Alors, qui veut jouer? [ Libre]

La soirée débutait. Le soleil était déjà un peu plus bas dans le ciel.. L'air s'était rafraichi. Le vent, il n'y en avait pas. Près de moi déambulait heureusement des dizaines de personnes. Courant d'un marchand à l'autre.. Dans le but de faire des affaires de dernières minutes. Bien entendu, dans tout se brouhaha, j'en profitais pour me voler quelques petits trucs à manger... Il ne faut jamais commencer à boire le ventre vide! J'avais déjà une pomme rouge dans mes mains, bien que je n'en voulais pas. Vous savez, moi et les fruits et légumes... Je me cherchais plutôt un boucher.. Mais il faut croire qu'il ne coure pas les rues. Je passa à coté d'une boutique de jouet, où des dizaines d'enfant faisait la queue. C'était les soldes aujourd'hui. Je retint cette observation, demain j'y viendrait surement y faire un tour, non pas pour les jouets, mais pour les enfants. Et puis je sentit l'odeur de la viande.. Une bonne viande fraiche et salé à la perfection. Remarquant que je tenais toujours la pomme, je la lança par dessus l'épaule, une dame se mit à me crier dessus, elle a du la recevoir sur la tête. Je me retourna alors brusquement vers elle.

" BOO-oo!

Elle me dévisagea un instant. De peur ou de surprise. J'haussa les épaules, et lui lança un peu de ma poudre à gratter sur le bras. Elle se mit à hurler et partit en courant. Satisfait, je repris me chemin vers le boucher.

Le choix n'y était pas très grand, mais je fit avec. Profitons d'un moment calme pour ligoter le marchand derrière son comptoir, je fourra dans mon sac deux gros morceaux de viande. Du bœuf et du cochon. De quoi survivre pendant vingt-quatre heure. Je quitta l'endroit aussi rapidement que j'y était entré, ne prenant pas la peine de détacher le vieil homme. Dégustant, à grande boucher le morceaux de porc, je pris direction vers la taverne. Il est étrange de voir comment les gens peuvent vous dévisager seulement parce vous manger de la viande cru. Bref.

Les cloches de la porte tintèrent et je resta debout dans l'entrée un bon moment. Il ne restait plus grand place. Soupirant, je lança le gros morceaux de bœuf sur un table un peu plus loin, renversant tout les verres qui s'y trouvait. Les hommes qui y étaient assis me regardèrent comme s'il voulait me tuer. Je souris. Une nouvelle personne entra, ce qui fit tinté les clochettes à nouveau. N'ayant pas pour objectif d'entendre ça toute la nuit, je les arracha, ouvrit la porte, et les lança à l'extérieur. Il y a une limite à être tolérant. Je gagna alors la place que je m'était désigné et je m'arperçu avec surprise que les quatres hommes y était toujours.

" Non, je crois que vous n'avez pas compris. Cette table est maintenant la mienne."

Les quatres rirent en même temps, faisant remuer leur affreuses moustache de haut en bas. Il manquait des dents à certain, d'autre les avait tout simplement noir.

" aaaa. Ce que sa peut être pénible.."

Dans un geste brusque, je renversa la table et empoigna l'homme le plus près de moi, je le lança vers l'entrée puis y envoya sa chaise dans le dos.

" Puisque tu l'aime tant.... Et vous là, les trois autres, je dois faire la même chose ou..?"

Ils se levèrent en même temps et changèrent de table.

" À merci bien, vous êtres très courtois"

Je m'assis, sourire sadique aux lèvres. La table toujours renversé, la viande sur le sol, j'observais le monde de la taverne qui n'avait pas bouger pour les défendre.

* Dans le fond, je ne suis pas si différent"

" Pourquoi me regardez-vous ainsi, je me demande... qui est le plus euhm, monstrueux je crois? Ouais, c'est ce que vous devez penser de moi à cet instant. Eh bien, voilà.. Le pire dans tout ça, c'est moi qui est gentiment réclamé une place ou vous qui avez tout regardé sans rien faire? C'est idiot. Enfin. Euhm, barman? Je voudrait un verre de n'importe quoi avec de l'alcool! Et vous tous, si vous ne voulez pas que je devienne vraiment violent, vous feriez mieux de partir, parce que j'ai l'intention de m'approprier cet endroit pour la nuit!"

Le barman me donna mon alcool d'une main incertaine, je cala mon verre en entier et en commanda un autre. Maintenant revigoré, je me leva et marcha lentement vers le comptoir du bar. Je m'y adossa, d'une manière... très décontracté, les jambes croisé au niveau des chevilles, les deux coudes sur le granite, mon visage tourné vers toute la pièce.

" Bon, maintenant que tout le monde m'as bien vu, je propose un jeu. Lorsque je donnerai le signal, tout le monde s'entretuera. Je veux 3 survivants et c'est trois survivant là auront la chance de repartir en vie! N'est-ce pas fantastique ? Et personne ne peut se sauvé, sinon c'est à ma sauce personnelle que vous goûterez haha! "

Je regarda lentement toute la salle. Puis me leva d'un bond.

" Alors, qui veux jouer? "

[je me permets =D]

« Petit papa noël…quand tu descendras du ciel, avec mes jouets par milliers, n’oublies pas de me les cramer…Mais avant que la nuit ne tombe, il faudra bien se préparer…Dehors, il y a tant de victimes et elles sont toutes pour moi. Il me tarde tant qu’elles me fuient en courant pour voir leur mort s’approcher. Tous les beaux lambeaux que je vois en rêves et que je vais observés… »

Continuant de siffloter, le regard droit devant lui, Aldaron sifflotait son petit air avec un sourire en coin. Une petite fille l’observa en écoutant ces paroles ragoutantes, elle eut un petit air effrayé, minable.
Habillé d’une légère côté de maille sombre et d’un pantalon par-dessus lequel il avait enfilé ses hautes bottes, son long blouson traînait un peu sur le sol tandis que ses cheveux blonds tombaient sur ses épaules car il n’y avait pas une seule brise de vent.
Aldaron observait le soleil descendre petit à petit, les ténèbres allaient prendre possession de la ville pendant cette courte nuit, une nouvelle fois. Les décorations de fin d’année lui donnait envie de vomir, tout ce bonheur et cette joie avait pour conséquence de l’énerver encore plus que d’habitude. Mais les gens se méfiaient encore moins pendant cette période et il pouvait être si…imaginatif !

Sa marche dura quelques minutes lorsque qu’il se retrouva nez à nez avec une paire de clochettes qu’on venait de balancer délibérément. S’accroupissant, Aldaron les ramassa et les observa avec curiosité avant de donner un petit coup dedans histoire de les faire sonner. Le monstre se releva et s’approcha de la vitrine du bar, observant ce qui s’y déroulait. A côté de lui se trouvait la porte d’entrée qui rencontra soudainement un homme ainsi qu’une chaise. Un sourire ironique sur le visage, Aldaron abaissa sa capuche qui cachait précédemment son visage afin de le dévoiler à présent.
Le principal acteur de la scène qui se déroulait dans la Taverne devait être maléfique d’après lui mais il semblait quelque peu lâche… Il l’observa se comporter de manière égocentrique tandis qu’il s’accoudait sur le bar et commençait un petit discours intéressant. Son jeu l’interpella et quand il demanda qui voulait jouer il décida de faire une entrée…fracassante !

Il s’approcha de la baie vitrée et donna un coup de poing en son centre de telle sorte que la vitre éclate et tombe sur le sol en un millier de petits miroirs. Aldaron enjamba le petit muret, le poing dégoulinant de sang et sentit les odeurs des alentours avant de s’approcher de l’homme qui s’était prit la vitre dans la face ainsi que la chaise dans le dos. Le monstre vira la chaise et empoigna l’homme par les cheveux dévoilant un visage déjà couvert de son propre sang car son nez avait éclaté.

« Ce porc sent à cent mètres… »

Avec une lenteur et une finesse exagérée, Aldaron quitta sa longue veste noire afin d’être plus à l’aise dans ses mouvements.

« Le décompte c’est moi qui m'en occupe… »

Il commença à compter. « 10 »
Il monta sur une chaise « 9 »
Puis sur la table « 8 »
Secoua la tête de façon à mettre ses cheveux en arrière « 7 »
Se mit en position de combat « 6 »
« 0 »
« Bonnes fêtes ! »

Le carnage débuta, dégainant son épée qui pendait à son flanc droit quelques minutes auparavant, Aldaron trancha la gorge d’un serveur dans un geyser de sang chaud. Il créa une boule de feu qui vint se nicher sur l’abdomen d’un client apeurée, une odeur de sang, de sueur, de brulé et de déjection emplit l’air. Les hommes avaient tellement peur qu’ils ne retenaient plus leur vessie, pitoyable.

« Aucune résistance…Quelle dommage ! C’est noël, amusez-vous ! »

Aldaron rigola avant de bondir sur une nouvelle table où se trouvaient trois hommes qui semblaient plus courageux que les autres, l’un sortit un poignard, le second une épée et le dernier une sorte d’hallebarde rouillée. *Pauvres fous* Pensa-t-il pour lui-même.
C’est à ce moment même que le processus se déclencha, son regard précédemment bleu vira peu à peu au jaune, laissant une pupille noire au milieu de ses yeux, ses doigts s’allongèrent jusqu’à être munis de longues griffes tranchantes, pendant ce temps, sa peau devint de plus e plus pâle presque translucide de manière à laisser apparaître la couleur de ses veines et enfin son visage se déforma en une gueule remplie de crocs. Mais il gardait son dernier atout dans sa poche pour le moment. Sa voix s’était modifiée elle-aussi et devînt plus caverneuse.

« BOUH »

Il lâcha son épée et sauta de la table afin de laisser pleinement son apparence prendre le dessus, plus bête qu’homme à présent, son instinct se déchaîna.
Il devînt invisible, fidèle à lui-même se mouvant avec le silence du prédateur, il se retrouva derrière un des trois hommes et lui passa la main à travers le dos au niveau du cœur qu’il saisit entre ses griffes avant de le sortir de corps chaud alors que le cadavre s’étendait sur le sol dans un bruit mat.
Le second mourut décapiter, ou du moins la tête arrachée par les crocs d’Aldaron quand au dernier, il fit un arrêt cardiaque en voyant ses compagnons mourir sous ses yeux.
Lentement, la transformation se fit à l’envers, Aldaron redevînt à lui-même avant de s’approcher du visage de l’homme toujours accoudé au bar.

« Es-tu satisfait de ton petit jeu ? Ou en veux-tu encore ? »

Un sourire sadique déforma ses lèvres.

Bien drôle était les visages qui me regardaient à cet instant. Certain un peu abasourdi, d'autre inquiet et j'en aperçu même des excités.. À croire que ce petit jeu fera plaisir à plus d'une personne. Calant un autre verre que le gentil barman se donnait maintenant la peine de m'apporter sans même que j'aie besoin de lui demander, je m'apprêtais donc à donner le signal quand la vitre se fracassa.

*Tient, un imprévu*

Un homme entra par cette nouvelle porte. Chevelure pâle, grandeur moyenne, habillé chiquement... On aurait dit un garou-lion de forme humaine sortit tout droit du cirque. Ou bien d'un bal costumé auquel je n'avais pas été invité.. Il me ferait dont plaisir d'aller tout y gâcher si tel était le cas! Sérieusement, cette affreuse tenu devait en faire vomir plus d'un... Nous ne sommes plus au temps des chevaliers. Bref, je me demanda pourquoi il avait choisi la baie de la taverne comme porte plutôt que celle qui est normalement utilisé. Je n'eus hélas pas le temps de le lui demander car il débuta mon jeu de par lui-même. Mais quel voleur de plaisir! Le voir aller avec toutes ces attaques sadiques et en finir avec l'un plus rapidement qu'avec l'autre... c'était bien plaisant. Je crois cependant qu'il n'a pas bien entendu les règles et c'est bien dommage. Voyant qu'il n'y avait rien à faire pour le moment, je me radossa au comptoir, attendant un nouveau verre qui ne vient pas.

Cet homme me fit cependant bien rire, quand il arriva à la table des hommes que j'avais moi-même fait changer de place.. Je hait ce type d'homme, il se croit toujours plus fort que tout le monde. Vous auriez du les voir avec leur vulgaire couteau de cuisine et arme rouillé.. rien de bien extravagant. Enfin, il est étrange de voir comment l'autre a pu se déplacer si aisément derrière eux sans qu'il ne fasse rien. Incompréhensible même. Puis, après avoir tué tout mes invités il vint me voir en me posant une question un peu idiote.

- Non je ne suis pas .. satisfait.

Répondis-je en l'écartant doucement de mon chemin. Je me dirigea vers mon morceaux de viande qui gisait maintenant en plein milieu de sang humain. Moi qui ne voulait pas trop prendre de fer ce soir, c'était raté. Arrachant un gros morceau juteux de la pièce, je l'avala en moins de deux. Je fit ensuite le tour de la taverne, recherchant un cadavre précis. Ce fut un vrai carnage cette interruption.

- Non pas lui... pas toi.. Ha! Trouvé!

Derrière un tas table, il avait était empaillé par une de leur patte, le cadavre du barman. Je m'approcha de lui, vérifiant s'il était bien mort et ce fut le cas, malheureusement.

- Eh bien, je suis déçu. Qui me servira ma boisson maintenant?

Secouant la tête le regard toujours posé sur le propriétaire de la taverne. J'haussa les épaules. L'homme à la chaise avait maintenant de la vitre plein de le front. Une vision assez amusante je dois dire. Dédaigant finalement porter attention à l'auteur qui a signer tout ça, je me retourna vers lui.

- En fait, j'avais demander TROIS survivant... et tu es seul.. Qui me servira de souffre douleur personnel maintenant... Et puis cette ouverture dans la baie... Pas très malin. Un d'entre eux auraient pu s'enfuir si facilement.. Décidément. Tu manque de tact.

Enjambant un cadavre supplémentaire, je m'approcha du costumer.

- Et je ne crois pas que je t'utiliserai comme je le veux.. trop euhm.. . il donne un petit coup sur l'épaule de son interlocuteur... robuste. Et j'ai beau avoir bien des déviances... enfin selon le docteur... je ne suis pas encore nécrophile.... Ce carnage était censé durer des heures.. et tu as terminé en quelques minutes.. Que vais-je faire de ma soirée à présent!

Le lâchant du regard, j'alla derrière le comptoir et en ressortit vodka à la main.

- Cette chose qui est sortit de toi tout à l'heure... avec des crocs et tout.. Ce n'est pas très jolie... J'adore!

[désolé pas super comme réponse >.<]

Ainsi ça ne lui avait pas plu… De toute manière, il préférait ses règles et le maître du jeu n’était personne d’autre que lui-même. L’inconnu se permit d’écarter Aldaron de son chemin, comme s’il paraissait logique que le jeune homme obéissait sans broncher, tsss… Aldaron l’observa s’approcher d’un morceau de viande sur le sol et de s’en sustenter.
Aldaron aurait bien fait durer le plaisir, mais il n’en avait pas envie pas ce soir. Il avait l’envie et le besoin de choses rapides et violentes…Il avait besoin de nouveauté ! Exactement, du nouveau dans son train-train quotidien.
Puis le jeune homme semblait chercher quelque chose ou quelqu’un, tout du moins un cadavre peut-être. Finalement il trouva celui qu’il désirait : le barman. Un sourire ironique apparut sur le visage d’Aldaron.

« On est toujours mieux servit que par soi-même… »

Ainsi mOsieur avait décréter qu’il y aurait trois survivants…et bien tant pis pour mOsieur, car il n’y avait plus qu’Aldaron et il ne semblait pas vraiment décider à servir de souffre-douleur ! Lorsqu’il lui donna un coup d’épaule en le qualifiant de « robuste », il n’eut aucune réaction car il tentait de se contrôler, il savait bien que son agressivité était quelque chose de trop…rapide avec des conséquences quelques fois catastrophiques !
Puis, il osa faire une remarque sur son entrée, comme quoi ses petits pions de jeu auraient pu s’enfuir.

« S’ils avaient osés franchir ne serait-ce que d’un orteil cette vitre, ils seraient morts beaucoup plus rapidement que les autres… »

Et Aldaron savait de quoi il parlait bien évidemment, ses paroles n‘étaient jamais inutiles.

« Je pourrai avoir L’honneur de connaître ce que tu réservais aux grands vainqueurs ? J’avoue que tu éveilles ma curiosité. »

Sa soirée était donc fichue à cause lui ? Oh…quelle dommage ! Qu’en avait-il à faire lui, hein ? Et puis, il avait tellement de projets pour la nuit, il les savourerait avec délectation, il le savait. Puis, le jeune homme fit allusion à son physique de monstre.

« Je dois prendre cela comment ? Et puis, tu n’as pas tout vu. »

Et c’était la réalité et non de la vantardise. Aldaron s’approcha de lui et lui prit la bouteille qu’il tenait avant de passer derrière le comptoir en enjambant quelques cadavres et sortit une chope normalement utilisées pour la bière. Il versa l’alcool à l’intérieur et attrapa la hanse de la chope et eut une petite hésitation. Dans un élan de générosité il sortit une autre chope et servit le brun avant de s’enfiler son propre verre.

« Qui es-tu ? »

A vrai dire, cela le titillait car il avait les mêmes… « Goûts » que lui dirons-nous. Et il n’allait pas prendre des pincettes pour demander une présentation non plus…

[J'en ait vu - et fait - des pires =P ]

- Mais se faire servir est un délice.

La discutions de servir ou de se faire servir ne m'interpelais pas. J'éluda rapidement la question, sans vraiment laisser l'opportunité d'une continuation. Cette bête de cirque dégageait une de ces colères que je ne comprend pas. Comme si une rage éternel grondait en son intérieur, venant d'une source inépuisable et introuvable. Je n'aime pas me mettre en colère, en fait, je ne l'es jamais été. La colère nous fait perdre nos moyens, notre tête et nous posons ainsi des actes un peu bête, qui ne mettent plus souvent dans l'embarras qu'autre chose.

- Oui, peut-être. Et non.

Ce qu'il pouvait être idiot cet homme. À moins qu'il ne soit atteint de surdité ou bien d'une susceptibilité désolante, je ne voyais pas vraiment le pourquoi de la prochaine question qu'il me posa. Peut-être aussi a-t-il cherché à m'attaquer maladroitement, ce qu'il ne réussit pas. Quel façon grotesque et trop discrète de lancer des pics. Quand quelque chose ne va pas, on le dit.

- Je n'étais pas au courant qu'adorer quelque chose pouvait être insultant pour celle-ci.

Répondis-je froidement. Et en plus il se ventait que je n'avais pas tout vu. Peut-être était-ce vrai, mais de là à étaler sa force comme ça devant tout le monde. Vraiment, je me demande de plus en plus s'il est muni d'une cervelle, aussi petite soit-elle. " Et je n'ai pas tout vu" Et quoi encore, dis moi donc ton point faible que j'en finisse tout de suite. Dévoiler son jeu au début de la partie n'est jamais bonne chose.

- Hey bien merci de m'en avertir.

Il m'arracha alors la bouteille d'entre les mains. Erreur. Je ne réagis pas dans l'instant, voulant observé ce qu'il allait faire. Il sortit une chope et s'y versa le si précieux liquide. Puis, dans un geste hésitatif, en sortit une deuxième et me la donna. Quelle générosité! J'écarta le verre de revers de la main puis fouilla dans le comptoir pour finalement trouvé une bouteille neuve de rhum. Je la dé bouchonna et bu au goulot.

- Kumo.

Je m'éloigna du bar pour retrouver ma pièce de viande maintenant entouré de mouche. Un peu désoler par ce gaspillage, j'entrepris de me trouver un coeur frais. Celui du barman ferait surement l'affaire. Je m'afféra à l'extirper de sa poitrine, il était encore chaud et bondé de sang. Je l'en vida, remplissant en même temps les ventricules vides d'alcool. Au même moment, un jeune couple passa devant la vitre fracassé et nous regarda soufflé. Je les regarda à mon tour drôlement, la femme sera la main se son ami de coeur. Il était amusant de voir que celui-ci semblait presque plus effrayé que sa petite copine.

- Oh pardon, ce que je peux être égoïste.. vous en voulez?

Dis-je en avançant le coeur vers eux. Dans une rythme parfaitement synchronisé, ils firent deux pas vers l'arrière puis partir en courant.

- Dommage.

Je revint près du gars à la chevelure de lion, croquant à pleine dents dans le coeur dégoulinant de rhum.

- Je crois qu'ils sont partit chercher les autorités.