum, que c'était bon. Elle aimait se sentir aussi puissante en leur présence. Les manipuler était un véritable jeu d'enfant, mais les torturer nécessitait tout de même le respect des règles de l'Art. Un Art qu'elle maitrisait entièrement.

Elle attrapa au passage un verre de whisky à un homme qui s'était arrêté de bouger rien qu'en la regardant et, quand elle fut à la hauteur du vampire, elle lui dit :

- Santé vampire !

Lui dit elle d'une voix suave et envoutante. Et le regardant droit dans les yeux, elle avala d'un trait son verre sans sourciller. La démone passa sa langue sur ses lèvres rouges de manière outrancière, puis elle porta un regard sur la salle. Elle savait pertinemment que les vampires ne savaient résister à l'appel de la chair fraiche, un gros défaut pour leur race. Tout comme celle des humains. Le sang était comme une drogue qui ne connait aucune limite. Et malheureusement pour le vampire, elle était aussi repue de sang que ces humains, une chose qu'elle avait hérité de sa mère. Mais elle avait aussi hérité des gènes de son père qui était en l'occurrence un démon, donc elle avait une espérance de vie plus prolifique.

Elle était si près de lui qu'il pouvait sentir l'odeur enivrante de sa peau et la chaleur de son corps. Mais pire encore chaque pulsation de son cœur damné, et son sang présent dans chacune de ses veines. Sa peau était aussi douce que de la soie et si fine qu'un petit coup de dent pourrait la déchirer ... Et ce sang, si rouge, si sucré, si parfumé ... Il pouvait voir cette petite veine bleue qui palpitait sur son cou comme le chant d'une sirène : « Mange moi ! Croque moi ! Suce moi ! Tu n'as jamais gouté à un sang aussi exquis que le mien. Goute moi ... Vas y ! Je suis un nectar que seul les Dieux vampires peuvent se prévaloir. Je n'attends que ca ... Tu ne seras jamais repu tant que tu ne m'auras pas dans ta bouche ... »

Emyllianna ne le quittait pas des yeux, l'air était saturé de phéromone. Aucun homme ne peut y échapper, non personne. Même le plus puissant des hommes. Un avantage que les succubes ont sur eux. Des phéromones qui le suppliaient, qui le torturaient de se laisser aller et d'écouter cette petite voix ...

Matis soupira longuement en voyant que la femme ne perdait pas tout à fait le contrôle.

*Dommage, ça aurait fait un peu d'action, cet endroit est tellement ennuyeux, et ces saoûlards sentent terriblement mauvais...*

Il se surprit lui-même à penser de cette façon, et voulut presque se donner lui-même un coup, mais il en reçut un de la part d'un homme qui, visiblement, lui en voulait, alors qu'il ne savait pas vraiment pourquoi. Il fallait le mentionner, Matis n'était pas encore tout à fait corrompu, et le sang de vampire n'avait pas encore terminé de le changer. Certes, il perdait chaque jour de plus en plus cette manière de penser qu'il avait autrefois, et elle était remplacée par un continuel désir de violence et de sang. Il lui arrivait parfois même de devenir vicieux, et c'était avec le plus grand plaisir qu'il s'était, un soir, amusé avec une de ses proies avant de la tuer, dans de grandes souffrances. Il s'était réveillé le lendemain, tourmenté de remors, car il n'avait plus aucun contrôle sur sa transformation, et il le savait très bien. Mais lorsque la nuit tombait, c'était inévitable, il devenait avide de sang et de violence.

C'est à ce moment qu'il comprit, lorsqu'il vit la femme s'approcher de lui, et prendre un verre dans ses mains, déployant toute sa beauté, pourquoi tous s'étaient arrêtés de bouger et pourquoi beaucoup le fixaient d'un regard noir. Il l'avait provoquée. Elle avait répondu. Et ils l'enviaient. Il la regarda arriver à sa hauteur, elle fixa son regard bleu azur dans le sien, et tendit son verre.

- Santé vampire !

Il aurait à ce moment voulu la faire taire, car il n'y avait pas grand chose qui laissait supposer son appartenance à la race vampirique, mais les autres hommes étaient tellement occupés à la dévisager et à l'admirer que c'était comme s'ils n'avaient rien entendu.

*Pfiou.... S'ils sont comme les gens de chez nous, je risque de me faire brûler vif, ils sont beaucoup trop nombreux... Bien qu'un peu de souffrance serait assez amusante, je dois avouer, mais il y a d'autres moyens bien plus plaisants...*

Il la regarda vider son verre d'un trait, sans le quitter des yeux. Il réprima aisément un frisson. Puis elle passa sa langue sur ses lèvres de façon très provocante. Elle venait de le gagner. Il ne pouvait résister à cette pulsion, l'appel à la chair fraîche qu'il devait par tous les moyens tenter de satisfaire. Un coin de ses lèvres se leva, en un petit sourire malicieux, qui dévoilait ses intentions. Il finit lui aussi son verre rapidement, puis le ramena à la serveuse du bar, qui le fixait d'un regard apeuré, alors qu'il lui remettait les deux verres, il avait aussi ramené celui de la femme, vers qui il retournait, son petit sourire en coin toujours sur ses lèvres.

*Je savais que je réussirais à me changer les idées...*

Il s'approcha de la femme, humant son odeur, et ressentant sa chaleur. Mais la chose qui l'attirait le plus, c'était bien le sang, poussé par chaque battement de coeur, qu'il entendait grâce à son ouïe très développée, et il fut momentanément tenté de l'arracher, et d'en savourer la goût, cette pièce de chair fraîche était celle qu'il préférait entre toutes. Mais il s'en retint, et tassa simplement ses cheveux, posant sa main dans son cou, sentant le sang affluer sous sa paume, et sous la fine peau de la femme. Sa peau était d'une grande chaleur, surtout comparé à lui, qui avait souvent les mains glacées. La petite voix dans sa tête lui demandait de mordre dans ce cou si fin, de savourer le liquide rouge qui s'écoulerait de la plaie, mais il était suffisamment lucide pour savoir ce qu'il pouvait se permettre et ne pas se permettre. Il était encore en présence de tous ces hommes humains, qui avaient déjà une dent contre lui, alors s'il mordait à pleine dents, sous leurs yeux, il était mort foutu d'avance. Il murmura à l'oreille de la démone.

"Pas ici..."

» [Libre] Envie de meurtre
» Priere pour les morts [Libre]
» Libre comme l'air [Libre] [finit]
» Libre^^ ( libre)