Histoire macabre [PV : Naram-Sin]

Invité

« La mort. L’horreur absolue de la non-existence. La mort ne rentre dans aucun schéma. Il n’y a pas d’explication à la mort. Elle entre, elle vous arrête au milieu d’une phrase : "Non, c’est fini" et claque la porte. »

Quoi de plus triste qu’un cimetière ? Ce lieu insalubre et froid où la mort et la tristesse se sont installées de manière permanente. Ici, l’arc-en-ciel semble avoir été avalé par un gris sale et terne. Même en été, la lumière du soleil s’avère incapable de percer les barreaux austères qui contemplent, du haut de leur gravité, les simples passants qui ne font que traverser la rue ou les visiteurs du cimetière.
À l’intérieur, les rangées de tombes se dressent, les unes derrière les autres, chacune gardienne de leur cadavre. Des fleurs fanées sèment leurs pétales sur les pierres froides avant de prendre leur envol dès qu’une brise de vent vient secouer les branches des arbres. Quelques photos, un texte et, de temps en temps, quelques breloques ayant appartenu au défunt sont les seules décorations de ces sépultures que chacun souhaite oublier.
Ci-gît Alexiel, fils et frère tendrement aimé. Ci-gît Océane, tante et mère tendrement aimée. Les noms se succèdent dans les allées et, bien qu’aucun ne se connût de leur vivant, ils se retrouvent tous réunis en une seule et même maison. Aucun lien ne les lie entre eux. Ils sont simplement là.
Pas de place pour des conflits au manichéisme débordant et erroné. Ici, chacun respecte l’autre. Les distinctions de races et de clans s’effacent comme de la poussière trop longtemps déposée sur un meuble et qu’un simple souffle fait s’envoler pour ne plus jamais revenir. Parce que là, chacun dort. Chacun veille. Chacun vaque à ses occupations. Surveiller sa descendance, trouver les meilleurs moyens pour effrayer les vivants,… Chacun s’occupe et peu importe que ce soit avec un monstre ou une sirène. Tout ce qui compte, ici, c’est de tromper l’ennui.

L’ennui. C’est souvent ce sentiment qui guide les pas des inconnus vers cet endroit. Un ennui collant et poisseux dont il est difficile de se débarrasser. Courir ne sert à rien, où que vous alliez, il saura vous rattraper bien assez tôt pour planter ses griffes enduites d’un venin qui pénètre doucement dans votre chair pour se répandre dans tout votre corps. Le temps paraît alors bien long et semble s’étirer à l’infini. Une simple minute paraît durer d’interminables heures. C’est en général affreux, ennuyeux.
La personne erre alors le regard vide, ne trouvant d’intérêt pour aucune des choses qu’il croise. Un mort-vivant aurait meilleure allure, et c’est sûrement pour cela qu’ils en viennent à franchir les deux lourdes portes de fer qui tiennent fermer l’entrée du cimetière. Il n’est pas rare de les voir alors marcher le long des tombes, s’intéressant vaguement aux inscriptions gravées et jetant un bref coup d’œil aux photographies en noir et blanc ou en couleur.
Les morts les réprimandent alors, leur hurlant de profiter de la vie tant qu’il en est encore temps plutôt que de se montrer à eux, qui s’ennuient à mourir depuis des années, avec l’œil hagard qu’ils arborent alors. Les cadavres se retournent dans leurs tombes et, ceux qui en ont encore, font grincer leurs dents de mécontentement. "Ah ! La jeunesse !" Entend-on soupirer de tombe en tombe, cette exclamation étant très vite suivie de hochements de têtes créant un concert de ‘musique des os’.

En général, dans ce genre d’endroit se trouve un arbre, le plus souvent mort où pendent quelques misérables feuilles que seul le miracle fait encore tenir aux branches. Seulement, cette fois-là, sur l’une des branches, un éclat argenté tape l’œil des visiteurs. Si l’on prend le temps de se rapprocher légèrement, on peut découvrir une chaîne à laquelle est suspendu un pendentif lunaire noir. Probablement une babiole oubliée par quelqu’un et qui sera sûrement très vite retrouvée… Ou volée. Seulement, le soir, de la fumée se dégage du pendentif et on peut voir une forme aux contours d’abord flous se matérialiser, assise sur l’une des tombes, la chaîne étant à présent attachée autour de son cou.

Un bâillement résonna dans le cimetière tandis que Ren étirait ses bras, encore engourdie par le sommeil. Elle regarda autour d’elle, étouffant un nouveau bâillement. Personne. Parfait.
Ce n’était pas l’ennui qu’était venue chercher la jeune fille en établissant temporairement domicile dans le cimetière. Ce n’était pas non plus la mélancolie ou le chagrin, émotions qui l’avaient frappée de plein fouet lorsqu’elle avait atterri maladroitement entre les tombes. Non. Ce qu’elle était venue chercher, c’était le calme. C’était l’un des avantages qu’offraient également les cimetières : le silence. Parce qu’ici, personne n’oseraient pousser la chansonnette ou se mettre à hurler comme un fou. Les chuchotis murmurés au tournant étaient les seuls ragots que l’on pouvait s’échanger. Et quels ragots ! Savoir que la fille de la nièce de la tante de la sœur de Madame untel était morte changeait très certainement la vie de quelqu’un n’ayant rien à voir avec cette famille. Personne ne parlait sur personne et même la pire des commères aurait bien du mal à exercer son activité favorite dans un tel endroit.
Et donc, comment ne pas songer au cimetière lorsque l’on n’aspire qu’à la paix et à la tranquillité ?
Elle posa ses deux mains de part et d’autre de son corps pour s’empêcher de chuter de la pierre tombale, préférant éviter une douleur inutile et bailla à nouveau.

Cette nuit aussi sera une nuit sans histoires.

" Danse avec les ombres, virevolte avec la mort, chante avec leurs cris "

Naramiss Dolkem, fier serviteur, dans un palais oriental des plus renommé, il y a des millénaires ... droit, les yeux au sol, perdue au fond de ses pensée, se cherchant une personnalité, jeune, 13 ans à peine, un frère à charge qu'il doit éduquer, 14 dans quelques jours et déjà, travaillant comme personne, pour nourrir tout ce qui lui restait de sa famille. 1 ans ... 1 ans avant la guerre ancestral ... un homme, se nommant Aöri, tueur à gage, grand amis de Naram, il aurait apparemment trouvait moyen de voyager dans le temps, grâce à un bracelet que les têtes de mort en cristal ornaient ... qui sait ce que Naram serait devenu, si il serait partit dans le temps avec son amis ..
Des centaines de millénaires plus tard, une autre époque, une autre vie, seul, Naram était seul, avec lui même, face à lui-même, contre lui-même ... Naramiss erraient, là où les légendes le souhaitent ... Naramiss cherche, comment il changera le monde ... sa haine grandit, contre lui-même et ce qu'il représente .. rongé par une force, quelque chose qui le bouffe, qui lui prend à la tête et qui l'empêche chaque nuit de dormir, ce qui l'empêche chaque jour de rire, ce qui l'empêche même d'aimer ..
Ce soir là, Naram pensait à son amis, il ne sait pourquoi, il pensait beaucoup à lui d'ailleurs, pourtant il y pensait, marchait, seul, pensant à sa vie, à son but, en pleine phase, en plein changement, en un ans, Naram avait complètement changé en une seule année de sa longue vie d'immortel, personne ne le reconnaissait si quelqu'un le connaissait ... même si Naram ne se connaît lui-même, il sait qu'au fond, les légendes parlent d'un fléau que l'antiquité eu du mal à maîtriser .. un mal que Naram avait oublié, il se sent ce mal, il l'est, retombe t'il d'un côté maléfique dont il s'était débarrassé ? un mal qui lui revient, mais qui est-Naram, le sait-il lui-même ?

" Il me faut ... un but ... un espoir ... changer le monde qui m'entoure ... seul je ne suis rien, même au nombre de million nous serions de même rien .. mais il me faut quelque chose ... il me faut revivre ! "

Le génie bafouillait, comme à son habitude, à force d'être seul on se parle à sois-même ... à force d'être seul, on ne finit par ne plus s'aimer sois-même. Tout d'un coups le génie se rappela sa toute première rencontre, qui, comme lui, vivait dans la solitude

" Comment fait-tu Kurenai, pour marchait droit en sachant que personne ne sera là pour te rattraper si tu tombes ? "

Il était bête pour lui de parler à une personne qui n'était pas là, mais quelque part il aimait se poser une question que son audition entendait, comme 2 personnes qui communiquent ..
Le génie aurait put sûrement continuer à marcher, à errer comme une âme perdue, au gré du vent qui souffle, au gré d'un vent qui claque ces pierres gelée, aussi gelée que les personnes qu'ils représentent, et aussi gelée que le symbole qu'ils inspirent : celle d'un espoir de repos éternelle

"Tout le monde rêve de l'éternelle, alors qu'un génie qui l'obtient aimerait avec un peu d'intelligence qu'on lui retire !"

Naram sourit d'un air glacial puis sentit une présence, féminine d'abord, qui ne déplus pas forcément au génie. Curieux, le génie disparut sous une poussière de sable bleu océan et réapparut derrière jeune femme assise. Sans que cette dernière le remarque, Naram glissa ses lèvres vers ces oreilles pour qu'il puisse prononcer doucement quelques mots, aussi doucement que l'était le vent

" Est-ce l'humeur morbide général des génies qui nous fait venir en ces lieux, ce soir ? Naramiss, et vous ?"

Invité

Les squelettes s’agitèrent. L’information passa de tombes en tombes. « Un nouveau venu, un nouveau venu » entendait-on murmurer. Chacun tendait l’oreille et se redressait pour tenter d’apercevoir l’intrus.

Une silhouette se découpa dans les ténèbres, seulement éclairée par l’éclat argenté de la lune et les morts ne purent apercevoir qu’une ombre qui marchait entre les tombes, n’ayant pas l’air de vouloir s’arrêter pour qui que ce soit. Qui donc venait-il visiter à une heure aussi tardive ? Tous les regards s’empressèrent de converger vers une dame qui était connue pour avoir eu de nombreuses aventures et dont les amants, le nombre n’ayant, à ce jour, pas encore pu être bien déterminé, se pressaient souvent autour de la tombe. Un sourire narquois s’étira sur les lèvres d’un vieillard tout juste mis en terre, mais il déchanta bien vite quand il vit l’inconnu passer devant la sépulture sans y jeter un seul regard et la grande dame regarda d’un œil outré celui qui avait osé passer si près d’elle sans lui prêter attention. « Ma jeunesse s’est enfuie bien vite. Du temps où ma beauté rayonnait dans les salons, aucun homme n’aurait été assez audacieux pour passer ainsi devant moi sans me jeter un seul regard, si timide soit-il. » Soupira-t-elle, en secouant la tête d’un air peiné.
La curiosité piqua au vif plusieurs trépassés qui suivirent d’un air méfiant la marche silencieuse de celui qu’ils avaient reconnu comme étant un homme.

Celui-ci se dirigea vers une jeune fille qui était là depuis plusieurs soirs et que les macchabées avaient très vite grossièrement appelé « squatteuse ». Un des occupants du cimetière était allée voir à quoi ressemblait cette mystérieuse visiteuse et était tout de suite allé faire un rapport aussi fidèle que possible aux autres.
Elle était vêtue d’une simple robe d’un violet si sombre qu’il en paraissait noir aux premiers abords, dont les manches s’arrêtaient au niveau du coude, refermée au niveau du cou par un nœud papillon maladroitement fait. Le bas de la robe se terminait en dentelle noire, découvrant ses jambes à la peau de porcelaine à partir du genou.
Il avait mis longtemps avant d’apercevoir la fine ceinture qui entourait sa taille et avait entre aperçu des bottines violettes qui chaussaient ses pieds. Il en avait alors conclu qu’il s’agissait d’une fille normale qui avait probablement fuit de chez elle et qui s’était malencontreusement retrouvée à dormir avec eux. Les morts avaient alors cessé de s’intéresser à elle la jugeant inutile et ennuyeuse et n’espéraient plus que son départ.

Elle sursauta légèrement en sentant le souffle chaud secouer légèrement ses cheveux. Une voix masculine, qu’elle reconnut comme étant douce et chaude, glissa quelques mots au creux de son oreille. Elle eut un demi-sourire et renversa la tête en arrière pour apercevoir son interlocuteur.
Tout ce qu’elle vit, au début, furent des cheveux d’un bleu azuréen et deux yeux de la même couleur qui l’observaient. Elle se plongea quelques instants dans ces prunelles et se laissa happer par la mer qu’elle devinait en leur cœur.
Son sourire s’élargit et elle se redressa pour se retourner et ainsi faire face à ce nouvel individu restant assise sur la tombe, continuant de se cramponner à l’aide de ses deux mains.

« Je pense ne pas me tromper en vous disant que vous êtes le seul d’humeur morbide ici. »

Elle laissa sa phrase en suspend, ne cherchant pas à s’expliquer, restant vague sur ses propos. Elle dévisagea sans aucune gêne l’inconnu qui disait s’appeler Naramiss et resserra ses mains contre la pierre rugueuse pour pouvoir laisser ses jambes libres de se balancer comme elles le désiraient.
Elle resta un moment silencieuse avant de rouvrir la bouche.

« Ren. » Annonça-t-elle, son sourire s’agrippant fermement à ses lèvres.

Elle n’avait pas encore identifié l’individu comme étant quelqu’un de la même race qu’elle.
N’ayant jamais rencontré de génies auparavant, et n’ayant côtoyé que peu de créatures autres que l’homme, elle ignorait comment les distinguer les unes des autres et ne ressentait aucune honte du fait de son ignorance.

Naram, errant à ses heures perdues, d'après quelques ragots, il paraîtrait que Naram vois tout le monde là où il est et que quand quelqu'un souffre, lui arrive de on ne sait où, racontant toujours que le hasard est la seul raison de sa venue ici mais que en faite dés que les présentations sont faites, lui commence déjà à mentir, oui, ceci sont les ragots que le génie entend dans les bars la nuit, quelques personnes parlent de lui mais trés peu l'on vraiment vue sous son vraie visage; c'est peut être pour cela que les ragots se forment, comme si Naram pouvait vraiment tout voir, quelle idiotie, il n'en avait jamais entendu de pareil, mais de temps en temps, il préférait les laisser se répandre, car lui saura toujours en tirer profit, toujours, quoi que ...
Ce soir là, il voulait réfléchir, encore me direz vous, non car ce soir il voulait se rendre dans le cimetiére, pourquoi me direz vous alors, et bien il me semble que lui même ne le sait vraiment, peut être devait-il cette visite nocturne au hasard, peut être aimait-il ce silence .. morbide ? Peut être aimait-il cette musique, oui cette musique vous avez bien comprit, celle que l'on entend dans les cimetières .. quoi ? Vous ne l'entendez pas ? Ha bon ? Naram lui l'entend, étrange quand on n'a connus la mort ! Ce souffle du vent, il n'est qu'un souffle pour vous, n'est ce pas ? Vous avez tord, le souffle du vent murmure aux oreilles des plus curieux, un murmure parfois bien sombre, il y a des millénaires, tout le monde savait écouter le "vent", mais de nos jours plus personne ne se souvient de ce savoir perdue, personne, a part peut être un homme venant directement des millénaires avoisinent celui-ci .. oui un homme comme ça existe, et il se promène d'ailleurs, au gré du vent, dans la pénombre du monde : le cimetiére !
Il marchait, ne se préoccupant du paysage l'entourant, ni de tous ces gens, mort eux aussi depuis bien longtemps, peut être pas autant que le tronc de Naram mais l'approchant surement. Bref, la musique ne cessait, comme un requiem, doux, à peine audible, un requiem où des "coeurs" pourrait y murmurer leurs plaintes par des tons plus ou moin aigu; oui chacun donne sa propre musique au souffle du vent, chacun l'interprète à sa manière, mais il est bizarre parfois comment Naram lui se plaît à écouter une telle musique, peut être veut-il se persuader que la mort n'est pas si .. différent de la vie que mène les génies, lui ne le sait que trop bien, mais quand on est un paradoxe vivant, on l'apprend sans se l'avouer, peut être est-ce la raison de sa venue dans le cimetiére, le saura-t-on un jour .. j'en doute !
La musique s'intensifiait, Naram avançait, et le silence rodait toujours, rien n'aurait put arrêter sa marche funèbre .. rien .. si, quelqu'un, une personne dont la race ne lui était en aucun point inconnu, un génie, il le savait, dans un sens c'était un petit bonheur de rencontrer quelqu'un de son éspéce, non pas qu'il était ravie, mais un génie dans un cimetiére n'y viens jamais par hasard, ou alors c'est que ce génie à quelque chose en lui qu'il ne veut pas non plus s'avouer, à se reprocher, ou a regretter, à croire qu'un cimetiére ne sera jamais un lieu sympathique où la joie règne en maître, quel imbécile pourrait penser ça en même temps ?
Naram s'approcha, il disparut, laissant quelques grains bleu de sa vie dérriére lui, réapparut dérriére la silhouette sombre qu'il n'avait put encore défigurer, l'aborda comme à son habitude, laissant son souffle de "vie" dans le tympan de la personne, y glissant quelques sons, comme la faucheuse qui viens vous prévenir qu'elle arrive, sauf que pour un génie, ce n'est pas la mort qu'il apporte mais les souhaits .. à croire que Naram est bien plus qu'un paradoxe, peut être que l'on appelle ça de la démence, où le contraire même, à chacun son interprétation, comme nous souffle la délicate brise nocturne, le sourire toujours aux lèvres !
Le shatain attendit quelques instants, le temps que la jeune femme à la chevelure enivrante sombre réponde, mettant en éveille chacun de ses sens, la regardant se tourner, reculer, douter ! Réaction normal qui fit sourire Naram, à croire que tout est prévisible; mais ensuite, tout fut différent, elle ne semblait vouloir parler, comme si elle s'était emprisonnée dans la prison de glace qu'était ses iris, volontairement, pour quelques instants, elle faisait ce qu'elle voulait après tout, ce n'est pas Naram qui la contre-dirait. Ils auraient put passer un certain temps dans ce silence coloré mais elle avait préféré répondre de la seul phrase de Naram, sa négation dés sa première phrase laissa à Naram une idée d'un caractère puissant, corsé, bien trempé, une phrase qui voulait dire beaucoup en elle même et laissant au génie une impression signifiant qu'il ne pouvait deviner en elle et surtout pas essayer de la juger par un abord aussi brutal et pourtant si doux, elle avait sûrement voulu laisser ce message, mais qu'importe, Naram préfère des situations telles que celles là, qu'est ce quelles peuvent être distrayantes !
Naram se mit à sourire quand celle-ci sourit, et quand elle prononça son nom, un léger, un infime son, grave, trés trés petit, s'échappa de la gorge du génie, un trés léger son, un son qui voulait en dire long mais qui s'échappa dans l'atmosphère comme un autre son silencieux que personne n'écouterait à part cette demoiselle, enfin présentée, "Ren" !
Elle ne savait qu'il était de la même race qu'elle, mais elle l'apprendra vite, le temps filera les choses, telle un collier de perle bleu, où chaque perle représenterait un souvenir de plus, dans une vie ressemblent tellement trop à une tempête, où l'on chavire à l'abandon, dans le regard d'une personne, oui Naram aime chavirer dans le regard des gens, et le regard de Ren était un exquis plaisir, il fallait juste savoir s'y prendre pour s'imbiber de toute l'ora qui s'y dégageait, toute la profondeur, toute l'émotion de son seul regard, toute la vie et tous les souvenirs d'une personne, à jamais emprisonné dans le regard d'une personne, oui, un réel et exquis plaisir, mais il ne laissait pas échapper ses émotions, il préférait coincé sa lèvre inférieur avec ses dents, laissant le temps passer, passer, passer avant de reprendre; il s'assit à côté d'elle, posa ses mains froides sur une pierre de taille imposante qui avoisinait des températures encore plus gelées, peut être que l'ambiance fonctionnait dans une éspéce d'harmonie ... non, surement pas, vue que l'ambiance changeait d'instant en instant. Une fois posé, Naram racla légèrement la gorge, d'un bruit à peine audible, sourit tout aussi finement puis se mit à dire

" et bien, excusez moi d'avoir tiré de telles conclusions, mais alors, pourquoi un telle lieu pour une femme telle que vous ? Votre lieu de prédilection peut être ... "

[Milles pardons pour toute cette attente 100

]

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